Franchement, je pourrais pas tolérer faire payer à quelqu'un xk€ de formation pour que j'échoue comme une merde derrière.
 

Ça existe des zadistes bien dans leurs baskets ?

stadire, je sais pas si je vais te rassurer ou pas, mais avoir des gosses riches et dépressif, c'est encore bien plus pénible....

 
DUT + école d’ingénieur pour les fainéants FTW  

 
 
C'est vraiment de la fierté mal placée ça, si tu fait ce que tu peux, c'est tout.  
 
D'ailleurs, la formation continue que tu demandais à ton taf, elle aurait bien été payée par quelques uns aussi

 
Ce que je crois comprendre de ton message et de la conversation qu’on a eu à la kimouss,  c’est que c’est plus dur pour une femme d’avoir des exemples de « succes » ou à minima de possibilités niveau carrière ou tout simplement choix de vie.
 
Un mec regarde dans sa boîte et voit pleins de mecs aux échelons supérieurs et peut s’identifier ou échanger. C’est bien plus compliqué pour une femme. Ce point de vue est peut être biaisé à cause du domaine dans lequel je suis, mais il semble rester relativement universel.
 
Je sais que ma nana aimerait bien se trouver une mentor.

 
SAuf que statistiquement, ca n'est pas le cas le plus probable.

Il faut séparer les modèles et mentors dans une entreprise et ceux hors de l’entreprise. Dans l’entreprise théoriquement on s’identifie à un cerveau plus qu’à un sexe. Enfin c’est ce que j’ai vu dans mon domaine, pour la partie la plus cérébrale. De même on peut avoir des modèles féminins en étant un homme
 
Pour la partie plus large, quand on ne travaille pas encore, je suis plus partagé.

 
true. L'équilibre est entre les deux comme bien souvent.  
 
J'essaye d'avoir une approche differente en donnant des clés et en expliquant le monde tel qu'il est, comment les selections sont faites, comment les entreprises fonctionnent, ce qu'il faut pour avoir tel niveau de vie...et j'essaye d'adapter une optimisation entre ce que les gamins expriment et ma connaissance des choses.  
 
La facons de fonctionner des autres parents CSP+ du coin, c'est de les mettre sous coupe des 5 ans en optimisant tout pour viser en gros les ecoles groupe A, medecine et parfois droit. Rien d'autre n'existe les réunions de parents d'entrée au lycee etaient surréalistes.  
 
Mon gamin veut faire de l'info, je lui ai dit bon choix pour le rapport effort/interet/salaire/employabilité futur, et je lui aurait dit mauvais choix si il m'avait parlé de faire de la socio , sans l'empecher toutefois.
 je lui ai dit qu'objectivement ecole d'ingé ca allait etre le mieux pour la suite, mais il est assez peu bosseur. On a parlé de prépa,je lui expliqué ce que c'était, il me dit niet je fous pas les pieds la dedans, donc on va s'orienter vers une tentative d'accrocher une ecole post bac specialisée en info de renommée moyenne vu que papa peut aligner les $. Et si il se foire tant pis il fera un master et ca suffira bien pour aller bosser et vivre décemment. Il est ok comprend par exemple la ou il doit pousser un peu notamment les maths ou la sélection se fait toujours, et je vois de bons résultats tomber, il semble heureux de prendre les choses en main et d'avoir un plan. Et il vit a coté.  
 
Alors on va me dire qu'il ampute ses chances, que si je l'avait boosté des le plus jeune age il serait avec ses potes en train de se battre pour choper X ou centrale, c'est tout a fait possible. Mais le temps de vie ne se rattrape pas, qu'il profite de sa jeunesse il aura le temps de manger de la merde plus tard , et je suis convaincu de la supériorité absolue des feignasses  qui savent mettre les coup de colliers quand il le faut dans la gestion heureuse de leurs vies  
 
 

T'en as en particulier à conseiller ?  

 

C'est probablement ce que je vais finir par faire. Même si c'est compliqué, d'avoir visé haut, de l'avoir presque eu, et de se contenter de quelque chose de beaucoup moins bien.

 
Par mon CPF, oui.

 
Les chiffres aux US seraient par foyer pour le dernier décile de $130k et $504k pour le 1%
 
https://dqydj.com/household-income- [...] alculator/
 
Il y a évidemment une forte disparité géographique (tu es limite considéré pauvre à $100k sur SF)

 
L'employeur n'a pas le droit de refuser ca normalement si c'est toi qui finance.

