Reprise du message précédent :
Yep, c'est bien relou

Vous ne pouvez y échapper.

 
Techniquement si, on peut mourrir avant ....    
Mais je ne sais pas si c'est mieux    

C'est une méthode, en effet.

Et comment tu mets deux onglets ouverts côte à côte pour comparer deux produits ?

Il y a pas photo, un moniteur de PC a un écran taillé pour couvrir la vue humaine, un écran de mobile est adapté à la taille de la main, affiche beaucoup moins d'informations que le premier, est lu plus près donc bousille beaucoup plus les yeux.
La difficulté d'y afficher et d'y lire les informations explique pourquoi ses utilisateurs apprécient les contenus courts en vidéo, se rendant dépendants et s'exposant aux communications commerciales et propagandes diverses qui ont bien plus de moyens que le quidam moyen qui remplit Wikipedia avec son clavier.

 
https://www.youtube.com/watch?v=XkiWMRJP_ws

Ah mais moi je suis team écran de PC, je réagissais juste au message de hisvin qui disait qu'il fallait un smartphone puissant.

 
J'ai acheté un méca pour booster mon ELO.
Depuis je joue qu'à des idle games

 
Bienvenue au club, j'ai 44 piges. Je suis obligé de porter des lunettes progressives. La presbytie je vais y avoir droit aussi étant sur les écrans depuis 25 ans environ...  

Mais tout le monde y a droit, tout le monde naît presbyte c'est avec l'âge que ça évolue.

En effet, on devient cassecouilles.

J'ai 50 ans je ne porte pas de lunette pour la presbytie,  par contre j'ai abandonné la couture.

Après 6 semaines d'absence, aujourd'hui allocution de mon manager pour savoir (ou non) ce qu'il advient de lui et de nous
Merci aux RH d'avoir soigneusement rien laissé filtrer, c'est très confortable comme situation  

Le mail de merde du lundi:
Hisvin, ton calcul est refusé par l'organisme de vérification.
 
C'est sympa, mais ils n'expliquent pas ce qu'il manque alors que j'ai fait plus que je fais d'habitude (200%). Sachant que l'organisme est américain et qu'on n'a pas le droit de le contacter en direct, c'est un peu chiant surtout que c'est purement en anglais technique.  

 
On attend la suite avec impatience !
 

 
AKA "Ca marche pas"

Pinaize, vous avez des vrais boulots en fait    
 
"Calcul", "organisme de vérification", "américain", "technique".
 
Ça fait vrai métier d'adulte important, je verrai jamais tous ces mots dans mon taff    

Boulot où tu te prends des amendes si tu es en retard, où tu peux aller en tôle s'il y a un accident grave ; où tu bosses le WE, le soir sans heures sup payées ; où tu dois faire des déplacements parfois à la con (genre là, j'ai une réunion de synthèse et les mecs veulent que je vienne sur place: 4-5 heures de déplacement pour 2 heures de réunion. J'ai pas envie surtout qu'eux font des réunions adaptées à leurs vies...Moi, cela veut dire qu'au mieux, je vais rentrer à 20h00 ou 21h00)

 
T'enflammes pas, il a foutu trois chiffres dans un tableur excel qu'il ne comprend pas.
Après il l'a envoyé à un type qui a recopié les trois chiffres dans un autre tableau qu'il ne comprend pas non plus. Et en plus il a pris le mauvais parce qu'il n'a pas compris de quoi ça s'agit, vu qu'hisvin parle pas anglais.
Donc ça marche pas.
 

Dès le lundi au réveil j'espère de tout mon coeur qu'on soit le week end. J'ai juste pas envie d'aller bosser.
 
