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Auteur Sujet :

Cuba, Fidel Castro, communisme, etc...

n°8351816
Gorri
Posté le 08-05-2006 à 04:23:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Ungeduld a écrit :

C'est pas vrai, on se croirait revenu au temps des cocos en France ! :lol: Il y a des dizaines de prisonniers d'opinion à Cuba, les autres ont dû s'exiler aux USA, c,est bien ce pays que tu désignes comme ayant une des meilleures situation des droits de l'homme au monde ??? :whistle:


 
Oui.
Car si tu reflechis un peu, tu verras que tous les pays combattent leurs dissidants et opposants (c'est notamment le cas en France; d'ailleurs à chaque manif il y a plusieures arrestations, sans parler des tabassages, etc); mais ils sont bien mieux traités à Cuba que dans beaucoup d'autres pays, en particulier ils ne sont ni torturés ni tabassés; en toute rigueur je prefererais être emprisonné à Cuba que dans n'importe quel pays européen.
Si à ça tu ajoutes le fait que la gouvernement corresponds à la volonté de l'immense majorité (ce qui n'est pas le cas en France, où le gouvernement impose des CPE etc qui ont contre eux une opposition qui depasse largement les 5%, non?), alors, oui, je dis que la société cubaine est respectueuse de ses habitants, plus que bien d'autres.
 


 
L'as-tu lu?
Il y est dit a de nombreuses reprises qu'il s'agit d'une repression exceptionelle et sans precedents.
Cela avait bien sûr des raisons, une vague d'actions terroristes et de vols de materiel très importants, ayant entraîné mort d'homme, était encouragée par les Etats-Unis.
 
Il y a aussi: «Amnesty International admet les effets négatifs de l’embargo américain sur l’ensemble des droits humains à Cuba», pour les sceptiques qui croiraient encore que le blocus n'a acune incidence; et bien Amnesty International dit que le blocus est une des causes des problèmes de droits de l'homme. Autrement dit, ceux qui pleurent sur les droits de l'homme à Cuba feraient mieux d'oeuvrer pour la fin du blocus, puisque d'après AI sans celui-ci la situation serait du coup meilleure.
 
Note aussi que AI ne visite pas Cuba, mais se base en partie sur ce que lui disent les dissidents...
Le gouvernement cubain a dit être prêt à laisser toute latitude à AI pour qu'elle inspectionne ce qu'elle veut à Cuba, à la seule condition que ne soit pas oubliée la partie de Cuba occupée militairement par les Etats-Unis dans la baie de Guantanamo.

mood
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Posté le 08-05-2006 à 04:23:35  profilanswer
 

n°8351887
Gorri
Posté le 08-05-2006 à 04:45:40  profilanswer
 

donCristobal a écrit :

Tiens au Mexique (où je vis) il y a eu un scandale il y a pas si longtemps.


 
Et même plus recent: cette semaine la police a reprimé à tour de bras a Texcoco et Atenco; des centaines de gens arrêtés (parfois des simples passants), tabassés avec sauvagerie; il y a même au moins un mort (un adolescent de 16 ans tué par les policiers d'un projectile à la poitrine).
Tout ça pourquoi? Les autorités de Texcoco voulaient chasser les vendeurs de fleurs ambulants pour faire de la place pour une grande surface.
 
Ça par contre ça laisse nos médias indifferents; alors que c'est plusieurs degrés de plus en amplitude et en gravité que tout ce qu'on reproche à Cuba. Mais à part ça, c'est Cuba la "dictature infâme", et on applaudira aux prochaines éléctions mexicaines et les grands médias parleront d'"exercise de la démocratie", etc.
 

Citation :

Ca montre quand même une certaine ignorance des événements géopolitiques majeurs de la dernière moitié du 20ème siècle...


 
Effectivement, je pense que les positions contre Cuba sont pour l'immense majorité dues à l'ignorance, on se contente alors de repeter la propagande vehiculée par les médias en croyant que ce sont ses propres idées...
Certains, rares, ont aussi une position contre Cuba pour des raisons d'interêts; c'est le cas de ceux qui avaient des grades richesses et ont été expropriés, ainsi que de ceux qui espèrent avoir une part de gâteau dans le pillage qui aura lie si les Etats-Unis peuvent remettre la main sur Cuba, et aussi certains (la ajorité de la "dissidence" interne à Cuba) parceque c'est un business, ils disent du mal de Cuba et sont payés en retour (il suffit de voir le niveau de vie de ces "dissidents" cubains et comparer avec les autres habitants pour s'en rendre compte).
 
Tiens, voici une lettre d'un cubain au Mexique; c'est en espagnol; mais en gros, c'est un cubain qui habite au Mexique, et qui, confronté à un enfant qui doit vendre des en-cas pour vivre, les vendant pour 3 fois rien, de façon desesperée; et le cubain réalise alors les avantages qui existent à Cuba et pas au Mexique, et du coup il aime d'autant plus Cuba.

n°8351970
Gorri
Posté le 08-05-2006 à 05:20:45  profilanswer
 

gronky a écrit :

Dites donc, Vous devez donc défendre le patriot act du fils Bush? C'est écrit dans le même esprit. Lutter contre les enemis. Et le mac-carthysme aussi.


 
Je pense que c'est pire dans le "patriot act"; mais soit, admettons que ce soit pareil.
Donc, vous êtes d'accord pour dire que Cuba et les Etats-Unis sont tous deux des démocraties qui ont à faire à des problèmes de sécurité?
On est d'accord.
 

Citation :

quand on peut écarter des listes les partis adverses


 
A Cuba, pour ce qui concerne les éléctions, les partis politiques n'existent pas.
Les candidats sont tous des "candidats indépendants" si on veut; l'avantage est que tous sont à égalité, et qu'il n'y a pas le filtre d'un parti pour decider de l'ordre utilie sur une liste et des choses du genre.
 

Citation :

Au passage, j'aimerai bien connaitre le nom des pays de l'UE qui ont un régime autoritaire.


 
Le régime berlusconien (heureusement arrivant à sa fin), par exemple; pour ne pas parler de certains pays recemment membres.
Ou encore le régime chiraquien, avec couvre-feu et interdiction de rassemblement à la clé.
 

Citation :

Dit moi, qui décidera de le révoquer le régime? Le peuple cubain? Laisse moi rire.


 
C'est prévu dans leurs lois; si ça vous fait rire, riez; mais je vous signale que les lois françaises ne le prevoient même pas.
Au Vénézuela aussi c'est prévu; et cela fut même utilisé en 2004, avec un resulta de 60% des votants qui voulaient que leur président reste en place jusqu'à la fin de son mandat (et on prévoit un score encore plus élévé pour sa réelection en 2006).  
 

Citation :

Citation :

La question est: pourquoi d'autres pays ne font pas pareil? pourquoi les Etats-Unis ou la France ne font pas pareil?


Tiens, MSF, care, la croix rouge, le croissant rouge etc... et autres ont donc disparu de la surface de la Terre, les aides gouvernementale françaises, européennes et Américaines (oui, oui, celle des gros méchants) aussi. Castro sauve donc le monde à lui tout seul ou presque, les autres pays ne faisant que de la figuration, c'est bien connu.
 C'est beau..


 
Renseignez vous sur l'aide apportée par ces organisations et pays; comparez aussi aux PIB et populations respectives; vous verrez qu'effectivemment Cuba aide plus qu'aucun autre pays au monde proportionnellement à son PIB et sa population.
Et parfois même bien en chiffres absolus!
Ainsi, qui, à part Cuba, a soigné des dizaines de milliers d'enfants de Tchernobyl?
Au Pakistan, les 3/4 des victimes du tremblement de terre soignées par des medecins l'ont été par des medecins cubains, qui sont toujours sur place, alors que les autres ont plié bagage depuis longtemps. C'est le gouvernement pakistanais qui le dit.
En Amérique Cuba (maintenant avec l'aide du Vénézuela et de la Bolivie) fait chaque année des centaines de milliers d'opérations de chirurgie oculaire gratuite.
 
Cuba fait effectivemment preuve d'un devouement et d'une solidarité tout à fait exceptionelles; sans aucune comparaison. Cela est possible par les valeurs de ce système de société que certains voudraient détruire.
 
 
(cubains qui rentrent à Cuba)
 
Oui, il y en a. Chaque année des dizaines de milliers de cubains sortent et rentrent de l'île.
Il y en a aussi qui tout en vivant ailleurs, aiment et defendent leur pays.
Il n'a finalement rien de bien étonnant à cela, c'est le cas pour tous les pays du monde, non?
 
PS: saviez-vous qu'il y a des etasuniens d'origine cubaine, vivant à Miami, fils d'exilés des années 1960, qui soutiennent Cuba et sa revolution?
 

Citation :

Cool, j'aurai jamais étudier le cas cubain en fac si RSF n'avait pas existé... Et les différents livres d'histoire, articles, témoignages et autres n'auraient pas existé sans l'action sournoise du vil Ménard et de ses séïdes à la solde des nostalgique de Baptitsta.


 
Exact.
D'ailleurs tu n'as pas étudié le cas dominicain ou jamaicain ou portoricain ou haitien ou islandais en fac, n'est-ce pas?
 

Citation :

Enfin, Tu veux peut être qu'on parle du Nyamard, du Népal, du Soudan, du Zimbabwé, de la Corée du Nord, du Chili et de l'argentine des années 70-80, du Brésil de la même époque?


