Reprise du message précédent :

Ca dépend ce que tu appelles "longtemps"
Perso ça ne bouge plus depuis 1 an 1/2 mais je ne me considère pas comme stabilisé car toujours dans le contrôle.
Cela dit le contrôle c'est en grande partie lié à la muscu, pour respecter les apports en protéines/lipides (et ça me donne une excuse sociale pour continuer à tout peser, faut pas se mentir )

Enfin je sais pas si c'est beaucoup, en tout ça doit faire pas loin de 20 kg, il y a 10 ans (les 4 derniers kilos il y a 3 ans).

Oui ca fait pas très longtemps non plus (je pensais plutôt à plus de 5ans). Ca date de la même époque pour moi, et là je suis à +3kg par rapport à mon poids le plus bas suite à un ensemble de facteurs (inactivité pro, résurgence de problèmes, toussa...) et je flippe à mort.
Y a plein de cotés cool à la perte de poids, mais alors cette terreur permanente/ce contrôle constant, je trouve ca vraiment pénible.

J'ai comme un doute là dessus mais la description que tu faisais m'a fait penser au vacuum.

Sinon il y en a un qui fait bien bosser les transverses alors qu'il est débile comme tout.
En gros comme la position du crunch, mais sans les pieds croisés, tu vas venir mettre tes paumes sur tes genoux et pousser. Cependant tu vas également "pousser" avec tes genoux.
Tu peux aussi poser les deux mains sur un genou pour te concentrer plus sur la pression de ta jambe et de tes mains.

Normalement la brûlure arrivera vite au niveau du nombril.

C'est mon cas, probablement pour d'autres, mais je ressens ça comme une rémission temporaire.
Un peu comme un ancien drogué ou un ancien alcoolique.
Sans contrôle permanent et donc la crainte associée, on reprend très facilement et rapidement du poids.
Je parle dans mon cas, ancien obèse avec période brève en obésité morbide.
Je ne parle pas des cas de surpoids léger/modéré.
 
Après faut apprendre à vivre avec.

Yep, mais c'est un grand pas en avant Et je ne sais pas comment je réagirais si elle me découvre une tendance psychotique

Avant hier, micro formation sur le rorschach avec la psycho, deuxième image montré pour tester, moi en mode    les collègues qui captentdirect les formes humaines

Et la psycho "oui donc très révélatrice chez les psychotique qui ont une latence assez élevé". Me suis rapidement trouvé un ECG à faire

Non mais c'est du bullshit le Rorschach, c'est n'imp!
 
Enfin ca peut valoir le coup quand même, mais faut être prêt à creuser et c'est pas forcément confortable, ouais.

Les psy fr qui sont encore à se branler sur le rorschach alors que ça vaut rien, j'ai horreur de ces connards
 

 
C’était dans un sachet dans mon anus

c'est des termes vachement fort quand même

la nécessité d'un contrôle constant je comprends que ça puisse être relou à la longue (surtout pour le maintien, parce qu'en perte ben on voit les gains donc ça vaut bien le coup, en maintien c'est vrai que le le gain parait pas ouf comparé au risque si tu lache la rampe - même si ça vaut autant le coup qu'en perte, c'est juste moins évident comme rapport sacrifice/gain)

concrètement c'est se concrétise comment vos moments de tension par rapport à la bouffe (toi, bigblue, david, ceux qui ont vécu ces difficultés post perte quoi), c'est du gros lachage ou plutôt une moins bonne adhésion à la diète qui fait que ça dérive petit à petit ? si c'est le second point est-ce que c'est dû à une diète ptet trop stricte et contraignante qui fait que ça tient quand tout roule, mais pas en cas de coup dur, stress ou autre ?

 
Mon poids varie de 2 à 3Kg
72/73 idéal
76 après une cure de gâteau    
 
77 et alerte maximale l'été dernier j'ai reperdu mes 5 kg en 6 mois
 
Au passage si je n'avais rien fait mon poids serait d'environ 89/90Kg aujourd'hui ( début ref  fin 2015 à 83Kg )  
Pour 1m79

Je dirais un ensemble de facteurs tels que le stress, l'anxiété, la fatigue permanente et peut-être des causes sous-jacentes.
La dérive se fait doucement. Mais comme pour la descente lente et contrôlée, la montée se fait.

