Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2663 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  45  46  47  ..  113  114  115  116  117  118
Auteur Sujet :

Le topic des OGM débat et documentation (résumé en première page)

n°32098371
zyx
NCC - 1701
Posté le 24-10-2012 à 21:31:26  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

moonboots a écrit :

et si ce comité donnait son avis sur les études précédentes ?


 
il faut aussi voir ce que ces études sont sensés démontrer. Sur 3 mois, un rat en bonne santé est censé rester en bonne santé, y compris ceux de la souche de l'expérience. Celà réduit les aléas.
 
Par contre, sur toute une vie, un rat n'est pas sensé rester en bonne santé, ce qui augmente les aléas.  
 
Donc certes, tester 10 rats sur 3 mois permet de détecter seulement les problèmes les gros problèmes de toxicité et a ces limites sur le long terme, mais ce qu'il fait, il le fait bien.
 
Par contre, prendre le même nombre de 10 rats sur 2 ans revient à s'en remettre au hasard de la vie vue que les 10 rats sont de toute manière sensé mourir. C'est pour celà qu'il faut alors beaucoup lus de rats pour avoir une statistique fiable (sauf si tout un groupe décède 1 ans avant les autres).  

mood
Publicité
Posté le 24-10-2012 à 21:31:26  profilanswer
 

n°32098470
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 21:39:10  profilanswer
 

moonboots a écrit :

et si ce comité donnait son avis sur les études précédentes ?

 


S'il s'agit d'etudes visant à l'homologations, elles sont réalisées selon des normes (sinon c'est de l'argent dépensé en pure perte). Et les normes sont précisément conçues pour ne pas prêter le flanc à ce genre de critiques : la méthodo doit être exactement celle qui permet de tirer des conclusions fiables.

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 24-10-2012 à 21:40:00

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32098539
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 21:44:29  profilanswer
 

zyx a écrit :

Donc certes, tester 10 rats sur 3 mois permet de détecter seulement les problèmes les gros problèmes de toxicité et a ces limites sur le long terme, mais ce qu'il fait, il le fait bien.


ça, c'est toi qui le dis, sinon, pour ce qui est des hasards statistiques sur le long terme je suis d'accord
 
bref, comme je le disais, l'étude de Séralini a eu le mérite d'ouvrir la voie à l'étude poussée qui aura probablement lieu. Un des comités a dit, contrairement à ce que j'ai entendu ici, qu'on était bel et bien en droit d'attendre une étude sérieuse sur le sujet. De plus c'est peut-être un détail mais je trouve ça assez troublant que les études menées jusque là n'aient pas été rendues publiques...

n°32098573
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 21:47:36  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

S'il s'agit d'etudes visant à l'homologations, elles sont réalisées selon des normes (sinon c'est de l'argent dépensé en pure perte). Et les normes sont précisément conçues pour ne pas prêter le flanc à ce genre de critiques : la méthodo doit être exactement celle qui permet de tirer des conclusions fiables.


les normes sont peut-être mauvaises, et les autorités qui fixent ces normes ne sont pas forcément toujours objectives...
ce n'est quand même pas la première fois que les autorités expliquent que tout va bien et on apprend plus tard qu'en fait non...
ce que je veux dire c'est que ce genre d'arguments (ça a été fixé comme ça donc c'est bien) ne veut pas dire grand chose en soi...

n°32098823
Profil sup​primé
Posté le 24-10-2012 à 22:04:00  answer
 

zyx a écrit :


 
il faut aussi voir ce que ces études sont sensés démontrer. Sur 3 mois, un rat en bonne santé est censé rester en bonne santé, y compris ceux de la souche de l'expérience. Celà réduit les aléas.
 
Par contre, sur toute une vie, un rat n'est pas sensé rester en bonne santé, ce qui augmente les aléas.  
 
Donc certes, tester 10 rats sur 3 mois permet de détecter seulement les problèmes les gros problèmes de toxicité et a ces limites sur le long terme, mais ce qu'il fait, il le fait bien.
 
Par contre, prendre le même nombre de 10 rats sur 2 ans revient à s'en remettre au hasard de la vie vue que les 10 rats sont de toute manière sensé mourir. C'est pour celà qu'il faut alors beaucoup lus de rats pour avoir une statistique fiable (sauf si tout un groupe décède 1 ans avant les autres).  


 
C'est vraiment n'importe quoi. Tu racontes vraiment n'importe quoi,   et c'est avec ce genre d'augment que tu comptes convaincre    : :ouch:  :ouch:  
 

Citation :

La quasi totalité (99,99%) des OGM agricoles cultivés à la surface de la planète sont des plantes-pesticides. Je rappelle au passage que “pesticide” est le terme générique qui englobe les insecticides (qui tuent les insectes), les fongicides (qui tuent les champignons), les herbicides (qui tuent les herbes, les plantes), etc. Et une plante- pesticide est une plante qui accumule dans ses cellules un ou plusieurs pesticides, indépendamment de leur nature. Comment ?...
 
....L’évaluation des pesticides utilisés dans l’agroalimentaire est encadrée par la directive européenne 91/414 qui précise qu’ils doivent être soumis à des tests toxicologiques pendant trois mois sur trois espèces animales différentes (dont le rat et la souris, le troisième n’étant pas un rongeur), auxquels s’ajoutent des études à deux ans sur le rat. Pourquoi deux ans ?Parce qu’il s’agit justement de la durée de vie d’un rat. Ces études permettent donc d’observer les effets tout au long de la vie, c’est-à-dire les effets chroniques. Alors qu’à trois mois, on ne voit essentiellement que les effets aigus.
 
