Reprise du message précédent :
Globalement, les médecins généralistes que j'ai pu croiser n'y connaissent pas grand chose en AD, donc en effet il vaut mieux commencer par voir un psychiatre qui évaluera la situation pour déterminer si la prise d'AD est nécessaire tout de suite.

Yes, le traitement des troubles psychos est traité très légèrement en cours de médecine générale, rare sont les généralistes à être correctement formés... Tout comme la nutrition ou les médecines alternatives d'ailleurs.

La personne est au fond du trou et envisage le suicide, vous lui conseillez de changer son alimentation...
Paye tes conseils

si t'es pas suivi et suicidaire vaut mieux prendre des médocs oué...
moi je prends toujours rien sinon, j'ai eu des jours horribles il y a peu mais maintenant ça va, mon déménagement est presque fini
je vais revoir ma médecin l'histoire de quelques séances je pense, j'ai besoin de faire le point

Tiens, pour quoi de ton côté ? Par rapport à comment tu es actuellement ou c'est un choix de vie depuis x années/décennies ?
J'espère que le psy de couple à creuser de ce côté, si c'est lié à ton état actuel, ta compagne pourrait au moins essayer de comprendre.

Promotion sur les lots corde et tabouret actuellement chez LIDL. Et de vitamines et anti-hystaminique à ma pharmacie du coin.
J'ai fait un choix, la pharmacie.

Doy, pourquoi tu ne veux pas d'enfants ?

On est là si tu veux parler.

C'est le cumul des années où je me sens mal. Le fait que je me sente de plus en plus mal vis à vis de ma compagne et que je sens que la séparation est imminente ...
Sinon j'ai eu les boules de ne pas avoir résilié à temps mon assurance professionnelle. 5000€ d'assurance pour une société qui n'existe plus ... ça fait mal au cul et je me sens très con (plus que d'habitude quoi).
Le truc c'est que je fomente des plans dans ma tête pour m'en prendre à mon assureur. Alors je tape les murs pour me calmer.

Non, ils ont juste digressé sur les carences des généralistes.
 

Depuis que je suis tout petit (vers 8ans) je voulais adopter, pas faire mes propres gosses, pensant qu'ils prendraient la place de petits malheureux dans le monde. Avant d'avoir une vie sexuelle j'ai demandé à faire une vasectomie, mais on m'a dit que j'étais trop jeune. Aujourd'hui, je n'ai plus envie d'enfant tout court. L'impression que je ferais un sacrifice d'en faire.
Quand j'ai rencontré ma compagne, je lui ai dit que je n'en voulais pas. Quelques temps plus tard, nous nous sommes séparés à cause de ce sujet. N'en pouvant plus de l'avoir perdue je lui ai dit qu'on en ferait en me disant que de toute façon, je ne connaissais personne qui regrettait d'en avoir fait. Quelque temps après, on a arrêté de se protéger dans le but d'en faire. Deux ans sans résultat puis les choses se sont enclenchées avec le décès de mon père et sa gestion*.  Pendant les vacances de février, on a gardé les neveux de ma compagne pendant quelques jours. Ils étaient imbuvables, des scènes sont remontées à la surface et ça a été dur pour moi de ne pas leur foutre des coups de poings ... j'en ai conclu qu'il ne valait vraiment mieux pas que j'en ai. J'ai attendu quelques semaines pour dire à ma compagne cette conclusion. Depuis ça a cassé quelques choses chez elle. Elle m'a demandé deux fois par la suite si on se séparait ou non. Depuis qu'on a vu le psy de couple la semaine dernière elle est adorable avec moi et pense que c'est qu'un passage à vide. Elle m'a encore parlé bébé hier ... je n'arrive plus à me dire que c'est possible.

*cas compliqué pour ceux qui n'ont pas suivi, en gros il a fallut nettoyer son appartement où il est mort et resté 3 semaines en décomposition ... en sus du syndrome de Diogène, je laisse chercher sur google image pour donner une idée. Après avoir tout nettoyé et rendu un appartement impeccable, sa propriétaire nous l'a fait à l'envers en refaisant l'appart à nos frais, en ponctionnant sur la caution et les mois que mon père lui avait payé en avance. Suite à ce dernier épisode j'ai craqué. J'ai donc entamé la procédure pour fermer ma boite et ne travaille plus depuis le 31 janvier (j'ai repris la semaine dernière tout doucement, mais je n'arrive pas à avance).

