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Auteur Sujet :

Cuba, Fidel Castro, communisme, etc...

n°8311897
charlie 13
Posté le 03-05-2006 à 12:56:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
Je n'ai jamais dit que la presse de gauche avait le monopole de l'objectivité, mais que la presse de droite, dont l'Express fait partie, est chargée par ceux qui en sont propriétaires et qui la financent par leurs publicités, de presenter une version des faits conforme à la vision du monde que le patronat veut en donner.
 Et il n'est nullement question de la museler, mais, en presence d'un article paru dans la presse de droite, de "le prendre de qui ça vient", c'est à dire avec des pincettes, et de réfléchir pour savoir si c'est une information, ou un ènième bobard de propagande.

mood
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Posté le 03-05-2006 à 12:56:56  profilanswer
 

n°8312439
Zogzog4
Posté le 03-05-2006 à 14:02:09  profilanswer
 

L'express appartient à un fabriquant d'armes, je crois?
Celui là même qui déclarait ouvertement que l'Express était un outil de communication, ou qqc comme ça?
 
Sacré Serge!


Message édité par Zogzog4 le 03-05-2006 à 14:04:15
n°8312443
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 03-05-2006 à 14:02:24  profilanswer
 


Ca c'est qu'on appelle en avoir : profiter de plus avoir d'interlocuteurs pour déballer un propos limite propagande. C'est beau et courageux :o
 
Et au fait, c'est 1 pro-castro qui a TT et 2 anti. Et les plus insultants étaient les anti ...

n°8312494
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 14:07:19  answer
 

Ernestor a écrit :

Ca c'est qu'on appelle en avoir : profiter de plus avoir d'interlocuteurs pour déballer un propos limite propagande. C'est beau et courageux :o
 
Et au fait, c'est 1 pro-castro qui a TT et 2 anti. Et les plus insultants étaient les anti ...


Communiste. :o

n°8312543
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 03-05-2006 à 14:10:52  profilanswer
 
n°8312556
Fred999
Rabat-joie
Posté le 03-05-2006 à 14:12:16  profilanswer
 

...

n°8312750
Phileass
Posté le 03-05-2006 à 14:30:10  profilanswer
 

Moi je connais un pays ou toute la presse n'appartient qu'à 2 personnes. Ou cette presse ne se gene pas pour faire l'apologie permanent d'une ideologie dominante. Ou les journalistes les plus en vues font chambre communes avec des ministres. Un pays ou la caste des dirigeants font des petites sauteries entre hommes politiques, journalistes et grosses fortunes. Mais aussi un pays ou les gens sont expulsés violemments dans des charters apres avoir ete parqués dans des centres sordides. Ou des gens sont entassés dans des immeubles lugubres alors qu'une caste qui detient tout possede des immeubles vides. Ou des prisons moyenageuses sont surchargées...

n°8312763
deedlit
Posté le 03-05-2006 à 14:32:08  profilanswer
 

Phileass a écrit :

Moi je connais un pays ou toute la presse n'appartient qu'à 2 personnes. Ou cette presse ne se gene pas pour faire l'apologie permanent d'une ideologie dominante. Ou les journalistes les plus en vues font chambre communes avec des ministres. Un pays ou la caste des dirigeants font des petites sauteries entre hommes politiques, journalistes et grosses fortunes. Mais aussi un pays ou les gens sont expulsés violemments dans des charters apres avoir ete parqués dans des centres sordides. Ou des gens sont entassés dans des immeubles lugubres alors qu'une caste qui detient tout possede des immeubles vides. Ou des prisons moyenageuses sont surchargées...

Ex-URSS?

Spoiler :

[:cupra]

n°8312780
charlie 13
Posté le 03-05-2006 à 14:34:11  profilanswer
 

Oui, mais tu oublies le principal:
Dans ce pays, on peut rouler en bagnole et se croire le roi du monde à 150 sur l'autoroute !
 Ce qui fait que tout le monde est content, persuadé de passer bientôt dans la caste des possédants par la grace du tiercé ou du loto.

n°8312794
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 14:36:32  answer
 


Tu veux un gros plan sur l'attitude du PCF face au nazisme entre 1939 (pacte de non-agression germano-soviétique) et 1941 (opération Barbarossa) ? :o
 
En gros : l'URSS soutient officiellement l'Allemagne, donc le PCF s'aligne strictement (on peut aussi dire se couche :o) et dénonce la guerre impérialiste faite à Hitler par l'Occident.
 
 :hello:  :D

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 14:38:31
mood
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Posté le 03-05-2006 à 14:36:32  profilanswer
 

n°8312800
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 14:37:38  answer
 

Phileass a écrit :

Moi je connais un pays ou toute la presse n'appartient qu'à 2 personnes. Ou cette presse ne se gene pas pour faire l'apologie permanent d'une ideologie dominante. Ou les journalistes les plus en vues font chambre communes avec des ministres. Un pays ou la caste des dirigeants font des petites sauteries entre hommes politiques, journalistes et grosses fortunes. Mais aussi un pays ou les gens sont expulsés violemments dans des charters apres avoir ete parqués dans des centres sordides. Ou des gens sont entassés dans des immeubles lugubres alors qu'une caste qui detient tout possede des immeubles vides. Ou des prisons moyenageuses sont surchargées...


