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Auteur Sujet :

Conseil en organisation / management

n°4252583
fouine46
Posté le 05-05-2013 à 15:00:49  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

predator_du_93 a écrit :

 

Salut : âge / sexe / ville ? :) Habitez vous chez vos parents ?  [:biaab:1]


+ bulletins de salaire :o

mood
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Posté le 05-05-2013 à 15:00:49  profilanswer
 

n°4264040
hiihuu
Shipping beats perfection
Posté le 13-05-2013 à 10:02:52  profilanswer
 

pseudobis a écrit :

Hello!  
 

Citation :

Si on rentre en cabinet directement en JD, à partir de quel poste est-ce possible de concilier une vie de famille (enfants...), donc pouvoir gérer son emploi du temps, tout en continuant d'avoir une carrière attractive?


 
Il n'y a pas de poste de planqué:
- junior : tu es le sous-fifre de tout le monde et tu n'as pas de marge de manœuvre
- senior : tu es tout le temps chez le client et tu assures le delivery
- manager : tu es comme le senior, mais tu as plusieurs jobs à gérer à la fois et tout l'administratif de la boite (propales, recrutement, formations à animer etc). Tu es plus maître de ton temps mais on te demande plus de choses...
- senior manager : idem et grosse pression pour beaucoup vendre
- associe : la première année de leur passage ils ont l'air épuisés  
Donc ce sera toujours dur de gérer vie de famille et carrière. J'en connais avec enfants à tous les grades donc c'est jouable, mais il faut les moyens (financiers et humains... Grands-parents, mari/femme avec un job aux exigences moindres, etc.)
 

Citation :

Et si on travaille d'abord en industrie (donc avantage de pouvoir se spécialiser) pendant 2 à 3 ans, puis on entre en cabinet en tant que consultant senior (en général, c'est à ce poste qu'on entre?!), est-ce que ça sert vraiment à quelque chose de se spécialiser sur le long terme par rapport aux autres consultants qui eux seront déjà en poste et qui ont l'habitude des caractéristiques du job? D'autant plus, que certains sur le topic ont dit clairement, qu'un nombre important de personnes venant de l'industrie ont du mal à s'intégrer...


 
1- oui tu entres logiquement en Senior après 2-3 ans en industrie... Même s'il y a des exceptions, qui sont j'ai l'impression de plus en plus nombreuses avec la crise, de juniors qui ont 3-4 ans d'experience et de seniors expérimentés de plus 7-8 ans d'expérience.
 
2- oui il faut une spécialisation, sinon au passage Manager tu risques d'avoir des problèmes pour te positionner sur les offres. Et une spécialisation bien réfléchie vaut beaucoup plus qu'un truc généraliste. De toute manière si tu fais un passage en industrie tu seras forcément spécialisée... Car tu auras travaillé plusieurs années sur un secteur et sur un type de poste (donc tu n'auras pas fait de la supply chain et du contrôle de gestion, à la fois en aéronautique et en grande distribution, par exemple!)


 
Gros +1, on a une partie des grands parents dans le même quartier et ma femme peut partir à 17h du bureau et souvent faire du télétravail.. pendant ce temps là moi je slide  :o


Message édité par hiihuu le 13-05-2013 à 10:04:54
n°4284267
rayleigh
In collaboratif, we trust
Posté le 27-05-2013 à 00:43:38  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
Voici un article récemment publié décrivant en détail le processus de recrutement chez CapGemini Consulting :
http://jean-marielaly.blogspot.fr/
 
JM

n°4284382
hiihuu
Shipping beats perfection
Posté le 27-05-2013 à 10:18:36  profilanswer
 

rayleigh a écrit :

Bonjour à tous,
 
Voici un article récemment publié décrivant en détail le processus de recrutement chez CapGemini Consulting :
http://jean-marielaly.blogspot.fr/
 
JM


 
Merci pour les infos :)

n°4293968
Le-Abs
Aude danse (le M)ia
Posté le 02-06-2013 à 16:40:50  profilanswer
 

Bonjour à tous !  
 
Actuellement je suis admissible à RMS / RBS / Audencia, et je suis très interessé par les métiers du conseil en organisation. Je viens de lire une bonne vingtaine de pages dans ce topic, et ça ne fait que confirmer ma position.  
 
Dans un premier temps, j'aimerais savoir si les écoles que je passe à l'oral ouvrent réellement des portes dans le domaine (Accenture, E&Y ...)
 
Ensuite, je suis très curieux de savoir si de telles entreprises offraient des postes en apprentissage dans ce même domaine !  
 
Voila voila, pour l'instant j'ai que ça comme question !  
 
Merci à tous

n°4293993
footi
Posté le 02-06-2013 à 16:53:24  profilanswer
 

Oui, largement, ne t'inquiète pas!


---------------
Un ambitieux compliqué, complexe ne faisant qu'y penser!
n°4294377
pseudobis
Posté le 02-06-2013 à 20:49:47  profilanswer
 

1- les écoles citées ouvrent les portes des entretiens
2- très peu de cabinets proposent des postes en apprentissage. Pas EY je crois, et j'ai aussi des doutes sur Accenture.

n°4294389
scrouffi
Posté le 02-06-2013 à 20:55:46  profilanswer
 

pseudobis a écrit :

1- les écoles citées ouvrent les portes des entretiens
2- très peu de cabinets proposent des postes en apprentissage. Pas EY je crois, et j'ai aussi des doutes sur Accenture.


 
Accenture le fait sur un rythme 6mois/6mois.


---------------
Ad Astra per Aspera || Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light.
n°4326173
Big boobz
Posté le 21-06-2013 à 22:47:46  profilanswer
 

Hey question pratique :D
 
Peut-on vous virer pour avoir des relations sexuelles (hors boulot bien sur) avec une personne qui fait partis de l'entreprise cliente sur une mission ? :D

n°4326245
lara007
Posté le 22-06-2013 à 01:25:08  profilanswer
 

Pour faire dans le conseil, c'est obligé de se déplacer? Il y a pas certains métiers liés au conseil qui peuvent être exercés dans un seul et même endroit, ou qui nécessitent peu de déplacements?
 
Franchement, ou trouvez-vous la force de courir comme ca toute la journée? :o

mood
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Posté le 22-06-2013 à 01:25:08  profilanswer
 

n°4326295
captain re​dface
Posté le 22-06-2013 à 08:21:27  profilanswer
 

lara007 a écrit :

Pour faire dans le conseil, c'est obligé de se déplacer? Il y a pas certains métiers liés au conseil qui peuvent être exercés dans un seul et même endroit, ou qui nécessitent peu de déplacements?

 

Franchement, ou trouvez-vous la force de courir comme ca toute la journée? :o

 

Mais tu es en 1ere. Va passer ton bac et arrête de tout polluer :o

n°4326517
lara007
Posté le 22-06-2013 à 14:35:47  profilanswer
 

captain redface a écrit :


 
Mais tu es en 1ere. Va passer ton bac et arrête de tout polluer :o


 
Mais arrêtez, aidez-moi à construire mon avenir  :o

n°4326586
speedboyz3​0
Guide Michelin :o
Posté le 22-06-2013 à 15:32:13  profilanswer
 

lara007 a écrit :


 
Mais arrêtez, aidez-moi à construire mon avenir  :o


 
Tu seras chômeur dépressif. Next.

n°4328312
something_​else
Posté le 24-06-2013 à 10:24:22  profilanswer
 

Big boobz a écrit :

Hey question pratique :D
 
Peut-on vous virer pour avoir des relations sexuelles (hors boulot bien sur) avec une personne qui fait partis de l'entreprise cliente sur une mission ? :D


Bah c'est un milieu où on pourrait te virer pour n'importe quoi... il faut se méfier.
Mais bon après en théorie personne ne peut te virer pour ce type de motif, c'est ta vie et la sienne et si vous êtes tous les 2 consentants, ça regarde personne

n°4337646
Big boobz
Posté le 29-06-2013 à 13:14:16  profilanswer
 

something_else a écrit :


Bah c'est un milieu où on pourrait te virer pour n'importe quoi... il faut se méfier.
Mais bon après en théorie personne ne peut te virer pour ce type de motif, c'est ta vie et la sienne et si vous êtes tous les 2 consentants, ça regarde personne


 
Thanks  :jap:  

n°4349382
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 09-07-2013 à 11:52:24  profilanswer
 

lara007 a écrit :

Pour faire dans le conseil, c'est obligé de se déplacer? Il y a pas certains métiers liés au conseil qui peuvent être exercés dans un seul et même endroit, ou qui nécessitent peu de déplacements?

 

Franchement, ou trouvez-vous la force de courir comme ca toute la journée? :o


Tu n'es pas payé en tant que consultant pour muscler ton cul assis sur une chaise. Tu dois aller chercher les informations à la source. Si tu crois qu'il suffit d'envoyer trois mails pour avoir les inputs, ou bien passer deux coups de fils pour avoir des données de qualité, tu te fourres le doigt dans l'oeil. Et pour plusieurs raison :

 

1- Les liens humains sont extrêmement dimensionnants pour le succès d'une collaboration (et à tous les niveaux). Alors, les déplacements dans les bureaux des clients (en France ou à l'étranger) tu devras te les coltiner. Et ton devoir de conseil c'est d'alerter si les déplacements n'ont pas été prévus dans le budget par le client !

 

Ta valeur en tant que consultant et ta légitimité ne viennent pas seulement de tes compétences, elles viennent aussi pour partie de la puissance de ton réseau. Va donc créer un réseau par mails qu'on se marre...

 

Alors les bières d'après le boulot avec le client, les déjeuners, les diners, et même les clubs de striptease si c'est son truc tu feras. Le business dev se fait plus dans ces moments là que par RFP interposés (but, obtenir des ventes de gré à gré).

 

2-Les gens mentent partout : Dans les rapports, dans les mails, au téléphone. Et si tu veux prendre du recul entre la version officielle et celle qui est réelle, tu dois aller à la source. Il y a comme chez les journalistes deux types d'informations dans le conseil : Les informations officielles (policées, mensongères par omissions volontaires, etc ...), et les informations off (fiables à 100% et obtenues largement avant leur publication officielles ---> Avantage concurrentiel) Or pour obtenir du off, il faut avoir un rapport plus que professionnel avec la personne.

