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Auteur Sujet :

Freud faussaire et Einstein plagiaire ?

n°4557067
polyplu
Posté le 06-01-2005 à 13:56:25  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Pauli écrit  dans  son  livre “  La théorie de la relativité ” :
“ Le travail de Lorentz, publié  avant les  autres  contient,  pour établir la preuve de la covariance des équations  de  Maxwell  par   rapport   aux  coordonnées  de la forme...Ceci  cependant   ne   fut   rigoureusement   démontré   que   pour  les  équations  relatives  à  un  espace  dépourvu  de  charges  électriques ... La   preuve  complète  fut  donnée indépendamment par Poincaré et Einstein ”. Cependant  la vérité oblige à dire que  d’une part  pour  établir  la  covariance  des  équations  de   Maxwell , Lorentz aurait dû montrer la nature  de  groupe  de  ses  transformations  et  établir   que   leur  application    au    champ   électromagnétique   conduisait   à   une  représentation de groupe , ce  que  non seulement il n’a pas fait mais qu’apparemment   il  ne  ressentait  pas  la  nécessité  de faire .  D’autre part la démonstration d’Einstein  reste incomplète, il  n’a pas montré que la force de Lorentz elle aussi  se  transformait  selon  les  mêmes  lois .  Il   nous   faut  donc   reconnaître   la   priorité   de  Poincaré   réconciliant   l’électromagnétisme   et    le   principe   de   relativité ,  à   l’aide   des  transformations de Lorentz :
dans Pauli W. Relativity theory, Moscow-Leningrad : OGIZ -- Gostekhizdat, page 12 et 118, 1947.
 
PAULI affirme donc la supériorité du travail de Poincaré.
Comme Einstein a connaissance des travaux de Poincaré -ce que Pauli ignore bien sûr -, l'article d'Einstein n'est pas indépendant de celui de POincaré.
Einstein ne cite aucune référence - voir Born -. Il y a plagiat
 
Wolfgang PAULI
Physicien américain juif d'origine autrichienne et lauréat du prix Nobel, connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique.
Biographie de Pauli  Né à Vienne, il fit ses études à l'université de Munich. Il enseigna la physique aux universités de Göttingen, de Copenhague et de Hambourg, et la physique théorique à l'Institut fédéral de technologie de Zurich, de 1928 à 1935. Il fut également professeur honoraire à l'institut de Princeton, dans le NewJersey, aux États-Unis. En 1925, Pauli définit le principe d'exclusion, appelé également le principe d'exclusion de Pauli, d'après lequel deux électrons, ou plus généralement deux fermions, ne peuvent se trouver dans le même état quantique. En 1931, son hypothèse de l'existence du neutrino, une particule subatomique, a contribué de manière fondamentale au développement de la dynamique mésonique. En 1945, il reçut le prix Nobel de physique.
 
Autre prix Nobel: Max Born

mood
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Posté le 06-01-2005 à 13:56:25  profilanswer
 

n°4557714
deltaden
Posté le 06-01-2005 à 15:23:47  profilanswer
 

polyplu a écrit :

PAULI affirme donc la supériorité du travail de Poincaré.
Comme Einstein a connaissance des travaux de Poincaré -ce que Pauli ignore bien sûr -, l'article d'Einstein n'est pas indépendant de celui de POincaré.
Einstein ne cite aucune référence - voir Born -. Il y a plagiat


il affirme que Poincarré a fait une meilleur (plus complète) démonstration des transformations de Lorentz. De là à dire que tout ce qu'à fait Poincarré sur la relativité est meilleur que ce qu'à fait Einstein, il y a un pas...
 
