Reprise du message précédent :

 
Moi je ne serre pas la main aux femmes sauf si vraiment elles initient le mouvement. La bise j’en parle meme pas.  
 
Derniers stigmates de 15 ans de vie et de taf en contrées arabo-musulmane sans doute

Perso j'ai de plus en plus de mal à serrer la main.
Une principale raison est qu'au niveau sportif, on check avec le point car les gars que je vois (en tant que photographe amateur) sont principalement des handballeurs qui mettent de la "colle"/résine sur les doigts pour avoir une meilleure prise de la balle.
Et clairement j'ai pas envie d'avoir de la colle sur les mains, c'est très chiant à retirer, ça part super facilement avec de la crème Nivéa mais autrement tu la gardes longtemps sur les doigts.
Ma main droite est aussi souvent prise (avec l'appareil photo), donc un check du point (gauche) est plus simple
 
Pour des problématiques d'hygiène aussi, la gastro est manu portée, donc à moins de se laver les mains après chaque session de serrage de mains, c'est plus sûr je trouve.
Et puis se retrouver avec une main fuyante, molle ou moite, j'aime pas du tout
 

T'as vraiment des soucis pour comprendre les choses, puisque je suis un des rares d'accord avec toi et que ça me semble évident par ce que j'ai écrit.
 

Tes souvenirs adolescents te regardent...
 

ah désolé, je n'avais pas compris dans ce sens.
suis un peu sur les nerfs avec le moral très très bas.

Tes raisons au niveau sportif sont tout à fait légitimes   .
Au niveau pro dans ma dernière boite c'était Bonjour tout court et je préfère ça a serrer x mains dans x bureau, c'est beaucoup plus rapide et comme tu dis ça fait moins de contacts physiques.

S’il doit manipuler des serveurs rack 2U pleinement remplis de barrettes et disques durs mécaniques, c’est pas rare.

un trans peut être toxique

 
pourquoi mentir?
Tu peux répondre sobrement "Bonjour" voire "Bonjour Jean-Yassine" dans les bons jours.

 
Je vais être un peu dur et francs.
 
Je suis un manager très humain (trop d après ma hiérarchie).
 
Par exemple, j’ai déjà pris des prestataires pour compenser mes internes « trop souvent » malades.
 
Mais si c’est un prestataire qui est trop souvent malade alors je demanderais à en changer.
 
C’est la flexibilité que tu achètes quand tu prends de la prestation

Je sais que je suis utopiste, et je ne dis pas ça pour mon cas, mais je serai manager et j'aurai un de mes gars avec un réel problème médical, je ferai tout pour qu'on s'arrange pour faire tourner le service. Je verrai avec lui, avec ses collègues, ou avec l'ESN pour avoir un remplacement temporaire.
Mais ça serait donc dans le monde des bisounours.

EDIT @dante2002 : tu n'as pas tord bien entendu. Mais comprends qu'après un an et demi dans la même mission, quand tu sais que tu es apprécié de tous pour ton travail et ta personnalité, que tu ne regardes pas tes horaires, ni trop les tâches qu'on te donne, cette façon de faire, c'est petit.
Là, je vais attendre qu'on trouve quelqu'un pour me remplacer. On attend de moi que je travaille comme avant pendant ce temps.
Et après, je ne sais pas où je vais aller. J'ai juste eu des échos et ils m'ont miné encore plus le moral. Alors déjà qu'il n'était pas du tout bon, ça n'augure rien de bon.

Justement, c'est là que ça coince. C'est (officiellement) pas ton manager, tu n'es (officiellement) pas un de ses gars et ce ne sont (officiellement) pas tes collègues. Même si, dans la pratique au quotidien, les choses sont différentes.

Je me battais beaucoup dans ma COGIP pour qu'on traite au moins les prestataires comme des êtres humains (et ct cho) et qu'ils soient considérés dans les équipes comme de vraies personnes qui contribuent et ont à être entendues, mais ça ne change rien au fait qu'ils ont un statut administratif différent, et qu'en plus de ça les COGIP aiment bien appuyer dessus dans les petites mesquineries du quotidien pour faire comme si elles avaient les mains propres côté prêt de main-d'œuvre.