Cependant, que l’on soit bien clair : loin de moi l’idée selon laquelle ces tests seraient suffisants alors que les pesticides sont connus, dans leur grande majorité, pour se comporter comme des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire pour avoir des effets sur les voies hormonales sexuelles. Il faudrait donc — si l’on s’inscrit dans la démarche de tests sur des animaux — qu’ils fassent également l’objet d’études sur des femelles en gestation, que les descendants soient étudiés sur plusieurs générations, etc. Par ailleurs, les pesticides sont très souvent évalués uniquement sur le principe actif et non sur les formules commerciales qui contiennent un certain nombre de molécules supplémentaires (les  adjuvants).  Ces  mélanges  sont  pourtant,  en  général,  beaucoup  plus  dangereux, comme cela a pu notamment être montré à maintes reprises avec l’herbicide Roundup dont les effets toxiques sont bien supérieurs à ceux de son principe actif chez les plantes, le glyphosate. Toutefois, en dépit de toutes ces carences, la législation européenne a au moins le mérite, pour les pesticides, de définir précisément un cadre minimum d’évaluation.
 
Qu’en est-il des OGM agricoles, c’est-à-dire des plantes-pesticides ? Il s’agit là non plus de la directive 91/414 mais de la directive 2001/18 (qui a été transcrite en droit français début 2008). Et que dit cette directive en matière d’évaluation ? Elle ne dit pas que ces OGM ne doivent pas être évalués, mais elle ne dit pas en quoi doit consister cette évaluation. C’est à l’appréciation des comités d’évaluation, tels que l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ou le HCB (Haut Conseil des biotechnologies) pour la France, et l’AESA3 (Agence européenne de sécurité des aliments) pour l’Europe. Dans les faits, les OGM agricoles n’ont jamais été évalués sur le plan toxicologique à plus de trois mois sur une seule espèce animale : le rat (ou la souris). On passe donc systématiquement à côté des éventuels effets chroniques. Cerise sur le gâteau : les tests sont faits par des laboratoires choisis par les firmes semencières, et pour des raisons de protection industrielle, les données brutes des études en question sont maintenues confidentielles (au sein des agences d’évaluation), excluant ainsi la possibilité de toutes contre-expertises et analyses contradictoires.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 24-10-2012 à 22:21:36
n°32098959
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 22:14:57  profilanswer
 

moonboots a écrit :


les normes sont peut-être mauvaises, et les autorités qui fixent ces normes ne sont pas forcément toujours objectives...
ce n'est quand même pas la première fois que les autorités expliquent que tout va bien et on apprend plus tard qu'en fait non...
ce que je veux dire c'est que ce genre d'arguments (ça a été fixé comme ça donc c'est bien) ne veut pas dire grand chose en soi...


 
 
Si je dis que pour être homologué une voiture doit subir sans dommage un choc frontal à 15 km/h, en quoi ça peut être "mauvais et pas objectif" ? Qu'est ce que ça peut bien signifier ? Rien.  
 
Tout ce qu'on demande c'est que le test soit bien effectué et que le mannequin dans la voiture n'ai rien. Le test prouve simplement que l'on peut conclure que à 15 km/h c'est ok : on peut conclure ça si le test est bien fait dans les règle de l'art. C'est tout.
 
Autrement, on va se répeter : IL EST IMPOSSIBLE DE PROUVER UN ABSENCE DE RISQUE.
 
Je vois bien que ça c'est pas clair pour toi. Tu es focalisé sur le fait que les études doivent prouver qu'il n'y a pas de risque, alors que c'est impossible.  
 
 


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32099000
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 22:17:25  profilanswer
 

 

Toutes les plantes sont pesticides. Elles ne poussent  pas pour se laisser bouffer, et ne pouvant se défendre par la fuite, elles sont un grand laboratoire de molécules biologiquement actives, soit pour l'essentiel, des pesticides. Et 99,99% en masse des pesticides ingérés dans l'alimentation sont des pesticides naturels.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 24-10-2012 à 22:19:48

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32099113
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 22:27:31  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Je vois bien que ça c'est pas clair pour toi. Tu es focalisé sur le fait que les études doivent prouver qu'il n'y a pas de risque, alors que c'est impossible.


si, c'est possible, ce que je vois c'est que Monsanto ne veut pas claquer quelques dizaines de millions de dollars (c'est à dire peanuts) dans des études sérieuses, soit parce qu'elle en connaît les résultats, soit parce que les résultats lui font peur, dans tous les cas pour de mauvaises raisons...
parce que là vous ressortez l'histoire des trois mois, mais si je prends votre logique pourquoi ne pas dire deux, ou un ?

n°32099544
fusion_sad​am
:D
Posté le 24-10-2012 à 22:54:10  profilanswer
 

moonboots a écrit :


les normes sont peut-être mauvaises, et les autorités qui fixent ces normes ne sont pas forcément toujours objectives...
ce n'est quand même pas la première fois que les autorités expliquent que tout va bien et on apprend plus tard qu'en fait non...
ce que je veux dire c'est que ce genre d'arguments (ça a été fixé comme ça donc c'est bien) ne veut pas dire grand chose en soi...

 

Oui mais ces normes on déjà au moins le mérite d'exister et d'être appliqué.
Alors qu'elle ne soit pas suffisante pourquoi pas, mais dans ce cas c'est pas normal que ce soit spécifique aux ogm et pas aux aliments plus traditionnels, alors les ogm font dejà l'objet d'une surveillance accrue[:spamafote]
Je pense sérieusement que si les études à plus long terme doivent se généraliser il faudrait pas les appliquer en priorité aux ogm.