Ce qui exclut d'emblée la France. :D

n°8312820
la questio​n
Posté le 03-05-2006 à 14:39:52  profilanswer
 


 
Il est vrai que les partis de droite de l'époque, ont eu une attitude complètement différente.
Pétain, Laval et cie, faut-il continuer ds ce genre de HS?  :??:


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°8312887
Phileass
Posté le 03-05-2006 à 14:48:01  profilanswer
 


 
5€70, c'est peu, vraiment tu devrais faire ce petit effort :
http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] oding=UTF8

n°8312931
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 14:53:02  answer
 

la question a écrit :

Il est vrai que les partis de droite de l'époque, ont eu une attitude complètement différente.
Pétain, Laval et cie,


Oui, l'attitude était complètement différente : à cette époque, les partis de droite fustigeaient l'impréparation militaire consécutive à l'inconséquence du Gouvernement Blum (je rappelle que le Front populaire a été suivi d'une crise économique qui a nécessité une double dévaluation [:dao]) et surtout défendaient la nécessité de ne pas laisser Hitler faire ce qu'il voulait. :o

la question a écrit :

faut-il continuer ds ce genre de HS?  :??:


Titre du topic : Cuba, Fidel Castro, communisme... [:aloy] :whistle:

n°8312972
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 14:56:55  answer
 

Phileass a écrit :

5€70, c'est peu, vraiment tu devrais faire ce petit effort :
http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] oding=UTF8


Je doute que ce ouvrage puisse prouver que :

Phileass a écrit :

Moi je connais un pays ou toute la presse n'appartient qu'à 2 personnes


...sachant que la presse écrite, audio et audiovisuelle, ça représente un peu plus de 30 000 journalistes en France, et beaucoup de médias.
 
Mais vas-y, on attend tous ta démonstration. :D

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 14:57:20
n°8312993
Fructidor
Posté le 03-05-2006 à 14:59:35  profilanswer
 

Un petit compte rendu de la conception particulière de la liberté selon Fidel Castro
 
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=9465
 
En mars 2003, alors que le monde a les yeux tournés vers l’Irak, Fidel Castro lance une vague de répression sans précédent : soixante-quinze dissidents - journalistes, militants des droits de l’homme, syndicalistes, bibliothécaires... - sont arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Au total, 1 453 années de prison, le plus souvent pour « activités contre l’intégrité et la souveraineté de l’État ».
 
Partout dans le monde, les protestations se multiplient. L’image romantique de la Révolution de 1959, savamment entretenue par La Havane, s’effrite. Les organisations de défense des droits de l’homme, elles, n’en étaient plus dupes depuis longtemps. Leurs rapports, rassemblés ici à l’initiative de Reporters sans frontières, décrivent l’ampleur de la répression du printemps 2003. Ils reviennent également sur le fonctionnement d’un régime totalitaire où la liberté de l’individu n’a décidément pas sa place.

 
Cela rend la comparaison avec la situation en France complètement déplacée.


Message édité par Fructidor le 03-05-2006 à 15:01:17
n°8313061
Phileass
Posté le 03-05-2006 à 15:05:18  profilanswer
 


 
Cet ouvrage ne prouve pas qu'il n'y a que deux journalistes, il prouve que les medias appartiennent à deux personnes  (les principaux je te l'accorde, le canard enchainé et mickey ne doivent pas faire partie de la liste). Mais vraiment, ce livre devrait etre obligatoire à l'ecole et HFR devrait n'autoriser les commentaires qu'a ceux qui ont reussi un petit test prouvant sa lecture !

n°8313073
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 15:06:36  profilanswer
 

Au fait, la Bolivie s'est jointe au traité "ALBA" qui existait entre Cuba et le Vénézuela; le candidat sandiniste à la présidence du Nicaragua a dit qu'il s'y joindra aussi lorsqu'il sera élu.
 
Cuba est très clairement un pays extrêmement respecté et admiré en Amérique latine.

n°8313152
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 15:15:05  answer
 

Phileass a écrit :

HFR devrait n'autoriser les commentaires qu'a ceux qui ont reussi un petit test prouvant sa lecture !


et après, un autre test, et n'auront droit de s'exprimer que ceux qui pensent correctement. Chouette ! Comme à Cuba !

n°8313211
Fructidor
Posté le 03-05-2006 à 15:21:10  profilanswer
 

La liberté de religion n'est pas plus respectée à Cuba que la liberté de la presse :
 
