Reprise du message précédent :

Oui (sous sertraline), un des effets les plus marqués avec la prise de poids pour moi. Et ça a continué après l'arrêt, mais pour ça difficile à savoir si c'est une conséquence du traitement ou bien de la dépression qui revient

C'est fait pour tout lisser je pense que c'est pas anormal...

Damned
Et donc tant qu'il y aura prise d'AD (Seroplex donc pour mon cas), libido en berne ? Elle ne revient pas avec le temps (et la prise en continue) ??

Ça dépend des gens. Dans mon cas ce n'est jamais revenu, même après avoir arrêté les médicaments.

Ma psychiatre me dit qu'il faut voir un neurologue pour ça...

J'ai eu pareil avec Seroplex en effet... Ça dépend des jours. Un avantage était d'être ultra ultra endurant une fois que tu as réussi à démarrer, ça peut être assez amusant

Édit : c'est revenu après l'arrêt du traitement

neuropsychologue je pense

 
Oui, ma fille a été diagnostiquée par une neuropsy.

Faut pas confondre baisse de libido et anorgasmie, cette dernière ne diminue pas directement l'envie, faut juste accepter de dormir sur la béquille. Une baisse de libido peut être due à plein de trucs, dont tout simplement l'âge (baisse de testo etc)

Et aussi le fait qu'être mal dans sa vie, dans sa peau, dans sa tête, donne rarement envie de faire le bonobo    
 

yep...

Ah ça je confirme, j'ai eu ma plus belle nana quand j'étais pas très bien, vraiment une belle fille, j'avais à peine envie d'y toucher alors que tout le monde se retournait sur elle dans la rue  

Vraiment ???
suis plus tout jeune, mais quand même, j'aimerai bien ne pas me dire que ça aussi, c'est fini

LeKeiser, je pense que le meilleur conseil c'est de ne pas se préoccuper de après.
Comme tu le vois, chez certains c'est revenu, chez d'autres non, chez d'autres ça n'est pas parti...
Tu ne peux pas savoir ce que ça va donner, alors n'y pense pas    

 
Bon, il semblerait que la posologie que le psychiatre m'a donnée me convient. Je n'ai plus trop de changements de moral, dans les journées. Moins de rouler-coaster. Comme vous l'avez dit il me semble, mon moral semble être neutre. Pas trop de bas, quelques hauts quand même. Mais dans l'ensemble, je reste stable. C'est pas mal et nouveau
Je dois faire une visio cette semaine pour en parler. Je pense qu'on va rester avec le Seroplex et la même dose.
Question con néanmoins : qu'est ce que ça apporterait d'augmenter la dose ? Plus de stabilité encore ? Ou un effet inverse ? En fait, quand sait-on qu'on a la bonne dose ? Qu'on n'est pas en surdose ?  
Je sais que vous n'êtes pas docteurs, mais j'aimerai avoir votre retour sur cette question. Moi, je pense que ma dose est bonne et optimale. Le psychiatre confirmera. Mais qu'en pensez-vous, vous ?  
 
Merci de vos retours

Touche à rien si tu vas bien, et effectivement personne n'est docteur ici.

Tant que ça va, je me dis que j'ai la bonne dose je parle avec mon psychiatre et je lui fais confiance.

À une époque j'avais du brintellix en 10 mg et au bout de peut-être 2 mois on était passés à 15. Le psychiatre m'avait dit que le cerveau peut "s'habituer" légèrement et que c'est parfois nécessaire de monter légèrement la dose.
Ça ne serait pas systématique... Je lui avais évoqué que malgré le traitement la dépression, les angoisses revenaient. On avait attendu un peu pour évaluer la situation.

 
Si ça va comme ça c'est probablement que tu as a bonne dose. Ton psychiatre ensuite sait poser les bonnes question pour évaluer la nécessité d'augmenter ou baisser la dose.
En général au bout d'un moment on essaie de baisser la dose un petit peu (avec un protocole médical bien précis qui change en fonction des molécules etc, ne t'aventure pas à ça tout seul surtout) et on voit ce que ça fait et on réadapte, et ainsi de suite.
Ce qui compte c'est ton état actuel avec ton traitement actuel qui c'est bien installé, et ça fait plaisir de lire que tu es relativement stable  

 
C’est plutôt positif    Augmenter la dose, sur cette molécule précise, je ne sais pas mais parfois cela peut faire apparaître des effets Indésirables que tu ne ressentais pas.
N’oublie pas que la stabilité que le médoc t’apporte, c’est toi qui la renforces par ton mental allégé de ses ressassements et la capacité de rendre ta vie plus agréable par tes choix (quand ils sont possibles), les activités autres que pro que tu choisis, les personnes que tu fréquentes etc.
Tu tiens le bon bout, en faisant le point régulièrement avec ton psy, ça va le faire  

je viens de me rendre compte que ca fait 5 ans (!) de ma vie que j'ai tout simplement gachés à ne RIEN en faire... ca fait très mal...  
 