 

Le conseil est un métier humain, et la discussion machine à café est un sport qui doit être maîtrisé.

 

A ma connaissance, à moins de faire PMO sécrétaire et sans valeur ajoutée pour ton client (en gros de l'AT comme Altran en vend), je ne vois pas comment tu peux y échapper sauf contrainte forte au niveau budget.

 

Consultant c'est du sport de haut niveau. Avant je ne savais même pas que je pouvais répondre à deux propales en même temps, qu'on pouvait faire trois villes dans trois pays différents le même jour, etc ... Et pourtant...

 

Bref, si tu veux des horaires de fonctionnaires, l'armée recrute en ce moment, et tu ne risques pas de bouger de ta caserne , sauf si tu le demandes  :lol:

  

Pour celui qui a posé la question sur les relations sentimentales client, consultant. C'est votre vie. Personne ne te virera pour ça (c'est illégal), par contre, tu peux te retrouver au placard ! Or, dans ce métier, la visibilité compte autant que les résultats concrets. Alors, il vaut mieux éviter. Car une fois au placard, à moins de démissionner pour continuer son évolution de carrière, il n'y a aucune issue.

 

CG

Message cité 2 fois
Message édité par cary_grant le 09-07-2013 à 12:25:11

---------------
Only eyes washed by tears can see clearly
n°4366953
Big boobz
Posté le 19-07-2013 à 21:37:33  profilanswer
 

cary_grant a écrit :


Tu n'es pas payé en tant que consultant pour muscler ton cul assis sur une chaise. Tu dois aller chercher les informations à la source. Si tu crois qu'il suffit d'envoyer trois mails pour avoir les inputs, ou bien passer deux coups de fils pour avoir des données de qualité, tu te fourres le doigt dans l'oeil. Et pour plusieurs raison :
 
1- Les liens humains sont extrêmement dimensionnants pour le succès d'une collaboration (et à tous les niveaux). Alors, les déplacements dans les bureaux des clients (en France ou à l'étranger) tu devras te les coltiner. Et ton devoir de conseil c'est d'alerter si les déplacements n'ont pas été prévus dans le budget par le client !
 
Ta valeur en tant que consultant et ta légitimité ne viennent pas seulement de tes compétences, elles viennent aussi pour partie de la puissance de ton réseau. Va donc créer un réseau par mails qu'on se marre...
 
Alors les bières d'après le boulot avec le client, les déjeuners, les diners, et même les clubs de striptease si c'est son truc tu feras. Le business dev se fait plus dans ces moments là que par RFP interposés (but, obtenir des ventes de gré à gré).
 
2-Les gens mentent partout : Dans les rapports, dans les mails, au téléphone. Et si tu veux prendre du recul entre la version officielle et celle qui est réelle, tu dois aller à la source. Il y a comme chez les journalistes deux types d'informations dans le conseil : Les informations officielles (policées, mensongères par omissions volontaires, etc ...), et les informations off (fiables à 100% et obtenues largement avant leur publication officielles ---> Avantage concurrentiel) Or pour obtenir du off, il faut avoir un rapport plus que professionnel avec la personne.
 
Le conseil est un métier humain, et la discussion machine à café est un sport qui doit être maîtrisé.
 
A ma connaissance, à moins de faire PMO sécrétaire et sans valeur ajoutée pour ton client (en gros de l'AT comme Altran en vend), je ne vois pas comment tu peux y échapper sauf contrainte forte au niveau budget.
 
Consultant c'est du sport de haut niveau. Avant je ne savais même pas que je pouvais répondre à deux propales en même temps, qu'on pouvait faire trois villes dans trois pays différents le même jour, etc ... Et pourtant...
 
Bref, si tu veux des horaires de fonctionnaires, l'armée recrute en ce moment, et tu ne risques pas de bouger de ta caserne , sauf si tu le demandes  :lol:  
 
 
 
Pour celui qui a posé la question sur les relations sentimentales client, consultant. C'est votre vie. Personne ne te virera pour ça (c'est illégal), par contre, tu peux te retrouver au placard ! Or, dans ce métier, la visibilité compte autant que les résultats concrets. Alors, il vaut mieux éviter. Car une fois au placard, à moins de démissionner pour continuer son évolution de carrière, il n'y a aucune issue.
 
CG


 
Post de qualité, merci !

n°4367787
thatslexi
Posté le 20-07-2013 à 11:42:45  profilanswer
 

[:drap]
Typiquement le genre de boulot que je me serais jamais imaginé faire jusqu'à lire le premier post de ce topic :o

n°4367807
Le-Abs
Aude danse (le M)ia
Posté le 20-07-2013 à 12:07:31  profilanswer
 

cary_grant a écrit :


Tu n'es pas payé en tant que consultant pour muscler ton cul assis sur une chaise. Tu dois aller chercher les informations à la source. Si tu crois qu'il suffit d'envoyer trois mails pour avoir les inputs, ou bien passer deux coups de fils pour avoir des données de qualité, tu te fourres le doigt dans l'oeil. Et pour plusieurs raison :
 
1- Les liens humains sont extrêmement dimensionnants pour le succès d'une collaboration (et à tous les niveaux). Alors, les déplacements dans les bureaux des clients (en France ou à l'étranger) tu devras te les coltiner. Et ton devoir de conseil c'est d'alerter si les déplacements n'ont pas été prévus dans le budget par le client !
 
Ta valeur en tant que consultant et ta légitimité ne viennent pas seulement de tes compétences, elles viennent aussi pour partie de la puissance de ton réseau. Va donc créer un réseau par mails qu'on se marre...
 
Alors les bières d'après le boulot avec le client, les déjeuners, les diners, et même les clubs de striptease si c'est son truc tu feras. Le business dev se fait plus dans ces moments là que par RFP interposés (but, obtenir des ventes de gré à gré).
 
2-Les gens mentent partout : Dans les rapports, dans les mails, au téléphone. Et si tu veux prendre du recul entre la version officielle et celle qui est réelle, tu dois aller à la source. Il y a comme chez les journalistes deux types d'informations dans le conseil : Les informations officielles (policées, mensongères par omissions volontaires, etc ...), et les informations off (fiables à 100% et obtenues largement avant leur publication officielles ---> Avantage concurrentiel) Or pour obtenir du off, il faut avoir un rapport plus que professionnel avec la personne.
 
Le conseil est un métier humain, et la discussion machine à café est un sport qui doit être maîtrisé.
 
A ma connaissance, à moins de faire PMO sécrétaire et sans valeur ajoutée pour ton client (en gros de l'AT comme Altran en vend), je ne vois pas comment tu peux y échapper sauf contrainte forte au niveau budget.
 
Consultant c'est du sport de haut niveau. Avant je ne savais même pas que je pouvais répondre à deux propales en même temps, qu'on pouvait faire trois villes dans trois pays différents le même jour, etc ... Et pourtant...
 
Bref, si tu veux des horaires de fonctionnaires, l'armée recrute en ce moment, et tu ne risques pas de bouger de ta caserne , sauf si tu le demandes  :lol:  
 
 
 
Pour celui qui a posé la question sur les relations sentimentales client, consultant. C'est votre vie. Personne ne te virera pour ça (c'est illégal), par contre, tu peux te retrouver au placard ! Or, dans ce métier, la visibilité compte autant que les résultats concrets. Alors, il vaut mieux éviter. Car une fois au placard, à moins de démissionner pour continuer son évolution de carrière, il n'y a aucune issue.
 
CG


 
 
Marty Kaan en puissance [:clooney15]

n°4368124
Silk56
Sauvage au coeur tendre
Posté le 20-07-2013 à 15:56:16  profilanswer
 

Gestion de projet et relationnel pour obtenir les bonnes infos, les 2 skills les plus utiles en entreprise  :o


Message édité par Silk56 le 20-07-2013 à 15:56:28
n°4383853
mlolmgrmbl
Posté le 30-07-2013 à 02:41:09  profilanswer
 

J'ai besoin d'un peu de recul quant à ma situation pro, et mon parcours tout à fait atypique. Je ne cherche pas à faire de la strat' pure soyons clairs. Je n'envisage pas non plus de faire de l'orga sur le long terme... Pour ceux qui ne liraient pas tout, et penseraient mon post HS : il est tout de même question de stratégie des systèmes d'information, et parfois même d'intégration ERP façon ACN, pour ce que ça vaut...
 
J'ai besoin de votre objectivité. Lynchez-moi si ça vous botte. [:a a a rating]
 
Mon parcours :  
 
               - 24 ans
 
               - BAC S en 2007 (mention TB ; ça ne vaut rien, mais c'est pour me situer "scolairement", puisque c'est la norme sur HFR et que mes études ont arrêté d'être linéaires à ce moment-là)
 
               - Inscrit en Prepa HEC, je refuse finalement d'y entrer, au grand dam de mes parents, qui me voyaient déjà à l'ESSEC ou HEC. Les arguments du mec de 17 ans et demi que j'étais à l'époque sont bétons : "mon groupe de rock est plus important", "les études ça ne sert à rien, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie, je suis loin d'avoir 25 ans !" (notons qu'à cet âge, les 25 ans semblent être le Graal de la maturité. A d'autres !). J'agis à ma guise. Contrainte familiale forte : connais pas. Pour le meilleur et (parfois) pour le pire. Je m'engage à ne pas me plaindre si je ne trouve pas de job bandant à 25 ans. De toute façon je m'en fous, 25 ans, c'est loin. Je serai peut-être mort.
 
               - En parallèle, parce qu'il faut bien travailler pour assumer sa vie de bohème aseptisée, et qu'en plus de ne pas aimer l'ambiance professionnelle pourtant saine de McDo, j'ai quelques compétences (avérées) en IT : je trouve un stage, puis un job de développeur dans le pôle R&D d'un éditeur ERP à l'esprit start-up dont les clients sont en grande partie des grands comptes. De grosses références. A l'époque, je ne sais même pas ce qu'est un ERP, je n'ai jamais entendu parler de SAP. Durant plus de 4 ans (dont une année en presta au sein de la DSI d'un gros client), je développe quelques compétences techniques et métiers (plutôt SCM).
 