 
Le Nyamard? Tu veux dire le Myanmar sans doute.
Pour ma part, à differnce de certains, je ne parle pas de ce que je ne connais pas, je ne parlerai donc pas de la plupart de ces pays; pour le Chili, l'Argentine et le Brésil par contre c'est comme tu veux.
Mais tu noteras que nos médias en parlent bien peu, et sans la virulence reservée à Cuba.

n°8351998
Gorri
Posté le 08-05-2006 à 05:30:59  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Mais bien sûr : 400 000 Nicarguayens obligés de fuir leur pays pendant le projet totalitaire sandiniste


 
Les masques tombent à ce que je vois  :D  
Le Nicaragua sandiniste était pleinement démocratique, il y avait même une liberté totale pour les presses, comme vous l'aimez tant, qui pouvaient, en pleine guerre, faire la propagande de l'ennemi sur la majorité des médias de masse.
Les Etats-Unis ont miné les ports civils, furent condamnés pour cela par le tribunal international de La Haye, mais n'ont jamais payé les dommages et interêts qu'ils doivent.
 

Citation :

massacres de paysans, politique genocidaire à l'égard des indiens...


 
Les massacres étaient le fait des pions des Etats-Unis; il y a des preuves de toutes sortes, y compris des films tournés par les propres contras en train de torturer ou assassiner des gens.
 
Et cerise sur le gâteau: les contras étaient financés par les Etats-Unis avec de l'argent de la drogue; comme le sénat US ne pouvait pas financer une telle chose, alors la CIA envoyait des avions avec des armes en Colombie, les donnait aux trafficants en échange de cocaine, faisait rentrer la cocaine aux Etats-Unis, et avec l'argent de la vente (la vente de la drouge donne un gros benefice) la CIA achetait des armes pour faire la guerre contre le Nicaragua.
C'est depuis cette époque là que la consommation de drogue a explosé aux Etats-Unis; la CIA a non seulement commis un crime contre le peuple nicaraguayen, mais aussi contre le propre peuple etasunien.
 
PS: que diras-tu quand les sandinistes reviendront au pouvoir en 2007? (ils ont déjà la majorité des mairies au cas où tu l'ignorerais; et Daniel Ortega, ancien président, est candidat pour les presidentielles)
Les Nicaraguayens ont vu le résultat de la politique néolibérale, et ils veulent retourner au sandinisme, on les comprends.

Message cité 2 fois
Message édité par Gorri le 08-05-2006 à 05:36:55
n°8352369
Fructidor
Posté le 08-05-2006 à 09:21:41  profilanswer
 

donCristobal a écrit :

Effectivement je vois le niveau !  :lol:
Mais tu lis trop le Figaro !
va essayer de comprendre la soif de justice sociale de ces gens. Après on en reparlera.


 
Si tu choisis de revenir sous un multi, veille au moins à changer de style.
 

Gorri a écrit :

PS: que diras-tu quand les sandinistes reviendront au pouvoir en 2007? (ils ont déjà la majorité des mairies au cas où tu l'ignorerais; et Daniel Ortega, ancien président, est candidat pour les presidentielles)


 
Je me réjouirai que, contrairement à Cuba, ils aient eu la possibilité de choisir.


Message édité par Fructidor le 08-05-2006 à 09:25:33
n°8352386
Gorri
Posté le 08-05-2006 à 09:33:00  profilanswer
 

Donc, si je vous comprends bien, ce qui vous rejouit c'est là possibilité d'avoir à choisir entre des candidats légitimes et au moins un candidat au service des Etats-Unis?
 
Donc, si aux éléctions presidentielles vénézueliennes de 2006 l'opposition financée par les Etats-Unis decide de boycotter les éléctions (comme elle l'a fait pour les éléctions parlementaires), alors vous considerez le résultat comme illégitime?
 
Je me demandais pour quelle raison l'opposition vénézuelienne s'était sabordée et perdu le peu de sièges qu'elle avait encore en ne participant pas aux éléctions.
Je commence à comprendre maintenant, grâce à vous.

n°8352611
Viva CSP C​ubalibre
Encore une du "Club"
Posté le 08-05-2006 à 10:51:39  profilanswer
 

:hello:   Pour ceux qui aiment s'informer et savoir de quoi ils parlent, voici un témoignage très intéressant.
 
:love:  Cuchita.
 
 
Jacques Hébert, président fondateur de JCM, partage ses idées au sujet de Cuba  
http://www.cwy-jcm.org/fr/press/ne [...] 0504171057
 
4 mai, 2006  
 
Lettre de Cuba, « pays voyou » selon G.W. Bush  
 
par Jacques Hébert  
 
(ancien sénateur, journaliste, éditeur, président fondateur de Jeunesse Canada Monde et de Katimavik)
 
J’ai eu le coup de foudre pour Cuba à l’occasion d’une visite-éclair à La Havane en 1947, un bon moment avant la révolution de Fidel Castro. Ah! la belle époque! Les Américains se sentaient ici comme chez eux dans cette quasi-colonie devenue leur maison de jeux et leur bordel, merveilleusement située à 90 milles de la Floride. La mafia s’occupait de tous les petits détails avec une belle efficacité : Meyer Lansky, Santo Trafficante, Lucky Luciano, etc.
 
En 1947, j’avais 24 ans, « tous mes cheveux, toutes mes dents », comme chantait alors Maurice Chevalier. À cet âge, bien entendu, on ne sait rien, on ne voit rien des horreurs du monde. J’étais l’innocence même : naïf, candide, un peu boy-scout, nul en tout… mais assez beau garçon! J’avais juré de revenir le plus tôt possible découvrir La Havane en profondeur, sans aucun doute la plus belle, la plus fascinante et, surtout, la plus humaine de toutes les villes de ce continent.
 
Occupé à parcourir le reste de la terre, je retournai à Cuba exactement 48 ans plus tard, en 1995. Vieux sénateur de 70 ans, à moitié chauve mais encore assez guilleret, j’avais réussi à convaincre plusieurs collègues de tous les partis, au Sénat et à la Chambre des communes, de l’urgence de créer un groupe d’amitié parlementaire Canada-Cuba. (Taïwan était déjà pris!)  Comme il convenait, les membres m’élirent président, naturellement chargé d’organiser la première délégation de parlementaires canadiens à Cuba. (« De grâce, en février, quand il fera moins 20o par ici! »)
 
En 1995, donc, je reviens enfin à La Havane, cette fois à la tête d’une petite troupe un brin hétéroclite, composée de personnages hors du commun, tels l’impressionnant Herb Dhaliwal, Svend Robinson, toujours imprévisible et généreux, l’adorable sénateur conservateur Normand Grimard, et tutti quanti.  Si les journaux n’étaient pas si mesquins de leur espace (sauf quand il s’agit de La Baie ou de Chrysler!), je vous raconterais des bouts de ce voyage mémorable, farci d’anecdotes fabuleuses, dont une libre discussion de deux heures avec Fidel Castro, etc.
 
Pas le temps. Tant pis!
 
Cette fois, mon coup de foudre de 1947 se transforma en une passion véritable qui ne me quitte plus, au point que, depuis la retraite, pendant le tiers de l’année, je vis modestement à La Havane (au-dessus de mes moyens et au-dessus d’un garage).
 
Comparaisons peu flateuses
 
Le lecteur habitué aux fines analyses de CNN, toujours justes et impartiales, aurait raison de se méfier des impressions d’un amant de Cuba, peut-être favorable à la révolution de Castro. Je ne suis ni communiste, ni marxiste (un rien socialiste, peut-être…), mais les miracles de la révolution cubaine ne cessent de m’émerveiller. Par exemple, le premier : au lendemain de la révolution, en un an, Castro a réussi à éliminer l’analphabétisme dans ce pays pauvre, encore davantage appauvri par ses 22,3 % d’illettrés. (À Haïti, pays voisin, 75 % de la population ne sait ni lire ni écrire. Quant au Canada, il devrait rougir de honte avec ses 22 % d’illettrés.) (1)
 
Castro a également éradiqué neuf maladies, toujours endémiques dans les autres pays de la région : la polio en 1962, la malaria en 1967, le tétanos néonatal en 1972, la diphtérie en 1979, la méningoencéphalite (post oreillons) en 1989, la rubéole en 1995 et la coqueluche en 1997.
 
Cet « état voyou » a réduit la mortalité infantile à 5,2 pour mille naissances. On se meurt de connaître le chiffre des États-Unis, pays le plus riche du monde, qui a les moyens de faire mieux. Non. À 7 morts infantiles pour mille naissances, ils se font battre par les Cubains de 1,8! Faut comprendre que leur population noire, latino-américaine, pakistanaise et autres immigrés récents n’aident guère dans ce genre de statistiques. Faut comprendre… Oublions Haïti, j’aurais l’air d’accabler ce malheureux pays que j’aime bien. Avec les États-Unis, il est le voisin le plus proche de Cuba : on est tenté de comparer…
 
Je cherche encore le pays démocratique, moins démocratique ou pas démocratique du tout qui accorde au bien-être de ses citoyens et de ses enfants en particulier, une priorité comparable à celle de ce petit Cuba de 11 millions d’habitants, depuis quarante-sept ans persécuté, ostracisé, boycotté par son puissant voisin du nord, et les autres pays courageux plus ou moins dominés par Washington.
 