 


LardonCru a écrit :


Il a fait bouger les lignes, mais en utilisant quelles méthodes aussi... :/


+1

 

Je comprend Zmed que tu puisse considérer cela comme une victoire, mais seralini au lieu de critiquer directement les normes sur les études existantes il fait sa propre étude encore plus critiquable en tout point.
pour moi il a dépensé 3 millions d'euros dans un souci d'opinion publique et pas scientifique.
Alors oui on peut dire qu'il a atteint son objectif d'alimenter le débat sur les études mais il n'a rien fait avancer du tout d'un point de vue scientifique.
Qu'on soit pro ou anti quand on fait du sensationnalisme au lieu de la science, c'est prendre les gens pour des con.
Séralini - Mosanto : égalité

 



Message édité par fusion_sadam le 24-10-2012 à 22:54:50
n°32099592
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 22:56:49  profilanswer
 

moonboots a écrit :


si, c'est possible


 
Non. La chaine de causalité qui mène à un danger inconnu peut faire appel à n'importe quelle combinaison de cause et il est impossible de les tester toutes.
 
Il faut donc s'en tenir à des assurances raisonnables. L'étude à 3 mois sur des rats donne une certaines assurance. Elle ne permet pas de s'assurer que pour un individu de sexe mâle gros consommateur de réglisse et intolérant au lactose ça ne puisse pas provoquer au bout de 20 ans un cancer de la rate. Mais on estime qu'il n'est pas raisonnable de s'assurer à ce point.


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
mood
Publicité
Posté le 24-10-2012 à 22:56:49  profilanswer
 

n°32099622
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 22:59:07  profilanswer
 

pourquoi trois mois ? ça sort d'où ? pourquoi pas deux mois ?

n°32099713
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 23:07:23  profilanswer
 

moonboots a écrit :

pourquoi trois mois ? ça sort d'où ? pourquoi pas deux mois ?

 


On l'a déjà expliqué : au delà de 3 mois intervient une mortalité naturelle qui diminue la puissance statistique de l'étude (comment déterminer si un mort est "naturelle" ou pas ?), c'est à dire sa capacité à fournir des conclusions fiables

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 24-10-2012 à 23:08:33

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32099755
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 23:10:07  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
On l'a déjà expliqué : au delà de 3 mois intervient une mortalité naturelle qui diminue la puissance statistique de l'étude (comment déterminer si un mort est "naturelle" ou pas ?), c'est à dire sa capacité à fournir des conclusions fiables


dans quel cas ? tous les rats ?

n°32099819
Profil sup​primé
Posté le 24-10-2012 à 23:14:14  answer
 

moonboots a écrit :


dans quel cas ? tous les rats ?


 
Oui.
L'académicien des sciences invoqué par Séralini donnait lui-même l'argument malheureux : quand les témoins sont censés être en bonne santé (sans variabilité), y a pas besoin d'un gros échantillon pour constater que si la moitié crèvent c'est toxique ; quand c'est comparatif de fait et que les témoins ont une mortalité variable on a perdu une assise statistique car il faut désormais aussi contrôler cette variabilité, et cette fois ça ne se fait qu'en élargissant l'échantillon.

n°32099928
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 23:23:01  profilanswer
 


tu es sûr de ça ?   :heink:

n°32100061
fusion_sad​am
:D
Posté le 24-10-2012 à 23:35:20  profilanswer
 

moonboots a écrit :


tu es sûr de ça ?   :heink:


certain.
Si une race race d'animaux plus stable à long terme était utilisé il n'y aurait pas ce problème de variabilité.
Mais du coup on perd l’intérêt de la race actuelle qui permet justement d'amplifier le phénomène toxicologique et donc le le rendre détectable, même dans un faible échantillon.

n°32100126
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 23:41:17  profilanswer
 

mouais... mais du coup n'avoir une fenêtre que de trois mois pour juger de la toxicité c'est très court, autant dire qu'on ne peut en tirer aucune conclusion définitive à part que ce n'est pas d'une toxicité foudroyante quoi   :/

n°32100158
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 24-10-2012 à 23:45:41  profilanswer
 

Est ce que tu pige que c'est un avantage ? On obtient en 3 mois un résultat qui serait plus long à établir en utilisant une autre espèce. Tu imagine s'il fallait faire tous les tests toxico sur des vaches à 3 ans ? Plus long, plus cher : on testerait beaucoup moins de choses, forcément.

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 24-10-2012 à 23:47:06

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32100176
moonboots
Posté le 24-10-2012 à 23:47:59  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Est ce que tu pige que c'est un avantage ?


non

n°32100278
Profil sup​primé
Posté le 25-10-2012 à 00:00:47  answer
 

moonboots a écrit :

mouais... mais du coup n'avoir une fenêtre que de trois mois pour juger de la toxicité c'est très court, autant dire qu'on ne peut en tirer aucune conclusion définitive à part que ce n'est pas d'une toxicité foudroyante quoi   :/

 

L'argument est fallacieux puisque la réglementation oblige de tester les pesticides  "vie entière" et pas seulement sur 3 mois. En fait rien dans la réglementation n'interdit de faire des tests "vie entière" pour les OGM  c'est seulement laissé a la discrétion des agences de santés sur les recommandation avisées de Monsanto. 3 mois c'est juste pile poil  la limite  avant que Seralini découvre les premiers effets, comme par hasard...  