               - En 2012, constatant que je vieillis et que les 25 ans ne sont plus si loin, je décide de reprendre mes études et d'obtenir un "VRAI" diplôme. Parce que j'ai l'impression que mon avenir d'autodidacte n'est pas brillant dans ce pays. Les contacts familiaux moralisateurs, diplômés, sont ravis.
 
               - En septembre 2012, j'intègre une école d'ingé de province groupe B en "formation continue", sur la base de mon expérience. L'école est sympa et quelques "anciens" ont des parcours intéressants. Je note que le processus d'admission en "formation continue" est assez peu démocratisé aujourd'hui, en France, mais il existe. Je ne travaille plus, mon rythme scolaire est le même que celui d'un étudiant lambda. Seulement deux admis en FC : un X et moi. L'X en question, la quarantaine approchant, est un parfait crétin au sens X du terme. Il s'est limité à des postes techniques toute sa carrière et n'a jamais évolué ou accepté une quelconque responsabilité managériale. A son âge, son diplôme le dessert : il n'a pas d'autres ambitions que techniques, et cherche à mon sens à lessiver son CV avec une école plus petite (et à s'occuper deux années). Ce détail, bien qu'anecdotique, m'aide à relativiser. Une Top School ne fait pas tout.
 
               - Je m'en sors plutôt bien pour quelqu'un n'ayant pas fait de prépa : un peu de bon sens et quelques nocturnes suffisent à rattraper mon retard dans les matières  
scientifiques. Evidemment, je suis un peu à la ramasse en Math : des cours supplémentaires, de l'investissement perso et un prof incroyable et amusé par mon parcours limitent la casse. Un choix de binôme pertinent, aussi. Au final, j'ai mon année facilement, et dans le haut du classement.
 
               - Mars dernier : je commence un stage de 6 mois. Le choix n'a pas été évident, j'ai scrupuleusement analysé le marché avant de faire un choix que j'estimais en  
cohérence avec mon parcours : rejoindre une société de conseil orga/si parisienne qui implémente l'ERP que je connais bien. Une porte d'entrée comme une autre, et des contacts en perspective. Oui, c'est en effet un métier dé-gueu-lasse. Mais dans mon cas, c'est aussi une véritable niche, à forte croissance. Beaucoup de compétences fonctionnelles dans le cabinet, mais aucun technique, je suis vendu comme expert et placé chez le client dès mon premier jour de stage. Je forme d'autres consultants techniquement et fonctionnellement. J'ai des objectifs. Une autonomie totale, également. Un job déguisé. Qu'importe.  
 
               - Les compétences sont très rares, les projets ambitieux, ça se monnaye. Les contacts de HH sont très fréquents : je peux négocier un 50k en sortie d'école sans problème. Un consultant fonctionnel, arrivé dans le métier "un peu" par hasard, est à 70k dans un cabinet concurrent (au prix d'un rythme de travail infernal, cela étant).
 
Mes perspectives, à ce jour :
 
- A court terme :  
 
Le job d'intégrateur, même si je suis dans une position intéressante (mais pour combien de temps ?) ne me branche pas : les projets sont longs, et paramétrer un ERP plus relou encore que SAP sur presque tous les modules, en ayant des compétences fonctionnelles ET techniques, ce n'est pas ma tasse de thé.
 
Je crois savoir que certains cabinets de Conseil en Stratégie ou Organisation ont un pôle "Stratégie des Systèmes d'Information" ("IT Strategy" ) dont on parle finalement assez peu alors que les TJM sont comparables à ceux de la Strat' "pure". Cela semble regrouper tout et n'importe quoi... Qu'y fait-on réellement ? De la gouvernance SI ?Actuellement, c'est ce domaine qui me branche plus particulièrement.
 
Par ailleurs, lorsque je tombe sur des offres comme celle-ci : http://jobs.deloitte.com/fr/paris/ [...] 9%A0a-jobs , je trouve que mon profil n'est pas déconnant...
 
- A plus long terme :  
 
DSI, idéalement une top boîte.  
 
L'entrepreneuriat, ou un top job chez un gros éditeur (type SAP, Oracle).
 
 
- Valoriser mon profil ? Mes moyens potentiels :  
 
A ce jour, j'ai plusieurs possibilités en sortie d'école ->
 
1. Je choisis l'argent facile, et accepte un job chez un intégrateur parisien. Les projets tombent, les compétences font défaut. J'ai pas mal de contacts, cela devrait être facile. Oui, mais après ?
 
2. Je tente de trouver un job type "Stratégie des Systèmes d'Information" (c'est vague mais l'idée, contrairement aux projets d'implémentation ERP, serait de bosser sur des cycles plus courts).
 
3. L'éditeur d'ERP pour lequel j'ai bossé s'implante aux US : bureaux à NYC et LA depuis peu. Un premier client à NYC, secteur sympa.
Là aussi, mes contacts peuvent m'aider à participer à l'aventure. J'y vois deux avantages, mais n'ai aucune certitude : au mieux, l'éditeur connaît une croissance américaine sympa façon Tableau Software, au pire je fais un ou deux ans, et profite de l'expérience pour tenter un MBA qui m'ouvrirait d'autres portes.  
 
Est-ce qu'un tel parcours est valorisable et me permettrait d'accéder à un top MBA qui m'ouvrirait ensuite les portes d'un job intéressant et plutôt rémunérateur disons... chez SAP ou dans le Conseil (pour caricaturer) ?
 
 
Merci d'avance pour vos retours !
 
D.

n°4396806
Gindka
Posté le 06-08-2013 à 14:57:29  profilanswer
 

Bonjour,
 
Merci pour ces 55 pages de lecture instructives, richement alimentées surtout en deuxième partie (interventions particulièrement intéressantes et détaillées de Carry_Grant :jap: )
 
A mon tour j'ai une petite question. Je suis actuellement en contrat d'apprentissage sur des domaines relatifs à la supply chain et au lean en tant qu'assimilé consultant interne dans une filiale d'une grosse multinationale leader de son secteur, dans le cadre d'études en ESC. Ayant eu une expérience en cabinet côté audit, je souhaite retourner dans cet environnement mais dans la branche consulting pour diverses raisons une fois diplômé. Mon objectif est de cibler un cabinet bien spécifique en supply chain à la sortie de l'école (précédé éventuellement par un MS à l'ECP par exemple pour avoir une touche ingé sur le CV et obtenir la Black Belt) pour rebondir dans une plus grosse structure qui ne m'aurait pas été accessible en JD, après quelques années d'XP (un peu à l'image, si j'ai bien compris, du parcours de CG)
 
Je recherche donc les cabinets spécialisés et reconnus en lean... Auriez-vous des noms ? J'ai vu une sélection faite par le magazine Supply Chain, mais c'est plutôt très large...

Message cité 1 fois
Message édité par Gindka le 06-08-2013 à 14:59:23
n°4406797
jeanfremis​doreur
Posté le 12-08-2013 à 23:03:50  profilanswer
 

Bonjour,
 
J'ai un entretien chez "Jean Pierre Tricard Conseil" (http://www.jptricard.com/)
 
Auriez-vous des infos sur ce cabinet ? Merci
 
Cordialement

n°4407082
Otaivz
Trop tard pour chahed
Posté le 13-08-2013 à 10:55:21  profilanswer
 

jeanfremisdoreur a écrit :

Bonjour,
 
J'ai un entretien chez "Jean Pierre Tricard Conseil" (http://www.jptricard.com/)
 
Auriez-vous des infos sur ce cabinet ? Merci
 
Cordialement


 
C'est des pitres ?  [:xxantoinexx:1]

n°4413800
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 19-08-2013 à 12:12:46  profilanswer
 

Gindka a écrit :

Bonjour,
 
Merci pour ces 55 pages de lecture instructives, richement alimentées surtout en deuxième partie (interventions particulièrement intéressantes et détaillées de Carry_Grant :jap: )
 
A mon tour j'ai une petite question. Je suis actuellement en contrat d'apprentissage sur des domaines relatifs à la supply chain et au lean en tant qu'assimilé consultant interne dans une filiale d'une grosse multinationale leader de son secteur, dans le cadre d'études en ESC. Ayant eu une expérience en cabinet côté audit, je souhaite retourner dans cet environnement mais dans la branche consulting pour diverses raisons une fois diplômé. Mon objectif est de cibler un cabinet bien spécifique en supply chain à la sortie de l'école (précédé éventuellement par un MS à l'ECP par exemple pour avoir une touche ingé sur le CV et obtenir la Black Belt) pour rebondir dans une plus grosse structure qui ne m'aurait pas été accessible en JD, après quelques années d'XP (un peu à l'image, si j'ai bien compris, du parcours de CG)
 
Je recherche donc les cabinets spécialisés et reconnus en lean... Auriez-vous des noms ? J'ai vu une sélection faite par le magazine Supply Chain, mais c'est plutôt très large...


Je suis effectivement certifié Black belt. Mais avant de parler de mon parcours (dans le but de tirer une sonnette d'alarme, je vais d'abord parler des cabinets dits spécialisés en lean). J'ai un classement officieux, qui reflète mes interactions avec mes pairs sur le terrain (soit quand j'ai travaillé avec eux sur de gros projets, soit quand je me suis battu contre eux).
 
Ps: Je ne connais pas tous les cabinets, je ne parle que de ceux que je connais en bien ou en mal...
 
Deux aspects à considérer :
1- Les "boites d'interim de luxe" du genre Altran, Alten, Equert etc ... font aussi du Lean et du six sigma. Leur avantage c'est que c'est du boulot opérationnel sur de (très) longues périodes, car ils vendent de l'assistance technique. Avec l'effet bundle (c'est la mode en ce moment), il y a des très grosses équipes staffées en centre de service pour répondre aux besoins sur un aspect technique dans un département. Y être parachuté en tant que débutant a un intérêt : Les missions sont concrètes, on est réellement encadré par des expérimentés qui connaissent le concret du métier, on arrive à maîtriser plus rapidement les outils, l'effet pervers c'est la "bunkerisation" à cause du coté repétitif des tâches au bout d'un certain temps. 18-24 mois c'est la période où on tirera le maximum de cette expérience, avant de basculer coté opérationnel (chez un client final) ou dans le conseil pour réellement apporter de l'expertise.
 