Pourtant avant de partir j'ai que deux taches de fond à accomplir et en temps normal je les ferai avec joie, c'est même des trucs qu'avant j'aurai pu faire sur mon temps libre:
- former des gens à la qualité = j'adore parler en bien de mon secteur et initier les gens aux trucs et astuces en transposant de façon claire des textes obscures
- éclaircir un sujet au taf qui est le sujet de ma thèse = si j'ai fait une thèse dessus c'est que je connais et j'aime un peu le truc
 
Mais là impossible de m'y mettre. Je cherche le moindre prétexte pour ne pas me lancer dans le sujet, quitte à brasser de l'air et m'ennuyer toute la journée.
 
EDIT: C'est d'ailleurs assez horrible à vivre "Se rendre compte que des trucs qu'on aime ne nous intéressent plus, faute de moral suffisant."

Perso j'apprécie d'avoir en ce moment un boulot où les impacts ne sont pas graves et rarement concrets. C’est clairement un des critères de souffrance au travail, les conséquences. J'ai des souvenirs dans le passé de camions envoyés dans le mauvais pays, de chaine de production ou d'entrepôts arrêtés, ou d'oubli de la petite case "décédé" pour les enfants des salariés lors de l'édition de cartes de mutuelle...  
Là, si je fais mal un truc, les impacts seront limités : on prend du retard sur un projet, il va manquer un indicateur à un manager, ou on va avoir une donnée incomplète parmi des centaines de millions pendant quelques jours.    Ça n'empêche pas d'essayer de bien faire, mais c'est moins stressant.

Oui, ça s'appelle la dépression, d'ailleurs.

Démotivée ici aussi, il me reste deux semaines et j'ai des projets intéressants à boucler également mais aucune envie.
Cette expérience m'a permis de renflouer le livret A mais je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup progressé.
Alors, certes, j'ai fait un claquage cérébral en 2022 dont je ne me suis pas tout à fait remise (et je pense que je ne m'en remettrai jamais), qui fait que j'ai moins d'enthousiasme à faire des choses contraignantes comme, par exemple, travailler  , et aujourd'hui tout m'emmerde ; actuellement la structure où je suis ne facilite pas les choses, entre l'absence de hiérarchie, le retour du collègue qui m'ignore autant qu'il peut et ne communique pas, la lenteur administrative génétique, j'avance encore plus lentement.

La blasance est totale. Pour dire, en télétravail je fous rien. Mais alors, rien. Bon, en présentiel c'est pas non plus la grosse activité

J'ai jamais aimé bosser (partiellement parce que je suis une feignasse, mais également parce que j'ai jamais compris ce concept très aliénant) mais je parvenais tout de même à trouver de l'intérêt à certaines tâches plutôt motivantes, parce qu'avec des résultats concrets, des informations nouvelles à enregistrer, des domaines à découvrir, des rencontres professionnelles enrichissantes gnagna. Aujourd'hui c'est cynisme et service minimum.

Il y a forcément quelque chose qui pourrait te plaire comme métier non ? Peut être une activité plus manuelle ? (tu as l'air de bien bricoler sur le topic maison)
Car si tu es aussi blasée maintenant, il vaut mieux pas compter les années qui séparent de la retraite  

En ce moment mon job a des périodes vraiment chiantes aussi, mais c'est surtout du au fait qu'on est entouré de médiocrité à tous les étages, qui fait que même un projet banal devient lent et fastidieux.
En évolution positive, 2 mec incompétents vont bientôt partir, et le remplaçant recruté a l'air bien, j'espère en tout cas

Même sur les projets personnels c'est compliqué, à vrai dire. T'es toujours dépendant des autres d'une manière ou d'une autre et les autres sont des immenses merdes, tous, sans exception
Même les métiers passion, faut bien trouver quelqu'un pour te filer la thune dont tu as besoin pour la redonner à d'autres gens.  
Y'a pas vraiment de solution, donc je fais ce que je sais faire, par contre je suis plus sélective sur le choix de mes postes : je refuse si c'est trop loin, ou dans un quartier craignos, ou à des horaires débiles, et si les premiers jours je constate que l'ambiance est toxique ou que je prends des risques, j'hésite pas à quitter le navire.
J'en suis au stade où je me contente de rendre tolérable ma vie professionnelle parce que ça pourra pas être mieux que tolérable

Si je peux te rassurer, ma compagne était un peu dans ta situation il y a quelques années, en enchainant les jobs dans divers domaines mais sans jamais arriver à se poser.
Et un jour elle a compris qu'il fallait qu'elle travaille seule, sans chef ou collègues toxiques sur le dos.
Elle est maintenant à son compte dans quelque chose qu'elle aime beaucoup (découvert sur le tard), et même si financièrement c'est pas toujours Byzance, elle part au travail avec le sourire.