Murmure dans la foule… Je crois entendre quelques discrètes protestations de certains lecteurs :
 
« Ho! Hé! Hi! minute papillon! Tout cela est bien joli, mais que faites-vous des droits de l’homme bafoués d’odieuse manière dans ce pays socialiste, cet « état voyou » que les Américains ont bien raison d’avoir à l’œil et où ils iront bientôt réinstaller la démocratie et les valeurs chrétiennes dès qu’ils en auront fini avec l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran, la Corée du Nord, etc.  Oh!  à la Baie des Cochons, ils avaient un peu raté leur invasion, mais, la prochaine fois,  
 
« watch out, amigos ! »
 
Le plan de « démocratisation »
 
Le plan de démocratisation de Cuba est parfaitement décrit dans une brique officielle de  
 
458 pages (Report of the Commission of Assistance to a Free Cuba), publiée par le Département d’État le 6 mai 2004, signée par Colin Powell et approuvée (aïe! tu parles!) par le président  
 
G.W. Bush.
 
(1)  André Picard, “Canada’s Illiteracy Rate is enough to make you sick”, The Globe and Mail,  
 
     16 septembre 2004.
N’importe quel citoyen canadien (même journaliste!) peut se procurer ce document officiel à la Bibliothèque du Congrès à Washington, ou encore le lire sur le site Internet du Département d’État (www.state.gov). Les gens pressés et qui n’ont peur de rien se contenteront des analyses succinctes et néanmoins judicieuses de CNN.
 
Dans ce document à la fois sublime et officiel, les Américains dévoilent leurs plans pour l’après-Castro. (On finira bien par assassiner cet increvable qui dérange le monde!) Un vaste projet de démocratisation express de l’« état voyou » qui se prend pour un pays souverain.
 
Pendant quelques jours, on laissera entrer librement à Cuba les frustrés de la révolution de 1959, également connus comme la mafia cubaine de Miami, tous démocrates dans l’âme… qui ont tendance à voter en masse pour les Bush, père, fils et frère. Ça promet un joli carnage, où des gens d’une même famille vont s’entre-déchirer, se tordre le cou, s’arracher des lambeaux de plantations de tabac, des boutiques miteuses ou de belles maisons de la Quinta avenida.
 
Toujours selon le document officiel du Département d’État, les troupes américaines débarqueront alors pour freiner cette pagaille sanguinaire et mettre hors d’état de nuire les citoyens cubains pas d’accord avec la « démocratisation » à la Bush.
 
Réaliste, le document reconnaît que ça fera beaucoup de morts et, par conséquent, un grand nombre de petits orphelins. C’est prévu. Comptez sur l’immense compassion du président Bush et de ses conseillers choisis parmi l’élite morale des États-Unis : preachers illuminés délirants et autres born again frénétiques.  Enfin, le document contient un chapitre capable d’arracher des larmes à Condoleezza Rice, une femme, il est vrai, trop sensible et trop tendre pour son genre de job.
 
Voici donc la belle idée humanitaire : l’organisation immédiate d’un large comité pour favoriser l’adoption de ces milliers de beaux petits orphelins cubains, encore tout frais, par de bonnes familles américaines, choisies parmi les gens d’église et de principes.
 
Quelle idée généreuse, brillante, sûrement d’inspiration divine, qui réchauffe le cœur de tout être humain digne de ce nom!  Les Mères Teresa peuvent aller se rhabiller : c’est Colin Powell qui mérite le prix Nobel ou, à la rigueur, Condoleezza Rice, si nos braves et blêmes Suédois veulent absolument une Noire, et une femme par-dessus le marché!
 
Mais je m’égare, je fais des détours, je tergiverse, sans doute inconsciemment, pour éviter de répondre à la question directe sur les droits de l’homme à Cuba. Et pourtant, elle est très sérieuse. En ce moment, c’est sans doute ici que l’on trouve la plus grande concentration d’abus épouvantables contre les personnes humaines, dénis de justice, inénarrables atrocités, monstruosités qui nous ramènent droit au temps de la barbarie.
 
Une honte!
 
Dans un vaste camp de concentration, on a rassemblé quelque 500 prisonniers qui vivent comme des bêtes, souvent encagés, enchaînés, privés de toute protection juridique, loin des regards de la Commission des droits de l’homme, de la Croix-Rouge, du National Council of Churches, voire même de Reporters sans Frontières, vaillante ONG qui consacre ses énergies à la défense des journalistes libres emprisonnés par les régimes totalitaires.
 
Hein?  et ça se passe à Cuba?
 
Hélas, oui! Dans un petit port de la province de Guantanamo, à l’extrême sud du pays… sans doute pour ne pas énerver les touristes de Varadero et de Cayo Coco!
 
En toute honnêteté, on doit préciser que cette parcelle de leur territoire avait été arrachée aux Cubains par les Américains en 1902, au moment où cessait l’occupation militaire de l’île par les États-Unis (pour continuer sous une autre forme). Les Américains avaient tout simplement besoin d’un port des Antilles pour entreposer le charbon mis à la disposition de sa marine de guerre et de sa flotte marchande. Un petit service entre voisins… Ben voyons! Le charbon étant passé de mode, les Américains ont trouvé une nouvelle vocation à Guantanamo. Pas de quoi fouetter un chat!
 
Bon! voilà une affaire de réglée! N’en parlons plus. « Aïe! me crient des Canadiens bien informés qui se tapent une demi-heure de CNN tous les jours, entre deux matchs de hockey. Pas si vite! Parlez-nous des 74 poètes et journalistes indépendants actuellement emprisonnés par le régime Castro dans des prisons de la Havane et d’ailleurs. »
 
Je ne nie rien, mais il y a une petite différence entre les prisonniers américains de Guantanamo et ceux de Castro : ces derniers ont tous subi un procès selon les lois du pays. Pas les autres. On a prouvé, devant les tribunaux, que ces « poètes » recevaient un salaire des agents de la CIA, tous grands amateurs de poésie comme chacun sait. Mission de ces mercenaires anticastristes : déstabiliser Cuba, saboter la révolution socialiste, et même, si possible, avec l’aide de Dieu, assassiner le Tyran.
 
Est-il pensable que certains de ces « poètes » soient d’honnêtes adversaires du régime socialiste actuel, comme ce serait leur droit, et rêvent de ramener leurs compatriotes égarés à la démocratie … peut-être de Batista et de Lansky? Oui, c’est pensable. Des innocents ont peut-être été injustement condamnés à Cuba, comme il arrive dans tous les pays du monde, y compris le Canada. Au moins, nos propres erreurs devraient nous interdire de juger les autres avec une arrogance à peine feutrée, comme si nous étions sans péché.
 
Pour ma part, je tremble encore d’indignation quand je pense à Wilbert Coffin, modeste prospecteur gaspésien accusé sans preuve, en 1953, d’avoir assassiné avec un vieux fusil trois chasseurs américains munis des armes les plus modernes, venus à Murdochville chasser nos ours. Après un procès bidon et bâclé devant le grand tribunal de Percé, on a laissé Coffin languir en prison pendant quelques années avant de le pendre à la prison de Bordeaux à Montréal, le  
 
10 février 1956.
 
 De l’histoire ancienne? Alors que dites-vous de l’affaire David Milgaard, condamné à la prison à vie pour meurtre en 1970 et relâché en 1992 pour cause d’innocence? Et l’affaire Donald  Marshall, condamné à la prison à vie en 1971 et relâché en 1992, innocent comme avant?  
 
A-t-on déjà oublié le crime inouï de notre premier ministre Mackenzie King qui, à la veille de la dernière guerre, avait refusé d’accueillir au Canada un navire rempli de juifs fuyant de justesse l’Allemagne nazie, en quête d’un refuge? Parti de Hambourg en juin 1939, le Saint-Louis avait été refoulé dans tous les pays où ses passagers cherchaient asile (y compris Cuba qui leur avait accordé des visas!) pour aboutir au Canada, dont la belle réputation d’accueil était le dernier espoir de ces désespérés. Il me semble que notre immense pays vide aurait pu absorber 907 juifs de plus sans mettre en péril son équilibre sociodémographique…
 
Non! Mackenzie King a dit non! Et les 907 retraversèrent les mers vers une Europe sur le point d’être avalée par les armées de Hitler.  La plupart des réfugiés furent rattrapés par les SS et expédiés dare-dare vers les camps de concentration : la majorité d’entre eux moururent dans les très efficaces chambres à gaz de Himmler pendant que l’ineffable King, premier ministre du Canada, bavardait tranquillement avec sa maman… déjà morte et enterrée depuis 22 ans!
 
A-t-on oublié l’arrestation, en 1942, de 22 000 citoyens canadiens d’origine japonaise sous prétexte que nous étions en guerre contre leur pays d’origine et que ces braves gens pourraient peut-être aider Togo et sa horde de généraux sanguinaires? Allez ouste! Tous dans un camp de concentration jusqu’à la fin des hostilités! Quarante-six ans plus tard, le Canada a remis à chacun une somme de 21 000 $, accompagnée de plates excuses.
 
A-t-on oublié… Bah! la liste serait trop longue, trop humiliante aussi, et je dois rester sensible aux problèmes d’espace des journaux qui oseront (peut-être!) publier ce texte!
 
Pour conclure, au moins rappeler notre impardonnable crime collectif à l’égard des Autochtones de ce pays qui leur appartenait. À partir de 1534, on a systématiquement écrabouillé leur belle culture, leurs traditions millénaires, leurs valeurs morales qui auraient pu enrichir les nôtres.
 