Comme ça de mémoire :
 
Equert (groupe eurogiciel) : Profils très métier, avec un centre de compétence performances industrielles qui est très réputé chez notre gros avionneur européen. Sa base est en midi pyrénée, mais sa sphère d'influence est européenne (prévoir 1 déplacement de 3 jours tous les 15 jours en moyenne d'après mes sources)
Consept ingénierie : Profils très techniques sur le six sigma. Pour avoir le niveau en stats inférentielles qui pète tout, c'est the place tout be. Très peu de boites peuvent se vanter d'avoir des experts qui maîtrisent aussi bien les plans d'expériences (même pour un black belt certifié, c'est une notion complexe à appréhender).
Altran/Alten/etc... : Quoi qu'on en dise (et Dieu sait si je ne peux pas les blairer), si on tombe sur une configuration de type "bundle", il faut savoir combien d'années de contrat il reste au bundle (les contrats des bundles c'est 3 ans). S'il reste 18 mois et plus, foncer les yeux fermés. Sinon (en général, celui qui a un bundle est celui qui a le moins de chances de le gagner), à éviter.
 
2-Les cabinets de conseil
 
Il faut pour faire une segmentation voir les trois dimensions de l'amélioration continue qui s'adressent à des problématiques différentes, et à des clients de maturité différente.
 
a) Le business process management (pilotage par les processus, process management, ou peu importe comment on l'appelle)
Ici il s'agit de décloisonner l'entreprise par la mise en place de processus transverses auxquels on vient ajouter une gouvernance "end-to-end" (en gros, ce qui intéresse c'est le flux de valeur ajoutée, le reste on s'en fiche).
 
Ici, il s'agit de représenter le processus tel  qu'il fonctionne, ce qu'il fait, et qui y fait quoi . (En gros répondre aux questions essentielles qu'on a dans le lean : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?)
 
C'est le terreau idéal pour lancer des chantiers d'amélioration. Tous les cabinets disent le faire, peu le font, et très peu sont ceux qui le font correctement...
 
Niveau basique : (En gros, tu le fais comme beaucoup de personnes, sans méthodo, au juger, et personne pour te dire si c'est correct ou pas ce que tu fais )
N'importe quel cabinet d'orga fera l'affaire. Peu importe le projet, on arrivera toujours sur des problématiques de process à mettre en place et donc à représenter un process avec une gouvernance et à le déployer.
 
Juste pour illustrer : J'ai repris en main le travail fait par des consultants d'un gros cabinet (j'étais à l'époque dans un cabinet no name), et c'était un fouilli sans nom. Aucune vision (normal, c'est un métier que de cadrer un process), plusieurs erreurs (normal quand on n'est pas formé on fait de son mieux), et je ne parle pas des incohérences et des ruptures dans la chaine de valeur , etc ... En gros, quand c'est du process qu'on veut faire, on ne va pas dans un cabinet généraliste.
 
Niveau intermédiaire : Cabinet qui s'étiquette lean , mais qui en fait fait du process management.
Le meilleur que je connaisse c'est Vinci consulting (attention, ils ont aussi beaucoup de missions de PMO, bien être clair sur ce qu'on veut en entretien)
 
Niveau avancé : Ici c'est les cabinets de niche qui ne font quasiment que ça.
B&T associés  qui fait aussi de la PMO attention à être clair en entretien !
PMGI , pas mal pour gagner en expertise !
 
 
b) Le lean (office (notez que le lean office tourne souvent autour de problématiques 5S, donc on en fait vite le tour), manufacturing, management , services (cache le terme SI))
 
Le lean a pour but d'améliorer la vitesse d'un process, qui doit avoir déjà pour mérite d'exister ou d'être connu des participants (conditions parfois difficiles à réunir). Qui parle d'amélioration dit résultats tangibles, donc les cabinets d'orga ne s'aventurent pas là dedans. C'est plutôt une question de pure players.
 
Xl consultants qui fait aussi de la formation sont très bons pour tous les sujets touchant au manufacturing.
Islean sont très bons aussi (ils prennent des juniors et les forment eux même. Chaque junior a son sensei dans le cabinet, et est staffé au début avec lui pour apprendre. Je n'ai pas travaillé directement avec eux, mais on a recruté des juniors venant de chez eux qui sont meilleurs techniquement que beaucoup de séniors de chez nous !  
Progress partners : Ils font à la fois du recrutement pour leurs clients et du conseil. C'est un peu tout types de profils, mais en général ils prennent après première expérience. Les 2 ans et plus donc...
 
c) Le six sigma
Le six sigma s'intéresse à la qualité. Il demande une maîtrise du lean et des statistiques descriptives pour le niveau green belt, et des statistiques inférentielles pour le niveau black belt (en plus de tout le cursus green belt). Quand on fait appel à un black belt, c'est pas pour avoir des "je pense que", "il serait bien que". Exemple : On a un ressort 1 qui casse souvent, on pense l'avoir amélioré en créant le ressort 2, est ce que le ressort 2 est meilleur que le 1 ?
 
Peu de cabinets de conseil en orga s'aventurent ici. Et ceux qui le font ont une division spécialisée sur le sujet.
 
Tallis consulting est un "petit" (par la taille hein ?) cabinet qui est sur le sujet. Ils ne recrutent pas de Juniors dans la division six sigma ! (minimum 3 ans d'Xp et certifiés green belt minimum ! )
Xl consultants
 
C'est le genre de métiers où on ne fait pas dans le bullshit, donc pour dénicher les perles, il faut les chercher. Et il faut pour cela accepter de ne pas avoir un nom clinquant sur le Cv. Pour moi qui suit chez un gros, je commence à m'ennuyer.
 
Maintenant le point sur mon profil sur lequel je voulais insister : Si tu crois qu'un cabinet va te financer ta certif green ou black belt, tu goures. Ces formations coûtent la peau du cul, donc peu sont ceux qui sont les élus, et encore plus rares sont les cabinets qui consentent à investir sur le sujet (Et quand ils le font, la clause de dédit est de 2 ans minimum). Par conséquent, prépare toi à payer de ta poche si ton cabinet ne voit pas l'intérêt du sujet comme ce fut le cas pour moi, ou si tu veux garder les coudées franches pour négocier après (5000 - 15000 euros TTC c'est la variation en tarifs)
 
Dans mon cas, j'avais fait un emprunt personnel (que je rembourse toujours en ce moment). Mon cabinet de l'époque avait refusé de me filer une augmentation plus conséquente que celle liée à mes performances (+10% je ne demandais que 5% de plus, ce qui était ridicule par rapport à ce que je pouvais avoir sur le marché). Par contre, ils voulaient se servir de ma certif pour remplir des propales avec moi en tête de gondole pour attirer les clients. J'ai dit non et posé ma dem dans la foulée (faut pas se foutre de la gueule du monde).
 
Le conseil est un milieu où cynisme et coups bas sont de mise. Ne te laisse donc pas apitoyer par les discours sur l'engagement, le collectif, le sens du devoir etc ... Personne n'y crois ou le pratique, surtout pas ceux qui le prêchent !
 
Donc, mon conseil :
Le pilotage par les processus est d'accès plus facile, mais bien qu'important ce n'est pas vu comme un critère différenciant par les recruteurs. Donc, c'est pas un levier de revente qui fait prendre de l'épaisseur au profil, bien que ce qu'on y apprend soit fondamental pour l'efficacité dans le reste.
 
Le lean est un peu plus restreint, mais la demande explose (tout le monde veut faire des économies) par conséquent, y entrer a un niveau de difficulté médium. Mais avec l'engagement et un diplôme même moyen, si les stages choisis mettent le pied à l'étrier (on n'est pas dans le bullshit, mais dans le savoir faire), ça passera le screening.
 
Le six sigma : Impossible d'y foutre un orteil, sans une de ces deux choses :
- Un diplôme en statistiques (les connaissances en lean sont plus simples à appréhender que de faire une analyse des résidus !)
-Une certification (green belt minimum)
 
CG

Message cité 1 fois
Message édité par cary_grant le 19-08-2013 à 12:24:36

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n°4413812
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 19-08-2013 à 12:30:07  profilanswer
 

mlolmgrmbl a écrit :

J'ai besoin d'un peu de recul quant à ma situation pro, et mon parcours tout à fait atypique. Je ne cherche pas à faire de la strat' pure soyons clairs. Je n'envisage pas non plus de faire de l'orga sur le long terme... Pour ceux qui ne liraient pas tout, et penseraient mon post HS : il est tout de même question de stratégie des systèmes d'information, et parfois même d'intégration ERP façon ACN, pour ce que ça vaut...
 
J'ai besoin de votre objectivité. Lynchez-moi si ça vous botte. [:a a a rating]
 
Mon parcours :  
 
               - 24 ans
 
               - BAC S en 2007 (mention TB ; ça ne vaut rien, mais c'est pour me situer "scolairement", puisque c'est la norme sur HFR et que mes études ont arrêté d'être linéaires à ce moment-là)
 
               - Inscrit en Prepa HEC, je refuse finalement d'y entrer, au grand dam de mes parents, qui me voyaient déjà à l'ESSEC ou HEC. Les arguments du mec de 17 ans et demi que j'étais à l'époque sont bétons : "mon groupe de rock est plus important", "les études ça ne sert à rien, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie, je suis loin d'avoir 25 ans !" (notons qu'à cet âge, les 25 ans semblent être le Graal de la maturité. A d'autres !). J'agis à ma guise. Contrainte familiale forte : connais pas. Pour le meilleur et (parfois) pour le pire. Je m'engage à ne pas me plaindre si je ne trouve pas de job bandant à 25 ans. De toute façon je m'en fous, 25 ans, c'est loin. Je serai peut-être mort.
 