Daphne je me reconnais tellement dans ce que tu racontes...
Il me semble de plus en plus évident que le problème du travail chiant et débile partout c'est... moi.
Mon seul objectif devient aussi de minimiser l'impact du travail sur ma vie perso. Jamais motivé, tout m'emmerde, je comprend pas comment on peut être motivé pour aller bosser. Si un 3e changement me fait le même effet, je sais pas comment je vais tenir les 30 ans qu'il me reste jusqu'a la retraite.
Ca me fout la trouille long terme à chaque fois que j'y pense...

"Bonjour,
C'est dommage.
Cordialement,
Hisvin"

Lundi matin.... arriver à 7h30, aller se prendre un café  

Voir le mec arriver et dire " ah , tu tombe bien, la lustreuse de palourdes est planté et en manque pour la commande qui quitte l'entrepôt à 9h "
Boire mon café cul sec et attaquer

10h30, les 3 palettes de palourdes sont chargés le camion démarre deux autres machines sont tombé en panne dans l'intervalle

rien à branler, café d'abord  

Du soutien
Je vais peut-être dire un truc pas très politiquement correct mais j'ai quand même l'impression qu'une bonne partie de ta souffrance vient du fait que tu bosses dans des boulots qui sont nettement en-dessous de tes moyens intellectuels (et donc tu es entourée de gens compétents pour ce type de postes avec qui les relations sont pas ouf enrichissantes ). Tu es curieuse, tu piges vite, tu anticipes plein de trucs quand les autres attendent de se retrouver le nez planté dedans, bref, je comprends que ça soit frustrant et démotivant. Tu as envisagé d'introduire la notion de stimulation intellectuelle dans tes recherches (quitte à te former si besoin) ?

C'est ce que j'ai fait.  
Désolé, je ne peux pas faire mieux.  

 
C'est un peu le malheur de nos sociétés, ça, "Embaucher une secrétaire qui parle 3 langues, pour qu'elle en utilise une seule, et encore, c'est pour lécher des timbres toute la journée"

Oui, je suppose aussi, si la plupart des gens y arrive, c'est effectivement forcément nous le problème, même si mon ego a un peu envie de se dire que les gens sont des abrutis qui acceptent de se faire niquer par ce système idiot et que moi j'suis plus maline que le reste de l'univers      
Sauf qu'en fait bien évidemment que non, alors bon ben j'y vais hein
J'aurai jamais de retraite, donc j'alterne les périodes de travail avec des périodes d'inactivité (sans forcément bénéficier de minimas sociaux d'ailleurs) pour faire un genre de "pré-retraite" avant de mourir de mon cancer de l'alzheimer.

J'ai l'intelligence pratique sans limite de mon père, j'aurais dû faire un CAP électricité mais la société est pas prête.
J'aurais mieux bossé à l'école j'aurais pu faire architecte ou quoi, mais bon, avec des si on couperait des arbres.

   
Mon chef d'agence est tellement pingre qu'il avait refusé de payer le tampon d'affranchissement et donc il achetait des planches de timbres que les secrétaires collaient tous les jours.  

 
Je me suis fait la réflexion il y a peu qu'avec mon TOEIC 925 "un peu juste" j'ai pas fait une seule réunion en anglais depuis un an
Heureusement que j'entretiens le niveau à côté.
 