Oui c'est beaucoup de choses à gérer mais 2 points importants.

1) ton assurance, tu ne peux pas en annuler une partie si ta boîte n'existe plus ? Il n'y a pas une histoire de prorata sur la durée ou quoi ? Tu peux demander à des juristes ?

2) pour les enfants, tes neveux ne sont pas tes enfants, ça n'a rien à voir, ton enfant, déjà tu l'aimeras plus que tes neveux, ensuite il aura ton éducation et ne sera pas forcément insupportable

1) ça dépend des CGV. Les CGV disent que je l'ai dans le cul. C'est pas comme une assurance perso d'après les juristes. Reste à voir quelques points, mais j'ai pas la force de me battre. Déjà que l'histoire de la proprio de mon père me prend pas mal de ressources morales ...
2) oui, mais c'est pas ça qui fait que je n'en veux pas, ça a été le facteur déclencheur de ma pensée d'avant.

1) ah ok, tain c'est vraiment con
2) mmh ok, j'avais l'impression qu'à un moment, tu étais prêt à en avoir

@ Doy, les problèmes matériels, forcément, ça n'aide vraiment pas et on peut avoir l'impression qu'on nous enfonce la tête sous l'eau. Mais c'est passager.
Pour les problèmes d'enfants, c'est vraiment délicat. Si on ne se sent pas prêt à assumer cette responsabilité, pas évident de se retrouver avec quelqu'un qui veut absolument des enfants. Mais bon, il y a énormément de gens qui ne prévoyaient pas d'enfants et quand ils arrivent, ils voient les choses différemment
J'ai toujours pensé que je n'avais pas l'énergie d'avoir des enfants et en fait, je me rends compte que ce sont les enfants qui te la donnent cette énergie justement (j'en ai toujours pas, mais je l'ai constaté avec les enfants de mon entourage et de part les discussions avec les parents des mouflets).

Après je ne dis pas qu'il faut faire des enfants pour chasser la déprime ou pour sauver un couple mais dans mon cas, c'est clairement ma fille qui me donne envie de tenir et de me battre.

Après, au-delà du fait qu'il ne se sente pas prêt à assumer, peut-être qu'il n'en veut pas tout simplement.

Prêt à assumer, sur le plan pécuniaire et le coté transmission du savoir. Mais je ne ressens pas le besoin d'avoir mes enfants. J'imagine ça plus comme une contrainte qu'autre chose... une contrainte qui fait que j'arrêterais de vivre pour moi. J'ai le sentiment de ne pas avoir vécu depuis que j'ai 4 ans, maintenant j'ai envie de temps pour moi.
 

Je comprends. Prends le temps et vois dans quelques années.

Un enfant ça aurait plutôt tendance à casser des couples qu'à les rapprocher.
Ne pas se forcer, à la rigueur commencer par un animal de compagnie, des contraintes, pas aussi fortes qu'un enfant, de l'amour, de la motivation  pour faire des choses...

Le truc c'est que madame n'a plus vraiment quelques années
Elle aurait 10 ans de moins, la question ne se poserait pas de la même manière.

Ah mince

Et c'est malheureusement quand la "date limite de consommation" de madame commence à se rapprocher, qu'elles deviennent de plus en plus insistantes sur le sujet.
 
Pas facile... mais déjà ce n'est pas un sujet pour toi Doy, ce n'est pas lié à tes problèmes, tu n'en veux pas c'est tout.
Là un cap va être à franchir par ta moitié : soit elle l'accepte et vous n'en parlez plus (et vous vous orientez vers l'adoption quand tu te sentiras prêt), soit vous vous quittez pour qu'elle vive aussi.
Car là comme je le comprend après le passage chez le psy de couple :

Elle insiste car elle n'a pas compris... et ça fera qu'aller de plus en plus mal entre vous 2, risquant de t'affecter plus. Une grosse pause avec elle est à prévoir.

Tu as été sincère avec le psy de couple? Tu lui as dit que c'est une décision réfléchie depuis l'enfance? Ou tu es resté ambigu pour ne pas blesser ta copine et risquer une séparation?
Vous êtes ensemble depuis combien de temps?