Le "N+2" c'est un gars chez le client ? Pas de l'ESN ?

Tu n'es pas utopiste, tu n'es surement pas fait pour de la presta.

Oui, c'est ce qu'il dit depuis le début.

Chez nous les prestataires sont mieux suivis par leur hiérarchie que les gens en interne.
Il faut dire qu'en interne, on est en mode matricielle, comme en ESN, on est missionné dans une direction.  
Notre responsable opérationnel n'a aucun pouvoir sur notre avancement, congés, c'est notre responsable hiérarchique qui nous fait un entretien 1 fois par an avec notre responsable opérationnel.
 
Alors qu'avec les ressources en ESN, je faisais un point 1 fois par mois des ressources que j'encadre.

Exact, chez le client.
 
@David42fr : j'étais sur une mission il y a fort fort longtemps, décès de ma mère, j'ai dû m'absenter. Le client a été vraiment génial, beaucoup d'empathie. Je suis revenu, le client m'a pris à part pour parler, et on a repris le travail.
Ca doit arriver une fois sur mille, cette empathie.

Y a plusieurs choses.  
 
Déjà, le fait de prendre tout bien trop à coeur. Quand je lis le récit des "crasses" que tu as subies, LK, je ne peux m'empêcher de me dire que ce sont souvent des choses que je n'aurais même pas remarquées, ou qui m'auraient énervé pendant 10 minutes maximum.
 
Ensuite, la différence prestation / employé. Tu es une ressource, une charge, considérée comme telle et qui offre plus de flexibilité qu'un employé. Ça sera le cas dans TOUTES les SSI pour TOUS les clients. J'ai déjà été retiré en 24h de missions qui ne me plaisaient pas, et inversement.  
 
Enfin, je pense que tu as des attentes démesurées et surtout une vision complètement faussée du monde de l'entrerprise. On est pas là pour traiter les gens humainement, mais pour faire de l'argent. C'est ça l'objectif premier, l'argent
C'est plus que naif de penser que quelqu'un va s'arracher les cheveux et dépenser du temps et de l'argent pour te trouver des "remplacements temporaires" pour un prestataire en informatique, c'est à dire une charge qui rapporte zéro.  
 
Comment on fait, quand tu reviens l'autre gars repart ? Quand tu repars il revient ? Si lui aussi est en arrêt on en demande un troisième ? S'il aime pas la mission on fait quoi ? Si lui a envie d'une mission à plein temps ?
 
Alors qu'il suffit de passer un coup de fil à ta SSII pour avoir un autre profil et surtout rester dans le budget. Alors oui, je suis sûr que tu es in-dis-pen-sable à tout, mais bizarrement une tonne de boîte tournent en sous-effectif alors que $employé_indispensable vient juste de partir. On le remarquera pas sur le bilan.  
 
Je pense donc - AMHA - que tu as un problème fondamental de posture et de compréhension des enjeux. Si tu souhaites travailler dans un environnement humain, c'est tout à ton honneur, mais tu ne trouveras certainement pas cela en étant prestataire chez $ESN pour $COGIP.

 
Oui en même temps, le mec il savait que ta mère allait pas mourir deux fois
Là le gars il doit bien sentir que ta santé est pas au rendez vous et que tu allais encore être absent à court ou moyen terme.

À ce propos, il y avait un article dans Le Monde sur les « slasheurs », les gens qui combinent plusieurs boulots, genre au bureau le jour et en indep chez toi le soir.

https://www.lemonde.fr/economie/art [...] _3234.html

En gros, ça dit que le terme (que j'avais en effet déjà entendu dans ce sens) était à l'origine plus ou moins réservé à des gens qui se revendiquaient slasheurs, par rapport à un nine-to-five dans une COGIP, mais qu'il s'est élargi depuis. Les économistes parlent d'« emploi éclaté », ce que je trouve plus précis (slasheur ça fait un peu film d'horreur ou slash fiction ). Or, si on a du mal à avoir des vraies statistiques parce que la définition varie, 1. le nombre de slasheurs involontaires tend à augmenter en particulier chez les jeunes gens, et surtout 2. il y a un gros rejet de la COGIP, on se demande pourquoi

En y réfléchissant, je connais des gens qui sont dans certains des cas décrits dans l'article.