Tant que tu y es, tu vas aussi attribuer les transformations de Lorentz à Poincarré ?   :sarcastic:

n°4557753
polyplu
Posté le 06-01-2005 à 15:32:37  profilanswer
 

deltaden a écrit :


Tant que tu y es, tu vas aussi attribuer les transformations de Lorentz à Poincarré ?   :sarcastic:


 
C'est Poincaré qui l'a nommée transformation de LOrentz mais  
LORENTZ a écrit : "Je  n’ ai  pas  indiqué  la transformation qui convient le mieux. Cela a été fait par Poincaré  et ensuite  par  M. Einstein  et Minkowsky ”.
dans  Lorentz H.A. Deux mémoires de Henri Poincaré dans la Physique mathématique. Acta matematica, 38, page 296, 1921, et Oeuvres de Henri Poincaré, Tome 11, page 249, Gauthier-Villars éd. , Paris, 1956.    
 
Citation déjà donnée 4 fois, paraît-il

n°4557929
deltaden
Posté le 06-01-2005 à 16:10:22  profilanswer
 

n'empèche que c'est lui qui les a calculée

n°4558318
Panurge
Posté le 06-01-2005 à 17:17:21  profilanswer
 

deltaden a écrit :

n'empèche que c'est lui qui les a calculée


 
Je crois savoir que, contrairement à ce que semble penser deltaden et conformément à la citation de Lorentz rappelée par Polyplu, Poincaré a indiqué une autre transformation que celle qu'avait indiquée Lorentz. Il ne s'agit donc pas d'un autre calcul ou d'une autre démonstration portant sur la même transformation, mais bien d'une transformation différente.
Comme l'idée de chercher une invariance par une certaine transformation avait été d'abord mise en oeuvre, mais de façon pas tout à fait heureuse, par Lorentz, Poincaré a eu l'élégance d'appeler sa propre transformation transformation de Lorentz (comme il a eu l'élégance d'appeler fonctions fuchsiennes des fonctions qu'il avait découvertes et autour desquelles Fuchs n'avait fait que tourner).
 
Il y a d'ailleurs des auteurs qui disent "transformation de Lorentz-Poincaré".
 
Panurge.

n°4558463
Panurge
Posté le 06-01-2005 à 17:39:11  profilanswer
 


 
Pierseaux dit : existence de l'éther chez Poincaré, inexistence chez Einstein.
N'avons-nous pas vu que c'est le contraire ?
 
Je crois que je commence à comprendre comment Einstein s'y prenait pour donner tout son sens physique à la théorie trop mathématique d'un de ses prédécesseurs (c'était sa grande spécialité, semble-t-il) : il remplaçait les constantes constantes des mathématiques par les constantes variables de la physique, attribuait à l'éther un mixte d'existence et d'inexistence et appliquait la convertibilité de la thèse en hypothèse (voir plus haut dans ce topic, "tautologies" ).
 
J'y suis ?
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 07-01-2005 à 20:06:06
n°4558654
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 06-01-2005 à 18:06:45  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Pierseaux dit : existence de l'éther chez Poincaré, inexistence chez Einstein.
N'avons-nous pas vu que c'est le contraire ?
 
Panurge.


Le contraire?
Existence de l'Ether chez Einstein?
t'as fumé tout un champ? :hello:


---------------
I mean, true, a cancer will probably destroy its host organism. But what about the cells whose mutations allow them to think outside the box by throwing away the limits imposed by overbearing genetic regulations? Isn't that a good thing?
n°4558794
Panurge
Posté le 06-01-2005 à 18:26:34  profilanswer
 

Masklinn a écrit :

Le contraire?
Existence de l'Ether chez Einstein?
t'as fumé tout un champ? :hello:


 
" Selon la théorie de la relativité générale, un espace sans éther est inconcevable."
A. Einstein, " L'éther et la théorie de la relativité ", conférence faite à l'Université de Leyde le 5 mai 1920, réimpression J. Gabay, 1994.
Cité par J.-P. Auffray, Einstein et Poincaré, 1999, p. 284.
 
