Reprise du message précédent :

Vous allez faire un test de QI, un bilan TSA ou les 2 ?
 
Apparemment, le test de QI peut donner une présomption de TSA, parce que les TSA ont un profil particulier aux tests de QI.
C'est ce que la neuropsy a dit à mon mec en tout cas.

 
Ha ben, on a un modèle qui ressemble  
Le manque d'empathie c'est assez flippant à voir
 
On a déjà fait un bilan QI + compréhension de son fonctionnement cogitif vers 6 ans qui pointait pas mal de choses qui nous aident à mieux la comprendre, et en grandissant y'a des points qui ressortent fort + en consultant pour l'aider sur la gestion des émotion on a eu des éléments qui font on pointe aussi vers un possible TSA.
 
On se tâte à faire l'évaluation, ça peut permettre des aménagements si necessaire (pour l'instant ça se passe, mais il parait que ça peut vite se corser à l'adolescence).
 
Ca se passe comment en France les évaluations?
Quel délai au public? Ici c'est très long ><

Je vais appeler la neuropsy qu'on nous a conseillé, je verrais bien ce qu'elle propose. Mais la psy de cet après-midi nous dit qu'il ne semble pas autiste, malgré certains signes de TSA qu'il peut montrer (je bosse en IME, j'en vois assez pour être en alerte sur Gabriel). Je pense qu'il y aura un test QI de toute façon, mais ce n'est pas le résultat en terme de chiffre qui nous intéresse en fait.

On ne s'oriente pas encore vers une prise en charge pour le moment. Le bilan on le fait en libéral. Sur la Charente, c'est même pas la peine d'essayer de passer par le public une fois que l'enfant a passé 6 ans (avant c'est le CAMSP qui peut faire l'évaluation, mais les délais sont encore assez long malgré tout).

Le test de QI j’en garde pas un bon souvenir, pour être gentil.
Il suffit que l’enfant ne soit pas bien disposé pour rendre le résultat complètement pété. Cette saloperie m’a fait perdre un an avec un faux diag.

 
Et ça coute combien en libéral?
Ici ça coute 3 reins

 
Normalement c'est pris en compte par l'évaluateur.
 
Le résultat mathématique du test est une info, la réaction de la personne lors de la passation en est une autre toute aussi importante, c'est bien détaillé dans mon bilan et dans celui de ma fille.

Je sais pas, j'ai pas encore appelé  

 
J’ai pas eu une bonne neuropsy alors.
Elle n’a même pas été fichue de relever ni l’inhibition ni la dysphasie de ma fille lors du test.
 
Tout ça pour dire que le test de QI, il faut le prendre avec des pincettes et le confronter avec d’autres suivis.

Le spectre de l'autisme est super large et les mômes que tu as en IME ne sont pas représentatifs de tous les TSA.
Je bosse en maternelle et j'avais un élève avec un TSA l'an dernier. Il y en a un dans la classe d'une collègue à moi (diagnostiqué avant l'entrée à l'école) et 2 en cours de diagnostic. Ça ce sont ceux pour qui c'est « clair ». Mais d'autres enfants ont des particularités qui y font penser mais qui ne sont pas aussi « lourdes ». Ils ne sont pas forcément testés pour des tas de raisons.
 
Mon mec (et bien d'autres) ont été diagnostiqués adultes. Et mon mec (diagnostiqué l'an dernier à 48 ans) se pose encore la question de savoir si son diagnostic est le bon. Son psychiatre n'arrête pas de lui dire que oui et qu'il n'y a aucune ambiguïté là-dessus
 
Concernant le chiffre pour le test de QI, la neuropsy n'a pas fait de calcul de QI total car il a un profil trop hétérogène, mais ses résultats étaient raccord avec un TSA (gros score en langage notamment).
 
Et ll est passé par un cabinet indépendant parce qu'il ne voulait pas attendre 3 ans d'avoir un RDV au C.R.A. (centre de ressource pour l'autisme).

Vraie question, ça change quoi ce diagnostic à 48 ans? Une prise en charge, une compréhension ?

Je crois pouvoir dire que ça peut expliquer certains comportements, certaines situations, le refus/l’angoisse d’autres situations. Ça permet aussi de comprendre qu’en fait, on ne faisait pas ça ou ça exprès pour faire suer le monde, juste qu’on ne pouvait pas faire autrement. Ça permet aussi peut-être de se dire que finalement, on était pas que chiant et pénible ou inconstant ou … mais qu’on réagissait comme on le pouvait à tel ou tel stimulus, avec ce qu’on avait.  
Je crois aussi qu’en cas de changement de vie envisagé, même à 48 ans, ça peut aider à s’orienter différemment en tenant compte de certains « traits de caractère » qu’on pourrait enfin cesser de combattre pour paraître « normal ».
Je crois.