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 25-10-2012 à 00:11:56
n°32100398
fusion_sad​am
:D
Posté le 25-10-2012 à 00:15:12  profilanswer
 


 
Non tu n'a pas tout saisi non plus.
Car justement la mortalité naturelle chez les rats peut commencé à s'observer à 3 mois, il est donc normale de d'observer une mortalité même dans le groupe témoin.
Du coup pour isoler un effet significatif il faut prendre en compte cette variabilité supplémentaire ... et augmenter les effectifs.
 
 

n°32100420
Profil sup​primé
Posté le 25-10-2012 à 00:19:31  answer
 

fusion_sadam a écrit :

 

Non tu n'a pas tout saisi non plus.
Car justement la mortalité naturelle chez les rats peut commencé à s'observer à 3 mois, il est donc normale de d'observer une mortalité même dans le groupe témoin.
Du coup pour isoler un effet significatif il faut prendre en compte cette variabilité supplémentaire ... et augmenter les effectifs.

 

La réglementation européen oblige une test "vie entière" pour les pesticides sur des rats, ce qui a l'encontre de tous vos laborieux arguments.  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 25-10-2012 à 00:21:51
n°32100431
fusion_sad​am
:D
Posté le 25-10-2012 à 00:22:31  profilanswer
 


moonboots a écrit :

mouais... mais du coup n'avoir une fenêtre que de trois mois pour juger de la toxicité c'est très court, autant dire qu'on ne peut en tirer aucune conclusion définitive à part que ce n'est pas d'une toxicité foudroyante quoi   :/


 
C'est donc bien une notion subjective au finale, car peut importe le budget que peut mettre mosanto il pourra jamais prouvé l'absence absolu de risque.
Des protocoles statistique sont justement fait de sorte à dire qu'on est capable d'admettre une erreur (par convention 5%)
Ce n'est donc pas le protocole qui détermine le risque, mais c'est le le niveau de risque à attendre qui détermine le protocole.
 
Comme le niveau de risque est subjectif, c'est donc une volonté politique qui doit le déterminer et pas une pseudo démonstration scientifique.

n°32100484
fusion_sad​am
:D
Posté le 25-10-2012 à 00:32:24  profilanswer
 


Je n'ai pas la prétention de dire si la réglementation est bien faite, si les normes sont suffisantes, si toute les études effectué respectent des protocoles bancal et je suis pour une meilleur maîtrise de tout ces processus.
 
maintenant d'un point de vue technique l'étude de seralini est une merde, et si tu ne veux pas écouter nos argument laborieux, ce n'est pas la peine de chercher des arguments pour critiquer les études "pro-ogm"
 
 
 
 

n°32114192
Profil sup​primé
Posté le 26-10-2012 à 10:38:32  answer
 

Un avis très intéressant du Pr Dominique Belpomme (Professeur de cancérologie honoraire de l’Université Paris-Descartes, Président de l’ARTAC, Directeur exécutif de l’ECERI) sur l’étude de Seralini.

 

Pourquoi intéressant, parce que lui même a vécu la chasse aux sorcières que vit aujourd'hui Seralini, en  2004 ..

 


Citation :

Il a dénoncé l'utilisation du chlordécone aux Antilles dans un rapport controversé, ce qui lui valut d'être auditionné par une commission parlementaire d'enquête1. En 2004, il avançait qu'on pouvait « considérer que 80 à 90 % des cancers sont causés par la dégradation de notre environnement »2. Cette affirmation suscita des critiques chez certains de ses pairs, tel que le professeur David Khayat3 et l'affaire fut spécialement traitée dans un rapport de l'OPECST 4.


Voilà comment se faisait la chasse en 2005

 
Citation :

Stéphane PAOLI
Merci à vous de nous appeler. Vous êtes en ligne en Haute-Marne. Bienvenue à vous.

 

Jean-Jacques
Oui, je suis un peu étonné par le discours du médecin qui parle en ce moment et qui est en décalage complet avec le discours de d’autres grands cancérologues - je pense au professeur BELPOMME - qui nous disent pas du tout “ la situation s’améliore, ça va mieux ” sur le plan du traitement du cancer, qui nous disent, au contraire : “ Les choses se dégradent ”. Notamment, parce qu’il y a de plus en plus de cancers dans la population liés aux agressions environnementales, c’est-à-dire liés aux molécules chimiques qui sont de plus en plus dans les produits de grande consommation, dans les produits courants et qui font que, aujourd’hui, les statistiques sont trompeuses. On soigne de plus en plus de cancers mais ce sont des cancers des enfants, comme le médecin vient de le dire, et qu’en revanche que le plan de la population générale, il y a de plus en plus de cancers. On arrive à un pallier dans le traitement de ces cancers. On ne sait plus les soigner. Aujourd’hui, la situation n’est pas du tout... En fin, le professeur parlait tout à l’heure du dernier mort de la dernière bataille, ce que dit le professeur BELPOMME, c’est tout le contraire. C’est pas du tout “ on est prêt du dernier mort de la dernière bataille ” c’est, à l’inverse : “ On est en train de perdre la bataille et la guerre ”.

 

Stéphane PAOLI
Alors, comment, professeur KHAYAT, faire la part de la réalité.