Avez-vous fumé tout un champ de conformisme, d'ignorance et d'impolitesse ?
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 06-01-2005 à 18:45:56
n°4559244
polyplu
Posté le 06-01-2005 à 19:34:43  profilanswer
 

deltaden a écrit :

n'empèche que c'est lui qui les a calculée

Sous-entendu: C'est Lorentz qui a calculé les transformations portant son nom
 
Extrait de la note de Poincaré du 5 Juin 1905 page 6 de ce document pdf
“ Une explication a été proposée par Lorentz, qui a introduit l’hypothèse d’une contraction de tous les corps dans le sens du mouvement terrestre ; cette contraction rendrait compte de l’expérience de Michelson et de toutes celles qui ont été réalisées jusqu’ici, mais elle laisserait la place à d’autres expériences plus délicates encore et plus faciles à concevoir qu’à exécuter, qui serait de nature à mettre en évidence le mouvement absolu de la Terre. Mais, si l’on regarde l’impossibilité d’une pareille constatation comme hautement probable, il est permis de prévoir que ces expériences, si l’on parvient jamais à les réaliser, donneront encore un résultat négatif. Lorentz a cherché à compléter et à modifier son hypothèse de façon à la mettre en concordance avec le postulat de l’impossibilité complète de la détermination du mouvement absolu. C’est ce qu’il a réussi dans son article intitulé Electromagnetic phenomena in a system moving with any velocity smaller than that of the light ( Proceedings de l’Académie d’Amsterdam, 27 Mai 1904).
 L’importance de la question m’a déterminé à la reprendre; les résultats que j’ai obtenus sont d’accord sur tout les points importants avec ceux de Lorentz ; j’ai été seulement conduit à les modifier et à les compléter dans quelques  points de détails.
 Le point essentiel, établi par Lorentz, c’est que les équations du champ électromagnétique ne sont pas altérées par une certaine transformation (que j’appellerai du nom de Lorentz ) et qui est de la forme suivante  
...
Viennent alors les équations de la transformation
 
 
A noter que Poincaré cite explicitement Lorentz contrairement à Einstein dont l'article ne contient aucune référence.

n°4559830
masklinn
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Posté le 06-01-2005 à 20:56:25  profilanswer
 

Panurge a écrit :

" Selon la théorie de la relativité générale, un espace sans éther est inconcevable."
A. Einstein, " L'éther et la théorie de la relativité ", conférence faite à l'Université de Leyde le 5 mai 1920, réimpression J. Gabay, 1994.
Cité par J.-P. Auffray, Einstein et Poincaré, 1999, p. 284.
 
Avez-vous fumé tout un champ de conformisme, d'ignorance et d'impolitesse ?
 
Panurge.


Magnifique exemple de phrase complètement sortie de son contexte :jap:  
 
Tu devrais aller voir le rapport complet, il apporte des éléments très intéressantes, entre autres le fait que l'"ether" relativiste n'a que peu à voir avec l'ether classique de la fin du XIXe puisque  

Citation :

The ether of the general theory of relativity is a medium which is itself devoid of all mechanical and kinematical qualities, but helps to determine mechanical (and electromagnetic) events.



---------------
I mean, true, a cancer will probably destroy its host organism. But what about the cells whose mutations allow them to think outside the box by throwing away the limits imposed by overbearing genetic regulations? Isn't that a good thing?
mood
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Posté le 06-01-2005 à 20:56:25  profilanswer
 

n°4560016
Panurge
Posté le 06-01-2005 à 21:15:49  profilanswer
 

Masklinn a écrit :

Magnifique exemple de phrase complètement sortie de son contexte :jap:  
 
Tu devrais aller voir le rapport complet, il apporte des éléments très intéressantes, entre autres le fait que l'"ether" relativiste n'a que peu à voir avec l'ether classique de la fin du XIXe puisque  

Citation :

The ether of the general theory of relativity is a medium which is itself devoid of all mechanical and kinematical qualities, but helps to determine mechanical (and electromagnetic) events.



 
Il était question de l'existence de l'éther et non de ses éventuelles propriétés.
Poincaré dit qu'il importe peu que l'éther existe et Einstein affirme qu'il existe.
 
C'est apparemment le contraire de ce que dit Pierseaux. Si l'important, selon lui, est qu'Einstein ôte à l'éther des propriétés comme la pondérabilité et le mouvement, il aurait dû s'exprimer autrement.
 
