Citation :
> 1802 : Sous Bonaparte, l'eau n'envahit pas seulement les quais et les quartiers riverains, elle apparaît du côté de la place du Hâvre sur le cours de l'ancien lit du fleuve qui, aux temps des gaulois, dessinait sur la rive droite un méandre partnat de l'actuel bassin de l'arsenal et aboutissait au niveau de l'Alma.
> 1876 : en mars 1876 la Seine refait des sienne sous les yeux du premier Président de la IIIème République, le Maréchal Mac-Mahon. En cet hiver 1976 il a plu pratiquement sans interruption sur le bassin parisien durant plus d'un mois. Le 2 mars les campagnes et les villages de Joinville, Maisons-Alfort et Charenton disparaissent sous un immense lac. La plaine de St Ouen, Asnières et Gennevilliers subit un sort identique.Deux jours plus tard l'armée est contrainte d'évacuer totalment les habitant d'Alfort. Jusqu'au 18 mars la situation ne cessera de se dégrader. On dénombrera, en amont comme en aval de la capitale, plus de 450 maisons inondées et endommagées. En certains endroits c'est avec la force qu'il faut évacuer certains habitants au premier étage de leur logement.
A Paris ce sont les secteurs de Bercy, de Javel et de Grenelle qui sont les plus touchés. On y trouve surtout des entrepôts, des usines et des maisons ouvrières mais rien qui n'atteigne directement la capitale et les dirigeants. En définitive, dans la capitale, se sont les caves qui souffrent le plus. 3000 immeubles sont atteint don't parmis eux : l'Hotel-Dieu, le Palias de Justice, la Monnaie, le Ministyère des affaires étrangères, l'imprimerie du JO et les résidences de la rue de l'Elysée
> 1910 : Elle fut la plus importante de notre siècle pour la région parisienne. Comme toutes les grandes inondations, elle est due à l'addition de plusieurs crues qui se sont produites en même temps. D'importantes pluies qui avaient eu lieu du 28 novembre au 9 décembre et du 15 au 31 décembre 1909 ont occasionné des crues. Une nouvelle période de pluies et neige commença le 9 janvier et les torrents d'eau qui tombèrent du 18 au 21 provoquèrent une crue de l'Yonne, du Loing et du Grand Morin. Le tout arriva en même temps à Paris et détermina une crue extraordinaire de la haute Seine et de la Marne qui, ne pouvant s'écouler, envahit Paris et sa banlieue.
Le niveau d'eau monta à son maximum le 28 janvier. La hauteur fut de 8.62 mètres à Paris et 39.62 mètres à Gournay sur Marne.
> 1939 : La période de la guerre 39-45 fut très dure et les inondations se succédèrent, il y en eut parfois 2 par an , une à la saison des pluies et l'autre à la fonte des neiges. Il y eut en particulier un hiver terrible en 1942-43.
La Marne était en crue, il n'y avait plus de pont et le "Rutabaga", un bac, ne pouvait fonctionner. Une grande période de froid s'installa et les canalisations d'eau gelèrent, les compteurs à gaz, qui fonctionnaient avec de l'eau également. Arrivèrent d'importantes chutes de neige qui écroulèrent tous les poteaux et les fils électriques. Les habitants se retrouvèrent presque un mois sans ravitaillement, eau, gaz, électricité et souvent sans chauffage.
> 1945 - 1954 et 1955 : ces crues sont modérées grâce à l'aménagement de la Seine en amont de Paris. Cela n'a pas empêché la survenance de la crue cinquentennale de 1955 qui fut très importante et atteignit presque la cote de 1910 : 39.50 mètres.
Le 21 janvier la population, déjà très inquiète, est prévenue par un haut-parleur monté sur une voiture, du danger d'une rapide montée des eaux. Une centaine de pavillons sont inondés, ceux du bord de Marne d'au moins 1.50 mètres d'eau.
> 1958: En 1958, en 4 heures leau transforme les rues en torrents. La côte est de 39,13 mètres le 3 Mars. A midi on passe sans trop de peine au carrefour du bras Saint Anmoult et du boulevard de Noisy mais à 16 heures leau transforme en torrent une rue adjacente et leau y dévale en tourbillons furieux.
> 1959: Du 13 au 15 janvier il neige et le 17, il gèle, il y a 8 à 10 mm de glace au dessus de leau dans la rue des prés de Noisy le Grand, la côte est de 38.85 mètres au dessus du niveau de la mer le 5 janvier. Les eaux provoquent des dégâts considérables. Les barrages de Seine sont déclarés dutilité publique.
> 1968 : Après 3 semaines de crues où la côte atteint 38.10 mètres au dessus du niveau de la mer, une baisse de quelques jours avait laissé espérer, mais les choses empirent à nouveau et le 5 la côte atteint 38.87 mètres. Un tiers du pays est sous les eaux.
> 1970 : si cette crue à essentiellement affecté la Marne et la Seine en amont de Paris les débit ont tout de même atteint 1650 m3/s dans la capitale.
> 1977 : la crue de février 1977 présente de nombreux points commun que celle de 1970 à la différencce près que c'est l'Yonne et non plus seulement la Marne qui est a l'origine de la pointe de crue dans la capitale.
> 1978 : la crue d'avril 1978 a été relativement rapide et a provoqué des inondations généralisées sur l'ensemble des affluents de la Seine et de la Marne (Yerees, Orge, Morins). A Paris le débit à atteint 1600 m3/s.
> 1982 : l'année 1982 va connaître deux crues notables de la Seine : en Janvier et en Décembre. La crue de janvier 1982 est la plus importante de ces 20 dernières années, le débit à Austerlitz a atteint 1779 m3/s. Si, Paris a été épargné, l'amont de la capitale à subit de nombreux débordements notamment sur la Marne et la Petite Seine.
La crue de décembre est moins forte que celle de Janvier 1982, le débit à Paris culmine à 1550 m3/s, cette pointe étant essentiellement dû à l'Yonne.
> 1983 : La crue d'avril 1983 a atteint le cote 38.80 mètres et un débit de l'ordre de 1550 m3/s à Paris. Si cette crue n'affecte pas la capitale, elle a en revanche causé de nombreuses inondations dans les plaines agricoles de la Marne et de la Petite Seine. On évite la catastrophe de peu. La fonte des neiges de la Haute-Marne narrive que 3 jours après la décrue.
> 1993 : la crue de décembre 93 - janvier 94 est de l'ordre de celle de 1983 puisque les débit s de la Seine à Paris atteignent 1500 m3/s. On notera qu'en revanche des inondations se osnt produitent en aval de Paris notamment sur l'Oise.
> 1995: la crue de janvier 1995 atteint des débits de 1400 m3/s. Elle est essentiellemnt le fait de la crue de l'Yonne. Lors de cet épisode Paris n'est pas très affecté hormis ses voies sur berges et la navigation impossible sur le fleuve. En revanche en amont et en aval certaines villes riveraines des affluents de la Seine sont inondées, otamment dans l'Oise et la Marne.
> 2001 : en mars 2001 l'ensemble du bassin versant de la Seine connait une crue notable. A paris le débit maximal enregistré est de 1510 m3/s (cote de 25,49 m) et la crue n'affecte pas outre mesure la capitale. En revanche c'est en amont sur l'Oise et en aval de Paris sur la Seine que cette crue a provoqué des inondations de secteurs habités.
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