 
Merci pour ce message
 
Dans la mission où je suis, l'ESN a un truc qu'ils appellent la Base Arrière. C'est une équipe qui est dispo pour remplacer au pied levé une personne qui serait en vacances, malade, morte. Pour tous les profils. Sauf le mien
 
Tu as raison aussi, je prends vraiment les choses à coeur. Je n'irai pas faire un email de trois pages pour un peu de poussière sur un matériel. Et je parle bien de poussière, pas de crasse. Ou pour avoir vu un post-it traîner. Ca me paraît tellement... con. Que je ne comprends pas.
Je n'aime pas les ESN. Mais c'était l'unique moyen de me débarrasser de Pôle et de retravailler rapidement. J'aurai préféré un CDI chez un client, comme je l'ai fait pendant 13 ans avant. Mais ça n'était pas possible.
 

 
Combien d années te reste t il avant la retraite ?
 
Si tu as encore plusieurs années à travailler, il faudrait que tu travailles à faire tomber les barrières qui te pourrissent la vie.
 
La première et la plus « évidente » c’est de passer ton permis de conduire, fut-ce en automatique.
 
Tu auras alors un panel beaucoup plus large d emplois disponibles.
 
Ne serait-ce que faire technicien itinérant en fourgonnette

 
Oulah... Me reste au minimum 8 ans à me lamenter. Plus au rythme où vont les choses.
J'ai le permis, mais je refuse les postes où il faut conduire, car 1) je pèterai très rapidement un câble au volant dans les bouchons, et 2) ça m'obligerait à tourner des heures pour la garer. J'ai revendu ma voiture il y a bien 12 ans, et je n'ai jamais voulu reprendre le volant.
Me reste le vélo
A mes tout début, j'avais une Clio Diesel, et j'allais partout dans l'IDF avec mon plan Michelin. C'était pour prendre de l'expérience.

 
Je crois que le plus proche que j'ai connu, c'était des gens en semi bore-out qui s'investissaient énormément dans autre chose, par exemple l'associatif. C'était pas mal comme situation, fallait juste se faire placardiser par une immense COGIP au bon moment
 

 
Pas mal comme concept, première fois que je vois un truc comme ça, bon encore eut-il fallu que ça marche pour toi
 
Pour en revenir à la discussion, pas sur que le permis soit le souci, surtout en IDF. Transport et voiture sont souvent iso.
Pas sûr non plus que cela aide LK, vu que sa souffrance semble venir principalement du décalage entre ses attentes et la réalité du terrain.  
C'est d'autant plus compliqué en ESN qu'on ne connaît pas le client final, et qu'on aura au mieux un vague entretien d'une heure pour se faire une idée.

J'en profite pour vraiment vous remercier toutes et tous de vos posts
Constructifs, réalistes et surtout pas d'attaques.
 
Souvent, quand on est dans la souffrance, on ne voit pas tout. Il faut du recul, et des yeux extérieurs.

Là tu parles du passé
Qu’en est il aujourd’hui ? Pourquoi ça ne serait pas possible de changer ?

 
Ca dépend: de l'endroit où tu habites, de l'endroit où tu bosses, de tes horaires...
 
Exemple perso: j'ai bossé quelques années chez un client dans la banlieue de Versailles.
En transports, je mettais 1h30 pour aller bosser quand tout se passait bien. En bagnole, je mettais 1h pour y aller le matin et 1h30 à 2h pour rentrer
Le jour où j'ai du débarquer au boulot à 6h30, j'ai mis 30 minutes pour y aller (et j'ai du attendre 20 minutes sur le parking que les portes s'ouvrent )
Un collègue qui habitait à une quinzaine de bornes prenait sa bagnole et il mettait 20 à 30 minutes pour faire le trajet. En bus, il aurait mis 2 heures parce que pas de ligne directe.
 
En général je prenais les transports sauf si j'avais un truc le soir où la bagnole était plus pratique.
 
C'est aussi à ce moment que j'ai passé mon permis moto. Je prenais la moto de temps en temps, je gagnais du temps en me faufilant entre les voitures dans les bouchons mais pas tant que ça au final.
Et surtout, c'est hyper chiant et stressant de faire de l'interfile pendant 1 heure  
 
Sur une autre mission j'avais 40 minutes de métro alors qu'en voiture c'était 1h15.
 