 
DUT + école d’ingénieur pour les fainéants FTW  

s'il a un tempérament de ZADiste encré en lui, il finira dans un bus en Yukon    
 
je sais pas si j'aurais été dépressif dans un job à pognon, mais là comme ça je vois pas comment je serais heureux dans un environnement qui me débecte
 
après "bien sûr" je ne suis pas ZADiste, mais je remercie mes vieux de ne m'avoir jamais poussé vers des jobs rémunérateurs (bon peut être aussi m'ont-ils considérés assez débrouillard pour avoir assez disons)

 
C'est pas parce que tes parents te poussent vers des diplômes donnant accès à des jobs rémunérateurs que tu es obligé d'en avoir un à la fin. En revanche, tu as le choix  

 
J’avais déjà du partager cet article  
 
https://www.theatlantic.com/magazin [...] es/413140/
 

 
J’avais pris l’habitude de partir plus tôt du boulot pour prendre un train qui passait dans le coin avant la sortie d’école. J’étais resté trop de fois coincé à cause de suicide sur les rails  

 
C'est pas parce que tes parents te poussent vers des diplômes donnant accès à des jobs rémunérateurs que tu es obligé d'en avoir un à la fin. En revanche, tu as le choix  

Oui enfin là on parle pas de la rat race, on parle de quitter la FP.

 
Pas dans la fonction publique apparemment

 
Enfin, ça a été évoqué ici aujourd’hui, à domaine/études identiques les femmes de moins de 30 ans subissent fréquemment du retard avant rien que parce que la boîte pense qu’elle va pondre ou par la suite parce que c’est plus souvent la mère qui doit arrêter à heure fixe pour s’en occuper.
 
Les cogipiens d’ici ne doivent même pas se rendre compte que dans une petite structure, c’est facile pour un patron de ne pas vouloir gérer le remplacement d’une femme en cas de maternité et donc choisir un homme, potentiellement moins compétent.
 
C’est quand même dur de ne pas voir et accepter que ce cercle vicieux peut exister.

oui enfin y a une différence entre présenter les options possibles et pousser vers l'une d'elles....

 
C’est clairement pas un phénomène limité aux US    
 
Les amis que j’ai vus en rentrant ont un gamin en maternelle privé qui prend des cours d’anglais. Je comprends pourquoi ils font ça, je ne me rends simplement pas compte si c’était aussi fréquent quand j’étais gamin. L’accélération de la mondialisation semble avoir poussé à ce genre de choses.
 
Les effets de bord ici, et j’en avais déjà parlé, c’est le taux de suicide chez les jeunes…

 
Moi je pousse, et j'assume sans problème.  
 
Enfin, je parle dans le cas de gosses qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire ce qui est le cas des miens.  
S'ils avaient eu une "vocation" avec un plan viable, j'aurais agis différemment évidemment.

 
Pour vivre le phénomène de l'intérieur, y'a quand même un monde entre:
- Pousser ses enfants de manière saine via différentes activités et les mettre dans un environnement avec un certain niveau d'exigence scolaire
- Pousser ses enfants comme si ils jouaient leur vie, vouloir à tout prix les faire entrer dans un moule même si manifestement ça veut pas, les juger négativement quand leurs efforts ne payent pas, les comparer aux autres, à leurs amis, etc.
 
Mes enfants sont dans un environnement plutôt exigeant MAIS:
1/ on ne "force" jamais sur l'extra scolaire (sauf pour le piano de mon petit dernier où on a insisté pour faire une 2ème année car on sait que c'est assez ingrat au début) et on essaye au maximum de suivre leurs envies
2/ on ne leur plaque pas un avenir tout tracé "tu feras telle école, telles études" et on parle régulièrement de leurs projets et ce qu'ils aimeraient faire en leur expliquant ce qui peut les aider. Je pense qu'on sera sincèrement contents quel que soit leur projet tant qu'il est construit et qu'ils se donnent les moyens. Comme souligné dans l'article je suis pas sûr que la voie d'excellence scolaire soit la voie royale vers le bonheur et l'épanouissement individuel
3/ on ne dramatise jamais les résultats négatifs
4/ on ne compare jamais aux copains, à nous, etc. (mis à part sur des trucs positifs "moi aussi j'aimais ça quand j'étais petit!", etc.)
 
