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Selon vous, comment et par qui la monnaie devrait-être créée ?




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Auteur Sujet :

Création monétaire par les banques privées

n°28750954
Changaco
Posté le 24-12-2011 à 17:06:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

blokblok08 a écrit :

Il faut rendre la création monétaire à la nation.

Un simple retour en arrière est rarement une solution, si c'est ce que tu suggères.

mood
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Posté le 24-12-2011 à 17:06:35  profilanswer
 

n°28751065
passemurs
Posté le 24-12-2011 à 17:30:30  profilanswer
 

De quel retour en arrière vous parlez ?  
 
Au bord du précipice, mieux vaut un pas en arrière, qu'un bond en avant ...   :o  
 

n°28752441
Changaco
Posté le 24-12-2011 à 23:51:47  profilanswer
 

passemurs a écrit :

De quel retour en arrière vous parlez ?

Redonner un pouvoir de création monétaire à l'État.
 

passemurs a écrit :

Au bord du précipice, mieux vaut un pas en arrière, qu'un bond en avant ...   :o

Faire un pas en arrière ce n'est que retarder le bond en avant. Pour ne pas tomber il faut changer de direction.

n°28752662
passemurs
Posté le 25-12-2011 à 00:50:03  profilanswer
 

Changaco a écrit :

Redonner un pouvoir de création monétaire à l'État.
 


 

Changaco a écrit :

Faire un pas en arrière ce n'est que retarder le bond en avant. Pour ne pas tomber il faut changer de direction.


 
Ben voyons, c'est tellement mieux depuis, on s’éclate sur toute la planète... A coups de dettes  :sarcastic:  

n°28752830
Changaco
Posté le 25-12-2011 à 01:26:52  profilanswer
 

passemurs a écrit :

Ben voyons, c'est tellement mieux depuis, on s’éclate sur toute la planète... A coups de dettes  :sarcastic:

L'argent-dette (réserves fractionnaires) était déjà là avant que l'État abandonne son pouvoir de création monétaire.

n°28808725
blokblok08
Posté le 01-01-2012 à 22:36:55  profilanswer
 

@limonaire  
 
Comme tu sembles bien  plus éclairé qu'Etienne Chouard sur la création monétaire, pourrais-tu nous expliquer ce graphique ?
 
merci
 
 
http://www.societal.org/docs/dettepub2.png

Message cité 2 fois
Message édité par blokblok08 le 02-01-2012 à 11:28:52
n°28811032
xilebo
noone
Posté le 02-01-2012 à 09:21:30  profilanswer
 

blokblok08 a écrit :

@limonaire  
 
Comme tu sembles bien  plus éclairé qu'Etienne Chouard sur la création monétaire, pourrais-tu nous commenter ce graphique ?
 
merci
 
 
http://www.societal.org/docs/dettepub2.png


 
Ce graphique est contradictoire avec la phrase que certains sortent souvent : "le solde primaire a toujours été négatif durant 30 ans, sauf 2 années".
 
Car si cette phrase est vraie, je ne vois pas comment on peut avoir un endettement qui diminue sans les intérêts.
 
Où est l'erreur de calcul ?

n°28812234
Changaco
Posté le 02-01-2012 à 12:00:46  profilanswer
 

xilebo a écrit :

Ce graphique est contradictoire avec la phrase que certains sortent souvent : "le solde primaire a toujours été négatif durant 30 ans, sauf 2 années".

 

Car si cette phrase est vraie, je ne vois pas comment on peut avoir un endettement qui diminue sans les intérêts.

Le graphique est en euro constants, la dette peut diminuer avec un déficit inférieur à l'inflation.


Message édité par Changaco le 02-01-2012 à 12:01:07
n°28822935
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 03-01-2012 à 13:19:12  profilanswer
 

blokblok08 a écrit :

@limonaire  
 
Comme tu sembles bien  plus éclairé qu'Etienne Chouard sur la création monétaire, pourrais-tu nous expliquer ce graphique ?
 
merci
 
 
http://www.societal.org/docs/dettepub2.png


 
1) Supposons que j'emprunte 100 tous les ans pendant 30, sans jamais rembourser (je refinance les dettes antérieures en réempruntant). Ma dette au bout de 30 ans hors intérêt est de 3000.
 
Supposons que l'intérêt annuel soit de 5% du stock de dette. Il est donc de 100*5% = 5 la première année, 200*5% = 10 la deuxième, etc jusqu'à la trentième année 3000*5%=150. J'ai au total verser 2325 d'intérêt pour une dette de 3000 aujourd'hui.  
 
Cet exemple est très simplifié mais permet de comprendre les mécanismes en jeu, très grossièrement.
 
2) L'intérêt n'est pas illégitime s'il rémunère une épargne préalable, çà une vraie ressource, rare, et qui en tant que telle mérite rémunération. Les marchés financiers ne sont pas illégitimes. L'intérêt ne devient illégitime que quand il est le fruit de la création monétaire, qui est une sorte de vol ou de détournement de ressources illégitime.
 
3) Dans mon exemple, les intérêts versés représentent près de 80% du stock de dette. Pourtant ce stock de dette est constitué essentiellement de déficits primaires constitués les 20 premières années (100 la première année, 95 la deuxième, etc). C'est un choix de l'Etat de financer des dépenses publiques par l'emprunt au lieu de l'impôt. Si les intérêts sont jugés excessifs, alors il faut soit lever un impôt supplémentaire, soit rationner les dépenses. Mais il est difficile de s'offusquer a postériori du poids des intérêts : ils ne sont pas une surprise, puisqu'on en connaît le montant au moment où on emprunte.
 
4) Le déficit primaire n'est pas dû principalement à une baisse de la pression fiscale mais bien plutôt à une progression des dépenses publiques, la France étant passée sur cette période de la 10 ou 15è place de l'OCDE (en termes de dépenses publiques) à la deuxième. Ces dépenses publiques de fonctionnement, financées en partie par emprunt, n'ont pas permis d'avoir une meilleure croissance. Or, quand le taux d'intérêt dépasse le taux de croissance, la dette s'emballe. Mais c'est aussi le signe que l'on empruntait pour financer des dépenses peu rentables.  
 
 


---------------
"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28828557
blokblok08
Posté le 03-01-2012 à 21:44:33  profilanswer
 


d'acc...merci pour ces explications (bien que je n'ai pas encore tout compris)
 
cependant, si je puis donner mon grain de sel, voici la conclusion très simple de ce graphique :
 
Si l'état avait emprunté sans intérêts auprès de sa banque centrale, il ne serait pas endetté.
 
J'attends encore la personne qui pourra réfuter le bien fondé de cette affirmation de façon convaincante.