Oui, je me rend bien compte que j'ai pas les plus subtils à repérer en terme de TSA

 
 
Ca rejoins un peu le retour que j'ai eut quand j'avais discuté avec d'autre parent dont mon fils est pote avec ( dans son ancienne école, même groupe scolaire mais il y a deux sites )
 
Pour résumé, l'école fait un forcing pour que les parents prennent rendez vous avec neuropsy et autre spé du genre...Pour au final qu'il en ressors pas grand chose.
La seule chose, c'est qu'en grandissant, bizarrement ca se passe de mieux en mieux ( c'est des garçons ).
 
Et dans notre cas, pression pour le rendez vous avec la psy scolaire...j'en attendais rien et je ne suis pas déçu ( lors d'un rendez vous précédent c'était sous entendu que mon fils pouvait être TSA.... )
Au passage, il est toujours dyslexique ( mais légère tout de même ) et sans orthophiste...et ce con de gamin trouve le moyen de m'enchainer les A et A+ en ortho/grammaire  
 

Ça me soulage de lire ce topic, j'ai l'impression qu'on passe un peu tous par les mêmes épreuves, et ça aide à relativiser les absurdités qu'on voit passer...
 
Content de lire que les choses semblent progresser pour pas mal de monde ici. Les efforts fournis et les angoisses ressenties nous font tellement apprécier les petites victoires qu'on arrive à grappiller ici ou là...
 
Pour le notre, le test de QI a été  fait l'année dernière par la psychologue scolaire, et bien qu'on n'en attendait pas grand chose, le compte-rendu qu'elle nous a fait nous a paru très pertinent et collait parfaitement à l'impression que nous avions. Sans surprise, il a fallu qu'elle étale sur 3 jours le test en entrecoupant de phases de jeu pour obtenir sa coopération. Le résultat est très hétérogène, avec un indice visuospacial fort, une vitesse de traitement faible (dû à sa dispersion et sa difficulté de concentration), une compréhension verbale moyen-faible et le reste des indices moyen+

au final pour mon fils, aucune idée de ce qui expliquerait sa façon d'être. On s'est adapté en famille, lui s'est adapté au dehors.... et il veut pas d'investigations d'aucune sorte.
selon son état de fatigue c'est plus ou moins pénible à la maison (il est plus ou moins invivable)... et ça évolue en grandissant,on découvre de nouvelles choses. mais aucun intérêt actuellement d'envisager de le forcer à consulter

Et du coup un petit suivi de mini-moi, ça bouge beaucoup en ce moment.
 
Pour rappel :

 
On a eu le courrier de notification des  délibérations de la MDPH, alors qu'on commençait à s'inquiéter de ne pas avoir eu de réponse à notre lettre de contestation (qui était accompagné d'une lettre de l'orthophoniste). On a visiblement bien fait d'insister, vu qu'ils ont répondu favorablement pour l'orientation en ULIS, pour le SESSAD, et une reconnaissance  du handicap entre 50 et 79%, donnant droit à une AEEH+complément (qui nous aidera bien pour financer l'éducateur libéral et tout le matériel éducatif qu'on achète). Aucune réponse (ni négative, ni positive) en revanche pour la demande d'AESH individuelle pour le moment.
 
Après des mois d'attente avec le CRA, on est en plein dans une rafale de rendez-vous pour faire tous les bilans qui avaient été recommandés suite à notre entretien l'été dernier :
 - lundi matin une pédopsychiatre nous a fait un long questionnaire (ADI, sans la présence de notre fils) où il fallait décrire les comportements actuels et à certains âges
 - mardi matin gros rendez-vous dans un cabinet de psychologie libéral (qui travaille avec le CRA pour les aider à résorber leur retard de dossiers) pour faire une série de (7) tests à notre fils (bilan neuropsychologique)
 - vendredi matin on a de nouveau un rendez-vous psychologue au CRA, cette fois à notre fils (ADOS)
 - mercredi prochain, re-belote au CRA avec notre fils, cette fois matin et après-midi (bilan projectifs et CARS)
 
En parallèle l'orthophoniste a presque terminé son bilan (je crois qu'elle le termine à la séance d'aujourd'hui), qui a pris du retard car elle a été absente 3 semaines (son fils hospitalisé, on doit porter la poisse à toutes nos orthophoniste, c'est pas possible ).
 
Bref, un marathon de rendez-vous qui s'ajoutent à ceux déjà en place (psychomotricienne, orthophoniste, éducateur), les loisirs (piano et judo), et la vie quotidienne déjà bien épuisante. Heureusement que madame ne travaille pas et que je suis en intercontrat pour faire les aller-retours en voiture à Caen, je ne vois pas comment font les couples qui travaillent à deux à temps plein avec un enfant autiste (enfin si, je vois, l'un des deux arrête de travailler ou passe en temps partiel ).