En dépit de certaines libérations de prisonniers politiques, la poigne du régime castriste reste ferme. «Il est surréaliste que, quarante-six ans après la prise de pouvoir de Fidel Castro, nous devions toujours nous battre pour dénoncer les atteintes aux droits de l'homme à Cuba». Ernesto Dias en sait quelque chose : il a passé vingt-deux ans dans les geôles cubaines, et les nouvelles en provenance de l'île n'indiquent pas aujourd'hui un changement fondamental, ni une amélioration des traitements réservés aux prisonniers : isolement, violence, privation de lumière, cachot. La plupart des dissidents sont encore en prison. Les plus malades ont été libérés et continuent à être surveillés.
D'après le témoignage, recueilli en juillet 2005, de deux religieuses cubaines engagées dans les groupes populaires cubains, la situation des dissidents n'a pas changé : les moyens de communication leur sont interdits. Les religieux et religieuses se voient aussi privés d'Internet. En fait, les congrégations ne sont pas prisées par le gouvernement, parce qu'elles sont des organisations libres et engagées. Leurs membres n'ont pas le droit d'enseigner, seulement de travailler dans les cadres ecclésiaux. C'est par le bénévolat qu'elles se mêlent au peuple et offrent leurs services.  
Ce qui frappe le plus les religieuses, c'est que le peuple est triste, fatigué et pas heureux. Les jeunes ne rêvent que de partir vers les USA. En fait, ils sont piégés par l'esprit matérialiste et ils en veulent plus. Il faudrait reconstruire moralement la personne ; il faut des personnes avec de grandes valeurs humaines qui auraient la possibilité d'inspirer le peuple. Ces personnes sont actuellement vues comme dissidentes.

 
http://www.aed-france.org/observatoire/pays.php?id=6


Message édité par Fructidor le 03-05-2006 à 15:21:28
n°8313226
deedlit
Posté le 03-05-2006 à 15:22:57  profilanswer
 

Ce que j'adore, c'est qu'en pleine affaire Clearstream on nous sort le coup des médias manipulés par le politique  [:nafou]  

n°8313230
docbabar
Toubib officiel
Posté le 03-05-2006 à 15:23:27  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Oui, mais tu oublies le principal:
Dans ce pays, on peut rouler en bagnole et se croire le roi du monde à 150 sur l'autoroute !
 Ce qui fait que tout le monde est content, persuadé de passer bientôt dans la caste des possédants par la grace du tiercé ou du loto.


oui mais celui qui gagne on lui pique tout son fric pour redistribuer au peuple!!! :lol:

n°8313239
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 03-05-2006 à 15:24:20  profilanswer
 


Non, je veux juste un peu d'objectivité :o
 
Ce qui est clair c'est que CubaLibre dépeint un Cuba bien trop idyllique et que toi tu dépeinds un Cuba qui n'est pas  aussi mauvais et désastreux que tu le dis (bien qu'évidement ça soit une dictature, personne dit le contraire). Bref, la vérité est entre les deux. Alors que chacun mette un peu d'eau dans son vin et le topic s'en portera mieux.

n°8313256
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 15:26:11  answer
 

Ernestor a écrit :

Non, je veux juste un peu d'objectivité :o
 
Ce qui est clair c'est que CubaLibre dépeint un Cuba bien trop idyllique et que toi tu dépeinds un Cuba qui n'est pas  aussi mauvais et désastreux que tu le dis (bien qu'évidement ça soit une dictature, personne dit le contraire). Bref, la vérité est entre les deux. Alors que chacun mette un peu d'eau dans son vin et le topic s'en portera mieux.


Je n'ai encore vu nulle part Cuba Libre le reconnaître.


Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 15:26:27
n°8313276
Zogzog4
Posté le 03-05-2006 à 15:28:32  profilanswer
 


 
Je vais donc traduire :  
Par "toute la presse", notre amis sous-entendais : "une grande majorité de la presse"  :D  

n°8313278
docbabar
Toubib officiel
Posté le 03-05-2006 à 15:28:52  profilanswer
 

si ca peut te faire plaisir artus je soutiens que cuba est une des plus ignobles dictatures actuelles avec le soudan et la coree du nord!

n°8313584
Phileass
Posté le 03-05-2006 à 16:03:15  profilanswer
 

deedlit a écrit :

Ce que j'adore, c'est qu'en pleine affaire Clearstream on nous sort le coup des médias manipulés par le politique  [:nafou]


 
Que les clans qui se partagent le pouvoir s'affrontent avec leurs presses respectives, j'ai du mal à voir ce que ca change. Oui, les medias sont aux ordres. De maniere plus fine qu'à Cuba, mais toujours aux ordres et au service d'un systeme politique, d'une idéologie et d'un pouvoir.

n°8313644
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 16:11:20  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

(bien qu'évidement ça soit une dictature, personne dit le contraire)


 
Si, moi je dis le contraire!
 
Selon quels critères classez vous Cuba comme dictature? Quels critères faut-il selon vous pour qu'un pays ne soit pas une dictature?
 