Peut être qu'on leur met une pression incroyable sans s'en rendre compte mais j'ai pas l'impression pour l'instant.

 
Tu savais ce que tu voulais faire à leur age? un plan visible?

 
Mais ils sont petits tes enfants nan? Ils veulent pas faire pompier ou princesse?      

 
Ce que je crois comprendre de ton message et de la conversation qu’on a eu à la kimouss,  c’est que c’est plus dur pour une femme d’avoir des exemples de « succes » ou à minima de possibilités niveau carrière ou tout simplement choix de vie.
 
Un mec regarde dans sa boîte et voit pleins de mecs aux échelons supérieurs et peut s’identifier ou échanger. C’est bien plus compliqué pour une femme. Ce point de vue est peut être biaisé à cause du domaine dans lequel je suis, mais il semble rester relativement universel.
 
Je sais que ma nana aimerait bien se trouver une mentor.

 
Tu penses a quoi exactement, parce que quand j'avais regardé pour l'ainé, ca m'avait pas sauté aux yeux comme solution, et toutes les ecoles post bac que j'avais identifié demandaient un niveau au moins équivalent à celui pour aller en prépa.  
 
Après, les gosses qui glandent et ont des niveaux corrects sans plus je connais bien, j'en ai deux, mais a un moment, il faut admettre qu'ils n'ont pas les capacités pour faire de grandes écoles, que tu n'y es pour rien, en tout cas éducativement parlant,  et les orienter vers un cursus qui tirera leur potentiel max + 1    

 
Mais ils sont petits tes enfants nan? Ils veulent pas faire pompier ou princesse?      

C'est pas vraiment le sujet, gimly sait qu'il est responsable que ses gosses fasse des études utiles et pas nécessairement plaisantes.

 
Mais ils sont petits tes enfants nan? Ils veulent pas faire pompier ou princesse?      

 
rien à voir, quand t'avais lancé ta 1ère startup, tu sortais d'un taff bien payé ? ou c'était un peu en mode yolo avec le support "financier" de ta compagne de l'époque ?

 
Et en plus c'est beaucoup plus compliqué que ca.  
 
Mon ainé m'a vraiment haï à un moment de l'avoir poussé à aller en prépa, et à 1 mois des concours, on a eu un échange vraiment très brutal parce qu'il voulait tout plaquer pour aller à la fac et devenir prof    
 
Sauf qu'ensuite, il a bien aimé l'école d'ingé et là, il est tout content de se rendre compte qu'il va pouvoir facilement s'intégrer dans des postes intéressants    
 

Heureusement, aucun ne s'est senti une vocation de saltimbanque/artiste/traine savate.

 
Oui enfin là on parle pas de la rat race, on parle de quitter la FP.

 
 
Oui la je ne parle pas de grandes écoles, par exemple je pense a L'EPITA qui te prend en post bac. L'avantage est que tu as un petit concours niveau BAC pour y entrer, la concurrence est moindre et cela demontre une certaine volonté et ensuite ils peuvent s'y épanouir en touchant vraiment ce qu'ils aiment au quotidien.
 
Apres ca passe ou pas, mais vu les prix d'une telle formation pas sur que ca se bouscule. Le fils d'un collegue a fait cela et ca semble lui réussir.
Mais le DUT c'est très bien aussi, j'en viens et j'en ai de bons souvenirs et en 2 ans il a le temps de murir un peu plus pour accrocher un truc ensuite.
 
 

 
Tu parles de logement IM, voir 5ème arrondissement.

 
 
Evidemment.
 
J'avais voulu quitter la Tech quand j'étais en banque, j'ai accepté à peu près n'importe quoi qui ne soit pas de la Tech dans un premier temps, puis dans le nouveau job j'ai continué à chercher pour avoir mieux mais faire le saut en deux fois a été nécessaire pour trouver vraiment ce qui était bien.
 
Dans son cas la première étape est de quitter la FP coute que coute, quitte à faire un job naze ou payé pareil. Mais surtout de ne PAS arrêter de chercher un boulot en parallele et faire un changement rapidement après (6-12 mois) vers un meilleur rôle et/ou salaire dans la foulée.
 
Un profil FP est un repoussoir géant dans le privé donc d'abord se nettoyer PUIS briller.