               - En parallèle, parce qu'il faut bien travailler pour assumer sa vie de bohème aseptisée, et qu'en plus de ne pas aimer l'ambiance professionnelle pourtant saine de McDo, j'ai quelques compétences (avérées) en IT : je trouve un stage, puis un job de développeur dans le pôle R&D d'un éditeur ERP à l'esprit start-up dont les clients sont en grande partie des grands comptes. De grosses références. A l'époque, je ne sais même pas ce qu'est un ERP, je n'ai jamais entendu parler de SAP. Durant plus de 4 ans (dont une année en presta au sein de la DSI d'un gros client), je développe quelques compétences techniques et métiers (plutôt SCM).
 
               - En 2012, constatant que je vieillis et que les 25 ans ne sont plus si loin, je décide de reprendre mes études et d'obtenir un "VRAI" diplôme. Parce que j'ai l'impression que mon avenir d'autodidacte n'est pas brillant dans ce pays. Les contacts familiaux moralisateurs, diplômés, sont ravis.
 
               - En septembre 2012, j'intègre une école d'ingé de province groupe B en "formation continue", sur la base de mon expérience. L'école est sympa et quelques "anciens" ont des parcours intéressants. Je note que le processus d'admission en "formation continue" est assez peu démocratisé aujourd'hui, en France, mais il existe. Je ne travaille plus, mon rythme scolaire est le même que celui d'un étudiant lambda. Seulement deux admis en FC : un X et moi. L'X en question, la quarantaine approchant, est un parfait crétin au sens X du terme. Il s'est limité à des postes techniques toute sa carrière et n'a jamais évolué ou accepté une quelconque responsabilité managériale. A son âge, son diplôme le dessert : il n'a pas d'autres ambitions que techniques, et cherche à mon sens à lessiver son CV avec une école plus petite (et à s'occuper deux années). Ce détail, bien qu'anecdotique, m'aide à relativiser. Une Top School ne fait pas tout.
 
               - Je m'en sors plutôt bien pour quelqu'un n'ayant pas fait de prépa : un peu de bon sens et quelques nocturnes suffisent à rattraper mon retard dans les matières  
scientifiques. Evidemment, je suis un peu à la ramasse en Math : des cours supplémentaires, de l'investissement perso et un prof incroyable et amusé par mon parcours limitent la casse. Un choix de binôme pertinent, aussi. Au final, j'ai mon année facilement, et dans le haut du classement.
 
               - Mars dernier : je commence un stage de 6 mois. Le choix n'a pas été évident, j'ai scrupuleusement analysé le marché avant de faire un choix que j'estimais en  
cohérence avec mon parcours : rejoindre une société de conseil orga/si parisienne qui implémente l'ERP que je connais bien. Une porte d'entrée comme une autre, et des contacts en perspective. Oui, c'est en effet un métier dé-gueu-lasse. Mais dans mon cas, c'est aussi une véritable niche, à forte croissance. Beaucoup de compétences fonctionnelles dans le cabinet, mais aucun technique, je suis vendu comme expert et placé chez le client dès mon premier jour de stage. Je forme d'autres consultants techniquement et fonctionnellement. J'ai des objectifs. Une autonomie totale, également. Un job déguisé. Qu'importe.  
 
               - Les compétences sont très rares, les projets ambitieux, ça se monnaye. Les contacts de HH sont très fréquents : je peux négocier un 50k en sortie d'école sans problème. Un consultant fonctionnel, arrivé dans le métier "un peu" par hasard, est à 70k dans un cabinet concurrent (au prix d'un rythme de travail infernal, cela étant).
 
Mes perspectives, à ce jour :
 
- A court terme :  
 
Le job d'intégrateur, même si je suis dans une position intéressante (mais pour combien de temps ?) ne me branche pas : les projets sont longs, et paramétrer un ERP plus relou encore que SAP sur presque tous les modules, en ayant des compétences fonctionnelles ET techniques, ce n'est pas ma tasse de thé.
 
Je crois savoir que certains cabinets de Conseil en Stratégie ou Organisation ont un pôle "Stratégie des Systèmes d'Information" ("IT Strategy" ) dont on parle finalement assez peu alors que les TJM sont comparables à ceux de la Strat' "pure". Cela semble regrouper tout et n'importe quoi... Qu'y fait-on réellement ? De la gouvernance SI ?Actuellement, c'est ce domaine qui me branche plus particulièrement.
 
Par ailleurs, lorsque je tombe sur des offres comme celle-ci : http://jobs.deloitte.com/fr/paris/ [...] 9%A0a-jobs , je trouve que mon profil n'est pas déconnant...
 
- A plus long terme :  
 
DSI, idéalement une top boîte.  
 
L'entrepreneuriat, ou un top job chez un gros éditeur (type SAP, Oracle).
 
 
- Valoriser mon profil ? Mes moyens potentiels :  
 
A ce jour, j'ai plusieurs possibilités en sortie d'école ->
 
1. Je choisis l'argent facile, et accepte un job chez un intégrateur parisien. Les projets tombent, les compétences font défaut. J'ai pas mal de contacts, cela devrait être facile. Oui, mais après ?
 
2. Je tente de trouver un job type "Stratégie des Systèmes d'Information" (c'est vague mais l'idée, contrairement aux projets d'implémentation ERP, serait de bosser sur des cycles plus courts).
 
3. L'éditeur d'ERP pour lequel j'ai bossé s'implante aux US : bureaux à NYC et LA depuis peu. Un premier client à NYC, secteur sympa.
Là aussi, mes contacts peuvent m'aider à participer à l'aventure. J'y vois deux avantages, mais n'ai aucune certitude : au mieux, l'éditeur connaît une croissance américaine sympa façon Tableau Software, au pire je fais un ou deux ans, et profite de l'expérience pour tenter un MBA qui m'ouvrirait d'autres portes.  
 
Est-ce qu'un tel parcours est valorisable et me permettrait d'accéder à un top MBA qui m'ouvrirait ensuite les portes d'un job intéressant et plutôt rémunérateur disons... chez SAP ou dans le Conseil (pour caricaturer) ?
 
 
Merci d'avance pour vos retours !
 
D.


C'est ta vie, à toi de faire un choix. C'est à toi de définir ta vision , pas à nous de te la donner.
 
A titre personnel, je miserai sur l'option 3 qui est une option qui permettra de refaire le retard pris par ta carrière par des choix de jeunesse.
 
CG


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Only eyes washed by tears can see clearly
n°4413826
chocolathe
Posté le 19-08-2013 à 12:48:05  profilanswer
 

Sacrée contribution  [:implosion du tibia]


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NOUVEAU! à vendre : Rolleiflex SL66
n°4413850
Gindka
Posté le 19-08-2013 à 13:19:03  profilanswer
 

cary_grant a écrit :


Je suis effectivement certifié Black belt. Mais avant de parler de mon parcours (dans le but de tirer une sonnette d'alarme, je vais d'abord parler des cabinets dits spécialisés en lean). J'ai un classement officieux, qui reflète mes interactions avec mes pairs sur le terrain (soit quand j'ai travaillé avec eux sur de gros projets, soit quand je me suis battu contre eux).
 
Ps: Je ne connais pas tous les cabinets, je ne parle que de ceux que je connais en bien ou en mal...
 
Deux aspects à considérer :
1- Les "boites d'interim de luxe" du genre Altran, Alten, Equert etc ... font aussi du Lean et du six sigma. Leur avantage c'est que c'est du boulot opérationnel sur de (très) longues périodes, car ils vendent de l'assistance technique. Avec l'effet bundle (c'est la mode en ce moment), il y a des très grosses équipes staffées en centre de service pour répondre aux besoins sur un aspect technique dans un département. Y être parachuté en tant que débutant a un intérêt : Les missions sont concrètes, on est réellement encadré par des expérimentés qui connaissent le concret du métier, on arrive à maîtriser plus rapidement les outils, l'effet pervers c'est la "bunkerisation" à cause du coté repétitif des tâches au bout d'un certain temps. 18-24 mois c'est la période où on tirera le maximum de cette expérience, avant de basculer coté opérationnel (chez un client final) ou dans le conseil pour réellement apporter de l'expertise.
 
Comme ça de mémoire :
 
Equert (groupe eurogiciel) : Profils très métier, avec un centre de compétence performances industrielles qui est très réputé chez notre gros avionneur européen. Sa base est en midi pyrénée, mais sa sphère d'influence est européenne (prévoir 1 déplacement de 3 jours tous les 15 jours en moyenne d'après mes sources)
Consept ingénierie : Profils très techniques sur le six sigma. Pour avoir le niveau en stats inférentielles qui pète tout, c'est the place tout be. Très peu de boites peuvent se vanter d'avoir des experts qui maîtrisent aussi bien les plans d'expériences (même pour un black belt certifié, c'est une notion complexe à appréhender).
Altran/Alten/etc... : Quoi qu'on en dise (et Dieu sait si je ne peux pas les blairer), si on tombe sur une configuration de type "bundle", il faut savoir combien d'années de contrat il reste au bundle (les contrats des bundles c'est 3 ans). S'il reste 18 mois et plus, foncer les yeux fermés. Sinon (en général, celui qui a un bundle est celui qui a le moins de chances de le gagner), à éviter.
 
2-Les cabinets de conseil
 
Il faut pour faire une segmentation voir les trois dimensions de l'amélioration continue qui s'adressent à des problématiques différentes, et à des clients de maturité différente.
 
a) Le business process management (pilotage par les processus, process management, ou peu importe comment on l'appelle)
Ici il s'agit de décloisonner l'entreprise par la mise en place de processus transverses auxquels on vient ajouter une gouvernance "end-to-end" (en gros, ce qui intéresse c'est le flux de valeur ajoutée, le reste on s'en fiche).
 
Ici, il s'agit de représenter le processus tel  qu'il fonctionne, ce qu'il fait, et qui y fait quoi . (En gros répondre aux questions essentielles qu'on a dans le lean : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?)
 
C'est le terreau idéal pour lancer des chantiers d'amélioration. Tous les cabinets disent le faire, peu le font, et très peu sont ceux qui le font correctement...
 
Niveau basique : (En gros, tu le fais comme beaucoup de personnes, sans méthodo, au juger, et personne pour te dire si c'est correct ou pas ce que tu fais )
N'importe quel cabinet d'orga fera l'affaire. Peu importe le projet, on arrivera toujours sur des problématiques de process à mettre en place et donc à représenter un process avec une gouvernance et à le déployer.
 