Message cité 2 fois
Message édité par blokblok08 le 04-01-2012 à 00:03:14
mood
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Posté le 03-01-2012 à 21:44:33  profilanswer
 

n°28830189
helicon2
Posté le 04-01-2012 à 01:08:32  profilanswer
 

blokblok08 a écrit :

Si l'état avait emprunté sans intérêts auprès de sa banque centrale, il ne serait pas endetté.


 
 :jap:  
 
D'ailleurs, c'est devenu l'un des nouveaux combats d'ATTAC : http://www.audit-citoyen.org/
 
La taxe tobin était leur premier combat. Ils ont mis 12 ans à faire passer cette idée d'utopiste à faisable. J'espère qu'ils mettrons moins de temps sur l'audit citoyen.

n°28830543
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 01:51:39  profilanswer
 

blokblok08 a écrit :


d'acc...merci pour ces explications (bien que je n'ai pas encore tout compris)
 
cependant, si je puis donner mon grain de sel, voici la conclusion très simple de ce graphique :
 
Si l'état avait emprunté sans intérêts auprès de sa banque centrale, il ne serait pas endetté.
 
J'attends encore la personne qui pourra réfuter le bien fondé de cette affirmation de façon convaincante.


 
Et si quelqu'un payait le plombier à ma place, je n'aurais pas à le payer.


---------------
"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28830773
helicon2
Posté le 04-01-2012 à 02:38:52  profilanswer
 

limonaire a écrit :


Et si quelqu'un payait le plombier à ma place, je n'aurais pas à le payer.


 
A la différence que ce sont les états européens qui ont choisi eux-même de passer par un système indirect via les banques privées. Bon, il y avait peut-être quelques lobbys derrières, hein, faut pas se leurrer.
 
On pourrait donc clairement revenir à un endettement via une banque centrale avec des emprunt à 0% ou presque...c'est techniquement possible et on y reviendra à un moment ou à un autre (ou alors on saignera les peuples pour qu'ils remboursent les rentiers).

n°28831184
passemurs
Posté le 04-01-2012 à 08:32:58  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Et si quelqu'un payait le plombier à ma place, je n'aurais pas à le payer.


 
Faut quand même arrêter de nous prendre pour des abrutis !
 
Les libéraux nous font croire que l’état ne peut pas emprunté à la BC alors que c’était la normalité il y a quelques décennies. Mettre les états dans l’obligation de passer par les banques privées doit sans doute descendre d'un droit divin. C'est pratique et surtout balaient toutes discussions.  
 
Curieusement depuis que la France est dans l’obligation passer par les banques privées la dette explose. Mais la encore faut surtout ne pas se poser de question, dieu est encore passer par là.  
 
On sent parfaitement que cette loi Giscard/Pompidou est une énorme arnaque contre les états et surtout les peuples. D'ailleurs depuis plus 40ans les états empruntent aux banques privées et on voit le résultat, le constat est là, implacable, mais on continu a nous dire que le problème c'est l’état et surtout pas les banques privées. Mais on doit est des abrutis...  
 

n°28833322
helicon2
Posté le 04-01-2012 à 12:07:31  profilanswer
 

passemurs a écrit :

Faut quand même arrêter de nous prendre pour des abrutis !


 
lol  :D  
 

passemurs a écrit :

Les libéraux nous font croire que l’état ne peut pas emprunté à la BC alors que c’était la normalité il y a quelques décennies.


 
Et que c'est la normalité dans la majorité des pays du monde en fait.
 

passemurs a écrit :

Curieusement depuis que la France est dans l’obligation passer par les banques privées la dette explose. Mais la encore faut surtout ne pas se poser de question, dieu est encore passer par là.


 
Et curieusement, les profits des banques explosent aussi. Certainement du hasard tout ça...
 

passemurs a écrit :

On sent parfaitement que cette loi Giscard/Pompidou est une énorme arnaque contre les états et surtout les peuples. D'ailleurs depuis plus 40ans les états empruntent aux banques privées et on voit le résultat, le constat est là, implacable, mais on continu a nous dire que le problème c'est l’état et surtout pas les banques privées. Mais on doit est des abrutis...


 
 
Elle est surtout pas mal pour donner une excuse pour casser le système de solidarité nationale (assurance chômage, assurance maladie, retraite...) en disant qu'on a plus de sous ! ça tombe bien, c'est aussi ce que veulent les libéraux  :D

n°28833601
passemurs
Posté le 04-01-2012 à 12:38:15  profilanswer
 

Encore un truc qui devrait mettre la puce a l’oreille.

 

Comment se fait il que quant les banques sont en crises les états les renflouent a 0.001% d’intérêts, alors que quant se sont les états les qui sont en crise, ces même banques demandent elles des intérêts de 6,7, 8% voir plus a ces même états (au nom des risques), comme l'on si bien rappeler Rocard et Larrouturou dans une tribune du monde. [:ripper et bullit]

 
Citation :

La Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.

 

Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d’euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d’être transparente sur l’aide qu’elle avait apportée elle-même au système bancaire.


http://postjorion.wordpress.com/2012/01/03/225/

 

Message cité 1 fois
Message édité par passemurs le 04-01-2012 à 12:38:32
n°28835771
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 15:39:15  profilanswer
 

passemurs a écrit :


 
Faut quand même arrêter de nous prendre pour des abrutis !
 
Les libéraux nous font croire que l’état ne peut pas emprunté à la BC alors que c’était la normalité il y a quelques décennies. Mettre les états dans l’obligation de passer par les banques privées doit sans doute descendre d'un droit divin. C'est pratique et surtout balaient toutes discussions.  
 
Curieusement depuis que la France est dans l’obligation passer par les banques privées la dette explose. Mais la encore faut surtout ne pas se poser de question, dieu est encore passer par là.  
 
On sent parfaitement que cette loi Giscard/Pompidou est une énorme arnaque contre les états et surtout les peuples. D'ailleurs depuis plus 40ans les états empruntent aux banques privées et on voit le résultat, le constat est là, implacable, mais on continu a nous dire que le problème c'est l’état et surtout pas les banques privées. Mais on doit est des abrutis...  
 


 
1) le fait que les Etats aient par le passé emprunter à la Bc n'implique pas que ce soit une bonne chose : c'est inflationniste, les germes de l'inflation créés dans les années 60 ayant débouché sur le choc pétrolier de 1973 (pas de choc pétrolier possible sans création monétaire pour le rendre possible) et la fin des Trente Glorieuses.  
 
