Reprise du message précédent :

je suis un peu comme elle, limite je pourrais m'en passer, meme si ma compagne me plait énormément.
et oui pas facile de se "forcer" surtout pour un mec.
Limite ça m'arrive de me dire "tout ce que je pourrais faire à la place..." (travaux, films qui me plaisent depuis longtemps, sport, rangement, nettoyage, ...)

En cinq minutes ?  

C'est rassurant de pas être seul.
Après réflexion, ce qui m'embête c'est plus c'est son manque de désir (/ego).
Et le fait qu'on n'ait pas une fréquence minimale "acceptable" à mon sens.

 
Mais c'est un peu triste non ?
Comment on en arrive là  

Je ne suis pas du genre bavarde pour autant, mais j'ai besoin de temps en temps de savoir vers où on va, ce que l'autre pense, ou de raconter un peu ce que je traverse pendant les périodes difficiles. En fait je me contenterais probablement d'une discussion "poussée" (perso ou débat, au moins 20 minutes) par mois, c'est dire où on en est.  
Les messageries instantanées ne permettent pas de vrais échanges, mais ce serait au moins ça quand on ne se voit qu'une semaine sur deux.  
A la réflexion il y a plusieurs raisons de communiquer, et celles qui me manquent sont diverses : savoir qu'on pense l'un à l'autre, garder un lien, sentir une envie de partage mais aussi ce qui concerne les échanges plus profonds.
Par exemple on n'a jamais vraiment eu de discussion sur ce qu'on attend d'une relation. J'ai dû forcer celle où on a confirmé qu'on ne vivrait pas ensemble, je déteste vivre dans l'incertitude.  
J'ai insisté aussi à 3 reprises pour savoir si on pouvait partir en vacances à Pâques, jusqu'à ce que ce soit trop tard et qu'il propose qu'au final on ne parte pas, c'était plus simple. Et là je ne me suis pas sentie écoutée du tout, encore une fois.  
Bref, c'est plus profond.

Ah ouais quand même    
 
Vous voyez combien de temps en moyenne par semaine en fait ?
Parce que moi non plus je ne vis pas avec ma compagne. Et nos échange ne sont pas très fournis quand on ne se voit pas. Mais dès qu'on est ensemble, on communique beaucoup.
 
Mais bon, de ce que tu dis, c'est mal barré pour que ça change à mon avis  

Clairement, je ne m'attends pas à ce qu'il change. La vraie question c'est est-ce que je peux l'accepter.  
Une semaine sur deux je passe presque tout mon temps libre avec lui, l'autre semaine il essaie de venir me voir un soir.

Et vous ne communiquez pas pendant cette semaine à deux ? Ca doit être dur en effet.
 
J'ai l'impression qu'il va falloir lui en parler. Même si ça risque de précipiter les choses  

On "communique" sur des futilités. C'est quand il est avec ses potes que je peux profiter de le voir débattre longuement sur des sujets intéressants, avec une bonne argumentation et une très bonne culture. Avec moi, il semble surtout content de ma présence. Ce serait pas si mal pour une routine quotidienne de vieux couple, mais on n'en est pas là du tout.
 
Je lui en ai parlé à plusieurs reprises, visiblement pas de façon assez directe, il n'a pas réagit ou pas compris. La dernière fois que je lui ai dit qu'il faudrait trouver une solution parce que je vis mal cette absence de communication (contexte : il n'était pas venu me voir de la semaine sans m'en informer), il a fait un contresens et m'a répondu qu'il n'y avait pas de solution à trouver puisque ce qui le tracassait à ce moment là n'allait pas durer.

Sur le compte instagram que j'ai évoqué récemment, il y avait une explication intéressante sur le désir "réactif" vs "spontané" (de mémoire) qui varie d'un individu à l'autre et aussi selon les périodes. Autrement dit : ce n'est pas parce qu'une personne ne fait pas le premier pas qu'elle ne trouve pas son partenaire désirable.

Pourrais-tu poster le lien du tweet si tu le retrouves facilement stp ?

Ah oui. Zéro empathie quoi. Il très centré sur lui-même non ?

Hop, retrouvé. C'était à peine moins synthétique que mon résumé
https://www.instagram.com/p/Ca5IoMT [...] =copy_link

On peut dire ça oui.  
J'ai toujours un peu de mal avec l'utilisation du terme empathie qui recouvre plusieurs choses différentes. Je pense que c'est plus la perception/compréhension que le ressenti qui lui fait défaut.