Juste pour illustrer : J'ai repris en main le travail fait par des consultants d'un gros cabinet (j'étais à l'époque dans un cabinet no name), et c'était un fouilli sans nom. Aucune vision (normal, c'est un métier que de cadrer un process), plusieurs erreurs (normal quand on n'est pas formé on fait de son mieux), et je ne parle pas des incohérences et des ruptures dans la chaine de valeur , etc ... En gros, quand c'est du process qu'on veut faire, on ne va pas dans un cabinet généraliste.
 
Niveau intermédiaire : Cabinet qui s'étiquette lean , mais qui en fait fait du process management.
Le meilleur que je connaisse c'est Vinci consulting (attention, ils ont aussi beaucoup de missions de PMO, bien être clair sur ce qu'on veut en entretien)
 
Niveau avancé : Ici c'est les cabinets de niche qui ne font quasiment que ça.
B&T associés  qui fait aussi de la PMO attention à être clair en entretien !
PMGI , pas mal pour gagner en expertise !
 
 
b) Le lean (office (notez que le lean office tourne souvent autour de problématiques 5S, donc on en fait vite le tour), manufacturing, management , services (cache le terme SI))
 
Le lean a pour but d'améliorer la vitesse d'un process, qui doit avoir déjà pour mérite d'exister ou d'être connu des participants (conditions parfois difficiles à réunir). Qui parle d'amélioration dit résultats tangibles, donc les cabinets d'orga ne s'aventurent pas là dedans. C'est plutôt une question de pure players.
 
Xl consultants qui fait aussi de la formation sont très bons pour tous les sujets touchant au manufacturing.
Islean sont très bons aussi (ils prennent des juniors et les forment eux même. Chaque junior a son sensei dans le cabinet, et est staffé au début avec lui pour apprendre. Je n'ai pas travaillé directement avec eux, mais on a recruté des juniors venant de chez eux qui sont meilleurs techniquement que beaucoup de séniors de chez nous !  
Progress partners : Ils font à la fois du recrutement pour leurs clients et du conseil. C'est un peu tout types de profils, mais en général ils prennent après première expérience. Les 2 ans et plus donc...
 
c) Le six sigma
Le six sigma s'intéresse à la qualité. Il demande une maîtrise du lean et des statistiques descriptives pour le niveau green belt, et des statistiques inférentielles pour le niveau black belt (en plus de tout le cursus green belt). Quand on fait appel à un black belt, c'est pas pour avoir des "je pense que", "il serait bien que". Exemple : On a un ressort 1 qui casse souvent, on pense l'avoir amélioré en créant le ressort 2, est ce que le ressort 2 est meilleur que le 1 ?
 
Peu de cabinets de conseil en orga s'aventurent ici. Et ceux qui le font ont une division spécialisée sur le sujet.
 
Tallis consulting est un "petit" (par la taille hein ?) cabinet qui est sur le sujet. Ils ne recrutent pas de Juniors dans la division six sigma ! (minimum 3 ans d'Xp et certifiés green belt minimum ! )
Xl consultants
 
C'est le genre de métiers où on ne fait pas dans le bullshit, donc pour dénicher les perles, il faut les chercher. Et il faut pour cela accepter de ne pas avoir un nom clinquant sur le Cv. Pour moi qui suit chez un gros, je commence à m'ennuyer.
 
Maintenant le point sur mon profil sur lequel je voulais insister : Si tu crois qu'un cabinet va te financer ta certif green ou black belt, tu goures. Ces formations coûtent la peau du cul, donc peu sont ceux qui sont les élus, et encore plus rares sont les cabinets qui consentent à investir sur le sujet (Et quand ils le font, la clause de dédit est de 2 ans minimum). Par conséquent, prépare toi à payer de ta poche si ton cabinet ne voit pas l'intérêt du sujet comme ce fut le cas pour moi, ou si tu veux garder les coudées franches pour négocier après (5000 - 15000 euros TTC c'est la variation en tarifs)
 
Dans mon cas, j'avais fait un emprunt personnel (que je rembourse toujours en ce moment). Mon cabinet de l'époque avait refusé de me filer une augmentation plus conséquente que celle liée à mes performances (+10% je ne demandais que 5% de plus, ce qui était ridicule par rapport à ce que je pouvais avoir sur le marché). Par contre, ils voulaient se servir de ma certif pour remplir des propales avec moi en tête de gondole pour attirer les clients. J'ai dit non et posé ma dem dans la foulée (faut pas se foutre de la gueule du monde).
 
Le conseil est un milieu où cynisme et coups bas sont de mise. Ne te laisse donc pas apitoyer par les discours sur l'engagement, le collectif, le sens du devoir etc ... Personne n'y crois ou le pratique, surtout pas ceux qui le prêchent !
 
Donc, mon conseil :
Le pilotage par les processus est d'accès plus facile, mais bien qu'important ce n'est pas vu comme un critère différenciant par les recruteurs. Donc, c'est pas un levier de revente qui fait prendre de l'épaisseur au profil, bien que ce qu'on y apprend soit fondamental pour l'efficacité dans le reste.
 
Le lean est un peu plus restreint, mais la demande explose (tout le monde veut faire des économies) par conséquent, y entrer a un niveau de difficulté médium. Mais avec l'engagement et un diplôme même moyen, si les stages choisis mettent le pied à l'étrier (on n'est pas dans le bullshit, mais dans le savoir faire), ça passera le screening.
 
Le six sigma : Impossible d'y foutre un orteil, sans une de ces deux choses :
- Un diplôme en statistiques (les connaissances en lean sont plus simples à appréhender que de faire une analyse des résidus !)
-Une certification (green belt minimum)
 
CG


Merci pour cette réponse très complète et pour le temps que tu y as consacré  :jap:  
 
Concernant les noms de cabinets, tu n'as pas énoncé les grands qui ont une practice opération ayant une forte spécialisation en supply et lean... par exemple ATKearney et McKinsey. Est-ce tout simplement parce que tu ne les connais pas plus que ça (puisque tu as précisé dans le début de ton message que tu allais parler uniquement de ceux avec qui tu as bossé) ou est-ce volontaire ?  
 
Connais-tu la politique de rémunération des cabinets de petite taille spécialisés en lean ?  
 
Au regard de ce que j'ai pu donner comme info sur mon profil, suis-je en mesure d'intéresser les bons cabinets lean ? Avec ou sans MS d'école d'ingé ?

Message cité 1 fois
Message édité par Gindka le 19-08-2013 à 13:20:30
n°4415066
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 20-08-2013 à 11:16:44  profilanswer
 

Gindka a écrit :


Merci pour cette réponse très complète et pour le temps que tu y as consacré  :jap:  
 
Concernant les noms de cabinets, tu n'as pas énoncé les grands qui ont une practice opération ayant une forte spécialisation en supply et lean... par exemple ATKearney et McKinsey. Est-ce tout simplement parce que tu ne les connais pas plus que ça (puisque tu as précisé dans le début de ton message que tu allais parler uniquement de ceux avec qui tu as bossé) ou est-ce volontaire ?  
 
Connais-tu la politique de rémunération des cabinets de petite taille spécialisés en lean ?  
 
Au regard de ce que j'ai pu donner comme info sur mon profil, suis-je en mesure d'intéresser les bons cabinets lean ? Avec ou sans MS d'école d'ingé ?


 
Alors deux points que tu abordes :
 
1- Les cabinets que je n'ai pas nommés.
Les cabinets de strat qui ont une partie en "operations" je ne connais que l'offre lean manufacturing de Mckinsey vu que la partie étiquetée lean manufacturing de mon cabinet est en frontal avec eux sur par mal d'affaires.  
 
Mckinsey, (comme mon cabinet d'ailleurs, je ne suis pas assez mauvaise foi pour taper uniquement sur la concurrence et dire à quel point on est géniaux) a une approche très théocratique des choses, fait de grands principes. Exemple, "Il faut que le management soit aligné sur la vision", etc ... Tout ça c'est bien joli, mais le mec devant sa machine n'en a strictement rien à foutre de la vision du management. Il veut pouvoir travailler tranquillement sans avoir sa machine qui se crashe tout le temps. En clair, y aller c'est bâtir l'approche globale de la transformation : En clair, comment je fais pour implanter une culture lean au sein de mes opérations, on n'est plus dans le déploiement.
 
Une intervention du groupe lean manufacturing de mon cabinet. Le CX d'un client a appris que le lean c'est génial. Mais il ne voit pas trop comment il peut très vite dégager du cash de son budget qu'il trouve serré. On va aller lui vendre du "gemba walk" couplé à du visual management avec un format de reporting en A3 thinking. (Si vous avez tout compris, vous êtes bons  :lol: Dit plus simplement, on va représenter les informations critiques du processus de manière visuelle et simple d'interprétation même par quelqu'un qui ne connait pas le processus. Le management n'aura plus qu'à faire le tour sur le terrain pour avoir les informations pertinentes sans avoir besoin d'envoyer des tonnes de mails ) On va packager le tout avec des justifications bullshit du genre : Moins de reporting --> les gens sont focalisés sur les tâches à valeur ajoutée, management proche du terrain, etc ... On enrobe le tout de change management et de modélisation de processus, et hop packagé c'est votre bébé, à vous de déployer maintenant.
 
En clair, tu es sur des problématiques de changement de culture, de stratégie de déploiement, de choix de quels outils utiliser mais tu ne déploies pas ! Les machines ça pue et c'est sale, ça tâche les chemises blanches et l'huile sur les costards ça le fait pas  :o  
 
Pour moi, le lean et le six sigma c'est DABORD le terrain. Le management fournit les règles du jeu (c'est nécessaire et c'est une faute de sa part s'il ne le fait pas), mais ce n'est pas à ses cotés que tu deviendras bon. C'est la confrontation avec les opérationnels qui va te fournir les cotes solides, la vision des blocages, etc ... Qui va rendre tes préconisations être efficientes.
 
Alors le junior même formé chez Mckinsey pendant deux ans, et qui passe ses journées dans les bureaux climatisés des C suite et qui dit qu'il est expert en lean, ça me fera pouffer de rire. Pour info la practice Lean manufacturing de Mckinsey recrute beaucoup de mecs issus du terrain et la certif black belt ou master black belt avec xp opérationnelle solide efface une école moyenne ou médiocre.
 