(Edit : je tiens à signaler qu'Auffray, dans la même citation, reproduit aussi des phrases montrant qu'Einstein pense à un éther sans pondérabilité ni mouvement. Si on peut à la rigueur me faire le reproche d'avoir cité un peu brièvement, on ne peut pas le faire à Auffray.
Mais au fait, n'y avait-il à la fin du XIXe siècle qu'un seul éther "classique" ? Je n'en sais rien, mais le passage de Poincaré qui a été cité plus haut donne l'impression qu'il y avait eu diverses spéculations.
Il serait peut-être bon de lire le livre de Whittaker, dont un des sujets est l'histoire des théories de l'éther.)  
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 07-01-2005 à 20:04:27
n°4560789
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-01-2005 à 23:04:58  profilanswer
 

polyplu a écrit :

Pauli écrit  dans  son  livre “  La théorie de la relativité ” :
“ Le travail de Lorentz, publié  avant les  autres  contient,  pour établir la preuve de la covariance des équations  de  Maxwell  par   rapport   aux  coordonnées  de la forme...Ceci  cependant   ne   fut   rigoureusement   démontré   que   pour  les  équations  relatives  à  un  espace  dépourvu  de  charges  électriques ... La   preuve  complète  fut  donnée indépendamment par Poincaré et Einstein ”. Cependant  la vérité oblige à dire que  d’une part  pour  établir  la  covariance  des  équations  de   Maxwell , Lorentz aurait dû montrer la nature  de  groupe  de  ses  transformations  et  établir   que   leur  application    au    champ   électromagnétique   conduisait   à   une  représentation de groupe , ce  que  non seulement il n’a pas fait mais qu’apparemment   il  ne  ressentait  pas  la  nécessité  de faire .  D’autre part la démonstration d’Einstein  reste incomplète, il  n’a pas montré que la force de Lorentz elle aussi  se  transformait  selon  les  mêmes  lois .  Il   nous   faut  donc   reconnaître   la   priorité   de  Poincaré   réconciliant   l’électromagnétisme   et    le   principe   de   relativité ,  à   l’aide   des  transformations de Lorentz :
dans Pauli W. Relativity theory, Moscow-Leningrad : OGIZ -- Gostekhizdat, page 12 et 118, 1947.
 
PAULI affirme donc la supériorité du travail de Poincaré.
Comme Einstein a connaissance des travaux de Poincaré -ce que Pauli ignore bien sûr -, l'article d'Einstein n'est pas indépendant de celui de POincaré.
Einstein ne cite aucune référence - voir Born -. Il y a plagiat
 
Wolfgang PAULI
Physicien américain juif d'origine autrichienne et lauréat du prix Nobel, connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique.
Biographie de Pauli  Né à Vienne, il fit ses études à l'université de Munich. Il enseigna la physique aux universités de Göttingen, de Copenhague et de Hambourg, et la physique théorique à l'Institut fédéral de technologie de Zurich, de 1928 à 1935. Il fut également professeur honoraire à l'institut de Princeton, dans le NewJersey, aux États-Unis. En 1925, Pauli définit le principe d'exclusion, appelé également le principe d'exclusion de Pauli, d'après lequel deux électrons, ou plus généralement deux fermions, ne peuvent se trouver dans le même état quantique. En 1931, son hypothèse de l'existence du neutrino, une particule subatomique, a contribué de manière fondamentale au développement de la dynamique mésonique. En 1945, il reçut le prix Nobel de physique.
 