Pourriez-vous donner 3 exemples de pays qui sont des dictatures selon vos critères (si possible avec un exemple de pays d'Amérique latine ou du tiers monde avec une population et un étendue géographique similaire à Cuba); et trois exemples de pays qui ne sont pas des dictatures selon vos critères (si possible avec un exemple de pays d'Amérique latine ou du tiers monde avec une population et un étendue géographique similaire à Cuba).
 
Je suis réellement interessé de savoir pourquoi selon vous Cuba serait une dictature; alors qu'à Cuba il y a des éléctions, que le gouvernement a un appui de l'immense majorité de la population, qu'à Cuba on ne torture pas (sauf dans la partie du territoire occupée par l'armée des Etats-Unis), que les cubains n'ont d'après les temoignages des gens qui y vont, pas peur de parler avec les étrangers et même de critiquer à tout vat, qu'à Cuba il n'y a pas des actes massifs de protestation ni de revolte, qu'il n'y a pas de repression brutale avec matraquages, gaz toxiques etc.
 
Peut-être votre classement dictatures utilise des critères originaux auxquels je n'ai pas pensé, c'est pourquoi j'aimerai connaître vos critères, et avoir des exemples de cas où ils appliquent (car il ne faudrait pas des critères spécialement faits pour Cuba, hein).

n°8313670
Fructidor
Posté le 03-05-2006 à 16:14:05  profilanswer
 

Gorri a écrit :

Je suis réellement interessé de savoir pourquoi selon vous Cuba serait une dictature; alors qu'à Cuba il y a des éléctions, que le gouvernement a un appui de l'immense majorité de la population, qu'à Cuba on ne torture pas (sauf dans la partie du territoire occupée par l'armée des Etats-Unis), que les cubains n'ont d'après les temoignages des gens qui y vont, pas peur de parler avec les étrangers et même de critiquer à tout vat, qu'à Cuba il n'y a pas des actes massifs de protestation ni de revolte, qu'il n'y a pas de repression brutale avec matraquages, gaz toxiques etc.,


 
J'ai posté deux articles sur la repression à l'encontre de la liberté de la presse et de la liberté religieuse plus haut sur cette page. Il montrent combien Cuba est une dictature féroce.

n°8313757
Zogzog4
Posté le 03-05-2006 à 16:25:37  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

J'ai posté deux articles sur la repression à l'encontre de la liberté de la presse et de la liberté religieuse plus haut sur cette page. Il montrent combien Cuba est une dictature féroce.


 
Ton article de RSF ne fait que reprendre la vision de RSF des journalistes emprisonnés à Cuba.
J'ai moi même posté plus haut l'article d'un éxilé politique Cubain émigré en Suède qui affirme lui même que ces "journalistes" étaient payés de l'étranger. De même, il montre que les pays Européens eux même appliquent des lois répressives dans des cas de figure similaires.
 
Ca tourne en rond, cette affaire de "journalistes"...
 
Mais il est vrai que ça ne pose pas vraiment de problème à RSF, cette dernière recevant une partie de son financement de sources similaires.

Message cité 2 fois
Message édité par Zogzog4 le 03-05-2006 à 16:29:02
n°8313963
Fructidor
Posté le 03-05-2006 à 16:48:33  profilanswer
 

Zogzog4 a écrit :

Ton article de RSF ne fait que reprendre la vision de RSF des journalistes emprisonnés à Cuba.


 
Tout est dit.

n°8314079
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 16:57:05  answer
 

Zogzog4 a écrit :

Ton article de RSF ne fait que reprendre la vision de RSF des journalistes emprisonnés à Cuba.
J'ai moi même posté plus haut l'article d'un éxilé politique Cubain émigré en Suède qui affirme lui même que ces "journalistes" étaient payés de l'étranger.


 
Et dans les démocraties, les journalistes payés de l'étranger sont jetés en prison ? :o

n°8314144
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 17:03:45  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

J'ai posté deux articles sur la repression à l'encontre de la liberté de la presse et de la liberté religieuse plus haut sur cette page. Il montrent combien Cuba est une dictature féroce.


 
Ben non; l'article sur les emprisonnements ne mets pas en cause la raison officielle de ceux-ci (activités dans le but de renverser le gouvernement) et ne donne pas trop de détails; côté gouvernemental, on a donné bien plus de détails et documents qui effectivemment viennent appuyer la culpabilité des detenus.
Des journalistes ou personnes se pretandant telles ont été arrêtées et jugées, mais la raison de leur arrestation n'est pas qu'elles se declarent journalistes; mais leurs activités contraires à la loi; notamment le fait de recevoir de l'argent de l'ennemi.
 
Est-ce que la France n'emprisonne-t-elle pas les membres de réseaux qu'elle califie de terroristes? Si un de ces membres était journaliste, ne serait-t-il pas emprisonné de même?
 