Bref, vaut mieux avoir une voiture et un abonnement RATP et prendre l'un ou l'autre selon les possibilités et les avantages.
 

 
Ca peut être une carte à jouer au besoin.
Mais je te rejoins sur le décalage

En mode capacitaire, le client final n'a même plus, contractuellement, à savoir qui va venir faire la prestation chez lui.
L'ESN peut mettre qui elle veut. En pratique j'avais un peu râlé car je me suis retrouvé avec 3 échecs en même pas un an
Donc j'ai demandé à ce que l'ESN soit un peu plus stricte sur ses placements, à au moins avoir accès au CV de la personne avant et qu'il y ait un entretien avec une personne de l'ESN en poste dans mon équipe.

Parce que pour l'instant, je suis toujours chez l'ESN. A voir où ils vont vouloir me placer.
 
Et après, c'est la vraie grande lassitude de devoir tour recommencer. Le CV, les contacts, les entretiens, ... C'est con, mais quand tu es jeune, tu ne vois pas les choses de la même façon. Tu traverses la rue et. Pis à un âge certain, tu veux le passage piéton, le feu rouge, et la sureté du travail.

Je ne sais pas. J'avais passé des entretiens avec l'ESN. Puis après avec le client final, qui m'a choisi parmi d'autres. Différent de l'infogérance en fait.

Jeune ou vieux, la recherche d'emploi c'est pareil pour tout le monde en ce moment...

06h30

 
Ranafout

8m est 1h du mat bien tassé,  demain je bosse pas
Ce soir c'était raclette si je regarde la ta table , au compte des victimes jai

Deux bouteilles de vin blanc
1 bouteille d'armagnac
6 bouteilles de bières
1 bouteille de gin

On était 3 a table   je suis zéclaté

Pas de pont ni de férié ici, de multiples âmes solitaires errent sur le quai n°1. Il fait froid, humide, la dame a journaux peine a finir sa pile, je lui en prends un pour qu'elle puisse rentrer plus tôt. Je ne lirais pas cette publicité déguisée en informations, mais au moins une personne pourra s'échapper.

C'est beau d'être jeune.
Ça me manque pas tiens.

Il est sûrement plus vieux que toi

 
 
Je reviens la dessus : ici on ne serrait plus les mains / bise comme tout le monde après le COVID .
Malheureusement pour les hommes c'est en train de revenir en force. Il reste heureusement quelques personnes qui trouvent ça lourd d'aller serrer 30 paluches, mais le matin je dois serrer la pince du dirlo, de mon chef, de certains collègues. A chaque fois le traditionnel ''ca va ?'' alors que ça va pas du tout mais tout le monde s'en tape.
 
Les femmes sont ravies de ne plus faire la bise (ça aussi ça revient dans le milieu associatif) mais les mecs aussi ont le droit de ne pas avoir de contact avec des gens qui sont enrhumés, ont tenu la barre du métro ou ne savent pas qu'il y a du savon aux toilettes...
 
Je serre la pogne aux gens avec qui je suis assez familier pour être content de les croiser, mais tous les matins ça me casse les noix.
 
D'ailleurs depuis que je ne fais plus de télétravail je me rends compte que venir bosser au bureau ça va, mais le regard vide de certains lors du café ou subir la logorrhée permanente des gens qui râlent c'est devenu compliqué.
A quelques exceptions prêt je remplacerai volontiers le café détente par une réunion de travail autour d'un café.
 
En résumé, le monde du travail des plus de 50 ans dont je me rapproche dangereusement ce n'est pas le mien, je préfère les gens plus jeunes.

S’il y a bien une chose positive à retenir de l’épisode COVID c’est  
• qu’on a arrêté les serrages de main / bises dans le monde pro    
• qu’on a développé les check dans le monde sportif  

 
"Non" et la personne en face ne sait plus quoi dire    
 
Dans le monde pro ça existait cette mode du :
- Ça va ?
- Ça va ?
 
Il y a 20-30 ans ?
Bonjour/Salut c'est normal, "ça va"² c'est complètement absurde