2) le fait que les Etats aient abandonné tout véritable étalon or pour autoriser la création monétaire a ouvert la boîte de Pandore. En effet, toute création monétaire, qu'elle soit le fait des banques privées ou de la BC, est néfaste : elle crée du cycle économique, çàd des successions de boom-bulles-krachs-récessions.  Si la création monétaire est condamnable, il faut donc l'enlever aux banques privées, ce que disent beaucoup de libéraux, mais certainement pas pour la confier à la BC.
 
3) La crise ne vient pas de la loi Giscard-Pompidou mais d'une mauvaise gestion de la politique monétaire par les BC. Celles-ci étaient censées contrôler l'offre de monnaie par les banques privées : elles ont failli dans ce domaine. C'est une faillite du contrôle public de la monnaie, pas du marché, puisque dans le domaine de la monnaie, il s'agit partout de monopoles étatiques d'émission confiées par les Etats aux BC.
 
 


---------------
"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28835902
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 15:48:40  profilanswer
 

passemurs a écrit :

Encore un truc qui devrait mettre la puce a l’oreille.
 
Comment se fait il que quant les banques sont en crises les états les renflouent a 0.001% d’intérêts, alors que quant se sont les états les qui sont en crise, ces même banques demandent elles des intérêts de 6,7, 8% voir plus a ces même états (au nom des risques), comme l'on si bien rappeler Rocard et Larrouturou dans une tribune du monde. [:ripper et bullit]
 

Citation :

La Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
 
Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d’euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d’être transparente sur l’aide qu’elle avait apportée elle-même au système bancaire.


http://postjorion.wordpress.com/2012/01/03/225/
 


 
1) Une économie libérale est une économie de responsabilité. Cela implique qu'une entreprise mal gérée fasse faillite. Quand l'Etat renfloue des banques mal gérées, on sort du système libéral. C'est bien la preuve d'ailleurs que nos économies s'éloignent ces dernière années du capitalisme : le renflouement quasi systématique des banques par l'Etat est tout sauf libéral. Il les incitent à prendre des risques et à devenir irresponsables, les pertes étant socialisées.  
 
2) L'intérêt sur un prêt n'est pas en soi illégitime, si ce prêt est un transfert d'épargne entre un prêteur et un emprunteur : on rémunère ainsi le renoncement à la consommation immédiate. L'intérêt devient illégitime quand il rémunère un prêt créé ex nihilo, par de la création monétaire pure, çàd sans qu'il y ait épargne préalable. Là est le scandale. C'est la création monétaire qu'il faut condamner, celle qui :
- crée du cycle
- crée des surprofits illégitimes dans les banques,
pas les prêts à intérêt.
 
Tous les libéraux sont pour l'encadrement de la création monétaire, que ce soit par des constitutions monétaires (Friedman), le retour à l'étalon or ou le système de banque libres avec abolition des banques centrales (autrichiens). Ce sont les keynésiens qui ont au contraire poussé les BC à libérer la crédit bancaire pour soi disant favoriser la croissance (en 2001 par exemple) : on a vu le résultat. Il est cocasse que ces mêmes keynésiens qui ne juraient que par les politiques monétaires assouplies se plaignent maintenant de l'excès de crédit bancaire.  


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28835929
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-01-2012 à 15:50:55  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
1) le fait que les Etats aient par le passé emprunter à la Bc n'implique pas que ce soit une bonne chose : c'est inflationniste, les germes de l'inflation créés dans les années 60 ayant débouché sur le choc pétrolier de 1973 (pas de choc pétrolier possible sans création monétaire pour le rendre possible) et la fin des Trente Glorieuses.  
 
2) le fait que les Etats aient abandonné tout véritable étalon or pour autoriser la création monétaire a ouvert la boîte de Pandore. En effet, toute création monétaire, qu'elle soit le fait des banques privées ou de la BC, est néfaste : elle crée du cycle économique, çàd des successions de boom-bulles-krachs-récessions.  Si la création monétaire est condamnable, il faut donc l'enlever aux banques privées, ce que disent beaucoup de libéraux, mais certainement pas pour la confier à la BC.
 
3) La crise ne vient pas de la loi Giscard-Pompidou mais d'une mauvaise gestion de la politique monétaire par les BC. Celles-ci étaient censées contrôler l'offre de monnaie par les banques privées : elles ont failli dans ce domaine. C'est une faillite du contrôle public de la monnaie, pas du marché, puisque dans le domaine de la monnaie, il s'agit partout de monopoles étatiques d'émission confiées par les Etats aux BC.


 
Et donc, si on ne crée pas de monnaie, on fait quoi ?


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Ceci n'est pas une démocratie
n°28836011
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 15:58:26  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Et donc, si on ne crée pas de monnaie, on fait quoi ?


 
Il n'y a pas besoin de création monétaire pour qu'il y ait croissance. C'est la propagande de ceux qui y ont intérêt (Etat et banques) de nous faire croire qu'il faut sans cesse de nouvelles liquidités pour alimenter la croissance.  
 
La croissance a seulement besoin d'accumulation de capital (et de liberté/responsabilité) : et ce nouveau capital peut être fourni par l'épargne annuelle. La création monétaire ne crée  
- que de la croissance artificielle qui débouche sur des récessions (voir leur répétition depuis 30 ans : récession de 1982, 1991, crises asiatiques, russes et argentines, récession de 2001 et 2009)
- que les surprofits pour les producteurs de monnaie (les banques) : l'industrie bancaire aspire ainsi 40% des profits des entreprises aux EU. C'est absolument délirant. D'où l'augmentation des salaires des 1% les mieux payés, les traders, depuis 30 ans. C'est absolument choquant. Mais cela ne doit rien au marché. Dans un marché libre, il n'y aurait pas autant de création monétaire qu'il y en a eu depuis 30 ans, sous l'impulsion des monopoles publics que sont les BC.  


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28836106
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-01-2012 à 16:07:39  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Il n'y a pas besoin de création monétaire pour qu'il y ait croissance. C'est la propagande de ceux qui y ont intérêt (Etat et banques) de nous faire croire qu'il faut sans cesse de nouvelles liquidités pour alimenter la croissance.  
 
La croissance a seulement besoin d'accumulation de capital (et de liberté/responsabilité) : et ce nouveau capital peut être fourni par l'épargne annuelle. La création monétaire ne crée  
- que de la croissance artificielle qui débouche sur des récessions (voir leur répétition depuis 30 ans : récession de 1982, 1991, crises asiatiques, russes et argentines, récession de 2001 et 2009)
- que les surprofits pour les producteurs de monnaie (les banques) : l'industrie bancaire aspire ainsi 40% des profits des entreprises aux EU. C'est absolument délirant. D'où l'augmentation des salaires des 1% les mieux payés, les traders, depuis 30 ans. C'est absolument choquant. Mais cela ne doit rien au marché. Dans un marché libre, il n'y aurait pas autant de création monétaire qu'il y en a eu depuis 30 ans, sous l'impulsion des monopoles publics que sont les BC.  