Quant au fait que les couvents n'aient pas de raccordement internet et qu'ils ne puissent faire fonctionner des écoles; je n'appelle pas cela une repression à l'encontre de la liberté religieuse. D'ailleurs en France est-ce que l'église peut se substituer à l'Etat dans l'enseignement?
Et est-ce qu'en France la repression des "signes religieux ostensibles" n'est-elle pas importante?
Je ne qualifierait pourtant pas la France comme un dictature.

n°8314168
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 17:06:10  profilanswer
 


 
Lorsqu'ils sont payés pour oeuvrer au renversement du gouvernment oui.

n°8314232
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 17:14:32  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Citation :

Ton article de RSF ne fait que reprendre la vision de RSF des journalistes emprisonnés à Cuba.


Tout est dit.


 
Donc, la seule chose qui compte, c'est le fait d'être journaliste, et non les raisons de leur emprisonnement?
Ainsi, les journalistes seraient des êtres à part, ayant impunité totale de commetre n'importe quel crime, de voler, de tuer, de violer des enfants; et ne pourraient être emprisonnés car étant journalistes?
 
Mettre en avant leur qualité de journalistes (qui dans plusieurs de ces cas est discutable, il s'agit de journalistes auto-proclamés et avec une production d'articles quasi inexistante) et ignorer ou occulter les charges d'accusation, c'est de la manipulation, et c'est une entorse grave au code d'éthique journalistique aussi.
 
Tiens, en passant, selon vous l'Espagne est-elle une dictature?
 
Car en Espagne des journalistes sont emprisonnés aussi; et non seulement emprisonnés, mais certains ont été aussi torturés par la garde civile il n'y a pas longtemps.
Donc, l'Espagne emprisonne et même torture parfois des journalistes.
 
Mais Cuba est une "dictature féroce", et l'Espagne une "démocratie"?
 
De deux choses l'une, soit l'Espagne est aussi une "dictature féroce", soit la raison pour laquelle on classe Cuba comme "dictature (féroce)" et l'Espagne comme "démocratie" n'a rien à voir avec le fait qu'à certains momments on puisse trouver parmi la population carcerale des journalistes, et dans ce cas j'aimerais connaître cette ou ces raisons.

n°8314372
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 17:32:49  answer
 

Gorri a écrit :

Lorsqu'ils sont payés pour oeuvrer au renversement du gouvernment oui.


Changer de gouvernement, ce n'est pas forcément le renverser. Libération et l'Humanité, qui souhaitent un changement de Gouvernement, devraient-ils être interdits et leurs journalistes embastillés ?
 
Ah ben j'oubliai qu'à Cuba, vouloir changer de Gouvernement, c'est vouloir changer de régime (faire dégager un dictateur, c'est renverser sa dictature). D'où l'impossibilité pour des journalistes de critiquer le régime, Castro, et de fait, de faire leur boulot de journalistes : présenter une information critique à l'égard du pouvoir.

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 17:34:27
n°8314560
Gorri
Posté le 03-05-2006 à 17:56:47  profilanswer
 


 
Si cela n'est pas fait selon les modalités prévues par la loi; si.
 

Citation :

Libération et l'Humanité, qui souhaitent un changement de Gouvernement, devraient-ils être interdits et leurs journalistes embastillés ?


 
S'ils ne font que d'écrire des articles, non; s'ils reçoivent de l'argent d'une puissance étrangère hostile, dans le but de réaliser des activités illégales, oui.
On peut aussi remarquer que la France ne subit pas une agression constante de la part du pays le plus puissant du monde, que la France ne subit pas des attentats terroristes de la magnitude de ce que subit Cuba; on ne peut pas ignorer cette réalité, car c'est elle qui explique et permets de comprendre la situation à Cuba.
 

Citation :

Ah ben j'oubliai qu'à Cuba, vouloir changer de Gouvernement, c'est vouloir changer de régime


 
Soit, je reformule; quelle serait l'attitude de la France si une personne, fut-elle journaliste, recevait de l'argent d'une puissance étrangère hostile pour effectuer des activités illégales dans le but de changer le régime français?
 

Citation :

D'où l'impossibilité pour des journalistes de critiquer le régime, Castro


 
Vous devriez lire plus la presse cubaine; les critiques contre le système et même contre Fidel Castro existent bel et bien. Sans doute pas aussi nombreuses ni avec la même nature de guerre de clans que chez nous; mais c'est que la société cubaine est differente, bien moins sectaire et bien plus civilisée (le fait que Cuba, malgré qu'il est un des pays qui souffre le plus de l'agression des Etats-Unis, soit un des rares pays (si pas le seul) où on ne brûle pas le drapeau etasunien est un exemple frappant de cela)
 

Citation :

et de fait, de faire leur boulot de journalistes : présenter une information critique à l'égard du pouvoir.