Moi c’est stable depuis 2-3ans. Adieu la skinnyfatance. Mon physique a bien évolué grâce à la FP et à la musculation à la maison. Je n’aime pas trop manger sauf les cochonneries style fromage, charcuterie, gâteau mais je me limite à une ou deux fois par semaine. J’avais déjà une bonne base de connaissance en alimentation saine (viandes, poissons, légumes) donc ça a été assez simple pour moi de suivre la FP. Je rentre tout dans MFP. Souvent je mange plus le dimanche et profite d’un bon gâteau. Je rééquilibre sur le reste de la semaine. Je ne vois pas ça comme une contrainte mais simplement une habitude.

Repris la natation et la CAP avec madame en complément de la salle et d'activités sportives diverses (randonnée, vélo...). Je nage toujours comme un parpaing.

Je pense qu'il faut pas s'affoler sur +2/3 kg par rapport à un point bas, c'est très très fréquent que le poids se stabilise un poil au dessus de ce fameux point bas (ça a été mon cas, c'est le cas des 4-5 potes que je connais qui ont perdu pas mal de poids).
Faut quand même suivre un peu pour que la courbe ne reparte pas complétement vers le haut et tâcher de bien stabiliser, mais à ce stade je pense qu'il est un peu tôt pour vraiment s'inquiéter  

En 6 ans de ref, 73 à 61 la 1ère année,je suis remonté à 64 l'année dernière pour me muscler un peu et avoir moins sale gueule

 
Bah du coup perso c'est pas un contrôle "constant" justement, mais par contre une préoccupation quasi constante, ouais    
Et pas grand chose à voir avec une diète trop stricte, au contraire, plutôt avec une mauvaise gestion des émotions (étouffement dans la nourriture réconfortante). Quand y en a pas trop d'un coup, ca va, j'arrive à gérer maintenant autrement, quand ca afflue un peu plus d'un coup, c'est parfois trop dur de gérer autrement et je "replonge".
 

 
Sans remettre en cause vos efforts, ça ne rentre pas vraiment pour moi dans le cadre d'une grosse perte de poids, plutôt d'un gentil recadrage de "dérive".
Mais mon propos était surtout de dire que c'est quand même plutôt l'exception, de stabiliser à long terme, c'est pas un hasard s'il est dit que les régimes seuls ne marchent pas (je pense vraiment qu'il faut les coupler à une remise en question bien plus profonde pour beaucoup de gens).

En 2003, je suis passé de 88 kg à 67 kg (1m88)
Puis remonté à 72kg, tenu longtemps
Puis dérive graduelle à 78kg...et début de ma "REF" il y a un peu plus de deux ans, à savoir du sport, de la muscu, et une façon plus intelligente de bouffer par rapport au on/off sur ma simple volonté face à la balance.
Descendu à 69-70 kg au bout d'un an, puis remontée progressive depuis septembre, de moins en moins de cardio, de plus en plus de muscu, un petit 74kg désormais, mais bien plus sec que je ne l'ai jamais été.
 
Ali

ah oué t'étais qd meme gras, étonnant quand on voit à quel point tu es sec là

 
moi j'etais à 100 et je yoyote entre 80 et 90 par cycles de 2-3 ans    
 
je bouffe trop en regime permanent tout simplement, faut remettre de l'ordre pendant 6 mois tous les 2 ans quoi  

   
Je suis parti de 87(juin 2010) kilos pour 1m70 et en 3/4 mois, je suis descendu à 65 kilos, puis 60 en 3/4 mois, puis 55 en 6 mois. Poids stabilisé à en aout 2011.  
 
Après avec l’arrêt du sport je suis descendu jusqu'à 50Kg en 2015/2016.
 
Et là je suis actuellement en "PDM" très lente depuis 1an et demi entre 56 et 58

avec le temps tu as toujours cette impression de contrôle ? c'est un mode/une hygiène de vie adoptée, ça doit/devrait paraître normal, naturel.
Tu n'as pas de terreur à avoir, tu connais ton plan alimentaire, tu manges que des aliments que tu aimes tu ne te forces pas à manger (j'espère ). Il ne faut pas te mettre la pression pour rien .