Parce que nous sommes de petits sensibles, nous avons évité de les occire jusqu’au dernier comme d’autres colonisateurs ont su le faire avec une exemplaire fermeté. Nous avons choisi de parquer les survivants (après les avoir baptisés à tour de bras!) dans des réserves, comme on l’a fait pour les bisons en voie de disparition. On les a laissés s’abrutir d’alcool, s’étioler doucement, sans travail, sans écoles, sans espoir. Savons-nous seulement que, cette année, le taux de suicide chez les Inuits est le plus élevé au monde? Chez leurs jeunes, il est de cinq à huit fois supérieur à la moyenne canadienne. Aie! au secours! Messieurs-dames des droits de l’homme! Au secours! Un beau cas pour vous, vraiment! Au secours!
 
Pas de réponse. Sans doute s’occupent-ils des 74 « poètes » de Castro!
 
Les horribles conquistadors de l’île de Cuba ont au moins le mérite de n’avoir pas laissé traîner les choses en longueur. À leur arrivée dans le pays à partir de 1492, ils ont été bien accueillis par les quelques 200 000 Autochtones, êtres aimables et pacifiques, disposés à partager leur île de rêve avec ces Blancs avides, brutaux et mal élevés qui, sans tarder, se mirent à exploiter cette belle main-d’œuvre gratuite. On a obligé des êtres libres à travailler comme des forçats dans les mines et les champs de canne à sucre… jusqu’à ce qu’ils en crèvent. Si bien que, quarante ans plus tard, il n’en restait plus que 5 000. Merde! Et les mines? Et les plantations de café, de tabac, de canne à sucre? Rassurez-vous, bonnes gens, les conquistadors espagnols étaient sans doute des barbares, mais pas des imbéciles : depuis 1513, ils n’avaient cessé d’acheter à vil prix des esclaves noirs arrachés à leur doux pays d’Afrique par les négriers anglais, français et espagnols. Ce fut même un progrès, les esclaves noirs étant meilleurs travailleurs que les Autochtones.  Plus dociles, plus résistants, ils mouraient moins vite.
 
Bon. Je m’égare encore, incorrigible « blablateux »; ça s’améliore pas avec l’âge… Et pourtant, j’aurais bien voulu profiter de l’occasion pour vous dire deux mots de mon cancer…
 
Joli petit cancer …
 
Pardon? Quoi? Vous êtes tombé sur la tête? Faut tout de même pas charrier : parler de son cancer en public, ça se fait pas, sauf à la rigueur à l’occasion d’une campagne de souscription pour la Société du cancer. Point final.
 
Alors, tant pis! C’est mon article! Et ceux qui ne seraient pas contents n’ont qu’à pas le publier ou, encore, à pas le lire.  Le cancer tue 140 000 Canadiens par année : ça devrait bien intéresser une poignée de lecteurs parmi mes sept millions de compatriotes qui, entre autres abus, fument encore comme des locomotives.
 
Pendant 82 ans, j’ai eu une santé de fer, une résistance à toute épreuve, et soudain, en juin dernier, crac! Tout s’écroule d’un coup, je perds mes forces, le moindre effort me tue et des douleurs musculaires souvent atroces me rappellent jour et nuit que j’ai peut-être assez vécu. Mais, chanceux comme un bossu, j’ai un formidable médecin, le Dr Richard Morisset, éminent microbiologiste de l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal. Avec la collaboration de spécialistes en tous genres, il s’attaque à mon cas avec un bel enthousiasme, me traînant d’une radiographie à l’autre, de biopsie en électro, poussant lui-même mon fauteuil roulant dans les couloirs de l’hôpital à une vitesse folle, certainement interdite par le règlement.
 
Je sais bien qu’on me cherche un petit cancer quelque part, mais, à la mi-décembre, on ne savait pas encore où il se logeait, ni même s’il existait vraiment. Tant pis! Comme d’habitude depuis la retraite du Sénat, je quitte mon beau pays trop froid et m’installe à La Havane. Le bonheur!
 
J’ose dire que j’aime cette ville comme on aime une femme. Même un peu plus tous les jours. Chaque matin, les douze moineaux, les trois moqueurs et l’unique geai bleu habitant le minuscule patio viennent me réveiller en chantant sous ma fenêtre comme des hystériques, parfois un peu trop tôt. J’ouvre l’œil et je regarde dehors : encore un ciel tout brillant bleu en février! Les palmiers agitent leurs mains caressantes, les hibiscus sont tout en clins d’œil et les trois orchidées, élégantes princesses, me sourient avec distinction. La joie qui m’envahit alors est tellement intense qu’il m’arrive de crier! Fin seul! Un vrai fou! Personne ne peut m’entendre, mes amis piailleurs criant plus fort que moi.
 
Je m’égare encore, hélas! Mille excuses. Allez aux pages sportives, ce sera plus sûr.
 
Bon, cette année, La Havane me paraît un peu moins drôle : je passe mes journées au lit, mangeant à peine, incapable de dormir la nuit ou d’écrire une ligne le jour. Après avoir avisé une ambassade du Canada remplie de gens sympas, dont une ambassadrice absolument magnifique, je prends un taxi et me rends à une petite clinique surtout fréquentée par les diplomates et les étrangers. Les Cubains reçoivent les mêmes soins dans les autres hôpitaux, plus grands… et gratuits.
 
Jolie chambre, excellente cuisine (wow! dans un hôpital!) et une profusion de médecins résolus à aller au fond des choses.  En six jours, ils ont refait à peu près tous les examens subis à Montréal, avec les mêmes appareils, parfois d’un modèle plus récent.  Le sixième jour, sept spécialistes envahissent ma chambre, radiographies en mains, et discutent l’affaire devant moi.  Conclusion : il faut opérer et extraire un bon morceau de l’os iliaque aux fins d’analyses plus sérieuses.
 
J’ai passé ma longue vie sans savoir que j’avais un os appelé iliaque, joli nom qui pourrait davantage convenir à une île grecque… Bref, 24 heures plus tard, je savais que j’avais un cancer de l’iliaque.  J’étais plutôt content. Le cancer peut jeter son dévolu n’importe où, parfois en des endroits peu convenables et dont on n’a pas envie de parler devant les dames ou dans un journal. Le gros intestin, quelle horreur! La vessie fait triste et un peu ridicule. Il y a pire encore. Mais, avouons-le, un cancer de l’iliaque, ça ne manque pas de classe!
 
J’annonçai la chose à un ami canadien de passage à Cuba, fort désolé comme il convient.
 
« Alors, me dit-il, tu prends le prochain avion pour Montréal…
 
-         Pardon?
 
-         Mais enfin, tu vas aller te faire soigner au Canada…
 
-         Jamais de la vie! J’adore le Dr Morisset et ses savants collègues, mais j’ai la chance inouïe d’avoir un cancer de l’iliaque à la Havane, la plus belle ville des Amériques, débordante de soleil à l’année, de fleurs éclatantes, d’oiseaux heureux et, surtout, de gens chaleureux, humains, joyeux, avec qui je m’amuse du matin au soir, en temps normal. Je pourrais, mon cher, t’épuiser d’anecdotes à mourir de rire. Bref, pas question de retourner au Canada : je me ferai soigner à la Havane. »
 
Le pays des médecins
 
J’ai une confiance absolue dans la compétence des médecins de cet « état voyou » qui en compte un plus grand nombre par habitant que n’importe quel pays riche et développé. Fidel Castro a bien réussi un de ses grands paris : offrir des services médicaux complets et gratuits à tous les citoyens cubains, depuis leur naissance jusqu’à la mort. Quelques chiffres rarement cités à CNN et à Radio-Canada : Cuba compte 590 médecins pour 100 000 habitants, alors que la moyenne en Amérique latine est de 160.  
 
Taux de mortalité infantile : 5.2 pour 1 000 à Cuba, alors que dans la très démocratique République Dominicaine, il est de 31 pour 1 000… et de 80 pour 1 000 en Haïti.  
 
Espérance de vie à Cuba : 74,7 ans, alors qu’elle est de 51 ans en Haïti… et de 74 aux États-Unis. Oups! dépassés de 0,7 par les « voyous »!
 
Et n’oublions jamais que ce pays minuscule et démuni qui compte en ce moment 66 000 médecins en disperse près de 25 000 dans 60 pays du monde, où ces médecins volontaires vont soigner gratuitement des pauvres, encore plus pauvres qu’eux. À propos, combien de médecins canadiens sacrifient deux ans de leur carrière pour aller soigner des pauvres dans des trous perdus d’Afrique ou d’ailleurs? Qu’on m’envoie des chiffres pour que je puisse dire à mes amis médecins de Cuba qu’ils ne sont pas les seuls et que leurs collègues du Canada se démènent de leur bord. (Bien entendu, si le chiffre est minable, je ne dirai rien. J’ai ma fierté, moi aussi…)
 
On peut comprendre l’immense honneur que je ressens de confier ma veille carcasse à cette invraisemblable et miraculeuse armée d’êtres humains, plus humains que nature, vivant comme des pauvres avec les pauvres, pour les servir, les guérir et les aimer.  
 