C'est passager, mais je pense que son plus gros problème ce sont les regrets/remords par rapport à ce qui a été fait/pas fait. Le fait d'y penser, de ressasser en se disant "j'aurais pu/j'aurais dû agir autrement", c'est assez inutile et dépressogène... Je ne sais plus, mais tu es suivi par un psychologue en plus d'un psychiatre?

Et il y a aussi l'inverse, genre moi
Je regrette amèrement d'avoir fait un enfant, personnellement.  

(Ça se voit que t'en as pas )
Je trouve au contraire que les enfants peuvent te drainer complètement ton énergie. Tu n'as plus de temps pour toi, c'est de l'angoisse et du stress permanents...
 
C'est exactement comme ça que je le vis, comme une contrainte. Et le fait de ne pas avoir eu de vie, d'avoir besoin de temps pour soi, c'est incompatible avec le fait d'être parent je trouve... au moins pendant les premières années de vie.
Je te dirais bien d'écouter ton instinct, mais d'un autre côté j'ai l'impression qu'une éventuelle rupture serait la goutte d'eau qui ferait déborder le vase...
Tu prends un traitement psychotrope?

Bizarrement pour moi c'est l'inverse, ça ne me stresse pas du tout, ça prend du temps bien sûr, mais du temps passé avec ton enfant, le voir évoluer et grandir, c'est génial. Après bien sûr, on ne peut plus tout faire comme avant.

J'suis d'accord, c'est souvent fatigant et très stressant (je m'inquiète toujours au moindre truc), mais ça reste génial.
Enfin, je précise que c'est génial pour moi. On a passé la période la plus difficile au niveau de la privation de sommeil : ça fait des mois que tout le monde peut enfin dormir toute la nuit sans soucis, ça va beaucoup mieux
Mais dans ce domaine, il faut vraiment faire comme on le sent. Si on n'en veut pas, faut pas se forcer, parce qu'au final c'est eux qui vont morfler et ils ne méritent pas ça...

Peut-être parce que vous êtes des mecs, vous bossez, vos gosses vont à la crèche/l'école, vous les avez pas sur le dos 24/7, votre compagne s'en occupe, tout ça tout ça
Ma situation est plus compliquée, ça aide pas. Si je devais voir ma fille 3-4h par jour max, je serais bien contente. Là de 6h du mat' à 22h du soir, (et elle fait toujours pas ses nuits ), une gamine hyper curieuse, qui pose des questions en permanence, qui réclame énormément d'attention... en tant que femme seule, avec des exams à gérer, une thèse à écrire, une psychothérapie qui me prend du temps, dans un pays étranger, ben c'est assez chiant.
En attendant j'ai renoncé à tous mes loisirs, je sais même plus à quand remonte la dernière fois que j'ai vu un film, je peux plus toucher aux jeux vidéo, niveau musique je suis passée du métal aux comptines à la con, paie ta vie de merde
Sinon j'aime ma fille, je vous rassure. Mais j'aurais préféré ne pas avoir d'enfant (forcément, dans ces conditions de merde); j'imagine que dans de meilleures conditions, ça doit être "bien".

Bah dans mon cas c'est moi la femme

Oui, puis on avait discuter en toute honnêteté un peu avant aussi. Elle n'a pas appris grand chose chez la psy à part que je voulais faire une vasectomie quand j'étais plus jeune. Sa grande question était de savoir si j'avais renoncé à ma parentalité à cause du décès de mon père et que donc quand ça irait mieux, je pourrais de nouveau avoir envie de faire des enfants avec elle. Le truc c'est que si son décès a réveillé des choses, ses choses étaient déjà en moi avant son décès. On est ensemble depuis bientôt 8 ans.

J'ai un plan B pour les niquer à sec, donc ça va mieux.

Non, aucun psychotrope (j'en parle quelques posts avant). Sinon je vois une psychologue (clinicienne) une fois par semaine depuis fin mars. J'aurais dû y aller directement après le décès de mon père au moment où ça allait encore ...
Aujourd'hui, je suis allé en réunion. Première fois depuis décembre. Je pensais que le stress allait venir, mais non.

Moi aussi, le samedi soir, mais t'avais promis de rien dire  

Tu nous raconteras ou en MP

Tain bébé, faut pas m'afficher comme ça  

 
Ouch
Je pense que j'aurais regretté aussi cela dit...  
Mais depuis l'enfance j'ai toujours dit que je ne voulais pas d'enfant, je me suis programmée pour ça et j'ai toujours fait hyper gaffe de ne pas tomber enceinte, quand on veut on peut (ou plutôt quand on ne veut pas, on fait en sorte que ça n'arrive pas).  
 