 
Je pense que l'habitude, ça aide bien et c'est un peu la clé dans le maintien. Si on arrive à se défaire des mauvaises habitudes, c'est gagné. Comment faire ? C'est là où ça se complique. Perso je pense qu'il y a un effort à faire au début, qu'on peut associer à des manière de "feinter" le cerveau afin de déprogrammer autant que possible ces mauvaises habitudes en les remplaçant par d'autres. Exemple tout bête : perso je prends un petit dessert (souvent un carreau de chocolat) 30 min à 1h après la fin de mon repas, quand je suis devant la téloche. D'une part ça me permet de moins manger en quantité - si j’enchaîne juste après le repas, j'ai pas encore eu la sensation de satiété -, et d'autre part ça me donne l'impression d'avoir plus mangé (le "temps de bouffe" est plus long), tout en conservant du plaisir.  
C'est un petit exemple qui ne s'applique probablement qu'à moi, mais juste pour dire que déconstruire des habitudes et les remplacer par d'autres, ça aide bien et c'est possible, faut juste avoir les bonnes idées pour ne pas s'appuyer exclusivement sur sa volonté (qui faiblit toujours à un moment, comme chacun le sait).  

 
110kg en 2016, après un échange scolaire au Canada de trois mois où j'ai bouffé comme un sale.
 
Prise de conscience, responsabilisation, et un an plus tard, poids de forme autour des 95.
 
J'ai gardé ce poids de forme pendant trois quatre ans, et maintenant je vise les 90.

 
Je pense que les gens qui n'ont pas/pas eu de TCA ne peuvent vraiment pas comprendre ça. On parle pas d'alimentation du quotidien/des repas, what else. C'est vraiment à un autre niveau.

et en incluant régulièrement des aliments plaisirs/tabous dans la diète, ça n'aiderait pas à ne pas craquer ponctuellement sur ces aliments (parce que justement souvent les gens se privent de ces aliments purement plaisirs, mais y a toujours un moment où on y revient si on a un rapport réconfort à la bouffe, et souvent dans l'excès) ?

c'était un peu ça que j'entendais dans le sens strict, pas vraiment le côté comptage de calories pour être dans les clous, mais plus l'inclusion de bouffe purement plaisir, purement du truc qui fait du bien à la tête sans aucune valeur nutritive , pour "dédramatiser" les interdits, comme une façon de se désensibiliser à un poison, des petites doses régulières pour se rendre compte qu'on peut en manger sans se vautrer dedans (et se faire plaisir malgré les quantités réduites)

typiquement moi par principe je voulais pas abandonner les trucs que j'aimais bien, et depuis le début je mange des biscuits ou du chocolat tous les jours, parce que j'aime ça, et que je savais que si j'étais trop strict là dessus y aurait forcément un moment où je me ferais péter une tablette entière, avec renforcement de l'aspect tabou de cette bouffe, culpabilité etc, j'ai assez vu le phénomène autour de moi pour savoir que je voulais pas reproduire ça

j'essaye juste de faire rentrer ça dans mes macros, ça fait partie de ma diète au quotidien (jai réduit les doses petit à petit aussi), et même si les quantités feraient rire jaune mon moi d'avant, ben ça me convient (j'ai très ponctuellement envie d'en bouffer plein par exemple, mais ça me traverse fugacement l'esprit et j'en conclue que ça vaut pas le coup, mais c'est pas de la volonté, juste un constat froid, je ne me force pas à résister, alors qu'avant j'aurais même pas réfléchi 1 seconde et j'aurai tout bouffé)

après tous les profils sont différents, et j'ai pas encore beaucoup de recul sur la durée dans le temps, mais ça peut être des pistes à explorer pour certains

J'ai acheté une petite barre pour faire du rowing afin de gagner du temps sur le faire en unilatéral en haltères . J'ai l'impression de tout prendre sur les bras et aucune sensation quasi au dos. Je charge trop lourd (30kg seulement pourtant, je pèse 55kg) ou ma technique est vraiment pourrave ?
 

• Mes jambes sont bien fléchis
• 45° le dos
• Quand je fais le mouvement à vide, je sens bien mon dos mais pas avec les poids.

 
Tu as raison pour les gens hors TCA, mais je crois qu'avoir des TCA c'est quand même un peu au delà de prendre un biscuit ici ou là, donc justement c'est moins contrôlable.  

 
Non mais je ne me prive pas du tout de bouffe plaisir, bien au contraire.
Mais dans le registre des TCA, on n'est plus du tout dans de "l'alimentation", donc quoi que tu aies mangé au cours du repas, ça change pas grand chose au moment de la compulsion (par contre, effectivement, trop de contrôle le reste du temps peut déclencher/renforcer des TCA, c'est certain).
 
Enfin comme je dis, mon propos c'était surtout de dire que 1/rien n'est "gagné" pour toujours et qu'on en a la preuve très souvent sur le topic 2/que tout ne passe pas par la volonté/le contrôle permanent, qui peut être très facile à certains moments et impossible à d'autres 3/que la perte de poids induit aussi des contraintes/peur qui n'étaient pas forcément là avant et qu'il faut pas imaginer que tout est merveilleux après.