 

Professeur David KHAYAT
Non, mais attendez, c’est très simple. Attendez, je crois qu’il faut être simple. On va laisser à monsieur BELPOMME la responsabilité de ses propos. Ils ne sont étayés par aucune donnée scientifique. C’est simplement l’expression d’un pessimisme particulier à ce confrère. Je crois qu’il est temps que nous ne donnions pas un statut de qualité scientifique à ce qu’il a dit car ça n’est rien de scientifique......


http://www.agriculture-environneme [...] at,43.html

 

Ou encore

 

Pesticides aux Antilles: le rapport Belpomme décrédibilisé

 

Ou l'on peut lire les arguments de  l'"EXPERT" sauce moderne et qui sont incontestables, font autorité, est coupe court à toute discussion. Circulez , il n'y a rien a voir ...  :o

 
Citation :

Ensuite, les députés ont pu entendre Juliette Bloch, pédiatre épidémiologiste de l'INVS (institut national de veille sanitaire). Elle a fermement réfuté les affirmations du Pr Belpomme concernant un boom des cancers du sein aux Antilles. « Le nombre de ces cancers augmente aux Antilles comme qu'en métropole mais l'augmentation est moins importante », a-t-elle même précisé.


5 ans plus tard...

 
Citation :

Dans un article à paraitre le 21 juin 2010 dans Journal of Clinical Oncology, des chercheurs de l’Inserm (Unité Inserm 625 - Groupe d'Etude de la reproduction chez l'homme et les mammifères, Université Rennes 1), du CHU de Pointe-à-Pitre (Service d’urologie, Université des Antilles et de la Guyane) et du Center for Analytical Research and Technology (Université de Liège, Belgique) montrent que l’exposition au chlordécone, un insecticide perturbateur endocrinien employé aux Antilles françaises jusqu’en 1993, est associée significativement à une augmentation du risque de survenue du cancer de la prostate.......


http://www.inserm.fr/espace-journa [...] a-prostate

  
Citation :

Le Professeur Dominique BELPOMME

 

Il m’est demandé un avis scientifique concernant le récent article de Gilles-Eric Seralini publié en septembre dernier dans le journal scientifique à comité de lecture "Food and chemical toxicology".

 

Ayant lu attentivement cet article, c’est au strict plan scientifique que je réponds à cette demande.

 

Le travail réalisé est une expérimentation lourde puisqu’impliquant le suivi de 200 rats (100 femelles et 100 mâles) pendant deux ans. L’étude est tout autant ambitieuse, compte tenu des 10 groupes étudiés selon la dose d’OGM et la présence ou non de Round up, ce qui explique la faiblesse des effectifs dans chacun des groupes.

 

Au demeurant, comme clairement indiqué dans l’article, les reproches méthodologiques à faire, si tel est le cas, seraient encore beaucoup plus nombreuses et importantes concernant les études réalisées pour la mise sur le marché des OGM et des pesticides. Ainsi les critiques formulées par la plupart de ceux qui le font ne peuvent se retourner que contre eux-mêmes, puisque ceux-ci en invoquant la science, oublient l’extrême faiblesse des études réalisées pour la mise sur le marché de tels produits.

 

Si on peut considérer l’étude de Seralini comme présentant une certaine faiblesse méthodologique concernant notamment le choix du modèle (les rats Sprague – Dawley font déjà spontanément de nombreuses tumeurs) et l’absence d’estimation statistique des résultats obtenus par comparaison à des témoins concernant la première partie de l’étude, il n’en demeure pas moins que les observations réalisées sont particulièrement intéressantes. Au minimum ils créent un doute sur l’innocuité de l’OGM utilisé – le maïs NK603 intolérant au Round up – et du Round up lui-même.

 

Je connais suffisamment Seralini pour savoir qu’il est un chercheur intègre. En outre, s’il doit y avoir une discussion sur la valeur scientifique de cet article notamment du point de vue des mécanismes de la cancérogenèse, c’est au sein de la communauté des chercheurs spécialisés dans le domaine qu’elle doit avoir lieu et non sur la place publique, par le biais d’Institutions en réalité non expertes dans le domaine et qui manifestement agissent sans le dire, en vertu d’intérêts économiques et/ou d’une complaisance aux autorités politiciennes. Le message de telle ou telle académie ou de telle ou telle agence, sur cette thématique bien particulière, est donc sans fondement scientifique.

 

La polémique d’aujourd’hui, fomentée par les lobbies économiques et financiers et aggravée par les représentants de ces agences ou académies, qu’ils se targuent ou non d’être les "vrais" scientifiques du pays, est inacceptable. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que de telles agences ou académies se trompent. L’histoire de l’amiante est toujours présente dans la mémoire de nos concitoyens, l’inconscient collectif de notre société, pour nous rappeler les méfaits sociétaux de telles affirmations prises dans l’urgence et sans réelle confrontation scientifique. Il n’est d’ailleurs pas dit qu’à l’étranger le son de cloche ne soit pas différent ; l’acceptation de l’article par le comité ad hoc du journal scientifique "Food and chemical toxicology" en témoigne.

 

Il serait en outre largement préjudiciable à la science et à son indépendance que cet article, sous la pression de tels lobbies et du flot d’incompétences qu’ils suscitent, soit supprimé du journal qui l’a accepté le 2 août 2012. En réalité, je ne pense pas qu’il puisse en être ainsi, car si tel était le cas, le journal en question perdrait toute crédibilité scientifique.

 

Comme en témoignent les références scientifiques citées dans l’article, Seralini n’est pas le seul chercheur à remettre en cause l’innocuité des OGM et des pesticides, en particulier du Round up. Grâce au doute qu’il a su créer, cet article va donc avoir en réalité pour immense intérêt de redynamiser les équipes de chercheurs travaillant dans le monde sur un tel sujet – y compris celle de Seralini – à poursuivre les travaux dans cette direction et par conséquent à ne pas accepter comme scientifiquement établi l’innocuité de ces deux types de produits. La recherche scientifique pour ceux qui réellement la font, est une longue marche souvent hérissée d’épines, mais aussi parfois de gratifications. Seralini a fait un premier pas. Parions comme ce fut le cas pour l’amiante, qu’il y en aura d’autres et cela de plus en plus et très prochainement.