ça sent le plan cul à plein nez, RIP.

Pas du tout. Il m'a présentée à ses parents, ses amis, son fils, même ses collègues.

A ben c'est pire en fait.

Je vous présente mon plan cul  

Non mais même si j'ai du mal à le comprendre sur pas mal de points, s'il y a bien une chose dont je suis sûre c'est que pour lui nous sommes dans une relation sérieuse à long terme.

 
et il t'en a pas dis plus à ce sujet ?  
 

Soucis de boulot. Il m'a résumé le pb en me disant qu'il n'aimait pas en parler.

 
c'est peut etre simplement un petit communiquant dans le quotidien, faut pas oublier que ses potes (avec qui il parle) il doit les voir moins souvent que toi.

 
Ok    
 
Mais tu lui as demandé pourquoi avec ses potes, il peut débattre/discuter mais qu'il veut pas ou qu'il a pas envie avec toi?

Pt'ain on dirait moi puissance 15, et pourtant je dois pas être simple déjà  

Du coup le but pour parler c'est de le voir encore moins souvent ?  

C'est un petit communiquant, oui. Lui il dit "introverti".  
Au contraire, il vit en colocation avec son meilleur pote. Et je me demande justement si ça ne comble pas ses besoins de discussion. A l’inverse de moi qui ai surtout besoin de discuter avec mon partenaire parce que je ne le fais presque pas avec d'autres personnes.

j'aurais tendance à faire pareil, j'ai besoin de ruminer de mon coté pour me sortir moi-meme de ce genre de soucis.
Et j'ai l'impression que d'en parler m'enferme encore plus dans ce problème (et dure bcp plus longtemps là ou dans ma tete c'est très synthétique)
En fait j'aime trouver les solutions moi-meme a mes problemes sans me plaindre a mon entourage.

Merci beaucoup. La dernière diapositive m'invite à repenser ma façon de m'y prendre vu le fonctionnement de ma copine

bah non, juste qu'il ressent pas de "besoin" de communiquer plus.
ET aussi qu'il a besoin de bcp de moments à lui.

 
A oui c'est bien possible, surtout qu'il doit avoir plus l'habitude.
 
Après ca explique pas pourquoi il laisse trainer les discussions importantes comme les vacances ou d'habiter ensemble

Pas directement. Je lui avait dit que je voudrais qu'on parle plus, il m'a répondu qu'il n'avait rien de particulier à raconter. Je lui ai rappelé à quel point c'est faux. Il l'a admit, ça n'a rien changé.
 

Le problème à la limite c'est pas de ne pas s'épancher sur ses problèmes, mais d'avertir Qntal qu'ils ne se verront pas.

Oui enfin qu'en tu n'en viens qu'à échanger que des banalités avec la personne avec qui tu es en couple, c'est que le pbl est plus profond.

+1
 
J'ai aussi besoin d'être seul. Sauf que quand je suis avec meuf, je suis vraiment avec elle.

Il reste la tendresse, les valeurs morales, les moments partagés, la complicité... J'imagine que certains couples tiennent sur des projets ou par la force des habitudes sans que ce soit très différent et sans être malheureux.
Moi, je ne crois pas pouvoir m'en contenter.

C'est assez classique, je trouve, de faire plus d'efforts avec des gens extérieurs par rapport aux gens très proches.
Mon mec est un petit communiquant aussi, n'empêche que quand on voit des potes, il peut largement prendre les conversations à son compte etc. Y'a une question d'image que tu veux renvoyer aux autres et à toi-même dans ces circonstances, on joue plus un rôle quand on est en public par rapport à quand on est "chez soi". Paradoxalement, c'est plutôt un signe d'intimité d'être la personne avec qui il ne parle pas et avec qui il peut être lui-même

Faites le test du trajet en voiture, peu de vieux couples y résistent.  

C'est quoi le test ?

 
 
Aucune idée de ton test, chez nous y a 2 possibilités : soit je dors, soit on tchatche tout du long. Ca veut dire quoi, à part que des fois je suis fatiguée?  

Je ne sais pas mais ça me rappelle les voyages avant le GPS, quand le passager avait la carte routière dépliée devant lui et tentait de guider le pilote. Engueulade assurée.  

Suffit d'être nul en orientation : on n'est pas tenté d'avoir un avis tranché sur la direction à prendre, et on ne peut pas en vouloir à l'autre de pas être meilleur que soi