 
Concrètement ? On prend une somme fixe de pognon, et elle circule ad vitam eternam sans jamais en créer de nouveau ?


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°28836134
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 16:08:58  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Concrètement ? On prend une somme fixe de pognon, et elle circule ad vitam eternam sans jamais en créer de nouveau ?


 
Oui.
 
Où est le problème ?  


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28836181
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-01-2012 à 16:13:10  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Oui.
 
Où est le problème ?  


 
A mon avis, si on a une quantité de monnaie qui ne correspond pas à la quantité de richesse, l'argent circule mal.


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Ceci n'est pas une démocratie
n°28836240
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 16:18:53  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
A mon avis, si on a une quantité de monnaie qui ne correspond pas à la quantité de richesse, l'argent circule mal.


 
Tu énonces un préjugé. Je te mets au défi de le prouver.  


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28836262
Merome
Chef des blorks
Posté le 04-01-2012 à 16:22:39  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu énonces un préjugé. Je te mets au défi de le prouver.  


 
Simple : imagine une seule pièce de monnaie pour un groupe de 10 personnes.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°28836295
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 16:26:29  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Simple : imagine une seule pièce de monnaie pour un groupe de 10 personnes.


 
1) voir la notion de vitesse de circulation de la monnaie : une même unité monétaire circule et change de mains plusieurs fois dans l'année
 
2) la monnaie est divisible par le producteur de monnaie en pièces plus petites si le besoin s'en fait sentir...


---------------
"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28836329
helicon2
Posté le 04-01-2012 à 16:30:26  profilanswer
 

Merome a écrit :

Concrètement ? On prend une somme fixe de pognon, et elle circule ad vitam eternam sans jamais en créer de nouveau ?


 
Elle circule, elle circule, faut le dire vite. Elle risque surtout se de retrouver accumulé par un nombre restreint de personne.

n°28836486
Changaco
Posté le 04-01-2012 à 16:44:20  profilanswer
 

limonaire a écrit :

2) En effet, toute création monétaire, qu'elle soit le fait des banques privées ou de la BC, est néfaste : elle crée du cycle économique, çàd des successions de boom-bulles-krachs-récessions.

C'est l'argent-dette qui crée les cycles à cause des intérêts manquants.
 

Merome a écrit :

A mon avis, si on a une quantité de monnaie qui ne correspond pas à la quantité de richesse, l'argent circule mal.

Comme je l'avais dit dans les commentaires de ton blog, ce n'est pas possible d'avoir une masse monétaire correspondant à « la quantité de richesse » sans nier la relativité de la valeur. Autrement dit le seul système permettant cela est une dictature où l'on fixe le prix de chaque chose.
 
Ce qui compte ce n'est pas la quantité de monnaie mais sa répartition. Le Dividende Universel fait en sorte qu'un groupe de personnes ne puisse pas thésauriser au point de réduire en esclavage tous les autres.
 

limonaire a écrit :

Tu énonces un préjugé. Je te mets au défi de le prouver.

Parce que t'as prouvé quelque chose toi ? Elle est où ta réfutation de la Théorie Relative de la Monnaie ? Elles sont où les réponses aux questions que je t'ai posé précédemment dans ce topic ?

n°28836597
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 04-01-2012 à 16:51:26  profilanswer
 

Changaco a écrit :

C'est l'argent-dette qui crée les cycles à cause des intérêts manquants.
 


 

Changaco a écrit :

Comme je l'avais dit dans les commentaires de ton blog, ce n'est pas possible d'avoir une masse monétaire correspondant à « la quantité de richesse » sans nier la relativité de la valeur. Autrement dit le seul système permettant cela est une dictature où l'on fixe le prix de chaque chose.
 
Ce qui compte ce n'est pas la quantité de monnaie mais sa répartition. Le Dividende Universel fait en sorte qu'un groupe de personnes ne puisse pas thésauriser au point de réduire en esclavage tous les autres.
 


 

Changaco a écrit :

Parce que t'as prouvé quelque chose toi ? Elle est où ta réfutation de la Théorie Relative de la Monnaie ? Elles sont où les réponses aux questions que je t'ai posé précédemment dans ce topic ?


 
1) Le cycle n'est pas lié aux intérêts manquants, qui est une théorie farfelue. Le cycle vient de la diffusion progressive de la monnaie das l'économie, qui crée une distorsion provisoire et artificielle des prix relatifs, faussant les signaux de rareté et trompant les agents. D'où des "malinvestissements" (voir Hayek).
 
2) C'est lui qui affirme que la création monétaire est nécessaire. A lui de le prouver. De mon côté j'ai déjà montré plusieurs fois sur ce forum ce que serait une masse monétaire stable : une monnaie déflationniste, çàd qui s'apprécierait dans le temps de façon prévisible (un ou deux % par an). Cela ne créerait aucun cycle et permettrait la croissance, les agents s'adaptant à une baisse des prix annuelle de 1 à 2%.
 
3) La théorie relative de la monnaie ? ton histoire de dividende universel, c'est çà ou je confonds ? si c'est çà, je crois avoir déjà dit longuement ce que j'en pensais sur ce topic.  


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28837311
Changaco
Posté le 04-01-2012 à 17:45:45  profilanswer
 

limonaire a écrit :

1) Le cycle n'est pas lié aux intérêts manquants, qui est une théorie farfelue.

OK, j'attends que tu démontres que ce n'est qu'une « théorie farfelue ». Sachant que l'article dont j'ai mis le lien est déjà une contre-réfutation (qui dit pour résumer que dans un monde parfait où le banquier joue le jeu c'est possible de ne pas avoir de croissancisme, mais qu'en pratique c'est différent).
 

limonaire a écrit :

2) C'est lui qui affirme que la création monétaire est nécessaire. A lui de le prouver.

C'est toi qui affirme qu'elle est toujours néfaste, à toi de le prouver.
 

limonaire a écrit :

De mon côté j'ai déjà montré plusieurs fois sur ce forum ce que serait une masse monétaire stable : une monnaie déflationniste, çàd qui s'apprécierait dans le temps de façon prévisible (un ou deux % par an). Cela ne créerait aucun cycle et permettrait la croissance, les agents s'adaptant à une baisse des prix annuelle de 1 à 2%.

Je ne me souviens pas avoir lu ça.
 

limonaire a écrit :

3) La théorie relative de la monnaie ? ton histoire de dividende universel, c'est çà ou je confonds ? si c'est çà, je crois avoir déjà dit longuement ce que j'en pensais sur ce topic.