Je vois même pas comment je pourrais partir dans un truc qui me passionne histoire de me remonter le moral: je fais rien et j'aime rien (depuis 20ans)
Pareil je vois tout le monde dans la vie qui a un "skill", un petit truc perso où il est plus fort que les autres et ça permet de papoter: sport/art/fringues. Moi j'ai beau réfléchir je trouve rien.

Pour faire une reconversion il faut de l'énergie, donc je te sors pas le couplet de winner sur la volonté pour reprendre des études, visiblement c'est pas l'ambiance (et je pense que c'est souvent le cas, on fait beaucoup culpabiliser les gens qui se déplaisent dans leur taf en leur racontant qu'ils devraient avoir la motivation de réinventer leur vie ).

Par contre, si apprendre des nouveaux trucs est quelque chose de gratifiant pour toi, pourquoi ne pas te lancer dans un truc nouveau, sans rien en attendre d'autre que de voir des choses qui te font sortir de tes habitudes et te dérouiller le cerveau/les mains, éventuellement rencontrer de nouvelles personnes ?
Si tu n'en attends rien d'un point de vue pro, ça sera beaucoup plus facile, et ça peut déboucher sur des trucs imprévus

 
Ca me rappelle qu'un jour, je vois une secrétaire passer soigneusement du blanco sur tout une pile de factures de désannuseurs de poulpes tout juste imprimées.
 
Je lui demande ce qu'elle fait, elle me dit "c'est pour les clients hors Paris, on efface l'adresse client de la facture, parce qu'elles sont envoyées directement à nos établissements en province qui les redistribuent à la main!"
 
Elle fait ça tout les mois, ça l'occupe une bonne demi-journée.
 
J'ai fait un ticket, puis rajouté 1 ligne de code dans l'application "si adresse pas paris, alors ne pas afficher l'adresse client sur la facture pdf".
 
Je me demande encore aujourd'hui si j'ai bien fait, ça a avait l'air de l'occuper.

Le pire job que j'ai vu à ce sujet c'était dans l'industrie lors de mon premier stage de BTS (j'étais encore boutonneux)
Une secrétaire était payée à plein temps pour copier du matin au soir, et manuellement, des données d'un logiciel à un autre. Sans copier coller possible, en lisant et recopiant de l'autre côté.
Et pratiquement que des pages de chiffres (issues de la production) !

Je demande alors timidement pourquoi on essaye pas d'automatiser ça : "trop lourd, et en plus elle perdrait son job, elle fait que ça depuis des années"
Elle était pas loin de la retraite donc je comprends, mais ce job de l'enfer

L'équivalent du travail à la chaine mais sur un écran

Y avait une nana comme ça là où je bossais il y a quelques années.
Elle approchait la retraite (à la louche entre 55 et 60 ans mais elle avait eu tellement de gosses qu'elle n'avait jamais beaucoup travaillé et avait dû gagner des années de cotisation).
La meuf n'avait aucune valeur ajoutée, elle imprimait des feuilles Excel et remplissait des cases à la main, barrait des trucs proprement à la règle et pestait sur tout le monde. Je soupçonne sans en être sûre qu'elle était témoin de Jéhovah ou a minima catho ultra tradi parce qu'elle jugeait vachement les gens et balançait beaucoup de critiques basées sur des critères d'acceptabilité religieuse.
Je n'avais pas trop pitié d'elle parce qu'elle n'était vraiment pas sympa, mais sa situation ne faisait pas envie.

Déjà raconté ici mais premier vrai stage j'avais automatisé une tâche qui faisait gagner 0,2 FTE (un jour par semaine) pour un de mes collègues.

2 réactions:
1) Woaw faudrait que tu bosses à l'OE (excellence opérationnelle)
2) Par contre on va pas prendre ton amélioration car après on va devoir justifier ces 0,2 FTE à la direction.

Forcement quand tu dis à la qualité que tu vas enlever une tache humaine et la confier à un ordinateur, ils aiment pas trop ça.
La même chose en production j'aurai eu une prime d'efficacité.