Autre prix Nobel: Max Born


Tu as le don pour faire parler les morts on dirait. A moins que ce soit Hladik, ou Auffray.
En ce qui concerne Max Born, ça sent tout de même la citation sortie du contexte. Born était effectivement un collègue et ami d'Einstein, et je doute qu'il ait décidé de salir sa mémoire par la suite. Quand à Pauli, il dit bien que le travail de Poincaré est complémentaire de celui d'Einstein et tout-à-fait important. Mais il ne dit pas que c'est toute la relativité. Par ailleurs, le fait qu'Einstein dise que les TL forment un groupe sans le démontrer ne prouve aucunement qu'il y ait eu plagiat, l'article ayant été reçu par l'éditeur avant la publication de celui de Poincaré.

n°4561973
polyplu
Posté le 07-01-2005 à 03:07:28  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

Citation :

polyplu a écrit :
 
Pauli écrit  dans  son  livre “  La théorie de la relativité ” :
“ Le travail de Lorentz, publié  avant les  autres  contient,  pour établir la preuve de la covariance des équations  de  Maxwell  par   rapport   aux  coordonnées  de la forme...Ceci  cependant   ne   fut   rigoureusement   démontré   que   pour  les  équations  relatives  à  un  espace  dépourvu  de  charges  électriques ... La   preuve  complète  fut  donnée indépendamment par Poincaré et Einstein ”. Cependant  la vérité oblige à dire que  d’une part  pour  établir  la  covariance  des  équations  de   Maxwell , Lorentz aurait dû montrer la nature  de  groupe  de  ses  transformations  et  établir   que   leur  application    au    champ   électromagnétique   conduisait   à   une  représentation de groupe , ce  que  non seulement il n’a pas fait mais qu’apparemment   il  ne  ressentait  pas  la  nécessité  de faire .  D’autre part la démonstration d’Einstein  reste incomplète, il  n’a pas montré que la force de Lorentz elle aussi  se  transformait  selon  les  mêmes  lois .  
Il   nous   faut  donc   reconnaître   la   priorité   de  Poincaré   réconciliant   l’électromagnétisme   et    le   principe   de   relativité ,  à   l’aide   des  transformations de Lorentz :
dans Pauli W. Relativity theory, Moscow-Leningrad : OGIZ -- Gostekhizdat, page 12 et 118, 1947.
 
PAULI affirme donc la supériorité du travail de Poincaré.
Comme Einstein a connaissance des travaux de Poincaré -ce que Pauli ignore bien sûr -, l'article d'Einstein n'est pas indépendant de celui de POincaré.
Einstein ne cite aucune référence - voir Born -. Il y a plagiat
 
Wolfgang PAULI
Physicien américain juif d'origine autrichienne et lauréat du prix Nobel, connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique.
 
Autre prix Nobel: Max Born

Tu as le don pour faire parler les morts on dirait. A moins que ce soit Hladik, ou Auffray.
En ce qui concerne Max Born, ça sent tout de même la citation sortie du contexte. Born était effectivement un collègue et ami d'Einstein, et je doute qu'il ait décidé de salir sa mémoire par la suite. Quand à Pauli, il dit bien que le travail de Poincaré est complémentaire de celui d'Einstein et tout-à-fait important. Mais il ne dit pas que c'est toute la relativité. Par ailleurs, le fait qu'Einstein dise que les TL forment un groupe sans le démontrer ne prouve aucunement qu'il y ait eu plagiat, l'article ayant été reçu par l'éditeur avant la publication de celui de Poincaré.


 
Tu connais encore beaucoup de protagonistes vivants?
 
L'original n'est-il pas préférable aux secondes, voire troisièmes sources auxquelles font trop souvent référence certains auteurs scientifiques et journalistes?
 
Hladik masqué? Auffray masqué?  ;)  
 
Pauli dit que le travail de Poincaré est complémentaire d'Einstein? Ah bon! Deux petits extraits.

  • la démonstration d’Einstein  reste incomplète
  • Il   nous   faut  donc   reconnaître   la   priorité   de  Poincaré   réconciliant   l’électromagnétisme   et    le   principe   de   relativité ,  à   l’aide   des  transformations de Lorentz             sous-entendu: par rapport à Einstein et Lorentz


Einstein a reçu la note de Poincaré du 5 juin 1905, une vingtaine de jours avant son article du 30 juin 1905. Cette note, comme tu peux le vérifier, contient pour la première fois une déduction correcte de la transformation de Lorentz à partir du principe de relativité. C'est probablement cela qui a intéressé Einstein. Si sa compréhension des math était bonne, son intuition mathémique était bien plus faible.  
Dans le même ordre d'idée, il faut rappeler que l'équation de la RG a été obtenue par Hilbert.
 