Message édité par Profil supprimé le 26-10-2012 à 10:54:38
n°32117666
___alt
Posté le 26-10-2012 à 14:39:10  profilanswer
 

C'est marrant, on lui demande un avis scientifique mais il donne un avis essentiellement idéologique et anecdotique ("je connais bien Séralini", etc). Je ne m'étonne pas que zmed en fasse part, dès lors que ça parle assez peu de science et un peu beaucoup des méchants lobbies vilains, ça lui parle tout de suite mieux.
 


---------------
TRIPS RIGHT BUNCH F SHUTTLE TOM AND JERRY RIGHT YELLOW
n°32117723
___alt
Posté le 26-10-2012 à 14:43:09  profilanswer
 

On passera sur le cas Belpomme, qui reconnaissait lui même qu'il n'avait mis en évidence aucun lien de causalité et que son rapport était basé sur des données incorrectes. Mais bon, les oeillères hein :)
 
C'est un lanceurdalerte, ça dit toujours la vérité les lanceurdalerte et ça fait toujours de la vraie science vraie, pas comme les vilainzindustriels.


---------------
TRIPS RIGHT BUNCH F SHUTTLE TOM AND JERRY RIGHT YELLOW
n°32117910
moonboots
Posté le 26-10-2012 à 14:56:04  profilanswer
 

il est impossible de faire un lien de causalité clair entre la hausse des cancers et l'environnement moderne, donc on fait quoi ? on nie l'impact de l'environnement ? à quoi est due cette hausse des cancers alors ? être scientifique ce n'est pas être borné je pense...

n°32118434
Tammuz
Posté le 26-10-2012 à 15:38:43  profilanswer
 

moonboots a écrit :

il est impossible de faire un lien de causalité clair entre la hausse des cancers et l'environnement moderne, donc on fait quoi ? on nie l'impact de l'environnement ? à quoi est due cette hausse des cancers alors ? être scientifique ce n'est pas être borné je pense...


 
Pour l'essentiel au vieillissement de la population et  aux progrès du dépistage, qui permettent des diagnostics plus précoces :
http://www.iresp.net/imgs/publicat [...] nciden.pdf

Message cité 3 fois
Message édité par Tammuz le 26-10-2012 à 15:39:02
n°32118487
___alt
Posté le 26-10-2012 à 15:42:09  profilanswer
 

moonboots a écrit :

il est impossible de faire un lien de causalité clair entre la hausse des cancers et l'environnement moderne, donc on fait quoi ? on nie l'impact de l'environnement ? à quoi est due cette hausse des cancers alors ? être scientifique ce n'est pas être borné je pense...


 
Certes, mais a priori zmed cite des travaux publiés en 2005 qui montraient a minima une corrélation forte entre l'exposition à la substance et les cancers.
Si effectivement établir un lien de causalité net pour un cancer est très difficile, quand on trouve une belle corrélation c'est déjà significatif je pense.
 
Ce que je voulais souligner, c'est que Belpomme avait probablement raison mais sans fondement scientifique, lequel est venu plusieurs années plus tard. Quand on est rationnel, on ne dit pas que Belpomme a été victime des lobbies, on dit simplement que Belpomme a fait beaucoup de bruit avec des travaux de qualité insuffisante, même si on lui a donné raison plus tard.
 
Cet exemple est assez symptomatique des gens qui ont un avis et qui veulent absolument que les faits aillent dans leur sens, toute remise en cause étant obligatoirement le fait de lobbies, parce que quand on défend une bonne cause on est forcément irréprochable. Ce manichéisme de CM1 m'agace.


---------------
TRIPS RIGHT BUNCH F SHUTTLE TOM AND JERRY RIGHT YELLOW
n°32118592
moonboots
Posté le 26-10-2012 à 15:48:17  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


 
Pour l'essentiel au vieillissement de la population et  aux progrès du dépistage, qui permettent des diagnostics plus précoces :
http://www.iresp.net/imgs/publicat [...] nciden.pdf


non, trop facile   :D    les cancers ou les malformations infantiles sont en croissance par exemple

n°32118666
moonboots
Posté le 26-10-2012 à 15:52:23  profilanswer
 

___alt a écrit :


 
Certes, mais a priori zmed cite des travaux publiés en 2005 qui montraient a minima une corrélation forte entre l'exposition à la substance et les cancers.
Si effectivement établir un lien de causalité net pour un cancer est très difficile, quand on trouve une belle corrélation c'est déjà significatif je pense.
 
Ce que je voulais souligner, c'est que Belpomme avait probablement raison mais sans fondement scientifique, lequel est venu plusieurs années plus tard. Quand on est rationnel, on ne dit pas que Belpomme a été victime des lobbies, on dit simplement que Belpomme a fait beaucoup de bruit avec des travaux de qualité insuffisante, même si on lui a donné raison plus tard.
 