C'est plus de 10% de ma vie...

 
 
Évidemment je plussoie.

38 sur 55

J'évite de faire des bilans  
Chacun son parcours, chacun sa croix.

je suis sur la voie de détresse de ma vie depuis janvier 2019, ça fait déjà 5 ans j'en reviens pas !! c'est énorme !!

Du coup t'as pas passé 5 ans de ta vie à ne rien faire, mais 5 ans de ta vie à mener une guerre que tu n'as pas encore gagnée.  
 
Il faut faire attention avec les "toujours", "jamais, "rien"...
 
Pendant 5 ans tu as fait des choses : peut être travaillé malgré ton mal être, peut être fait semblant devant ta famille ou des amis, peut être fait sourire des gens, peut être tenté de te soigner, et tu es toujours là, signe que tu as au moins fait ce qu'il fallait pour survivre.

A quel niveau ? Perso, pro ? (si tu veux en parler)
 
Moi c'était un long tunnel de chomage/taf précaire/squat chez les parents/alcoolisations fréquentes pour oublier.

 
+1

Petit REX sur la diminution de la Paroxetine, passé de 20mg à 10mg par jours suite à du mieux dans mes angoisses :
Le premier mois ça a été, quelques effets indésirables mais supportable.
 
Mais le 2nd mois jusqu'à aujourd'hui, misère ! Retour donc a 20mg tous les jours. Tant pis je pensait pouvoir me passer des AD, mais non. Tant que je repart dans le bon sens c'est pas grave. La pente descendante était un peu trop abrupte  

les deux
 
j'ai pas bossé depuis septembre 2018, et c'est pas près de changer... je suis en invalidité. J'ai ma pension (1/2 salaire) et heureusement que j'ai ma mutuelle !! (le reste)
 
je me sent absolument inutile et dépassé, capable de plus rien faire...

5 ans a vivre chez mes parents, reclu dans ma chambre, a maintenant tourner en rond... oui j'ai survécu, et j'ai maintenant une meilleure situation financière, mais je n'ai rien, même pas d'appart...

 
Bon visionnage https://www.youtube.com/watch?v=Y7SeW6drcRM  

c'est trop long
 
le sens de la vie c'est simple : de la naissance à la mort...

 
tu as fait une liste pragmatique de tous les problèmes qui font que tu es bloqué dans cette situation ?

le plus gros problème c'est que j'ai plus envie de rien... il faut que je retrouve un sens à ma vie

Donc déjà, premier tiret = dépression  
Psychiatre ?

Moi je me fais des "shots" (nouvelle activité, nouveau loisir, changement type déménagement) qui me reboostent pour une certaine durée, puis je me lasse, la routine revient, avec cette impression de rien foutre de ma vie.
 
Le combo célibat/40 aine passée n'aide pas en ce moment

La sensation de routine je suis en plein dedans  

Le truc c'est que la routine on en a autant besoin que peur.  
 
Sirius, qu'est ce qui te pose problème dans la sensation de routine ?  
Est ce que c'est que ça génère de l'ennui ? Besoin d'un shot d'adrénaline ?  
Une séance de sport, une activité artistique, un date, un ménage à fond, peuvent générer ça.

Ya guère que le ménage qui me sorte de ma léthargie. Je fus sportif, là j'ai plus aucune envie. Limite paralysé.

Le sport j'en fais pas mal, mais ça devient également routinier.
Il me faudrait un petit weekend ailleurs, ce genre de trucs.
Un date, laisse tomber, ça fait un moment que j'ai abandonné.
La routine devient gênante au bout d'un certain temps, perso...

Si j'ai pas un objectif/truc à faire dès que je me lève, c'est mort, je vais me poser avec le café devant HFR et lever les yeux qu'à midi pour bouffer.  
 
Faudrait que je me sépare physiquement de mon laptop en fait.