Poincaré a rédigé son article de 43 pages à partir du 5 juillet 1905. Il a été reçu le 23 juillet 1905, une petite vingtaine de jours aussi.
 
Entre le 8 juin et le 4 juillet, Poincaré a voyagé en Suède, Allemagne et Norvège.
 
Du courrier traitant de repos absolu a, en effet, été échangé entre Einstein et son ami Besso dès 1901. Il y en a aussi entre Einstein et son épouse ...


Message édité par polyplu le 07-01-2005 à 12:44:07
n°4563924
neojousous
Posté le 07-01-2005 à 13:16:57  profilanswer
 

"En ce qui concerne  Einstein, il n'est effectivement pas le premier à avoir déterminé les équations de la relativité, il s'agissait effectivement de Lorentz et de Poincaré. Mais c'est Einstein qui a compris le sens de ces équations en premier, en "corrigeant" la mécanique newtonienne.  
C'est la compréhension de ces équations, plus que ces équations elles-mêmes, qui a révolutionné la physique, et donc d'après moi, Einstein est bien le père de la relativité (même si Lorentz et Poincaré ont fortement contribué)."
J'aurai dit exactement la même chose, entièrement d'accord.
Pointcarré a trouvé des équations, Einstein les as utilisé dans ses théorie, je vois pas ou est le plagiat? C'est un peu la manière de fonctionner en physique (et en science en général) de reprendre ce qui a été fait, et de faire mieux... Cela s'appelle faire avancer la science.
Et la relativité générale il l'a plagié sur qui alors?
Enfin bref ce qui dérange c'est peut-être sa renommée médiatique... Mais n'oublions pas qu'il a découvert ce que peu gens comprennent complètement dans le monde actellement... ce qui fait probablement sa renommé puisque ses théories ont bouleversé la manière newtoniene de voir les choses tout comme l'héliocentrisme avait remplacé le géocentrisme.
 
J'ai l'impression que le problème de fond qui vous dérange est de savoir si EInstein mérite sa renommé. En tt cas cette idée de plagiat me semble complètement absurde...

n°4565529
Ark Klyde
13 h du mat ' il faut se lever
Posté le 07-01-2005 à 15:46:11  profilanswer
 

Là, cela devient vraiment grotesque:
 

polyplu a écrit :

[...]il faut rappeler que l'équation de la RG a été obtenue par Hilbert.[...]


 
Parce que tu résumes ce monument de la RG à une équation ???
Ensuite, Hilbert a toujours reconnu que s'il l'avait trouvé quelques jours avant Einstein, c'est grâce à la correspondance de ce dernier et surtout au monstrueux travail préalable.
Mais il est vrai que la RG est un gros caillou dans la chaussure du tenant du plagiat...  
 

polyplu a écrit :

[...]Poincaré a rédigé son article de 43 pages à partir du 5 juillet 1905.[...]


On l'a notre protagoniste vivant !!!
C'est toi!
 

polyplu a écrit :

[...]Entre le 8 juin et le 4 juillet, Poincaré a voyagé en Suède, Allemagne et Norvège.[...]


Comme dirait un intervenant:le détail qui tue.