Cet exemple est assez symptomatique des gens qui ont un avis et qui veulent absolument que les faits aillent dans leur sens, toute remise en cause étant obligatoirement le fait de lobbies, parce que quand on défend une bonne cause on est forcément irréprochable. Ce manichéisme de CM1 m'agace.


en même temps la science c'est ça : des intuitions, des tâtonnements, la confrontation entre une intuition et le réel... au bout du compte ça passe par une démonstration scientifique, quoique la démonstration scientifique, à savoir le lien de causalité exact, a ses limites, c'est ce que certains demandent à Séralini (en dehors des pb de méthodologie), je ne pense pas que ce soit une contestation de bon sens, tu peux prouver que quelque chose est nocif sans avoir fait la démonstration du pourquoi de la nocivité...

n°32118797
Tammuz
Posté le 26-10-2012 à 15:59:11  profilanswer
 

moonboots a écrit :


non, trop facile   :D    les cancers ou les malformations infantiles sont en croissance par exemple


 
 
 [:hephaestos]  
 
Toujours la même rengaine : on donne des sources et on a droit à la réponse du neuneu complotiste de base : "Ouais, on me la fait pas, tous ces scientifiques qui ne disent pas comme moi, c'est des vendus !"
 

n°32118818
nasdak
Posté le 26-10-2012 à 16:00:16  profilanswer
 

marrant ce topic, on doit pouvoir dire où travaille chacun en fonction de ses interventions :D

n°32119052
teepodavig​non
Posté le 26-10-2012 à 16:18:03  profilanswer
 

Tammuz a écrit :

Pour l'essentiel au vieillissement de la population et  aux progrès du dépistage, qui permettent des diagnostics plus précoces :
http://www.iresp.net/imgs/publicat [...] nciden.pdf

Ce qui m'étonne la dedans, c'est que depuis les années 80 des tas de normes ont été établies et des produits qui se sont révélés très toxiques ont été interdit. Or on n'en voit rien sur ces données. Sans doute qu'il faudrait regarder l'évolution de maladies spécifiques plutôt que le total.

 

Mais il n'y a pas que le cancer, j'ai récemment lu une revue sur les pathologie mentales (autism et autres) qui indiquait une augmentation des occurrences d'origine environnementale, c'est à dire que les malades n'ont pas de prédisposition ni d’antécédents dans leur famille. (doi:10.1289/ehp.1104285). Je n'en accuse pas les OGM (donc je suis HS :o) mais puisqu'on parle d'indicateur de qualité de l'environnement voilà une étude intéressante à lire.


Message édité par teepodavignon le 26-10-2012 à 16:19:24

---------------
Laurent est mon fils.
n°32119139
teepodavig​non
Posté le 26-10-2012 à 16:25:36  profilanswer
 

___alt a écrit :

[…] Ce que je voulais souligner, c'est que Belpomme avait probablement raison mais sans fondement scientifique, lequel est venu plusieurs années plus tard. Quand on est rationnel, on ne dit pas que Belpomme a été victime des lobbies, on dit simplement que Belpomme a fait beaucoup de bruit avec des travaux de qualité insuffisante, même si on lui a donné raison plus tard.  […]

On peut ajouter que des tas de découverte (plus où moins importantes) ont été effectuées sur ce genre de scénario. Une théorie restée en suspend puis vérifié dans le futur avec l'évolution tecnique. Ça a déjà marché et ça a déjà raté.


---------------
Laurent est mon fils.
n°32119167
moonboots
Posté le 26-10-2012 à 16:28:56  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


 
 
 [:hephaestos]  
 
Toujours la même rengaine : on donne des sources et on a droit à la réponse du neuneu complotiste de base : "Ouais, on me la fait pas, tous ces scientifiques qui ne disent pas comme moi, c'est des vendus !"
 


 
 [:hephaestos]  
 

Citation :

La recherche est très active pour tenter de clarifier les liens entre cancer et environnement et protéger la population. Toutefois le chemin est encore long en raison des difficultés liées aux expositions combinées de durée variable ou encore pour établir des seuils de toxicité. Le Plan cancer 2009-2013 et le Plan Santé Environnement 2009-2013 se sont approprié cette problématique et ont fixé notamment des objectifs de recherche, de prévention et de réduction de l’exposition à certaines substances à risque.
 
L’impact de l’environnement sur la survenue de cancers est difficile à évaluer et à étudier mais ne fait plus de doute. Certains agents, chimiques, physiques ou biologiques sont classés comme cancérigènes avérés et certains types de cancers leur sont imputables. Un cancer peut résulter d’expositions simultanées, successives ou cumulées à plusieurs facteurs de risques et il peut s’écouler plusieurs dizaines d’années entre l’exposition à l’agent cancérogène et l’apparition de la maladie. La susceptibilité génétique individuelle peut également moduler les effets de l’environnement.
 
L’environnement suspecté dans au moins neuf types de cancers
 
En 2011, le nombre de nouveaux cas de cancer en France a été estimé à environ 365 500 pour les deux sexes confondus (1). Entre 1995 et 2005, les taux d’incidence (2) tous cancers confondus ont augmenté de 14 % chez l’homme et de 17 % chez la femme.
 
L’augmentation de l’espérance de vie et l’amélioration du dépistage ne suffisent pas à eux seuls à expliquer ces chiffres. Les modifications de l’environnement sont, entre autres, largement suspectées de contribuer à cette augmentation.

 
Les facteurs impliqués sont mal connus et leur imputabilité est difficile à établir en raison de la variabilité des expositions au cours de la vie d’un individu et également des facteurs de susceptibilité génétique individuels. Plus de 400 substances retrouvées dans l’environnement sont déjà classées comme cancérigènes sûrs ou probables. Certaines pourraient être mises en cause dans les cancers du sein, du poumon, de la thyroïde, du testicule, dans les hémopathies malignes, le mésothéliome, les tumeurs cérébrales et les cancers de l’enfant.
 