Bah rafraichis-moi la mémoire, parce qu'il me semble que la dernière conversation s'est terminée par une non-réponse de ta part à cette question :

Changaco a écrit :

en quoi une monnaie déflationniste serait meilleure qu'une à Dividende Universel ? En quoi la thésaurisation est bénéfique ? Pourquoi on aurait besoin que la monnaie soit une réserve de valeur à long terme ? (ce n'est qu'une seule et même question)

n°28842704
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 05-01-2012 à 07:38:57  profilanswer
 

Changaco a écrit :

OK, j'attends que tu démontres que ce n'est qu'une « théorie farfelue ». Sachant que l'article dont j'ai mis le lien est déjà une contre-réfutation (qui dit pour résumer que dans un monde parfait où le banquier joue le jeu c'est possible de ne pas avoir de croissancisme, mais qu'en pratique c'est différent).
 


 

Changaco a écrit :

C'est toi qui affirme qu'elle est toujours néfaste, à toi de le prouver.
 


 

Changaco a écrit :

Je ne me souviens pas avoir lu ça.
 


 

Changaco a écrit :

Bah rafraichis-moi la mémoire, parce qu'il me semble que la dernière conversation s'est terminée par une non-réponse de ta part à cette question :


 
1) Sur le cycle créé par un dérèglement monétaire, sur le côté néfaste de la création monétaire et de l'inflation :
 
L'inflation ne se diffuse de façon homogène dans l'économie : elle se diffuse lentement, et à l'époque monétaire, par les mécanismes du crédit bancaire, puisque c'est la source principale de création monétaire.
 
Quand la monnaie est-elle créée ? quand un agent emprunte auprès d'une banque. Si tout d'un coup, les ménages se mettaient à emprunter pour payer leurs tomates, il y aurait une hausse des prix limitée au secteur des tomates. Mais on emprunte surtout pour acheter de l'immobilier (bulle immobilière), des voitures (usines trop nombreuses en Europe à cause de ce crédit bancaire excessif), pour spéculer (effet de levier). Voilà pourquoi l'inflation (la hausse de la masse monétaire) n'a pour symptômes que certains secteurs dans un premier temps.  
 
Puis ça se diffuse. C'est le cycle que décrivait déjà Hayek en 1930 dans Prix et Production. Pour résumer Hayek, supposons une économie à deux secteurs : A (les biens de consommations : les yaourts) et B (les biens de production : les pelleteuses). On injecte de la monnaie, le taux d'intérêt baisse. Les agents (ce peut être des entreprises) empruntent pour demander des pelleteuses, puisque le taux de l'emprunt a baissé : face à cette augmentation de la demande, le prix des pelleteuses monte, et les marges bénéficiaires aussi. Le travail et le capital, attirés par des perspectives de profits plus élevés et de meilleurs salaires, quittent le secteur A pour aller dans le secteur B. L'offre dans le secteur A diminue donc.  
 
Mais, et c'est le point important de la démonstration, les agents ont toujours le même partage consommation-épargne qu'avant la création de monnaie : autrement dit, la demande de yaourts n'a pas diminué. La baisse des taux d'intérêt n'a pas pour origine le fait que les agents souhaitent consommer moins (de yaourts) et épargner plus puisque cette baisse est artificielle, décidée par le gouvernement, tandis que les partage consommation/épargne des agents est lui resté le même. La demande de yaourts est donc la même.
 
Or, du fait du déplacement d'une partie du capital et de la main d'oeuvre de A vers B, l'offre du secteur A (yaourts) s'est réduite, alors que la demande est constante. Il s'ensuit une hausse du prix des yaourts. Cette hausse de prix est le signal pour les agents que le secteur A est profitable : travail et capital quittent alors le secteur B pour revenir en A. Ce faisant, ils délaissent les usines de pelleteuses fabriquées quand on pensait que le secteur B était plus rentable : on se retrouve avec des usines tournant à moitié de leurs capacités, des travailleurs qui doivent se reconvertir de A vers B, etc. On a créé des malinvestissements (les usines de pelleteuses qui ne servent plus à rien) car la création monétaire a fait croire aux investisseurs que les agents voulaient plus de pelleteuses et moins de yaourts. Les investisseurs ont cru que le taux d'intérêt faible était le signe d'une épargne abondante, d'une demande forte de biens de production, alors qu'il n'en était rien.  
 
Cela décrit exactement la situation aujourd'hui : d'un côté des usines qui tournent à moitié, des maisons vides aux Eu ou en Espagne (malinvestissements), des surcapacités de production dans l'automobile en Europe (l'automobile est un des bénéficiaires de la création monétaire). Et simultanément, dans le secteur A, une inflation : voire la hausse du gaz, de l'électricité, des loyers, des biens alimentaires etc.  
 
2) Sur la déflation :
 
Je crois que tu as une mauvaise lecture de la déflation. La déflation peut signifier deux choses :
- la baisse des prix et de la production (avec chômage) : c'est le sens commun, surtout depuis les années 30
- la simple baisse des prix, compatible avec une hausse de la production
 
Un système avec étalon or, çàd masse monétaire constante, conduirait à une déflation lente et régulière, au sens de baisse des prix lente et régulière. Mais rien ne dit que la production baisserait. On imagine souvent que la baisse des prix poserait problème, pour deux raisons, qu'il faut analyser de près.
 
La première est qu'on fait la confusion sémantique désignée plus haut. Déflation serait forcément synonyme de baisse de production. On le répète inlassablement car ce fut le cas dans les années 30. Mais si la baisse de la production des années 30 s'est accompagnée d'une baisse des prix, il ne s'en suit pas que la baisse des prix soit la cause de la baisse de la production. On sait, quand on étudie le cycle économique, que celle-ci a d'autres causes : l'expansion monétaire excessive des années 20 (suite à la création de la Fed en 1913 et au Gold exchange standard inflationniste de 1922) et les mesures diminuant les échanges libres (déficit budgétaire, protectionnisme). En fait, une baisse des prix est parfaitement compatible avec une hausse de la production : la croissance a pour origine les gains de productivité et ceux-ci sont pour l'essentiel conditionnés par l'accumulation du capital (les machines, les brevets, etc : pour faire court). Or, la baisse des prix accroît la valeur de la monnaie : elle favorise donc l'épargne et l'accumulation du capital, qui permet à chaque heure travaillée d'être plus productive. Une déflation est donc compatible avec une hausse de la production.
 
