btbw03 a écrit :
les mecs complètement déconnecté de la vrai vie .... c est tj à mourir de rire sur ce Topic le marché du travail aujourd'hui c est une large partie de la population qui ferme sa gueule et subit pour pas risquer de perdre sa place, car derrière y'a 2 crédits auto, une maison etc etc mais c est sur qu'admettre ça c'est moins "sexy" que les wanabee winner de convenable, j'avoue mais le travail, le vrai, c'est ça en 2019 (et ça n'ira pas en s'arrangeant)
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Le travail en 2019 et de tout temps est subi et contraint quand les rapports de force employeur/employé sont déséquilibrés.
Plusieurs facteurs ont un impact:
- Niveau de formation (qui augmente généralement l'employabilité même si pas toujours on est d'accord)
- Mobilité
- Concurrence géographique entre employeurs
- Législation (même si on le voit en France malgré une législation protectrice certaines populations de salariés subissent beaucoup de contraintes).
Btb tu parles des salariés peu ou mal formés ou dans des jobs peu ou pas spécialisés qui ont une faible valeur ajoutée (réelle ou perçue). Si on rajoute une mobilité nulle et une zone géographique où la concurrence entre employeurs est faible, ça donne des salariés pressés comme des citrons qui sont obligés de subir (ou qui ont l'impression qu'ils n'ont pas d'autre choix).
A l'extrême inverse du spectre, tu prends des salariés formés/mobiles/dans une zone à forte concurrence, et le rapport de force est complètement différent alors que les gens ne sont pas intrinsèquement meilleurs/plus aptes/plus intelligents. Le rapport des employeurs à ce type de salariés "précieux" est inversé (augmentations, avantages, flexibilité, écoute des demandes/besoins, etc.).
A minima il faut avoir conscience de ces facteurs et bien intégrer où on se place en tant que salarié dans le rapport de force employeur/employé. Si on n'est pas satisfait, en tirer les conséquences et bouger (mobilité) ou se former, sont une première réponse.
Se plaindre ou subir sans comprendre ces facteurs immuables dans une société capitaliste pour moi c'est une erreur de la part du salarié, pas de l'employeur.