24gordon a écrit :
A tout hasard, un 777 d'Air France? Non, c'est pas pour te gacher ton après midi mais c'est juste histoire que tu nous raconte ton recit.... 
|
Désolé pour le retard mais en lieu et place de cracher ma valda, que c'est èlègamment dit
, mais ou allons nous, j'ai bien failli l'avaler. Je confirme : age certain et canicule ne font pas bon ménage malgré maison et voiture climatisées.
J'ai tendu le baton pour me faire battre et bien à moi le laïus à vous le pensum.
Bon les "????" remplace mes creux de souvenirs ou les choses dont je ne suis pas sur. Les acteurs seront représentés par une lettre: "S", "P" etc.
Dans les années 70 , je travaillais dans une société d'avions d'affaires couplée à une ecole de pilotage : du débutant au TPP?? IFR compris.
Un aprés-midi, je suis appelé chez P, le patron EIR. Je dois aller à Chateauroux-Déols avec lui et S. S, pilote VFR en Stage IFR, veut aller à Deols chercher des piéces que l'Aérospatiale y détient et comme j'y est travaillé, me demande de servir de guide pour perdre le moins de temps possible afin de rentrer au Bourget avant la nuit.
.
Direction l'avion : un Beech Queen Air. Tiens on a un copilote. Une jeune dame que je baptiserai "Copil" et non "X", car je crains votre mauvais esprit, et qui débute dans le pilotage. Pas encore lacher.
Contact avec la tour, roulage, décollage, 1000 pieds Moiselles. On contourne Paris en prenant de l'altitude. Decollage depuis 10Mn, un quart d'heure??? lorsque :Broum, broum ,broum ,le moteur gauche hoquete puis s'arrete
. Pas de mise en drapeau, dans le poste on discute de selection de reservoirs d'essence et le moteur repart
. 10Mn??? se passe quand broum, broum le moteur droit hoquéte à son tour puis s'arrete
. Toujours pas de mise en drapeau, de nouveau discussion dans le poste sur la selection des réservoirs et le moteur repart.
. Inquiet, je vais au poste et demande des explications. C'est rien
juste des problemes de selection reservoirs. Ah
, cela ne me satisfait pas et je demande à S de verifier le contenu de ses reservoirs, ce qu'il fait. et là, M...., les reservoirs ???? sont vides.
Pas assez d'essence pour l'aller-retour.
1er conseil de guerre: copil: pas d'avis, P et moi sommes pour un retour immediat au Bourget, mais le CdB decide: on continue. La copil sera chargée de faire completer les pleins pendant que S ira chercher ses piéces.OK.
Je retourne m'avachir dans mon fauteuil et regarde la nature d'urbaine devenir rurale. Et P vient à mon niveau: S a oublié sa malette Jeppesen
et veut savoir si je me souviens de frequence ADF de Déols. Oui: ??? Kcs 4 à 5 Km nord du terrain
.
OK , arrivée à Deols. Kiss Landing et je vais au poste guider S vers le parking nord du hangar Bloch tout en m'etonnant que ce soit pas la tour qui le fasse. Mais ,il y avait si peu de traffic à Deols dans ces années. Parking, j'indique ou sont les moyens techniques à Copil et je guide S et M au bureau Aerospatiale ou je les abandonne pour aller dire bonjour à mes amis
jusqu'au moment ou S et P, affaire faite, reviennent avec leurs piéces.
Retour à l'avion. Copil est la. Les pleins n'ont pas éte complété parce que ???? et elle s'est faite savonner par la tour car pas de contact radio pour l'atterrissage.
2eme conseil de guerre: controle des jauges. Impossible de rejoindre Le Bourget, Cdb décide: on va à Orleans- Saran????. S connait le terrain et si on fait vite les pleins on sera juste avant la nuit au Bourget.
.
OK, Contact radio avec Deols, la copil avait pensé à noter la frequence, avec beaucoup d'excuse
et roulage, decollage, direction Orleans.
Arrivée à Orleans sans contact radio et roulage jusqu'au esenciers. Moteurs coupés. Et une voiture de piste arrive et demande au pilote d'ouvrir sa fenétre et les questions pleuvent: avons nous lu les Notams? ne savons nous pas que le terrain est QGO pour cause ??? et que non les essenciers ne sont pas la.
.
3eme conseil de guerre: pour le Bourget c'est foutu donc CdB décide. On va à la Ferté-Alais. S connait Jean Salis et y pilote des avions de la collection.Nous aurons une voiture pour rentrer au bercail.
Decollage. Nous n'avons meme pas mis pied à terre et direction la Ferté. Au bout d'un moment, P qui s'était installé entre les 2 pilotes m'informe que le terrain est en vue
Ca va bien car la nuit tombée, on pouvait dire qu'elle tombait bien car le soleil.....a toi la suite luberon
.Lorsque tout un coup l'avion plonge. Je boucle ma ceinture
. Ce n'est qu'un passage rapide et bas, trop bas pour moi, et break à la chasseur. Non pas quand meme, break energique, et je rattrape par le collet P qui ,sur les fesses, glisse vers le fond de l'avion. Vent arriere et finale en slalomant. Atterrissage et de nouveau Kiss Landing. Le pilotage des avions de la Ferté on donnait certaines qualités à S pour les atterrissages. Parking .
.Jean Salis est la. S et Copil descendent. P et moi allons au poste verifier que tout a été coupé et j'en profite pour regarder les jauges. Nous sommes pratiquement à sec
.
Et je fais connaissance de Jean Salis. Bien entendu, une voiture sera à notre disposition mais avant il faut que S vienne voir le dernier avion en cours de restauration. Et alors la , messieurs les Fanas, le pied, l'extase pour un amoureux des avions que de visiter le musée de le Ferté sous la conduite de Jean Salis: gentilesse, explications des difficultés à trouver plans, piéces d'origine etc etc. Merci MONSIEUR
.Mais la copil rompt le charme, il faut quelle rentre le plus vite possible. Ok , en voiture,direction l'autoroute. Et on roule vite ,trés peu de traffic. Le compteur flirte avec les 180??? quand devant nous une voiture sur la file de gauche se trainant à 160-170???. Appel de Phare, Klaxon, rien y fait, cette voiture est dans la file de Gauche est tiens à y rester. Alors S nous dit: on va lui faire une petite cascade. Quoi vous étes cascadeur? Oui, dans l'èquipe de Remy J.
On s'approche et pan pan pan dans le pare-choc arriére. La voiture dégage la voie de gauche, le monsieur pas content du tout. Retour au Bourget sans autres problémes.
Je descends et la j'entends S dire à Copil " Tu vois quand on fait un passage bas, il faut pas s'occuper à dire bonjour aux spectateurs, mais verifier badin et Altitude". Alors la
, je pete les plombs et je me mets à l'insulter. Qu'avant de faire un passage bas on regarde ses reservoirs. Qu'un vol, meme VFR, ça se prépare. Que les autos tamponneuses sont pour les parcs d'attraction. Etc etc. Et je pars en le traitant de Co..... d'Icare.
Le lendemain, je suis appelé chez L, le patron technique, qui m'informe que je suis mis à pied 4 jours pour insulte à client. Il Connait par P les problemes du vol mais que ceci n'excuse pas cela.
Terminé. Alors ubuesque, abracabrantesque (
DdV) ou non ce vol?