La deuxième est qu'on ressasse que, confrontés à une baisse des prix régulière, les consommateurs différeraient sans cesse leurs achats, préférant attendre demain pour acheter moins cher. Ce faisant, la demande serait déprimée. Mais, on voit qu'aujourd'hui des secteurs entiers, comme les nouvelles technologies, sont confrontés à des baisses de prix importantes (70% dans l'informatique depuis 1990), sans que cela empêche la croissance de la production dans ce secteur, le développement des entreprises du secteur ou la distribution de salaires élevés. En fait, quand la baisse des prix est prévisible, anticipable, elle ne pose aucun problème : les agents peuvent s'y adapter. Ce qui est dangereux ce sont les variations de prix non anticipées du fait d'une politique monétaire discrétionnaire : là est la source du désordre. Il faut donc voir dans cet argument anti-déflation plus les séquelles des années 30 qui ont laissé un mauvais souvenir que les conséquences d'un raisonnement rigoureux. Bernanos disait qu'Hitler avait déshonoré l'antisémitisme ; il semble que les années 30 aient déshonoré la déflation.
 
Allons plus loin : si on réfléchit aux raisons qui ont fait émerger la monnaie, on comprendra qu'une déflation naturelle, régulière, au rythme prévisible (celui de la croissance : si la masse monétaire est constante, une croissance de 2% entraîne une baisse des prix annuelle de 2%) n'a que des avantages. La monnaie a été inventée par les hommes pour servir de réserve de valeur (entre autres) : si les prix baissent régulièrement, çàd si la monnaie voit son pouvoir d'achat augmenter, alors elle remplit chaque année un peu mieux son rôle. Si on ajoute que la création monétaire est génératrice de cycle (voir 1929 ou la crise actuelle) avec ses récessions inévitables, on voit que l'étalon or et la stabilité de la masse monétaire qu'il implique nous délivre des cycles créés par les perturbations monétaires : les cycles seront lissés, atténués.  
 
La déflation a mauvaise presse car, inconsciemment, tout le monde retient l'idée que la croissance a besoin de liquidités supplémentaires pour se financer. C'est bien sûr erroné, mais c'est le fruit de décennies de keynésianisme et de courbe de Phillips enseignés un peu partout. Et c'est bien sûr l'intérêt de ceux qui en font la propagande : l'Etat, qui par l'inflation prélève un ipôt indolore pour financer ses dépenses ; les banques qui tirent un profit facile (mais illégitime) de cette création monétaire.
 
En fait, on stigmatise en bloc la déflation, sans distinguer la bonne (celle obtenue grâce à la stabilité monétaire) de la mauvaise (celle consécutive à une expansion monétaire qui entraîne boom puis baisse de la production). De même que l'on condamne en bloc la spéculation, sans distinguer la bonne (stabilisatrice, car financée sur fonds propres ou fonds prêtables) de la mauvaise (déstabilisatrice, financée par la création monétaire). Ou que l'on maintient bas le niveau des taux d'intérêt, sans distinguer les taux faibles obtenus naturellement (grâce à une épargne abondante), qui sont les conditions d'une croissance durable et les taux faibles obtenus artificiellement (via la banque centrale), qui créent du cycle sans croissance durable. Bref, on vit sur des confusions qui sont la cause des désordres que nous vivons aujourd'hui. Il serait temps de commencer à raisonner juste, ce qui passerait d'abord par la remise à plat du système monétaire international issu des accords de la Jamaïque.  
 
3) sur la monnaie créée par les hommes parce qu'ils avaient besoin d'un instrument de réserve de valeur, voir mes posts plus hauts sur ce topic.  


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n°28842784
michel 166​4
Patriote
Posté le 05-01-2012 à 08:28:16  profilanswer
 

Moi, je dis qu'ont aurais du choisir Limonaire à la place de Draghi  :jap:  :jap:


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Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles.
n°28843602
sandman95
Posté le 05-01-2012 à 10:32:31  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
A la différence que ce sont les états européens qui ont choisi eux-même de passer par un système indirect via les banques privées. Bon, il y avait peut-être quelques lobbys derrières, hein, faut pas se leurrer.
 
On pourrait donc clairement revenir à un endettement via une banque centrale avec des emprunt à 0% ou presque...c'est techniquement possible et on y reviendra à un moment ou à un autre (ou alors on saignera les peuples pour qu'ils remboursent les rentiers).


 
C'est déjà ce qui se passe en ce moment  :cry:  

n°28844055
blokblok08
Posté le 05-01-2012 à 11:18:26  profilanswer
 


Les banques se goinfrent sur les dettes souveraines. Et la suppression des dettes signifierait la suppression d'une part considérable de leur revenu.  
 
http://s2.lemde.fr/image/2011/09/12/540x297/1570902_5_bc22_bnp-paribas-est-expose-a-la-dette-souveraine.gif
 
BNP : environ 35 milliards de prêts consenti  
 
En supposant 3% d'intérêts par an, cela fait un joli pactole de 1 milliard d'euro de revenu  pour la BNP,  grâce aux impôts et autres taxes prélevés sur le dos des peuples européens et qui vont directement aller dans les poches du pdg de la banque et autres parasites. On comprend que ça les ennuierait beaucoup que l'on supprime la dette en la finançant intégralement par création monétaire. NON ! on préfère dire que c'est "la crise", qu'il va falloir se serrer les coudes et qu'il faut se saigner les veines avec des plans de rigueurs pour continuer à engraisser ces profiteurs. Merci Sarko, merci Merkel.


Message édité par blokblok08 le 05-01-2012 à 11:23:23
n°28844111
helicon2
Posté le 05-01-2012 à 11:24:18  profilanswer
 

Salut,
 
Ton graphique, cela représente les fonds propres des banques en question ou les fonds qu'ils gèrent (ie : ceux de leurs clients) ?
 
Cela dit, tu as raison lorsque tu dis que ce système de financement par les banques privées ne sert qu'à permettre à de se goinfrer sur le dos du peuple.
 
A ce sujet, il faut lire le manifeste des économistes attérés : http://atterres.org/page/manifeste [...] err%C3%A9s
 
Et particulièrement les fausses évidences 4, 5 et 6.
 

n°28844705
blokblok08
Posté le 05-01-2012 à 12:18:02  profilanswer
 


hello, à mon avis, il doit y avoir un peu des 2, à la fois des créances de clients mais aussi des prêts créés ex nihilo par les banques...et là, tout l'argent des intérêts va dans la poche...dans banquiers (le pdg en tête bien évidemment).  
 
cf l'article suivant (de 2010)
 
---------------------
 
http://info.france2.fr/economie/bn [...] 48606.html
 
La banque BNP Paribas va verser en mars 500 millions d'euros de bonus à ses 4.000 traders au titre de l'année 2009.
 