Dans le cas de mon élève de l'année dernière, le père a arrêté de travailler. Il y a trop de prises en charge à assurer et c'est pas toujours à côté.
 

Il voit un psy depuis qu'il est ado et il est en errance thérapeutique à peu près depuis autant de temps (voire même avant).
 
On lui a diagnostiqué un trouble bipolaire pendant longtemps. Il a pris des médocs qui ne faisaient pas effet (ce qui est logique s'il a un TSA ). Il était surtout en dépression et a développé un trouble anxieux généralisé. Maintenant, on sait pourquoi. Il a donc des pistes pour essayer de limiter ses angoisses : notamment, ne pas essayer de faire comme tout le monde et ne pas s'infliger des trucs qu'il ne supporte pas pour être dans la norme. L'accueil du diagnostic n'a pas été simple, mais son psychiatre actuel semble super et l'aide bien (ce qui n'était pas le cas des précédents avec le recul qui étaient vieille école et/ou barrés).  
 
Et par rapport à son entourage (et même pour lui-même), ça « justifie » certains comportements, certaines réactions, certains décalages… aussi. En plus, il peut me traiter de validiste
 
Et il sait que si un jour ça devient compliqué au travail, le psy pourra faire quelque chose.

Dites, j'ai fait un dossier MDPH en août 2022 pour un aménagement d'emploi du temps. Bien sûr je ne l'avais pour l'année en cours (je suis prof) mais j'avais demandé un emploi d temps pour cette année. Mon chef qui ne m'aime pas (du tout )  a fait complètement l'inverse MAIS il s'avère que finalement c'est ce qu'il me faut: être au boulot de 8h ay17h avec des trous toutes les 1 à 2h . Ce que tout le monde déteste en fait. Il a voulu m'emme*der et beh c'est raté
Bref. Pour en revenir au dossier j'avais demandé des nouvelles en décembre parce qu'on nous demandait de dire de suite si on avait un aménagement mais... À ce jour je n'ai toujours aucune nouvelles. C'est mort ou je tente de relancer? On va bientôt nous demander nos préfèrences et il serait capable de me coller 4h d'affilée pour que je pète un câble
EDIT: Je me suis peut-être trompée de topic. Si je me jeter je comprendrais

C’est pas avant mai les réponses mdph, en tout cas ici, ça sert à rien de relancer (ici, toujours)

 
Tu peux en dire plus là dessus?  
J'ai cherché un peu j'ai pas trouvé grand chose.
Ma fille a aussi un profil très hétérogène, elle a eu 19/19 a un item et 1/19 a un autre par exemple    
 

 
Merci  on m'avait dit "3 mois pour une réponse" c'est pour ça  
Depuis aout 2022... pfiou

Il a un très gros « score » en Indice de compréhension verbale (149), 2 autres légèrement sous les 130 et l'Indice de vitesse de traitement à 117.  
 
Apparemment, les gens avec des TSA développent vachement leur langage (je sais plus si c'est parce qu'ils ont « besoin » de s'expliquer le monde, parce qu'ils ont un langage interne riche ou je sais plus quoi) par rapport au reste. Une nana qui a aussi un TSA m'a dit qu'elle avait le même profil que mon mec à son bilan de test de QI.
Et la neuropsy a conseillé à mon mec de faire un test de TSA suite à son bilan, alors qu'elle l'a pas du tout fait pour moi XD

 
Elle disait quoi sur la vitesse de traitement de coup?
 
Ma fille est forte en verbal et en mémoire de travail, moyenne en visio spatiale et raisonnement fluide, et catastrophique en vitesse de traitement, ça ressemble un peu a ton mec.
 
Moi je retrouve plus mon bilan mais je me souviens que mes meilleurs score étaient en verbal et en vitesse de traitement, donc un profile assez différent, c'est marrant

Je ne sais plus si elle a dit quelque chose à mon mec sur la vitesse de traitement en rapport avec le TSA notamment.
Je lui demanderai si tu veux.

Plus précisément, c'est le profil type Asperger. Il y a un autre profil de QI caractéristique des autistes typiques ou "à haut niveau de fonctionnement". Parfois le diagnostic basculait de l'un à l'autre en se basant sur ça, mais maintenant les deux sont regroupés.

Il n'y a quasi pas de prise en charge existante donc c'est surtout un apaisement, passés les quelques temps de turbulence à accepter le diag. Ne plus se forcer à faire comme les autres, reconnaître ses besoins (profil sensoriel, solitude...), ne pas sans arrêt sentir que quelque chose ne va pas sans vraiment pouvoir l'expliquer, ne pas se blâmer et avoir une mauvaise estime de soi quand on se sent en décalage... C'est compliqué à expliquer et j'imagine que c'est différent pour chacun. Perso j'ai l'impression d'être enfin en paix avec moi-même et d'avoir arrêté de chercher qui je suis. Je ne cherche plus à me forcer contre ma nature mais j'adapte mon mode de vie à mes besoins.