 
 :ouch: moi qui croyais que le boulot d'un journaliste était d'informer, de dire la vérité.
Grâce à vous j'apprends que le boulot d'un journaliste n'est pas d'informer ni de dire la vérité, mais uniquement de presenter des informations critiques à l'égard du gouvernement (et donc, j'en deduis que leur boulot consiste à minimiser ou occulter toute information qui serait élogieuse envers le gouvernement).
Effectivement, dans ce cas les journalistes vénézueliens des chaînes et journaux privés correspondent à 100% avec votre definition: ils passent tout leur temps à dire du mal de leur gouvernement, sans trop d'égards par rapport à la vérité ou non de leurs informations.

n°8315021
Zogzog4
Posté le 03-05-2006 à 18:48:00  profilanswer
 


 
Si le monde pouvais se résumer à si peu, tout serait si simple...  :D  
 
Dans ma phrase, il manquait les "" autour de "journalise". Mea Culpa.
 
Mais comme tu n'as pas pris la peine de consulter l'avis de notre dissident Cubain éxilé en Suède, je poste son article :
 
L'avis d'un Cubain de souche, opposant à Fidel Castro, a toute son importance...
 
 

Citation :


Par René Vázquez Díaz
Ecrivain cubain, exilé, réside en Suède
 
 
L’arrestation à Cuba et la condamnation à de lourdes peines, le 15 mars 2003, de quelque soixante-dix opposants (1), accusés d’être financés par des agences américaines, sont venues souligner le caractère irrationnel des relations qu’entretiennent La Havane et Washington.
 
En s’en mêlant, sans être directement concernée, l’Union européenne a perdu son sang-froid et risque d’être elle-même happée par l’irrationalité et la passion qui caractérisent souvent le traitement de la question cubaine. Tout cela aux dépens de la majorité des citoyens cubains, victimes principales du durcissement interne et des sanctions adoptées par Bruxelles.
 
Même s’il faut déplorer les peines infligées à des opposants non violents, nul ne peut contester que les personnes condamnées percevaient des Etats-Unis, de façon régulière, sous forme de « subvention » ou d’« aide », des sommes en dollars. Ni que, par ses provocations et par son attitude défiante, le représentant de Washington à La Havane, M. James C. Cason, un ami de M. George W. Bush, a grillé ses « recrues ». Peut-être délibérément.
 
Confronté à l’interdiction de subventionner des personnes ou des organisations ayant pour but de promouvoir des activités politiques visant à troubler l’ordre interne d’un Etat, M. James Cason a entrepris secrètement, dès son arrivée à La Havane en septembre 2002, des missions de financement et d’appui logistique aux opposants internes, par l’intermédiaire de valises diplomatiques ou d’émissaires plus ou moins discrets. Les autorités cubaines ont eu connaissance de ce trafic, dès le début, grâce à leurs agents infiltrés, et le toléraient. De vieux opposants vivent depuis des années de cette « aide internationale », et certains d’entre eux représentent, en raison de cette manne économique providentielle, ce que beaucoup de Cubains appellent une « opposition d’esbroufe ».
 
Dans le but d’encourager la déstabilisation de Cuba, le réseau constitué par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid) et la National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie), organisations créées pour réaliser au grand jour ce que l’Agence centrale de renseignements (CIA) pratique en secret, rassemble de très importantes sommes d’argent.
Un contexte de guerre larvée
 
En 2000, par exemple, ces deux organisations disposaient de 8 239 000 dollars. Un montant qui se décomposait ainsi : 2 132 000 pour « planifier la transition » de Cuba ; 670 000 pour « la publication à l’étranger de l’œuvre de journalistes cubains indépendants » ; 160 000 pour la création d’« ONG indépendantes » à Cuba ; 335 000 pour assurer le « bon déroulement du programme de déstabilisation »  ; 2 300 000 pour récolter et diffuser à l’étranger des informations sur les organisations de défense des droits humains ; 1 200 000 pour le Réseau de soutien à la dissidence, composé, entre autres, de Radio « Martí » et de Télévision « Martí », de la revue Encuentro (éditée à Madrid), de Cubanet sur la Toile, et d’autres médias qui, rassemblés, constituent un véritable réseau multimédia dévoué corps et âme à la stratégie anticubaine de Washington.
 
Des stations émettrices américaines, relayées par des Cubains installés en Floride, transmettent en direction de l’île, chaque semaine, 2 200 heures de programmes sur 24 fréquences. Mais ce bombardement ne suffisant sans doute pas, le 20 mai 2003, un avion Hercules C-130 de la force aérienne américaine a survolé le territoire cubain pour diffuser les programmes de Télévision « Martí », violant ainsi la réglementation de l’Union internationale des télécommunications et piratant le canal 13 de la télévision insulaire.
 
Formidable image de courage : la liberté de l’information arrivant à Cuba à bord d’un avion militaire appartenant à une armée qui, au cours de l’histoire cubaine, a surtout été une armée d’occupation...
 
Dans de nombreux pays démocratiques, la législation interdit l’apport pour le financement de campagnes électorales (et aussi sur les comptes personnels des candidats) de fonds provenant d’entités ou de personnes étrangères. La question est simple : un élu peut-il appliquer son programme en toute indépendance s’il se révèle que sa campagne électorale a été financée par une puissance étrangère ou par des intermédiaires de celle-ci ?
 