La banque a doublé son bénéfice malgré la crise* et prévoit de verser la même somme en fonction des résultats atteints en 2010, a annoncé mercredi la direction.
 
"Nous avons provisionné 1 milliard d'euros, dont la moitié est en cash et l'autre différée sur les exercices suivants et conditionnée aux résultats", a expliqué le directeur général
 
------------
 
*rectification personnelle : grâce à la crise ! puisqu'il n'y a pas de crise, mais juste une difficulté pour les peuples européens à goinfrer toujours plus ces profiteurs.


Message édité par blokblok08 le 05-01-2012 à 12:20:37
n°28847708
Changaco
Posté le 05-01-2012 à 16:31:26  profilanswer
 

Tu ne fais que noyer le poisson. Je t'ai demandé une réfutation du problème des intérêts manquants : pas de réponse. Je t'ai demandé à plusieurs reprises de critiquer le Dividende Universel : tu réponds à côté de la plaque en critiquant l'argent-dette.
 

limonaire a écrit :

Cela décrit exactement la situation aujourd'hui : d'un côté des usines qui tournent à moitié, des maisons vides aux Eu ou en Espagne (malinvestissements), des surcapacités de production dans l'automobile en Europe (l'automobile est un des bénéficiaires de la création monétaire). Et simultanément, dans le secteur A, une inflation : voire la hausse du gaz, de l'électricité, des loyers, des biens alimentaires etc.

Et bien sûr tout ça n'a rien à voir avec le fait que le pic de production du pétrole a été atteint en 2006. Parce que dans ton modèle du siècle dernier les matières premières n'existent pas. (voir L'économie peut-elle décroître ? (par manque d'énergie))
 

limonaire a écrit :

La monnaie a été inventée par les hommes pour servir de réserve de valeur (entre autres) : si les prix baissent régulièrement, çàd si la monnaie voit son pouvoir d'achat augmenter, alors elle remplit chaque année un peu mieux son rôle.

Une unité de monnaie dont le pouvoir d'achat augmente en continu ce n'est pas une réserve, c'est un rêve de rentier, c'est gérontocratique.
 

limonaire a écrit :

La déflation a mauvaise presse car, inconsciemment, tout le monde retient l'idée que la croissance a besoin de liquidités supplémentaires pour se financer. C'est bien sûr erroné, mais c'est le fruit de décennies de keynésianisme et de courbe de Phillips enseignés un peu partout. Et c'est bien sûr l'intérêt de ceux qui en font la propagande : l'Etat, qui par l'inflation prélève un impôt indolore pour financer ses dépenses ; les banques qui tirent un profit facile (mais illégitime) de cette création monétaire.

Faut avoir un sacré culot pour accuser l'État alors qu'il s'est privé de la création monétaire il y a 40 ans…
 

limonaire a écrit :

Bref, on vit sur des confusions qui sont la cause des désordres que nous vivons aujourd'hui.

Tout à fait d'accord là-dessus. Des confusions il y en a plein : entre monnaie et dette, entre libéralisme et néolibéralisme, entre anarchie et désordre, etc.

n°28848892
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 05-01-2012 à 18:07:40  profilanswer
 

Changaco a écrit :

Tu ne fais que noyer le poisson. Je t'ai demandé une réfutation du problème des intérêts manquants : pas de réponse. Je t'ai demandé à plusieurs reprises de critiquer le Dividende Universel : tu réponds à côté de la plaque en critiquant l'argent-dette.
 


 

Changaco a écrit :

Et bien sûr tout ça n'a rien à voir avec le fait que le pic de production du pétrole a été atteint en 2006. Parce que dans ton modèle du siècle dernier les matières premières n'existent pas. (voir L'économie peut-elle décroître ? (par manque d'énergie))
 


 

Changaco a écrit :

Une unité de monnaie dont le pouvoir d'achat augmente en continu ce n'est pas une réserve, c'est un rêve de rentier, c'est gérontocratique.
 


 

Changaco a écrit :

Faut avoir un sacré culot pour accuser l'État alors qu'il s'est privé de la création monétaire il y a 40 ans…
 


 

Changaco a écrit :

Tout à fait d'accord là-dessus. Des confusions il y en a plein : entre monnaie et dette, entre libéralisme et néolibéralisme, entre anarchie et désordre, etc.


 
1) Le dividende universel, j'ai déjà répondu : c'est une création monétaire, donc un impôt d'inflation, donc une redistribution qui ne dit pas son nom. Pourquoi alors ne pas utiliser l'impôt ? c'est plus transparent et ça évite les inconvénients de l'inflation. C'est typiquement une solution qui paraît jeune, moderne, inventive, mais ce n'est que de l'emballage.  
 
2) les variations erratiques du pétrole ne doivent rien à une rareté relative du pétrole mais tout à une création monétaire validée par les banques centrales (voir les variations absolument effarantes du taux directeur US au cours des années 2000). Un prix relatif, sauf choc technologique, ne se modifie pas de façon brutale, car les offres et demandes, si elles évoluent, évoluent le plus souvent de façon prévisible et sans à-coup. Quand un prix double en 6 mois puis baisse de 30% ensuite, ce n'est pas l'effet du pic pétrolier, de la demande chinoise, ou de la rareté plus grande du pétrole :; c'est juste l'effet d'une spéculation autorisée par la création monétaire (çàd dans systèmes monétaires étatiques, par les banques centrales). Il ne peut pas en effet y avoir de spéculation DURABLE et IMPORTANTE (avec bulles) sans création monétaire : c'est une impossibilité COMPTABLE.
 
3) La monnaie est un MONOPOLE étatique : l'euro a par exemple cours légal et forcé. Tu ne peux pas demain créer ta propre monnaie car celle-ci sera en situation de concurrence déloyale par rapport à  l'euro, qui jouit de privilèges. Les banques centrales gèrent ce monopole d'émission que les Etats leur ont donné : elles surveillent donc la masse monétaire émises par les banques privées, avec le succès que l'on sait. Un système de marché serait un système de banque libre (free banking) sans banque centrale, comme il en a existé au XIXè : dans ce monde, pas de bulle spéculative, et les banques ont des fonds propres supérieurs à 60% (donc pas de risque systémique non plus). Voir les travaux de Nataf, Selgin et Janson, entre autres. Le système actuel est bien un système actuel où les banques centrales, monopolistiques, donnent le la via les taux directeurs.  
 
 
 
 


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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28849769
Merome
Chef des blorks
Posté le 05-01-2012 à 19:35:36  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
1) Le dividende universel, j'ai déjà répondu : c'est une création monétaire, donc un impôt d'inflation, donc une redistribution qui ne dit pas son nom. Pourquoi alors ne pas utiliser l'impôt ? c'est plus transparent et ça évite les inconvénients de l'inflation. C'est typiquement une solution qui paraît jeune, moderne, inventive, mais ce n'est que de l'emballage.  