Même dans leur propre pays, les médecins les plus prestigieux demeurent des pauvres. J’ai oublié combien les médecins canadiens gagnent par année. Hélas! Hélas! La mémoire fout le camp quand on vieillit, mais je sais que les médecins cubains, en quittant l’école de médecine, touchent un minimum de 19 $ canadiens par mois. Le maximum pour les spécialistes : 60 $ ou un peu plus. Vous avez bien lu. Les miens, parmi les meilleurs, viennent à l’hôpital à bicyclette… Par contre, comme tous les Cubains,  ils feront instruire leurs enfants gratuitement, depuis la maternelle jusqu’à l’université inclusivement.  Le coût de la vie –  loyer, électricité, nourriture de base – est dérisoire, etc.
 
J’espère que les journaux canadiens ont fait écho à l’offre extraordinaire de Fidel Castro d’envoyer d’urgence 2 000 médecins cubains à la Nouvelle-Orléans, au lendemain de l’ouragan Katrina. En raison de la proximité de Cuba, ils auraient été sur place en quelques heures, et des vies humaines auraient été sauvées, surtout chez les pauvres, c’est-à-dire les Noirs. Bien sûr, G.W. Bush a refusé net, avec sa petite moue méprisante. Peut tout de même pas accepter pareil cadeau d’un « état voyou »!
 
Et pourtant, l’offre était sincère et généreuse car, curieusement, les Cubains aiment bien les Américains, même si leur gouvernement persécute Cuba depuis 47 ans à coups de blocus, de lois odieuses genre Helms-Burton, et de mille tracasseries toutes destinées à appauvrir Cuba, à détruire la révolution castriste, épine dans le pied de la plus grande puissance du monde. (Ce qui n’empêche pas une pointe de malice du vieux Castro, dont le sens de l’humour est à toute épreuve!)
 
Non seulement le peuple cubain aime bien le peuple américain, mais la réciproque serait évidente si Bush, la CIA, CNN et les autres médias de notre commun voisin ne faisaient pas un si beau travail de diffamation. En dépit de la totale illégalité de leur geste, plus de 50 000 citoyens américains viennent à Cuba chaque année, en faisant des détours souvent invraisemblables et coûteux par les pays voisins (Canada, Mexique, Jamaïque, etc.). Si la CIA a vent de l’affaire, ces téméraires risquent de sérieux ennuis, dont une amende de 20 000 $ (US, bien sûr!).
 
600 000 visiteurs du Canada
 
Sur le plan voyage, les Canadiens se distinguent encore cette année en fournissant le groupe le plus important de touristes, venus de tous les coins du pays: 600 000 sur un total de plus de deux millions de visiteurs étrangers. C’est pas rien. (Et ça enrage nos chers voisins!)
 
Ah! Varadero, les plus belles plages du monde à moins de quatre heures de Montréal ou de Toronto! Une semaine à se bronzer, étendu sur du sable fin comme du sel de table. En revenant, on va leur en mettre plein la vue aux filles du bureau!
 
Au bout de la semaine, allez hop! l’avion du retour avec la bouteille de rhum, la boîte de Cohiba et un plein sac de petits souvenirs « artisanaux » achetés à la boutique de l’hôtel (et importés de Chine) pour rappeler aux parents et amis médusés qu’on a eu l’audace d’aller passer sa semaine de vacances dans un pays communiste. Au moins, ces braves Canadiens contribuent, à hauteur de plusieurs millions de dollars chaque année, au budget de Castro pour ses écoles, ses hôpitaux et ses autres manies.  
 
Certains de ces experts de Varadero ont parfois des opinions bien arrêtées du genre : « Bien sûr, le régime a ses bons côtés, mais comment expliquer que tous les Cubains veuillent fuir leur pays pour immigrer en Floride? »
 
Faux.  La grande majorité de la population a un profond respect pour Fidel Castro, plusieurs le vénèrent comme un héros, mais il y a un certain nombre de Cubains qui n’ont pas la fibre révolutionnaire, surtout chez les jeunes. Veulent pas changer le monde et rêvent plutôt d’aller à Miami rejoindre les huit cent mille Cubains souvent anticastristes, travailler chez McDonald’s, servir les riches à des salaires de famine et finir par se payer un jour une belle grosse voiture américaine presque neuve.  
 
C’est aussi le fantasme de millions d’autres désœuvrés qui, loin du péril socialiste, vivent dans les pays voisins pourtant très libres, très démocratiques et très, très chrétiens, tels la République Dominicaine, Haïti, El Salvador, le Guatemala, sans parler du Mexique, etc.  
 
En vérité, des millions et des millions de pauvres de tous les continents voudraient s’installer aux États-Unis, qui seraient vite submergés, débordés, étouffés très probablement par ces hordes de malheureux, souvent malades, illettrés et pleins de poux. Heureusement, les agents d’immigration et les garde-côtes américains ont l’œil : ils les refoulent sans pitié, y compris ces tombeaux flottants surchargés d’Haïtiens aux grands yeux épouvantés qui finiront chez les requins.  
 
Il n’en est pas de même, oh non! pour les réfugiés cubains envers qui les Américains ont toutes les complaisances « ¡Bienvenido, amigos! On vous loge, on vous trouve du travail, on vous chouchoute… » Particulièrement accueillante, la mafia cubaine de Floride pavoise dès que le moindre de leurs anciens compatriotes touche le sol des États-Unis et témoigne devant les télévisions émues et frémissantes des horreurs subies aux mains des communistes de Castro.
 
Bref, bravo à nos 600 000 vacanciers canadiens qui, chaque année, se payent une semaine de soleil à Varadero, à Cayo Largo ou à Cayo Coco.  Qu’ils atteignent bientôt le million et qu’ils encouragent leur député à réclamer une augmentation du budget d’aide économique à Cuba, qui n’a cessé de fondre d’une année à l’autre. (Oui, sous les Libéraux!) Sans grand effort, notre gouvernement conservateur actuel pourrait faire mieux et donner une fière leçon à ceux qui les croient sans compassion parce que conservateurs. Tout le monde sait que le Canada est le seul pays d’Amérique (avec le Mexique) qui, en dépit des formidables pressions de nos amis américains, a maintenu avec Cuba d’excellentes relations diplomatiques, économiques et culturelles, sans interruption depuis 1945, et sans l’ombre d’une réticence sous les gouvernements de Diefenbaker, Clarke et Mulroney.  
 
Enfin (ça achève!), j’ai une petite idée à offrir (gratuitement) à mon pays et à mon gouvernement. Le budget de Jeunesse Canada Monde, en provenance principalement de l’ACDI, ajouté aux budgets de toutes les organisations non gouvernementales qui s’intéressent au volontariat des jeunes Canadiens au Canada ou à l’étranger, représente une goutte d’eau dans le budget total du Canada. Pourquoi le gouvernement canadien actuel qui, sur pareil sujet recevrait l’appui des autres partis, ne ferait-il pas un coup fumant en proclamant que, à partir de tel jour, tous les jeunes citoyens canadiens entre 17 et 24 ans, ont le droit de servir comme volontaires, pendant une période de six à douze mois, une communauté au Canada (avec Katimavik, Frontier College ou autre) ou à l’étranger (avec Oxfam, Jeunesse Canada Monde, Carrefour canadien international, etc.)
 
Résultat : au lieu de quelques milliers de jeunes Canadiens transformés en meilleurs citoyens du monde chaque année grâce à ces programmes, il y en aurait bientôt des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers. La plus petite communauté canadienne serait revigorée par la présence en son sein de jeunes volontaires venus d’autres communautés du Canada ou de l’un quelconque des 190 pays des Nations Unies devenus nos partenaires enthousiastes.
 
En dix ans, le Canada aurait été transformé en une terre vraiment humaine, tolérante, unique. Notre beau pays deviendrait le catalyseur des relations entre les riches du Nord et les pauvres du Sud, un havre de paix, de justice, d’amour, l’envie du reste du monde! Une fois pour toutes, nous sortirions de notre insignifiance congénitale, et tous les Canadiens, depuis Victoria jusqu’à  
Saint John’s, en passant par Iqaluit, seraient enfin fiers d’appartenir à ce merveilleux pays trop grand et trop froid.
 
Ouf! Ouf! Faut conclure! Qu’on en finisse!
 
Conclusion en forme d’anecdote
 
Il y a quelques mois, je me promenais dans mon quartier, rue Sherbrooke Ouest, quand, tout à coup, un grand jeune homme dans la vingtaine m’aborde avec une joie évidente, comme si on se connaissait: « J’arrive d’Indonésie où je viens de terminer mon programme avec Jeunesse Canada Monde. Formidable! Je ne suis plus le même homme! Merci! »
 
J’ai entendu ça combien de fois depuis 1971? Des milliers, peut-être…
 
« Alors, demandais-je au garçon, qu’est-ce qu’on va faire maintenant? »  
 
Je m’attendais à ce qu’il me parle voyage, travail, université…
 
« Je suis de Vancouver, j’ai appris le français et je viens de traverser tout le pays pour revoir les participants canadiens de mon groupe d’Indonésie, dispersés dans nos cinq régions. Woh! On a bien rigolé!  
 