En France, par exemple, dans le livre IV du Code pénal (Des crimes et délits contre la nation, l’Etat et la paix publique), le chapitre Ier, « De la trahison et de l’espionnage », section 2, « Des intelligences avec une puissance étrangère » (art. 411-4), précise les sanctions encourues : « Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende . »
 
De son côté, la très démocratique Suède, mon pays d’adoption et patrie de mes filles, condamne à un maximum de deux années d’emprisonnement (Code pénal, chapitre 19, article 13, « Sur les délits contre la sécurité de l’Etat ») « celui qui perçoit de l’argent ou d’autres dons d’une puissance étrangère ou de quiconque agit dans l’intérêt de celle-ci, afin de publier ou diffuser des écrits, ou d’influencer de quelque façon que ce soit l’opinion publique en ce qui concerne l’organisation interne de l’Etat ». La Suède punit également (art. 8) « celui qui propage ou transmet à des puissances étrangères ou à leurs agents des informations inexactes ou tendancieuses, dans le but de créer des menaces pour la Sécurité de l’Etat ». Et, comme délit de haute trahison, la pacifique Suède punit « celui qui constitue une menace contre la sécurité de l’Etat pour avoir utilisé des moyens illégaux avec l’appui d’une puissance étrangère », à dix ans de prison ou à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Ainsi donc, l’Union européenne n’a pas hésité à sanctionner Cuba à cause de mesures répressives – certes odieuses, excessives et condamnables – mais pourtant envisagées par tous ses Etats membres dans leurs propres législations... Au prétexte que la révolution cubaine n’est pas du goût de Washington, Bruxelles se refuse à admettre une évidence : que, face à ce qu’il faut bien appeler le harcèlement des Etats-Unis, La Havane a exercé, à sa manière, un droit de légitime défense.
 
L’Union européenne pense-t-elle que, en punissant les 11 millions de Cubains, les changements démocratiques pourront s’accélérer dans l’île ? Pourquoi l’Union applique-t-elle avec tant de rigueur contre Cuba et ses habitants des sanctions qu’elle se refuse d’imposer à d’autres Etats qui ne respectent pas la légalité internationale comme les Etats-Unis ou le Maroc ? Une telle position est contre-productive. Car, pour la majorité des citoyens cubains, ces sanctions ont des conséquences néfastes et se traduisent par plus de pénuries et plus de difficultés dans leur déjà difficile vie quotidienne.
 
L’Europe considère-t-elle que la Fondation nationale américano-cubaine (2), basée à Miami, n’est pas impliquée dans les actes de terrorisme perpétrés sur le territoire cubain, qui ont provoqué, en quarante ans, plus de 2 000 morts et des dizaines de milliers de blessés ? Ou que contribuer à l’application de la loi Helms-Burton (3) « de quelque manière que ce soit et quelle qu’en soit la raison » serait un acte licite ? En application de cette loi, des avions cubains séquestrés par des pirates de l’air au printemps 2003, un DC-3 et un Antonov-24, ont été vendus aux enchères en Floride. Pourquoi l’Union européenne n’a-t-elle pas protesté contre de tels abus, contraires aux lois internationales ?
 
En adoptant des sanctions contre la population cubaine sans mentionner le contexte de guerre larvée que cette île endure depuis quarante-cinq ans, l’Union européenne commet une injustice. Car, en dépit de l’abomination que constitue la condamnation à de lourdes peines des opposants, La Havane, en l’occurrence, a dit la vérité.
 
Les Etats-Unis ont inscrit Cuba sur la liste des « pays finançant le terrorisme », non parce qu’ils peuvent présenter la moindre preuve de cette allégation, mais « simplement parce que Cuba fait partie de cette liste », selon l’explication ahurissante fournie en mai 2003 par M. Cofer J. Black, coordinateur au sein du département d’Etat de la lutte contre le terrorisme (4).
 
Avec les récentes sanctions et l’Accord de Birmingham, signé en 1998, selon lequel Bruxelles accepte tacitement le contenu de la loi Helms-Burton – loi relevant de la fixation névrotique qui substitue la législation américaine à la cubaine et est donc destinée à provoquer, dans la Cuba post-castriste, de féroces luttes fratricides –, l’Union européenne admet la légalité de toute agression arbitraire des Etats-Unis contre Cuba.
 