A partir de quand/de quoi on se dit qu’il y a peut-être un trouble autistique chez un adulte ?

Ca dépend qui.
Les proches devraient savoir depuis toujours qu'il y a quelques particularités même sans penser à l'autisme.
Pour le principal concerné c'est beaucoup plus compliqué. Perso j'ai lu le DSM4 plusieurs fois quand j'étais au lycée, dans l'ordre parce qu'un livre ça se lit dans l'ordre, et je n'ai absolument pas trouvé ça anormal. Logiquement je ne me suis pas reconnue dans les critères du syndrome d'Asperger. Ce sont les autres qui sont bizarres, pas moi.  
 
Maintenant qu'on commence à avoir une meilleure vision de la diversité de l'autisme, c'est aussi plus simple d'y penser. Avant il y avait trop souvent du "mais non, il parle".

 
C’est pour une amie
 
Depuis toujours on me trouve un peu bizarre. J’ai même un ex-collègue qui m’appelait « Rain man » car il trouve que j’ai une mémoire un peu particulière. Je me dis que ça pourrait peut-être expliquer certaines choses.

Il y a un sujet sur le Syndrome d'Asperger, il n'est pas très vivant mais ce sera peut-être plus adapté qu'ici pour les adultes.  
https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0
 
Il y a quelques tests en ligne qui n'ont pas valeur de diagnostic mais peuvent donner quelques indications.  
Perso je pense que si on commence à douter, il va falloir y répondre à un moment pour éviter un questionnement récurrent.

 
Merci, je ne connaissais pas ce topic. Je vais aller y faire un tour.

https://www.afis.org/344-Avril-2023
 
Dispo dès maintenant en kiosque
 
Sommaire du dossier:
 

C'est fou comme pour un enfant juste "un peu" différent, malgré tout, la procédure doit être adaptée pour lui...
Je m'explique: pour mon grand, faut que je lui explique en détail à l'avance tout ce qui change de l'ordinaire. Que je le convainque de l'utilité de chaque procédure... chaque rendez vous médical ou administratif lui pèse (et nous pèse un peu aussi du coup) plus que la normale.
(pas la même peine pour sa soeur)
 
d'ailleurs, ça vaudra aussi pour les rendez vous loisirs, les vacances, etc. Il faut qu'il sache les détails avant, qu'il l'intègre dans son planning interne...
 

Idem avec le nôtre.
 
Et c'est pareil pour les cadeaux : il déteste les surprises, et montre une grande déception au moment du déballage s'il n'a pas pu se préparer mentalement (après avoir digéré la surprise, il apprécie, cependant). Donc il sait à l'avance ce qu'il va recevoir, et comme il demande à le voir, on accepte de lui montrer une photo (mais le cadeau reste planqué au grenier jusqu'à l'anniv/Noël, par principe).

ça a un nom ce besoin? (accompagné de contrôle/maîtrise de tout ceci dit)
 
Bon sinon les repas comme il a décidé de ne pas nous aider, il découvre au dernier moment et une fois sur deux, dit que c'est de la merde.

Tiens, mon fils était en classe découverte la semaine dernière de mardi à vendredi.
 
On le récupère vendredi en fin d'après midi et voila qu'il a ramené un nouveau TIC à la con
Ce n'est pas la première fois qu'il y a un TIC qui se déclare et ca met plus ou moins de temps à disparaître.

Si ça ne lui convient pas, il a cas se faire à manger hein....
Ici il ne se permettrait pas de critiquer, et s'il n'aide pas, il se démerde ! C'est pas un resto chez moi

Je connais cette règle oui. Et puis…
 
Bon même quand il dit que c’est de la merde il mange ou se prépare un truc vite fait (vécu il y a pas longtemps….).

En gros, sur mon fils, les règles des enfants normaux ne s’appliquent pas . A la maison ….

On a eu la réunion de fin d'année avec la prof.
Elle note une bonne progression sur l'année.
En +:
Toutes les techniques opératoires en maths sont maîtrisées.
Elle s'est beaucoup ouverte.
Bon niveau de lecture
Elle finit l'année avec un résultat à +75%
 
En -:
Sans son AESH, elle est complètement perdue car elle en a besoin pour reformuler les consignes
Les problèmes sont... un problème
Chaque nouvelle notion doit être vue/revue/re-revue pour être assimilée, elle n'a aucune souplesse intellectuelle.
 
Bon elle passe en CM1.
 
Bilan neuropsy la semaine prochaine plus axé sur les troubles du langage et des difficultés associées, puis demande d'un SESSAD et future scolarité dans une classe spécialisée dans ce trouble...
 
On continue...