- Bon. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait? »
 
Soudain devenu très sérieux, il me regarde droit dans les yeux et me dit d’une voix calme :
 
« Maintenant, on va changer le monde! »

n°8352656
Viva CSP C​ubalibre
Encore une du "Club"
Posté le 08-05-2006 à 11:02:55  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Mais bien sûr : 400 000 Nicarguayens obligés de fuir leur pays pendant le projet totalitaire sandiniste (en partie calqué sur celui du Cuba!), auquel n'ont mis fin que des élections qui ont élu Viloleta Camorro avec 54.7 % des suffrages.
Un formidable expérience en effet ( "réadaptation par les travail" dans des camps spéciaux, massacres de paysans, politique genocidaire à l'égard des indiens...) .
Bref, que du bon.


 
En parlant de "politique génocidaire à l'égard des indiens"(peuples originaires) et d'atteinte aux Droits de l'Homme, regardez un instant vers la "démocratie" chilienne.....Est-ce que les médias dit "libres" en parlent???  
 
 :love:  Cuchita.
 
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Genève, le 4 Mai 2006
 
COMMUNIQUE SUR LES PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHES EN GREVE DE LA FAIM
 
Le 13 mars 2006, les prisonniers politiques Mapuche Patricia Troncoso, Patricio Marileo, Florencio Jaime Marileo et Juan Carlos Huemulao ont débuté une grève de la faim pour une durée indéterminée. Ils entament cette semaine leur 50ème jour de jeûne sans que le gouvernement ait donné le moindre signe d’un changement de sa position.  
 
Leurs revendications sont :
 
- La liberté immédiate de tous les prisonniers politiques Mapuche
- La révision de leur accusation d’ « Incendie Terroriste Poluco Pidenco » qui les condamne à 10 ans de prison
 
La réponse du gouvernement :
 
- Le gouvernement a répondu NON à la révision des cas Poluco Pidenco
- Le gouvernement a réprimé durement les manifestations pacifiques de soutien aux prisonniers politiques qui se sont déroulées un peu partout au Chili (environ 700 personnes détenues)
 
Qu’en est-il de l’adhésion de Mme Bachelet aux recommandations de MR. RODOLFO STAVENHAGEN dans son rapport sur le droit des indigènes du Chili ?
 
OOO
 
Historiquement, le peuple Mapuche a été discriminé et pour ainsi dire nié au sein de l’Etat chilien. On ne respecte ni ses traditions, ni son organisation sociale, ni sa culture, ni même sa langue. A cette situation s’ajoute le dépouillement systématique de ses terres.  
 
Face à cette triste réalité a surgit, dans les années 90, un mouvement mapuche revendiquant la récupération de ses terres, la préservation de sa culture et de son organisation sociale.  
 
Ceci a entraîné une recrudescence de la répression, qui est devenue systématique durant le mandat de Mr. Lagos.  
 
La répression s’est renforcée contre le peuple Mapuche lors de l’application de la Loi Antiterroriste. C’est sous le régime de cette loi que les Prisonniers politiques mapuche actuellement en grève de la faim ont été condamné.  
 
Il est important de rappeler que la Loi Antiterroriste a été introduite par le dictateur Augusto Pinochet pour affronter l’opposition croissante à la dictature militaire. Paradoxalement, c’est le premier gouvernement démocratique chilien qui a étendu cette loi à des délits communs, tels que l’« incendie ou menace terroriste ». En usant de cette loi, les autorités judiciaires privent les accusés de leurs droits élémentaires. L’une des violations graves des garanties de procédure judiciaire est l’utilisation de témoins sans visage, comparaissant derrière des paravents et parlant à travers des micros distordant la voix. Cette loi est la plus dure de l’ordre juridique chilien.  
 
La Loi Antiterroriste viole le Pacte International de droits civils et politiques et la Convention Américaine des droits de l’Homme, instruments ratifiés par le Chili. Les autorités chiliennes nient le soutien qu’ont manifesté des organismes Internationaux de défense des droits de l’homme tels que HUMAN RIGHT WATCH, AMNESTY INTERNATIONAL, la FIDH, etc., contre l’application de cette loi arbitraire.  
 
Le rapport présenté en Novembre 2003 par MR. RODOLFO STAVENHAGEN rapporteur des Nations Unies pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales des indigènes, a souligné entre autres que « les légitimes revendications venant des organisations et des communautés indigènes ne doivent être criminalisées ou pénalisées sous aucun prétexte. Les accusations de délits (« menaces terroriste » ou « l’association illicite ») prises dans un autre contexte ne doivent pas être appliquées à la lutte pour la terre et aux légitimes demandes indigènes ».

n°8352899
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 08-05-2006 à 11:43:46  profilanswer
 

donCristobal a écrit :

Effectivement je vois le niveau !  :lol:  


 
Moi aussi je vois le niveau :o
 
Pour rappel, les attaques persos de ce style sont interdites : on ne se moque pas de son interlocuteur, on n'ironise pas, on ne fait pas de sarcasmes, on ne le prend pas pour un abruti. Ca fera un petit TT pour la forme, histoire de comprendre.
 
Et dans le cas où derrière DonChristobal se cacherait CubaLibre (qui est bien libre pourtant), faudra cette fois éviter de venir trop se plaindre, parce qu'on apprécie moyennement la création de multi pour se faire oublier ...
 

Viva CSP Cubalibre a écrit :

En parlant de "politique génocidaire à l'égard des indiens"(peuples originaires) et d'atteinte aux Droits de l'Homme, regardez un instant vers la "démocratie" chilienne.....Est-ce que les médias dit "libres" en parlent???  
 :love:  Cuchita.


 
Oh, mais en voila un joli pseudo dites moi donc :o
 
C'est impressionnant ce débarquement de nouveaux forumeurs tout juste inscrits et qui ne participent qu'à ce topic Cuba et sont tous totalement pro-castristes. Etrange [:itm]
 
Alors un conseil : tenez vous à carreau. C'est pas non plus vraiment apprécié le débarquement de personnes venant d'un autre site/forum juste pour participer à un topic. Alors si vous venez dans le but de vous lacher un peu, ça sera sanction immédiate.
 
Et on a commencé avec DonCristobal juste au-dessus, vous pouvez donc voir un exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire.

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 08-05-2006 à 12:27:50

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°8352983
Profil sup​primé
Posté le 08-05-2006 à 12:04:07  answer
 

donCristobal a écrit :

Tiens en parlant de liberté d'expression et de médias indépendants.
 
______________________________________________________________
 
Bellaciao convoqué au tribunal suite à la publication d’un communiqué de l’USM-CGT (ST Nazaire)
 
Pour adhérer au Comité pour la Liberté d’Expression cliquez ici
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article='394
 
Vendredi 12 mai 2006, Bellaciao est convoqué par un juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.
 
Une plainte pour diffamation a été déposée par les "Chantiers Navals de St Nazaire" suite à la publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de l’USM-CGT du 16 septembre 2005 intitulé "Flibusterie des temps modernes" et consultable ici http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=759
 
Les "Chantiers Navals de St Nazaire" ne contestant pas les faits, mais prenant comme prétexte le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT, ne chercheraient t’ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?
 
Est-il encore possible de s’exprimer au "Pays des Droits de l’Homme" ?
 
Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information du mouvement social ?
 
----------
 
Pour faire face aux frais déjà engagés et à venir, vous pouvez envoyer un don à cette adresse :
http://bellaciao.org/souscription.php
 
 
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article='394
Adhérez au Comité pour la Liberté d’Expression


Si la jsutice n'a pas encore rendu son jugement, tu as bon dos de crier à la censure :pfff:

mood
Publicité
Posté le 08-05-2006 à 12:04:07  profilanswer
 

n°8353106
Fructidor
Posté le 08-05-2006 à 12:22:26  profilanswer
 


 
On se demande bien pourquoi :D  
 
Et ce n'est pas le seul cas :
 
"Le gouvernement refuse toute coopération avec la Croix-Rouge internationale et la Commission des droits de l’homme de l’ONU."
 
http://www.cerium.ca/article710.html

n°8353308
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 08-05-2006 à 12:56:35  profilanswer
 


Non, aucune sanction :o
 
Je te rappelle qu'il répondait là à ceci venant de toi :
 
 
 
Résumons : tu le prend ouvertement pour un abruti, tu rigoles de ses propos. Il ne répond pas à cela, il argumente. En finissant par une remarque un peu piquante rapport au fait que pas mal de choses qu'il dit te font rire. Tu as commencé à l'agresser, il ne te répond (presque) pas. Bref, s'il y a quelqu'un a sanctionné ici, c'est toi. Ce qui a été fait. Sujet clos.
 
Et encore une fois, vous tous là les nouveaux inscrits pro-Castro qui débarquez tous du même club comme dit l'autre, vous êtes clairement pas en position de trop en demander. Je rappelerai qu'on apprécie pas les débarquements massifs comme vous venez de faire. Et que ça pourrait très bien se finir en exclusion de ce forum. Que les choses soient claires ;)

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 08-05-2006 à 12:58:04

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°8353380
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 08-05-2006 à 13:08:00  profilanswer
 


Arrête de suite ton petit jeu. Tu le prend ouvertement pour un abruti et ça serait lui qui devrait être sanctionné ? Jamais tu assumes ce que tu fais ?