Donc, à toi de voir : Être un mec bon opérationnellement et déchirer n'importe quel sujet , ou être bling bling et être limité.
 
Si tu ne veux pas passer ta vie dans le lean, ou les opérations, et que ton ambition c'est un tremplin vers un MBA prestigieux pour un poste en strat ou autre ---> MS en groupe A et grosse boite clinquante (Tu peux rajouter Argon consulting dans le groupe de tes cibles). Ce cas est rentable en $$ et en rapidité de progression.
 
Si tu veux par contre être un Directeur des opérations efficace avant de devenir plus tard CEO  (ce qui est mon cas), alors va rouler ta bosse sur le terrain, et privilégie les cabinets qui ont vocation à te mettre en condition opérationnelle. Ce cas paie en $$ sur le tard (sauf si on booste avec un MBA. Car financièrement le ROI du MBA à court terme sera nul (voir négatif). Avec un top MBA tu ne gagnes pas beaucoup plus qu'un mec certifié master Black belt à Xp égale).
Cette voie c'est un peu de conseil pour grandir et arriver à maturité rapidement puis --> Industrie à un poste de middle management ou d'opérationnel pour apprendre la vraie vie.
 
Deuxièmement, j'ai vu pire comme profil. Il faudra juste que tu les rassure que la technique ne t'effraie pas (Dans le sens, tu ne vas pas te mettre à paniquer parce que tu ne comprends pas de quoi on te parle. Ce qui arrive souvent quand on te balance sur des missions où tu n'as pas le background technique. Du genre moi balancé parfois sur du SI alors que je suis un mec du manuf...)
 
Ensuite, les temps sont durs, alors les cabinets tirent les salaires vers le bas pour les JD. Ils sont en position de force car il y a peu d'offres. Eux même ne sont pas totalement sereins car il y a une incertitude chez les clients au niveau des budgets, etc ...
 
En général (à voir chez chaque cabinet), les petits cabinets qui prennent des profils de groupe A principalement paient très bien. Autant que chez les gros, voir même plus. Ceux qui n'affichent pas clairement une préférence paient très peu en brut (en province en sortie d'école 26KE peut être proposé). Par contre ils se rattrapent avec un intéressement que vous n'aurez jamais ailleurs (entre 0.5 et 2.5 mois de salaires net, et des augmentations en % plus fortes). Ce qui vous ramène pas loin de la moyenne du marché. Le problème c'est le coté aléatoire des salaires. Un coup vous gagnez 800 euros, l'autre 4000 euros). Et le problème c'est si vous voulez un crédit (voiture, appart), vous aurez des problèmes car votre endettement sera calculé sur la base de votre salaire brut, pas du package social !
 
Donc, en ce moment je dirai : En premier job, ce qu'on t'offre si ça te permet de vivre sans te priver (étudiant tu t'es assez privé comme ça), prend si le job t'intéresse. Mets toi à l'abris, apprend dans ton job, et au bout de 18 mois tu seras en position de force et le prochain employeur paiera le gap entre toi et le salaire du marché. C'est plus facile de négocier quand on est en poste.
 
CG


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n°4415350
Gindka
Posté le 20-08-2013 à 15:00:23  profilanswer
 

Témoignage extrêmement intéressant une fois de plus  :jap:  
 
Pour revenir sur le plan de carrière, j'ai une bonne idée désormais de la stratégie à déployer en théorie. Par contre, tu as l'air assez sûr de toi sur le fait de pouvoir arriver au stade de CEO. Autant dans un cabinet, dont la philosophie est "up or out", il est assez facile de se projeter senior manager voire partner si tout va bien, autant en industrie, le parcours me parait beaucoup plus aléatoire... qu'en penses-tu ?  
 
Concernant les cabinets véritablement reconnus en lean, si je récapitule, il y a donc :  
- Argon Consulting
- XL Consultants  
- IS Lean
- Progress partners
 
C'est bien ça ?

n°4415520
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 20-08-2013 à 17:03:01  profilanswer
 

Gindka a écrit :

Témoignage extrêmement intéressant une fois de plus  :jap:

 

Pour revenir sur le plan de carrière, j'ai une bonne idée désormais de la stratégie à déployer en théorie. Par contre, tu as l'air assez sûr de toi sur le fait de pouvoir arriver au stade de CEO. Autant dans un cabinet, dont la philosophie est "up or out", il est assez facile de se projeter senior manager voire partner si tout va bien, autant en industrie, le parcours me parait beaucoup plus aléatoire... qu'en penses-tu ?

 

Concernant les cabinets véritablement reconnus en lean, si je récapitule, il y a donc :
- Argon Consulting
- XL Consultants
- IS Lean
- Progress partners

 

C'est bien ça ?


Tout dépend de ce que tu vises. Je ne vise aucunement de devenir CEO d'une boite du CAC. Mon ambition est plus modeste, prendre une PME et l'amener au stade d'ETI en la structurant. Rendre performant c'est le boulot d'un black belt. Il y a très peu de mecs dans une boite qui (hormis les commerciaux) peuvent dire à leur hiérarchie : Je vous ai fait gagner entre 300 K et 1 Millions d'euros cette année. Crois-moi  ce genre de mecs tu les blindes.

 

Ensuite sur le parcours. Le parcours n'est aléatoire que si tu as trois paramètres que tu figes :
1- Ton niveau (tu es moyen techniquement et ou en soft skills)
2- Tu veux absolument une industrie (Banque, aéronautique, automobile, semi conducteurs, etc...)
3- Tu veux rester dans la même boite

 

Si tu fais varier à ton avantage ces trois dimensions tu ne peux que monter. Toutes les industries ne se cassent pas la gueule. Un type qui a son avenir bouché dans l'automobile peut aller dans l'aéronautique qui a le vent en poupe sans trop de PB, etc...

 

C'est cru à dire , et ça va casser pas mal de vos illusions, mais les meilleures promotions (salaire, responsabilités), on vous les confiera plus facilement si vous partez dans une autre boite que dans celle où vous avez fait vos preuves. Après, il y a les jeux politiques qui peuvent aider, mais ça aussi c'est aléatoire.

 

Si je devais faire un classement (purement personnel) :
1-Islean
2-Xlconsultants
3-Argon consulting
4-Progress partners
5-Cubik partners

 

Après, les cabinets en lean sont petits et ne font pas beaucoup de pub (tradition de la valeur nippone sans doute  :o ) donc, il faut que tu cherches qui ils sont pour en dénicher plus que cette liste.

 

CG


Message édité par cary_grant le 20-08-2013 à 17:03:59

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n°4416601
Gindka
Posté le 21-08-2013 à 13:22:44  profilanswer
 

Donc selon toi aucun cabinet doté d'une envergure internationale n'a de véritable compétence dans un tel domaine ? Cela veut dire que tu regrettes d'avoir rejoint une grosse structure ?

n°4419408
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 23-08-2013 à 11:43:00  profilanswer
 

Gindka a écrit :

Donc selon toi aucun cabinet doté d'une envergure internationale n'a de véritable compétence dans un tel domaine ? Cela veut dire que tu regrettes d'avoir rejoint une grosse structure ?


C'est les clients du cabinet qui lui donnent une envergure internationale ou pas. Pas le cabinet lui même. Tu peux travailler pour un grand groupe et ne jamais bouger du coin paumé de là où tu travailles (en général les consultants ceux qui bossent dans l'outsourcing sont des hyper sédentaires par exemple). Donc, tu peux bosser pour accenture et ne jamais bouger, comme tu peux bosser pour boite no name et beaucoup voyager.
 
Ensuite en terme de compétence, un gros cabinet ne peut pas se spécialiser, il est donc forcément généraliste sur la partie métier. Par contre sa spécialisation peut être sur une (ou plusieurs) industrie spécifique (banque, assurances, aéronautique, etc ...). Les gros cabinets ont besoin de capter beaucoup d'activité pour vivre, alors ils attrapent tout et n'importe quoi, surtout depuis la crise.
 
Être dans une grosse structure ça veut dire gros moyens : Hôtels 4 ou 5 étoiles quand tu es en déplacements à l'étranger, indemnités kilométriques (non négligeable, et parfois certains mois avoir 300 euros en plus qui rentre ça met du beurre dans les épinards), etc ... Tout ce qu'il faut pour frimer. Certaines boites comme la mienne ont même des deals avec les hotels qui te permettent d'avoir des réducs dans les hotels partout dans le monde où les consultants ont l'habitude d'aller. C'est une mutuelle où tu as tout remboursé à 100% pour toi , ta compagne et tes gosses. C'est un CE qui t'offre des choses intéressantes à des prix raisonnables, etc ... Tout ça dans une petite structure oublie. Dans une grosse structure ton augmente variera de 0 à 2%. Chez nous par exemple cette année les augmentes étaient inférieures à l'inflation. Les bonus sur projet, le chef de projet doit se battre contre la hiérarchie pour pouvoir les donner, etc... Il y a une progression structurée, mais elle se fait plus au copinage qu'au mérite (quand tu es dans ces boites c'est que ton niveau est convenable pour eux, tu n'es donc plus jugé sur ta capacité à tout déchirer). Il faut être V-I-S-I-B-L-E. Faire ton taff et bien le faire, dans le fond tout le monde s'en fiche. Ce qui importe c'est ramener du business.  
 
Dans un petit cabinet l'ambiance est différente. Tu as moins d'avantages en nature (ex : Si tu veux faire bénéficier à ta compagne de ta mutuelle, tu dois rajouter des sous de ta poche, dans un grand groupe non). Mais, tu as un accès direct à ceux qui décident de tout. Pas de politique du groupe à respecter ou autre bullshit. L'inconvénient c'est que c'est à la tête du client.
 
Donc, je n'ai pas d'avis sur la question. A chacun de se faire son expérience.
 