Le problème humanitaire concernant les opposants incarcérés, victimes crédules persuadées que l’impunité dont jouissent les Etats-Unis garantirait la leur, doit être réglé d’urgence. Dans cette optique, il est vital d’en finir avec l’isolement de Cuba. Ne vaut-il pas mieux ouvrir des créneaux de négociations, au lieu de les verrouiller ? Il faut enjoindre aux Etats-Unis de mettre fin à l’embargo commercial imposé à l’île (que les Nations unies condamnent), et à renoncer à cette machine de guerre que représente la loi Helms- Burton.
Obsession punitive chronique
 
L’alignement de Madrid sur la doctrine illégale américaine est un point particulièrement douloureux. Au sein de l’Union européenne, le gouvernement espagnol de M. José Maria Aznar a agi avec imprudence contre une population cubaine déjà à terre. Il prétend détenir un certain nombre de solutions pour les problèmes de l’île. Mais elles sont toutes dénuées de référence historique. Que penser du problème posé, dès 1998, par James G. Blight et Peter Kornbluh dans leur livre Politics of illusion  (5) ? Dans ce surprenant recueil de témoignages et de discussions lors d’un symposium entre hauts officiers de la CIA et du gouvernement américain (Arthur Schlesinger Jr et Jacob L. Esterline, entre autres) et certains dissidents cubains des années 1960, on en vient à la conclusion que, pour les Etats-Unis, en 1959, « perdre Cuba, qui était dans la pratique une colonie ou un protectorat plus proche de Washington DC que Dallas ou Los Angeles, fut un traumatisme comparable à ce qu’aurait représenté la perte de Cape Cod ou de Miami Beach ».
 
Le choc provoqué par une telle perte s’est mué en une obsession punitive chronique envers le peuple cubain. L’histoire dira si cette hostilité a contaminé l’Union européenne. Ou si cette dernière, contre l’opinion de ses citoyens, y a été contrainte par Washington.
 
Le contraire de la vérité, affirmait le grand scientifique danois Niels Bohr, n’est pas le mensonge, mais une autre vérité. A Cuba, il est urgent de se débarrasser des entraves totalitaires qui brident tout épanouissement des forces vives de la nation. Pour cela, il est indispensable d’abolir le syndrome d’île assiégée, de façon à ce qu’un climat de paix puisse enfin s’instaurer.
 
Plutôt que de sanctionner sans réfléchir, l’Union européenne ne devrait-elle pas favoriser, à l’intérieur de l’île, la création d’une opposition débarrassée de toute immixtion américaine ? C’est la seule manière de créer, en douceur et depuis le noyau de la Révolution, un contexte favorable pour une ouverture progressive du régime.
René Vázquez Díaz


 


Pas encore, mais c'est un bon début.

n°8315025
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 18:48:31  answer
 

Gorri a écrit :

:ouch: moi qui croyais que le boulot d'un journaliste était d'informer, de dire la vérité.
Grâce à vous j'apprends que le boulot d'un journaliste n'est pas d'informer ni de dire la vérité, mais uniquement de presenter des informations critiques à l'égard du gouvernement (et donc, j'en deduis que leur boulot consiste à minimiser ou occulter toute information qui serait élogieuse envers le gouvernement).
Effectivement, dans ce cas les journalistes vénézueliens des chaînes et journaux privés correspondent à 100% avec votre definition: ils passent tout leur temps à dire du mal de leur gouvernement, sans trop d'égards par rapport à la vérité ou non de leurs informations.


La vérité ? Les journalistes revendiquent déjà leur non objectivité, tout au plus prétendent-ils essayer d'être neutres...
 
Multiplicité des sources, démarche critique, etc. voilà qui fait le journalisme. Et écrire un article critiquant le Gouvernement, et même appelant à un changement de régime, n'est pas sanctionnable en démocratie, tant qu'il n'appelle pas à prendre les armes : la démocratie, c'est le respect de l'expression réellement pluraliste, c'est donner à chacun les mêmes moyens pour faire campagne, et c'est respecter l'avis du peuple.
 
Cuba ne permet pas à des dissidents de faire campagne contre le régime castriste, ne permet pas aux journalistes cubains indépendants d'écrire des articles anti-castristes, ne permet pas une véritable expression pluraliste, ne permet pas des élections réellement pluralistes, ne garantit pas de non-représailles ceux qui tiennnent des discours anti-castristes : bref, Cuba n'est pas une démocratie, c'est une dictature. [:airforceone]

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 18:49:24
n°8315033
Zogzog4
Posté le 03-05-2006 à 18:49:04  profilanswer
 


 
Quand ils touche de l'argent d'une ambassade étrangère, ils sont sensé être jetés en prison, oui.
Du moins, c'est la Loi qui le dit...

n°8315046
Profil sup​primé
Posté le 03-05-2006 à 18:50:41  answer
 

Zogzog4 a écrit :

Quand ils touche de l'argent d'une ambassade étrangère, ils sont sensé être jetés en prison, oui.
Du moins, c'est la Loi qui le dit...


Texte de loi qui menace les journalistes français de prison s'ils touchent de l'argent d'ambassades étrangères ? :o
 
Depuis quand le fait de payer un journaliste indépendant pour lui permettre de vivre de son travail est-il interdit à une ambassade ?
 
A Cuba, si les journalistes indépendants devaient vivre de leur travail, ils seraient déjà tous morts de faim : c'est pas Castro qui va leur offrir les colonnes de ses organes de presse officiels.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-05-2006 à 18:52:17
mood
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