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°8353418
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 08-05-2006 à 13:12:34  profilanswer
 

Gorri a écrit :

Oui.
Car si tu reflechis un peu, tu verras que tous les pays combattent leurs dissidants et opposants (c'est notamment le cas en France; d'ailleurs à chaque manif il y a plusieures arrestations, sans parler des tabassages, etc); mais ils sont bien mieux traités à Cuba que dans beaucoup d'autres pays, en particulier ils ne sont ni torturés ni tabassés; en toute rigueur je prefererais être emprisonné à Cuba que dans n'importe quel pays européen.
Si à ça tu ajoutes le fait que la gouvernement corresponds à la volonté de l'immense majorité (ce qui n'est pas le cas en France, où le gouvernement impose des CPE etc qui ont contre eux une opposition qui depasse largement les 5%, non?), alors, oui, je dis que la société cubaine est respectueuse de ses habitants, plus que bien d'autres.
 


 
L'as-tu lu?
Il y est dit a de nombreuses reprises qu'il s'agit d'une repression exceptionelle et sans precedents.
Cela avait bien sûr des raisons, une vague d'actions terroristes et de vols de materiel très importants, ayant entraîné mort d'homme, était encouragée par les Etats-Unis.
 
Il y a aussi: «Amnesty International admet les effets négatifs de l’embargo américain sur l’ensemble des droits humains à Cuba», pour les sceptiques qui croiraient encore que le blocus n'a acune incidence; et bien Amnesty International dit que le blocus est une des causes des problèmes de droits de l'homme. Autrement dit, ceux qui pleurent sur les droits de l'homme à Cuba feraient mieux d'oeuvrer pour la fin du blocus, puisque d'après AI sans celui-ci la situation serait du coup meilleure.
 
Note aussi que AI ne visite pas Cuba, mais se base en partie sur ce que lui disent les dissidents...
Le gouvernement cubain a dit être prêt à laisser toute latitude à AI pour qu'elle inspectionne ce qu'elle veut à Cuba, à la seule condition que ne soit pas oubliée la partie de Cuba occupée militairement par les Etats-Unis dans la baie de Guantanamo.


 
Oulala, niveau sophisme, tu donnerais des leçons à L'Humanité des années 50 ! :whistle:  
 
- Comment peux-tu savoir que le gouvernement cubain correspond à la volonté de l'immmense majorité des Cubains, puisqu'il n'y a pas d'élections libres à Cuba ??? :pt1cable:  On se demande pourquoi les Cubains cherchent à s'enfuir clandestinement en masse vers les USA alors ... Celle-là, c'est la meilleure, je crois que je vais l'imprimer ! :D  
 
- En Europe, j'aurais des droits comme prisonnier, à Cuba, je n'en aurais aucun . Si le gouvernement décide que tu es en prison parce qu'il n'aime pas tes opinions, ben tu y restes ; en Europe, on ne peut t'arrêter pour délit d'opinion et si on a aucune charge contre toi, on doit te relâcher . Ça fait une sacrée différence ... ;)  
 
- Oui je l'ai lu, et je peux constater ainsi que tu déformes ce qui est dit dans ce rapport - mais le contraire serait étonnant ! Amnisitie parle de prisonniers d'opinion, toi tu me parles de prisonniers de droit commun, franchement ! Amnistie international n'excuse en aucun cas les violations des droits de l'homme à cause de la situation d'embargo, ça c,est une invention pure de ta part . Si l'embargo doit être dénoncé, cela n,excuse en rien le  non respect des droits de l'homme ni l'absence totale de démocratie à Cuba .
 
- On ne pratique pas la torture à Cuba - du moins, il n'y a pas de cas rapportés -, mais les prisonniers d'opinion libérés rapportent des conditions de détention déplorables . Cela ne vient pas de la bonté d'âme de ce régime, mais des pressions du Canada, qui est le seul soutien extérieur de ce régime depuis l'effondrement de l'URSS . De nombreux touristes canadiens fréquentent l'ile, et Castro n'a aucune envie que le Canada décide de faire plaisir aux USA en décrétant lui aussi une interdiction de séjour à Cuba aux Canadiens .
 
 

n°8353539
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 08-05-2006 à 13:34:51  profilanswer
 


 
Ah, et qu,est-ce que je devrais lire, qu'il y a eu des élections libres à Cuba ? Ou des élections comme sous Saddam Hussein ? :D  
 
D'ailleurs, l'appui populaire à Saddam faiblissait avant l'intervention américaine, il n'avait que 100% des votes aux dernières élections ... :whistle:

n°8353596
Fructidor
Posté le 08-05-2006 à 13:44:14  profilanswer
 


 
Cela ne justifie en rien les conditions de détention inhumaines, pas plus que le fait qu'être un opposant politique (un traître et un ver de terre en langage castriste) ne justifie les actes de reniement, contrairement à ce que nous font accroire les soutiens du régime qui nous expliquent benoîtement que le lynchage c'est normal car Cuba est en danger.
 
Faut il aussi rappeler que les prisons et camps de concentration cubains ont vu défiler toutes sortes de dissidents, des simples opposants jusqu'aux religieux et même les homosexuels.

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Message édité par Fructidor le 08-05-2006 à 13:45:57
n°8353734
Fructidor
Posté le 08-05-2006 à 14:05:01  profilanswer
 


 
J'aurais au moins fini par obtenir cela  ;) .
 
Maintenant, que ta réthorique soit parfaitement aiguisée afin défendre un dictateur au pouvoir depuis 45 ans, ça ne fait aucun doute.

n°8353824
gronky
poissard
Posté le 08-05-2006 à 14:23:03  profilanswer
 

Gorri a écrit :

Je pense que c'est pire dans le "patriot act"; mais soit, admettons que ce soit pareil.
Donc, vous êtes d'accord pour dire que Cuba et les Etats-Unis sont tous deux des démocraties qui ont à faire à des problèmes de sécurité?
On est d'accord.
 
 Une dictature dont les présidents et les lois changent suite a des elections libre , ou la presse est libre, contrairement à une autre dont le chef de l'état est toujours le même depuis presque 50 ans
 

Citation :

quand on peut écarter des listes les partis adverses


 
A Cuba, pour ce qui concerne les éléctions, les partis politiques n'existent pas.
Les candidats sont tous des "candidats indépendants" si on veut; l'avantage est que tous sont à égalité, et qu'il n'y a pas le filtre d'un parti pour decider de l'ordre utilie sur une liste et des choses du genre.
 
 Ouais, c'est sur, c'est tellement plus pratique qu'il n'y ai pas de partis politiques. C'est bien pratique pour éviter qu'un mouvement structurer puisse prendre le pouvoir, alors qu'un candidat indépendant , c'est tellement plus simple a manipuler... Ou a éliminer. Tiens, finalement, on a là un joli trait commun aux dictature: Le parti unique. (sauf qu'ici, on parle d'absence de partis, tellement plus simple). Enfin, de toutes manières, il y a fort à parier que les candidats "potentiels" sortent tous du même sérail. Donc, le risque de renversement du pouvoir en place ou d'alternance via ces élections au combien démocratique est proche de zéro.
 

Citation :

Au passage, j'aimerai bien connaitre le nom des pays de l'UE qui ont un régime autoritaire.


 
Le régime berlusconien (heureusement arrivant à sa fin), par exemple; pour ne pas parler de certains pays recemment membres.
 
 
Ou encore le régime chiraquien, avec couvre-feu et interdiction de rassemblement à la clé.
 
 Tu en as d'autre en stock des conneries pareilles? Parce que des rassemblement, il y en a eu pas mal ces derniers temps dans les rues et pas vraiment de la part des troupiers de l'UMP. Et les gens qui y ont participé n'ont pas tous finit en taule. Un couvre feu (en dehors de ce qui a fait suite aux émeutes de novembre et qui a pris fin, je ne vois pas trop de quel couvre feu tu parles... On peut encore se balader à Paris ou ailleurs a n'importe quelle heure du jour et de la nuit.) ? Wooouuuaaaahhouuuu. Tu vas aussi nous parler d'escadrons de la mort tant que tu y es?  
 
Quand a Berlusconi, c'est une raclure, mais les institutions italiennes ont quand même continué a fonctionner. La preuve, il vient de se faire lourder. Tout le monde n'a pas le talent de Castro pour se maintenir au pouvoir. Pourtant, ces deux là aimaient autant abrutir leur peuple en apparaissant à la télé...  :D

 
 

Citation :

Dit moi, qui décidera de le révoquer le régime? Le peuple cubain? Laisse moi rire.


 
C'est prévu dans leurs lois; si ça vous fait rire, riez; mais je vous signale que les lois françaises ne le prevoient même pas.
Au Vénézuela aussi c'est prévu; et cela fut même utilisé en 2004, avec un resulta de 60% des votants qui voulaient que leur président reste en place jusqu'à la fin de son mandat (et on prévoit un score encore plus élévé pour sa réelection en 2006).  
 
 En France on change carrément de gouvernements après les élections législatives, et de présidents aux présidentielles (c'est y a pas beau? Et on peut voter pour qui on veut! De l'extrème gauche à l'extrème droite.). Quand au changement de régime, rien n'empêche la rédaction d'une nouvelle constitution (On a l'habitude).
Qu'est ce que le Vénézuela vient foutre là au fait? On parle de Cuba, non?  
C'est ce qui s'appelle boter en touche. Quand au fait que ça soit prévue dans la loi, si c'est innaplicable, ça veut pas dire grand chose. Sinon, il va falloir que tu fasses l'appoint parfait de ta monnaie la prochaine fois que tu iras chercher une baguette, le commerçant n'est pas tenu de te rendre la monnaie. Et si tu es une femme, tu ne dois pas te prommener dans la rue en pantalon etc... des lois innaplicable aussi il en reste ici aussi...  
 