Je me fiche du cabinet pour lequel je bosse. Mon intérêt personnel prime sur le brand name, etc ... Donc, si on me file un taff intéressant chez Altran et qu'ils allongent les billets je n'aurai aucun scrupule à aller bosser chez eux. Ma logique c'est l'enrichissement de mon profil (Quelles missions ?), pas de servir de panneau publicitaire pour des boites par mon Cv. Avoir Accenture sur le Cv, et y passer 2 ans à faire des tests et recettes de SAP, ça sert à quoi ?
 
Il vaut mieux un altran qui connait le terrain, à un accenture qui n'y a jamais foutu les pieds.  
 
A tous les wannabe, si vous croyez que c'est avec l'orga que vous allez vous épanouir, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil. L'orga ne peut avoir d'intérêt que pour un opérationnel qui vient y apprendre tout ce qu'il n'a pas. Et lui aura une valeur ajoutée pour le cabinet et fera un gap de salaire lors de sa transition.  
 
Et franchement si un jour mon fils me dit qu'il veut faire de l'orga en JD, je lui déconseillerai.
 
CG


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n°4424578
Gindka
Posté le 27-08-2013 à 09:36:12  profilanswer
 

Un peu hors sujet mais comme tu sembles bien calé en LSS...

 

Est ce que selon toi une certification yellow belt LSS ou Champion LSS peut être une vraie valeur ajoutée sur le CV d'un JD ? J'envisage de passer l'une de ces deux formations sur mon temps libre et à mes frais via par exemple XL Formation. Me le conseilles tu ? Si oui laquelle en priorité ? La yellow peut se faire en e learning visiblement et la champion sur deux jours

n°4424817
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 27-08-2013 à 12:53:47  profilanswer
 

Gindka a écrit :

Un peu hors sujet mais comme tu sembles bien calé en LSS...


Bah, ma certif je ne l'ai pas eue dans une pochette surprise  :o

 
Gindka a écrit :


Est ce que selon toi une certification yellow belt LSS ou Champion LSS peut être une vraie valeur ajoutée sur le CV d'un JD ? J'envisage de passer l'une de ces deux formations sur mon temps libre et à mes frais via par exemple XL Formation. Me le conseilles tu ? Si oui laquelle en priorité ? La yellow peut se faire en e learning visiblement et la champion sur deux jours


Alors, aucune de ces deux formations ne t'apportera la moindre valeur ajoutée mais pour deux raisons différentes.

 

1- La formation yellow belt c'est les bases des bases des bases des bases. On t'y apprend les définitions des grands termes : qu'est ce que le lean, qu'est ce que le six sigma, qu'est ce que la variation et en quoi c'est important de la contrôler. Jamais on ne t'apprend à faire les choses. Le rôle du yellow belt c'est d'être un opérationnel qui sensibilisé à la démarche va modifier son comportement au travail pour être plus productif ou alors afin qu'il accepte plus facilement qu'on l'affecte à des équipes projet LSS. Il est un exécutant et effectue les tâches ingrates que le green belt (ou le black belt) dont il peut dépendre ne veulent pas faire. Exemple : Prendre des mesures à la main d'une centaine de vis ou d'écrous sur trois cotes critiques (300 mesures donc).

 

Ca n'a de valeur en JD que pour un stagiaire qui va effectuer son stage sur un sujet de lean manufacturing où il sera encadré par un black/green belt ou un Lean master. Au moment de bosser, c'est ce que tu sais faire qui l'emporte sur ce que tu connais sur le plan théorique.

 

2-La formation champion, tu n'es pas éligible. C'est une formation réservée au top management d'une boite (c'est l'équivalent du yellow belt pour le top management). C'est pour qu'ils sponsorisent les activités de LSS au sein de l'entreprise.

 

Pour un prix intéressant, et qui apportera une vraie plus value sur ton CV, intéresse toi aux formations en lean manufacturing. Le six sigma avec tout l'aspect quantitatif derrière est ardu à décrocher. XL a une formation "chef de projet lean manufacturing" dont le prix tourne autour de 1500 euros, et qui est pour moi un très bon rapport - qualité - prix et bénéfice.

 

Pour donner un ordre d'idée : Si tu fais une certif black belt en plus de ton taf de tous les jours, compte 15 - 25 h de travail en plus par semaine pendant 6 - 8 mois

 

Et au contraire, c'est pas HS, dans l'orga le lean c'est tendance en ce moment

 

CG


Message édité par cary_grant le 27-08-2013 à 12:54:28

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Only eyes washed by tears can see clearly
n°4424904
Gindka
Posté le 27-08-2013 à 14:05:41  profilanswer
 

Ok dont acte  :jap:

 

La formation de XL semble très intéressante, l'organisme est reconnu, le prix est raisonnable et l'e-learning permet d'éviter de prendre des jours de congés exprès (d'autant que lorsque ça tombe sur des jours de cours je ne peux pas y assister...), dommage seulement qu'elle ne soit pas certifiante... En connais tu d'autres ? J'ai vu que l'Universite Lean 6 Sigma n'avait que XL Formation et Mines Paristech en partenaire et j'ai l'impression que les Mines ne font pas de formation autres que les Black (trop longues et trop chères)

n°4432781
Big boobz
Posté le 01-09-2013 à 19:00:05  profilanswer
 

Hello ! Merci à CG pour toute sa contribution sur ce topic ! Je suis moi-même consultant junior en lean . Petite question : Quels sont les salaires en tant que consultant senior/manager en lean ? Je n'arrive pas à me faire une idée, 60K-80k ?

n°4437355
talleyrand​_paris
Posté le 05-09-2013 à 14:29:03  profilanswer
 

Bonjour,
 
Pour rebondir sur la dmande d'informations concernant Tallis:
 
Un nouveau (2007) dans le panorama du conseil en management. En fait c'est plutot un groupement très avancé (mêmes locaux, projets communs, mêmes soirées :-) de 4 cabinets (l'ensemble s'appelle Square Management):
- Tallis Consulting (stratégie opérationnelle, performance improvement)
- Vertuo (conseil opé banque/finance)
- Viatys (conseil opé, PMO, AMOA)
- Adway  (je me souviens plus trop ce qu'ils font)
 
Tallis étant le fer de lance (concurrent des bigs mais aussi des spécialistes sur des domaines précis -Exton, Stanwel...) avec pas mal d'anciens des bigs (Ineum/KS, Accenture/A. Andersen voire CSC)
 
Voilà
 

n°4443836
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 12-09-2013 à 10:26:04  profilanswer
 

Big boobz a écrit :

Hello ! Merci à CG pour toute sa contribution sur ce topic ! Je suis moi-même consultant junior en lean . Petite question : Quels sont les salaires en tant que consultant senior/manager en lean ? Je n'arrive pas à me faire une idée, 60K-80k ?


80K pour le grade de manager c'est trop même sur paname sauf dans le cas des petites boites avec très peu de consultants (une dizaine) sans véritables règles.
 
Consultant sénior (3 - 5 ans) en "All in" (fixe + primes) 60 K c'est énorme (je verrai plus du 55 que du soixante) mais pas déconnant sur Paris si certif "Black belt" (au moins).
 
60K-70K pour un manager ça fait l'affaire.
 
En province retire 20K pour consultant sénior avec certif black belt (40 Ke environ) et manager (50 Ke environ).
 
CG


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Only eyes washed by tears can see clearly
n°4443841
cary_grant
Impossible is nothing
Posté le 12-09-2013 à 10:33:37  profilanswer
 

C'est avec nostalgie que je vais quitter ce topic et le monde du pissage de slides par la même occasion.
 
Je rejoins un industriel à un poste de management niveau C Level. Ps: J'ai quitté le conseil avant le passage manager. Pour ceux qui se demandaient quels postes on peu avoir en exit opportunity. Mon profil est assez atypique : Fac + MS groupe C/D + Conseil en orga sur du lean six sigma + Certif black belt.
 
Le conseil a contribué à me faire prendre la hauteur qu'un poste opérationnel n'aurait pas pu me faire avoir. En un sens, j'ai pu accélérer ma carrière grâce au conseil parce que dans ce milieu (qui est pire que Dallas), j'ai su toujours choisir les bonnes missions qui m'ont apporté l'épaisseur nécessaire pour endosser mes nouvelles fonctions.
 
 
L'école c'est bien, mais ce qu'on sait faire c'est mieux. Si vous voulez vivre du choix que vous avez fait à 16-18 ans (votre école), le conseil c'est idéal. Plus vous avez fait une bonne école plus vous aurez un boulevard devant vous. Mais pour l'industrie ça ne suffit pas, c'est l'efficience qui compte.
 
Je cesse donc d'intervenir fréquemment sur le topic, mais je continuerai à répondre aux MP. Je cède la place à la nouvelle générations de consultants en orga.
 
CG


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Only eyes washed by tears can see clearly
n°4443842
hiihuu
Shipping beats perfection
Posté le 12-09-2013 à 10:36:17  profilanswer
 

cary_grant a écrit :

C'est avec nostalgie que je vais quitter ce topic et le monde du pissage de slides par la même occasion.
 
Je rejoins un industriel à un poste de management niveau C Level. Ps: J'ai quitté le conseil avant le passage manager. Pour ceux qui se demandaient quels postes on peu avoir en exit opportunity. Mon profil est assez atypique : Fac + MS groupe C/D + Conseil en orga sur du lean six sigma + Certif black belt.
 
Le conseil a contribué à me faire prendre la hauteur qu'un poste opérationnel n'aurait pas pu me faire avoir. En un sens, j'ai pu accélérer ma carrière grâce au conseil parce que dans ce milieu (qui est pire que Dallas), j'ai su toujours choisir les bonnes missions qui m'ont apporté l'épaisseur nécessaire pour endosser mes nouvelles fonctions.
 
 
L'école c'est bien, mais ce qu'on sait faire c'est mieux. Si vous voulez vivre du choix que vous avez fait à 16-18 ans (votre école), le conseil c'est idéal. Plus vous avez fait une bonne école plus vous aurez un boulevard devant vous. Mais pour l'industrie ça ne suffit pas, c'est l'efficience qui compte.
 
Je cesse donc d'intervenir fréquemment sur le topic, mais je continuerai à répondre aux MP. Je cède la place à la nouvelle générations de consultants en orga.
 
CG


 
 
We will miss you :(
 
Merci pour tes interventions de qualité et bonne continuation dans ton parcours pro  ;)

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