En fait c'est exactement comme dire à un dépressif de se sortir les oid.  
Enfin y a peut-être d'autres images mais c'est juste mon avis de moi qui vis les 2 régulièrement.

C’est vrai. En fait ça dépend d’où tu pars. Comme je le disais mes parents (plutôt ma mère ) m’a toujours préparé des repas sains à 90% (les frites, les croques-monsieurs, les pizzas ça passe de temps en temps ). Mais si ton alimentation a été principalement de la malbouffe c’est très compliqué. Et il y a aussi des problèmes psy qui font que tu te réfugie dans la nourriture pour te sentir temporairement mieux. On ne part pas tous avec les mêmes chances.
Bon mon pécher mignon c’est le fromage. Depuis deux semaines je n’ai pas mangé le moindre bout de fromage. J’espère tenir sur la durée.
 

C’est exactement ça. Il ne faut pas se restreindre à ne pas manger que sain sinon tu vas abandonner ta nouvelle hygiène de vie. Il faut se faire plaisir dans la modération.

 
tout à fait d'accord , j'ai déjà pointé du doigt qu'on avait souvent des retours de gens en pleine euphorie au moment de la diète quand ça fonctionne bien, mais qu'on ne pouvait pas se baser sur ça pour représenter un parcours type, les gens en échec après des débuts encourageants ne viennent généralement pas s'en vanter sur les forums, donc on a toujours un point de vue biaisé
 
le rapport à la nourriture reste de toute façon quelque chose de bien plus complexe que juste l'aspect physiologique
 

 
bah quand même pas   , l'équivalent ça serait de dire "suffit de pas bouffer de la merde les gros, un peu de volonté", c'est pas du tout mon propos, je partageais une "méthode" qui fonctionne pour moi (jusqu'à présent), en précisant que c'est de toute façon très personnel, mais je sais très bien qu'il ne s'agit pas d'une histoire de manque de volonté, ou de motivation, je préfèrerai qu'on évite de me mettre dans la catégorie des gros cons d'entrée de jeu    

Non mais "gros con" tout de suite...   Certes il y en a mais je pensais pas du tout à ça, je suis du même avis qu'etoile pour le coup : tant qu'on n'est pas passé par là on n'est pas vraiment dans la même rationalité. Personne n'a raison, personne n'a tort. Et tu as raison, tout ça est très personnel, chacun son historique, son ressenti, ses fragilités...

Les jambes pas trop fléchies sur le rowing barre quand tu es en pronation. Après j'avoue que moi aussi j'ai peu de sensations sur le moment avec le rowing, mais après je sens quand même que mon dos a morflé, et nerveusement je suis pas mal atteint  

TCA    
 
J'crois qu'on emploi ce truc à toutes les sauces aussi  
 
Mon addiction au sucré est un TCA ?  

Tu veux dire un peu comme ces histoires paranormales avec le gluten ?

 
ton addiction au sucré c'est un réflexe ancestral conditionné sur des centaines de milliers d'années, les seuls trucs sucrés auxquels on avait accès c'était de rares fruits ou du miel, si t'avais la chance de tomber dessus fallait faire bombance, ça marchait très bien jusqu'à ce qu'on trouve le moyen d'avoir des trucs sucrés à portée de main en permanence    
 
les tca c'est surtout ta manière de gérer ça, anorexie, boulimie, tout le monde est conditionné naturellement pour être attiré par les aliments très caloriques, sucré, gras, mais tout le monde n'arrive pas à gérer l'extrème abondance actuelle de la même manière, et quand dans le même temps on essaye de te faire croire que céder à nos pulsions sur ce point est preuve de faiblesse (alors que ça a été la stratégie de survie de notre espèce depuis toujours, stocker pour gérer les périodes de famine), ben ça donne un grand écart psychologique/sociétal en totale opposition avec nos pulsions alimentaires primaires, et chez certains ça fait plus de dégats que chez d'autres
 

 
Bah je sais pas, ca veut dire "Trouble du Comportement Alimentaire", donc à partir du moment où la nourriture ne remplit plus sa fonction première qui est de se nourrir, ouais, ca en devient dysfonctionnel, donc un trouble.
Y a aussi une fonction "sociale" à la nourriture, et "réconfortante", mais si c'est pas dysfonctionnel, ca se régule tout seul sur les repas suivants.

wow l'université rene descarte departement psy c'est ici ?