 
 

Citation :

Citation :

La question est: pourquoi d'autres pays ne font pas pareil? pourquoi les Etats-Unis ou la France ne font pas pareil?


Tiens, MSF, care, la croix rouge, le croissant rouge etc... et autres ont donc disparu de la surface de la Terre, les aides gouvernementale françaises, européennes et Américaines (oui, oui, celle des gros méchants) aussi. Castro sauve donc le monde à lui tout seul ou presque, les autres pays ne faisant que de la figuration, c'est bien connu.
 C'est beau..


 
Renseignez vous sur l'aide apportée par ces organisations et pays; comparez aussi aux PIB et populations respectives; vous verrez qu'effectivemment Cuba aide plus qu'aucun autre pays au monde proportionnellement à son PIB et sa population.
Et parfois même bien en chiffres absolus!
Ainsi, qui, à part Cuba, a soigné des dizaines de milliers d'enfants de Tchernobyl?
Au Pakistan, les 3/4 des victimes du tremblement de terre soignées par des medecins l'ont été par des medecins cubains, qui sont toujours sur place, alors que les autres ont plié bagage depuis longtemps. C'est le gouvernement pakistanais qui le dit.
En Amérique Cuba (maintenant avec l'aide du Vénézuela et de la Bolivie) fait chaque année des centaines de milliers d'opérations de chirurgie oculaire gratuite.
 
Cuba fait effectivemment preuve d'un devouement et d'une solidarité tout à fait exceptionelles; sans aucune comparaison. Cela est possible par les valeurs de ce système de société que certains voudraient détruire.
 
  Mais bien sur... Il faut se donc se baser sur le PIB du pays d'origine pour juger de la qualité de l'aide et l'engagement de celui-ci. L'aide "humanitaire" apporté par Castro au reste du monde, c'est surtout un magnifique outils de propagande.  
Que les cubains soient des gens généreux et désinterressés, je veux bien le croire. Mais qu'il en soit de même du régime, tu ne me feras pas avaler cette pillule.  
 Quand Fidel dépêche X centaines de medecins ici ou là, c'est pour servir son image de marque, rien de plus.  
D'ailleurs, j'aimerai bien savoir d'ou sortent tes chiffres...  
 C'est pas toi qui quelques posts plus haut disait faire venir des fournitures médicales de l'étranger VERS Cuba? Que les dentistes manquaient d'anesthesiant etc...  
 Donc, le père Fidel préfère laisser son peuple (et son personnel médical) se démmerder avec des bouts de ficelles, mais il va jouer les grands seigneurs à l'étranger. Il n'y a pas un truc qui cloche? Tu ne vois pas ou se situe l'interet du régime?
 

 
 
(cubains qui rentrent à Cuba)
 
Oui, il y en a. Chaque année des dizaines de milliers de cubains sortent et rentrent de l'île.
Il y en a aussi qui tout en vivant ailleurs, aiment et defendent leur pays.
Il n'a finalement rien de bien étonnant à cela, c'est le cas pour tous les pays du monde, non?
 
 Des dizaines de milliers qui rentrent? En vacances? Voir leur familles, peut être. Mais qui reviennent s'installer...  
Mais il y en a surtout des dizaines de milliers qui sont sortis par n'importe quel moyen du pays en risquant leur peau.  
 Eux aussi aiment leur pays, mais sans doute pas le régime qui est à sa tête... Il est peut être temps de faire le distingo entre Cuba ET Castro. L'un peut très bien aller sans l'autre. Mais étrangement, certains ont du mal...

 
PS: saviez-vous qu'il y a des etasuniens d'origine cubaine, vivant à Miami, fils d'exilés des années 1960, qui soutiennent Cuba et sa revolution?
 
Ce qui prouve donc les USA permettent à des gens soutenant un régime enemi de s'exprimer librement. Ce qui n'est pas le cas de l'autre coté de la mer.  :lol:
 

Citation :

Cool, j'aurai jamais étudier le cas cubain en fac si RSF n'avait pas existé... Et les différents livres d'histoire, articles, témoignages et autres n'auraient pas existé sans l'action sournoise du vil Ménard et de ses séïdes à la solde des nostalgique de Baptitsta.


 
Exact.
D'ailleurs tu n'as pas étudié le cas dominicain ou jamaicain ou portoricain ou haitien ou islandais en fac, n'est-ce pas?
 
 Et si, sauf l'Islande qui n'est pas vraiment un pays caraïbéen... au cas ou tu ne le saurais pas, Elle aurait eu difficilement sa place dans un cours d'histoire contemporaine sur les états caraïbéens !  Je dois encore avoir les feuilles de cours quelque part. Et le rôle négatif des USA dans la région était bien mis en lumière... Donc, je pense que tu peux ranger ta panoplie de vengeur masqué.  
En France, on peut étudier ce qu'on veut hein... Il n'y a pas "d'histoire officielle".

 

Citation :

Enfin, Tu veux peut être qu'on parle du Nyamard, du Népal, du Soudan, du Zimbabwé, de la Corée du Nord, du Chili et de l'argentine des années 70-80, du Brésil de la même époque?


 
Le Nyamard? Tu veux dire le Myanmar sans doute.
Pour ma part, à differnce de certains, je ne parle pas de ce que je ne connais pas, je ne parlerai donc pas de la plupart de ces pays; pour le Chili, l'Argentine et le Brésil par contre c'est comme tu veux.
Mais tu noteras que nos médias en parlent bien peu, et sans la virulence reservée à Cuba.
 
 Si tu te cantonne au 20h de TF1 en effet, "les médias" comme tu dis en parle peu de ces dictatures lointaines... Mais si tu lis la presse papier (Tu sais, celle remplis de collaborateurs de l'ignoble Ménard), tu trouveras pas mal d'articles interressants, sur le massacre de tribus locales opposées au passage d'un oléoduc au Nyamar, oléoduc appartenant à Total, par exemple...  
 Par contre, Cuba, franchement, depuis la chute du mur, c'est plutot traité sous le regard bon enfant d'une relique exotique de la guerre froide... Il est pas si méchant que ça Castro, il a même reçu le Pape. Bon, ses discours fleuves sont risibles, mais ça fait parti du personnage... etc...  

 
 


n°8354054
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 08-05-2006 à 14:56:03  profilanswer
 


 
C'est tellement libre que les opposant politiques vont en prison ... Ils font la même chose en Iran, en organisant de pseudos élections libres, alors que les députés de l'opposition sont poursuivis ou emprisonnés pour un oui ou un non !
 

Citation :

Les activités de l’opposition étaient au point mort depuis l’emprisonnement de certains militants occupant une position intermédiaire dans le mouvement. En avril, des procès ont révélé que 12 agents de la Sûreté de l’État avaient infiltré l’opposition, depuis plusieurs années pour certains. Ces révélations, de même que la publication de deux livres concernant des activités présumées de la Sûreté de l’État au sein du mouvement dissident, ont été perçues comme des tentatives visant à susciter la suspicion et la méfiance parmi les opposants encore en liberté.


 
http://web.amnesty.org/report2004/cub-summary-fra
 
Des résultats de 90% aux élections, ça n,existe que dans les pays totalitaires . ;)

n°8354096
Ungeduld
Dein ist mein Herz
Posté le 08-05-2006 à 15:04:11  profilanswer
 


 
On se demande pourquoi les Cubains s'enfuient en masse de Cuba alors ... Les gens votent avec leurs pieds, comme dans l'ancienne République [I]Démocratique[/i] Allemande ...
 
 

n°8354117
jonas
c'est mon identité
Posté le 08-05-2006 à 15:08:26  profilanswer
 

ohlala, mais lisez un peu le topic avant de répéter toujours les mêmes bétises, carrément plusieurs fois sur la même page... :sleep:

Message cité 2 fois
Message édité par jonas le 08-05-2006 à 15:13:34
n°8354160
jonas
c'est mon identité
Posté le 08-05-2006 à 15:16:57  profilanswer
 

et puis lisez le joli témoignage d'un vieux canadien malade à la havane, posté plus haut par une dame qui assume. :o
 
http://www.cwy-jcm.org/fr/press/ne [...] 0504171057
 

n°8354164
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 08-05-2006 à 15:18:03  profilanswer
 

En même temps, c'est un peu comme ça sur tous les topics, des pages et des pages à ressasser toujours les mêmes trucs, donc bon.
 
Bon, moi j'ai pas du tout suivi les argumentations de chacun, j'étais plus là pour régler les problèmes d'aggressivité et de baston :D
 
Désolé si ça déjà été répondu, mais juste une question sur un point de détail lu en vitesse : les candidats aux élections n'appartiennent pas à des partis politiques. Pourquoi ? Parce que c'est interdit ? Les partis politiques sont autorisés quand même ?

Message cité 2 fois
Message édité par Ernestor le 08-05-2006 à 15:19:18

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°8355361
gronky
poissard
Posté le 08-05-2006 à 18:15:12  profilanswer
 

Tu me tirerais presque des larmes... Tout ça pour le bonheur désinterressé de l'humanité.  
 Enfin, je crois que tu es complètement partis dans ton fantasme révolutionnaire. D'une certaine manière, c'est beau de croire encore aux conte de fée.  
 
 Si tu n'es pas fichu de voir l'interet sous-jacent qui découle de ces actions, je pense que ce n'est pas la peine d'essayer de discuter...  
 
 

mood
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