À l’échelle mondiale et selon l’OMS, 19 % de tous les cancers peuvent être attribués à l’environnement, y compris au milieu professionnel, et sont à l’origine de 1,3 million de décès chaque année.
 


source : INSERM
http://www.inserm.fr/thematiques/c [...] ironnement
 
et à mon avis ce ne sont pas 19% des cancers qui peuvent être attribués à l'environnement, mais beaucoup beaucoup beaucoup plus
 

Citation :

Geographical patterns and time trends of cancer incidence and survival among children and adolescents in Europe since the 1970s (the ACCISproject): an epidemiological study.
 
BACKGROUND:
Cancer is rare before age 20 years. We aimed to use the European database of childhood and adolescent cancer cases, within the Automated Childhood Cancer Information System project, to estimate patterns and trends of incidence and survival within Europe.
 
METHODS:
Comparable, high-quality data from 63 European population-based cancer registries consisted of 113000 tumours in children and 18243 in adolescents diagnosed in 1970-99. Incidence rates and survival were compared by region (east vs west), period, and malignant disease.
 
FINDINGS:
In the 1990s, age-standardised incidence rates were 140 per million for children (0-14 years) and 157 per million for ages 0-19 years. Over the three decades, overall incidence increased by 1.0% per year (p<0.0001) in children (increases for most tumour types), and by 1.5% (p<0.0001) in adolescents (15-19 years; notable increases were recorded for carcinomas, lymphomas, and germ-cell tumours). Overall 5-year survival for children in the 1990s was 64% in the east and 75% in the west, with differences between regions for virtually all tumour groups; 5-year survival was much the same in adolescents. Survival has improved dramatically since the 1970s in children and adolescents, more so in the west than in the east.
 
INTERPRETATION:
Our results are clear evidence of an increase of cancer incidence in childhood and adolescence during the past decades, and of an acceleration of this trend. Geographical and temporal patterns suggest areas for further study into causes of these neoplasms, as well as providing an indicator of progress of public-health policy in Europe.


source : The Lancet
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15589307

Message cité 1 fois
Message édité par moonboots le 26-10-2012 à 17:53:32
n°32119208
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 26-10-2012 à 16:33:58  profilanswer
 

moonboots a écrit :

et à mon avis ce ne sont pas 19% des cancers qui peuvent être attribués aux cancers, mais beaucoup beaucoup beaucoup plus


100%, logiquement.


---------------
Horse_man
n°32119240
moonboots
Posté le 26-10-2012 à 16:37:20  profilanswer
 

Black_Jack a écrit :


100%, logiquement.


 :kaola:

n°32137156
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 28-10-2012 à 22:29:05  profilanswer
 


 

Citation :

La recherche est très active pour tenter de clarifier les liens entre cancer et environnement et protéger la population. Toutefois le chemin est encore long en raison des difficultés liées aux expositions combinées de durée variable ou encore pour établir des seuils de toxicité. Le Plan cancer 2009-2013 et le Plan Santé Environnement 2009-2013 se sont approprié cette problématique et ont fixé notamment des objectifs de recherche, de prévention et de réduction de l’exposition à certaines substances à risque.
 
L’impact de l’environnement sur la survenue de cancers est difficile à évaluer et à étudier mais ne fait plus de doute. Certains agents, chimiques, physiques ou biologiques sont classés comme cancérigènes avérés et certains types de cancers leur sont imputables. Un cancer peut résulter d’expositions simultanées, successives ou cumulées à plusieurs facteurs de risques et il peut s’écouler plusieurs dizaines d’années entre l’exposition à l’agent cancérogène et l’apparition de la maladie. La susceptibilité génétique individuelle peut également moduler les effets de l’environnement.
 
L’environnement suspecté dans au moins neuf types de cancers
 
En 2011, le nombre de nouveaux cas de cancer en France a été estimé à environ 365 500 pour les deux sexes confondus (1). Entre 1995 et 2005, les taux d’incidence (2) tous cancers confondus ont augmenté de 14 % chez l’homme et de 17 % chez la femme.
 
L’augmentation de l’espérance de vie et l’amélioration du dépistage ne suffisent pas à eux seuls à expliquer ces chiffres. Les modifications de l’environnement sont, entre autres, largement suspectées de contribuer à cette augmentation.


 
Oui mais de combien ? Si c'était très net, on n'en serait pas au bout de 40 ans (vu que les registres datent de 70) à "soupçonner" un lien pour tout ce qui ne concerne pas l'incidence de l'âge, du dépistage et des comportements (tabac, exposition au soleil, alimentation...).
 
a+


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°32166035
luckynick
esclave de chat
Posté le 31-10-2012 à 12:36:58  profilanswer
 

Tammuz a écrit :


 
Pour l'essentiel au vieillissement de la population et  aux progrès du dépistage, qui permettent des diagnostics plus précoces :
http://www.iresp.net/imgs/publicat [...] nciden.pdf


 
 
super  ! je vais pouvoir continuer à cloper comme un pompier et rouler avec mon épave diesel alors  :love:


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  45  46  47  ..  113  114  115  116  117  118

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Quelle rapport entre la langue italienne actuelle et le Latin?débloquage de fonds décalé par rapport au crédit
statut social de l'ingénieur par rapport au medecinLe café (qualité - goût , rapport qualité prix)
~~ BlindTest ~~ (BT-208 en live : Ce dimanche 26 ?)Rapport à la nature - avez-vous déjà planté un arbre ?
les dérives d'act up : un homo accuseOVNI :Rapport de la Société Astronomique Américaine
musique de "faites entrer l'accusé" 
Plus de sujets relatifs à : Le topic des OGM débat et documentation (résumé en première page)


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)