 
J'essayais d'être positive
 

 
Je l'aurais sûrement vécu comme ça aussi même si ce n'est pas pour ça que je ne voulais pas d'enfant

il y a des "phobique social" ici?  

Ptêt que ça aide dans le sens où on ne peut plus passer son temps à se regarder le nombril
Mais j'ai un ami dont la mère est dépressive depuis toujours, il en a énormément souffert, elle n'a pas arrêté du tout de regarder son nombril pour s'occuper de ses gosses

 
je l'étais  

Dépends de l'environnement. En HP ou clinique, non c'est l'inverse même

Oué je l'étais. Ca s'est bien amélioré avec TCC + Seroplex (mais il en reste un peu)
Tu veux savoir quoi ?

vous avez travaillé sur quoi en tcc?  

Oui.
Mais pareil, ça va mieux depuis une combinaison AD + TCC (pas 100% "guérie" quand même, faut que je me réhabitue à communiquer avec les gens, à avoir des discussions inutiles, à faire semblant de m'intéresser à ce qu'on me dit... mais l'anxiété a beaucoup diminué).

En TCC pour anxiété sociale, tu bosses sur les situations anxiogènes (sociales donc ), par exemple, tu prends une situation qui te rend anxieux (genre demander un truc comme un nom de rue, ou l'heure, à un gars random dans la rue).
Tu notes la situation, tu notes tes "pensées automatiques" (dysfonctionnelles), par exemple "il va penser que je suis un tocard", ou "je vais bégayer et avoir l'air con".
Tu notes les émotions associées (anxiété, honte, etc), plus ou moins une échelle quantitative (tu mets sur une échelle de 1 à 100 le niveau d'anxiété ressenti).
Ensuite tu essaies de repérer à quel genre de distorsion cognitive correspond ta pensée automatique. Par exemple,
"il va penser que je suis un tocard", ce serait "mind-reading"
"je vais avoir l'air con" = "fortune-telling"
(je l'ai fait en anglais personnellement, je sais pas trop comment ils appellent ça en français).
T'as une liste sur ce site des 10 distorsions cognitives les plus fréquentes: https://www.apsu.edu/sites/apsu.edu [...] TIVE_0.pdf y'en a plein d'autres, il suffit de googler "TCC distorsions cognitives" sur google.
Pour moi ça a été LA partie chiante de les reconnaître et d'essayer de caser mes pensées automatiques dans une des distorsions cognitives.
Ensuite tu vas essayer de rationaliser tes pensées. Par exemple, te dire que tu peux pas savoir ce que le mec va penser de toi, qu'il ne va pas forcément te juger négativement, qu'il va peut-être te trouver sympa. Et que même s'il te jugeait négativement, osef tu le reverras plus jamais et ça va pas changer ta vie. Bon sur ce point l'aide de ma psy m'a bien aidée.
Donc le principe c'est qu'à force de rationaliser, tes pensées "automatiques" vont devenir plus positives. Ça prend un peu de temps, au moins quelques semaines...
Et pour conclure si tu ne peux pas avoir accès à un(e) psychologue, il y a quelques sites qui proposent de faire des TCC gratuitement, par étapes, avec des explications, comme moodgym. Ça peut te familiariser.
Il faut être motivé pour ce genre de thérapie, les résultats ne sont pas immédiats (comme avec toutes les thérapies malheureusement)

Je me suis soigné. C'était un peu comme rajesh   j'avais du mal à parler aux jolies filles (les moches ça allait) voire même de les regarder.  J'ai eu une sorte de déclic, maintenant je pourrais accoster une inconnue dans la rue.
A l'inverse, dès mon plus jeune age j'ai été habitué à parler en public.

 
Merci pour le témoignage c'est intéressant.
J'avais commencé une méthode similaire il y a un peu plus d'un an, mais j'étais dans un trop sale état pour que ça marche. La psy m'avait réorienté vers médecin/psychiatre. J'avais aussi un peu abandonné parce que je ne pensais pas que ça pouvait fonctionner, mais à te lire il faut persévérer.... J'ai toujours toutes mes fiches méthodiques je vais essayer de m'y remettre.

 
Je me suis fait une moche