 
La vache, c'est de la démonstration efficace, ça.
 
 

limonaire a écrit :


 
3) La monnaie est un MONOPOLE étatique : l'euro a par exemple cours légal et forcé. Tu ne peux pas demain créer ta propre monnaie car celle-ci sera en situation de concurrence déloyale par rapport à  l'euro, qui jouit de privilèges. Les banques centrales gèrent ce monopole d'émission que les Etats leur ont donné : elles surveillent donc la masse monétaire émises par les banques privées, avec le succès que l'on sait. Un système de marché serait un système de banque libre (free banking) sans banque centrale, comme il en a existé au XIXè : dans ce monde, pas de bulle spéculative, et les banques ont des fonds propres supérieurs à 60% (donc pas de risque systémique non plus). Voir les travaux de Nataf, Selgin et Janson, entre autres. Le système actuel est bien un système actuel où les banques centrales, monopolistiques, donnent le la via les taux directeurs.  
 


 
Il existe aujourd'hui des monnaies complémentaires. On en parle même beaucoup ces temps ci (le sol violette, par exemple). Pourquoi dis-tu qu'on ne peut pas créer sa propre monnaie ?
 
Tu parles de banques centrales monopolistiques et d'états qui contrôlent ça. Pourtant, la BCE est indépendante des états, c'est en toutes lettres dans ses statuts. C'est plutôt la BCE qui dicte la politique des états aujourd'hui (cf la lettre de Trichet à Berlusconi).
Serais-tu le seul à voir un contrôle étatique là où tout le monde voit un contrôle des marchés ?


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Ceci n'est pas une démocratie
n°28849848
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 05-01-2012 à 19:42:19  profilanswer
 

Merome a écrit :

 

La vache, c'est de la démonstration efficace, ça.

 



 
Merome a écrit :

 

Il existe aujourd'hui des monnaies complémentaires. On en parle même beaucoup ces temps ci (le sol violette, par exemple). Pourquoi dis-tu qu'on ne peut pas créer sa propre monnaie ?

 

Tu parles de banques centrales monopolistiques et d'états qui contrôlent ça. Pourtant, la BCE est indépendante des états, c'est en toutes lettres dans ses statuts. C'est plutôt la BCE qui dicte la politique des états aujourd'hui (cf la lettre de Trichet à Berlusconi).
Serais-tu le seul à voir un contrôle étatique là où tout le monde voit un contrôle des marchés ?

 

1) Si ma démonstration n'est pas efficace (et pourtant elle est logique), j'attends que tu me démontres la supériorité du dividende universel. Je répondrai ensuite. A toi la parole.

 

2) Tu peux créer ton Bitcoin, tes SEL ou ce que tu veux : ces monnaies n'auront jamais de grandes parts de marché tant qu'existeront des privilèges accordées aux monnaies nationales (le fameux cours légal et forcé, que n'a si ton bitcoin, ni tes SEL). La concurrence est donc faussée. Les monnaies (Euro, dollar..) sont donc bien des monnaies à privilèges étatiques. Et la BCE n'est pas une émanation du marché, contrairement à ce que dis : l'euro est une construction POLITIQUE, la BCE mène une POLITIQUE monétaire, la BCE a un MONOPOLE d'émission : bref, politiques et monopoles, c'est je crois tout sauf du marché. Il faudrait que tu reprennes l'histoire de la monnaie de ses débuts jusqu'aux systèmes monopolistiques nationaux actuels pour bien comprendre tout ça : des échanges de 10 lignes ne suffiront sans doute pas.

 

Dans un système de marché, comme tu dis, et comme il en a existé dans l'histoire, il n' y a pas de banque centrale avec monopole. Dès qu'il y a banque centrale avec monopole, ce n'est plus du marché. Et tu auras beau le répéter en boucle, ça n'en sera pas plus vrai.


Message édité par limonaire le 05-01-2012 à 19:42:52

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"C'est encore plus beau quand c'est inutile" Cyrano de Bergerac http://limonaire.blog.lemonde.fr/
n°28850577
Changaco
Posté le 05-01-2012 à 20:49:40  profilanswer
 

limonaire a écrit :

1) Le dividende universel, j'ai déjà répondu : c'est une création monétaire, donc un impôt d'inflation, donc une redistribution qui ne dit pas son nom. Pourquoi alors ne pas utiliser l'impôt ? c'est plus transparent et ça évite les inconvénients de l'inflation. C'est typiquement une solution qui paraît jeune, moderne, inventive, mais ce n'est que de l'emballage.

Quels sont ces soi-disant « inconvénients de l'inflation » quand la création monétaire est distribuée en parts égales ?
 
Le bordel monumental qu'est notre système d'impôt et de redistribution étatique c'est « transparent » ? Avec le Dividende Universel le seul contrôle à effectuer est celui de l'identité (c'est déjà du boulot : 5 % des papiers d'identité en circulation seraient des faux), tu ne peux pas y échapper en cachant ton pactole sous ton matelas ou dans un paradis fiscal.
 
Attention je ne dis qu'il ne faut pas d'impôt, juste qu'avoir la base de la redistribution qui ne passe pas par l'État me semble tout à fait bénéfique.
 

limonaire a écrit :

2) les variations erratiques du pétrole ne doivent rien à une rareté relative du pétrole mais tout à une création monétaire validée par les banques centrales (voir les variations absolument effarantes du taux directeur US au cours des années 2000). Un prix relatif, sauf choc technologique, ne se modifie pas de façon brutale, car les offres et demandes, si elles évoluent, évoluent le plus souvent de façon prévisible et sans à-coup. Quand un prix double en 6 mois puis baisse de 30% ensuite, ce n'est pas l'effet du pic pétrolier, de la demande chinoise, ou de la rareté plus grande du pétrole :; c'est juste l'effet d'une spéculation autorisée par la création monétaire (çàd dans systèmes monétaires étatiques, par les banques centrales).

Je n'ai pas parlé du prix du pétrole.
 

limonaire a écrit :

3) La monnaie est un MONOPOLE étatique

« l'euro est un monopole de la BCE » ≠ « l'État a le monopole de la monnaie »
 

limonaire a écrit :

Tu ne peux pas demain créer ta propre monnaie car celle-ci sera en situation de concurrence déloyale par rapport à  l'euro, qui jouit de privilèges.

Je ne vois pas en quoi le monopole de la BCE sur l'euro pose un problème de concurrence déloyale pour les monnaies alternatives.

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