Message édité par Ark Klyde le 07-01-2005 à 15:48:19
n°4565713
zyx
NCC - 1701
Posté le 07-01-2005 à 16:03:40  profilanswer
 

neojousous a écrit :

"En ce qui concerne  Einstein, il n'est effectivement pas le premier à avoir déterminé les équations de la relativité, il s'agissait effectivement de Lorentz et de Poincaré. Mais c'est Einstein qui a compris le sens de ces équations en premier, en "corrigeant" la mécanique newtonienne.  
C'est la compréhension de ces équations, plus que ces équations elles-mêmes, qui a révolutionné la physique, et donc d'après moi, Einstein est bien le père de la relativité (même si Lorentz et Poincaré ont fortement contribué)."
J'aurai dit exactement la même chose, entièrement d'accord.
Pointcarré a trouvé des équations, Einstein les as utilisé dans ses théorie, je vois pas ou est le plagiat? C'est un peu la manière de fonctionner en physique (et en science en général) de reprendre ce qui a été fait, et de faire mieux... Cela s'appelle faire avancer la science.
Et la relativité générale il l'a plagié sur qui alors?
Enfin bref ce qui dérange c'est peut-être sa renommée médiatique... Mais n'oublions pas qu'il a découvert ce que peu gens comprennent complètement dans le monde actellement... ce qui fait probablement sa renommé puisque ses théories ont bouleversé la manière newtoniene de voir les choses tout comme l'héliocentrisme avait remplacé le géocentrisme.
 
J'ai l'impression que le problème de fond qui vous dérange est de savoir si EInstein mérite sa renommé. En tt cas cette idée de plagiat me semble complètement absurde...


 
 
je pense qu'il s'agit surtout de jouer dans "la vérité officielle est forcément fausse, tout les spécialistes vous manipulent" et tout le tralala qui va avec ... comme pour Pentagon, l'usine AZF le crash du Concorde, etc ...


Message édité par zyx le 07-01-2005 à 16:33:07
n°4565879
deltaden
Posté le 07-01-2005 à 16:20:13  profilanswer
 

neojousous a écrit :

J'ai l'impression que le problème de fond qui vous dérange est de savoir si EInstein mérite sa renommé. En tt cas cette idée de plagiat me semble complètement absurde...


surtout que même s'ils sont convaincus du plagiat, il reste tous les autres gros travaux d'Einstein, pour lesquels il est connus (RG, mouvement Brownien, effet photoelectrique (qui lui a mérité le Nobel))
 
Mais je supposes que comme c'est parti, ils vont essayer de montrer qu'il a plagié pendant toute sa vie  :D


Message édité par deltaden le 07-01-2005 à 16:21:08
n°4566597
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 07-01-2005 à 17:53:23  profilanswer
 

deltaden a écrit :

surtout que même s'ils sont convaincus du plagiat, il reste tous les autres gros travaux d'Einstein, pour lesquels il est connus (RG, mouvement Brownien, effet photoelectrique (qui lui a mérité le Nobel))
 
Mais je supposes que comme c'est parti, ils vont essayer de montrer qu'il a plagié pendant toute sa vie  :D


Ouh la, t'es en retard, ils l'ont déjà dit ca [:cupra]


---------------
I mean, true, a cancer will probably destroy its host organism. But what about the cells whose mutations allow them to think outside the box by throwing away the limits imposed by overbearing genetic regulations? Isn't that a good thing?
n°4566773
polyplu
Posté le 07-01-2005 à 18:13:43  profilanswer
 

[

neojousous a écrit :

"En ce qui concerne  Einstein, il n'est effectivement pas le premier à avoir déterminé les équations de la relativité, il s'agissait effectivement de Lorentz et de Poincaré. Mais c'est Einstein qui a compris le sens de ces équations en premier, en "corrigeant" la mécanique newtonienne.  
C'est la compréhension de ces équations, plus que ces équations elles-mêmes, qui a révolutionné la physique, et donc d'après moi, Einstein est bien le père de la relativité (même si Lorentz et Poincaré ont fortement contribué)."
J'aurai dit exactement la même chose, entièrement d'accord.
Pointcarré a trouvé des équations, Einstein les as utilisé dans ses théorie, je vois pas ou est le plagiat? C'est un peu la manière de fonctionner en physique (et en science en général) de reprendre ce qui a été fait, et de faire mieux... Cela s'appelle faire avancer la science.
Et la relativité générale il l'a plagié sur qui alors?
Enfin bref ce qui dérange c'est peut-être sa renommée médiatique... Mais n'oublions pas qu'il a découvert ce que peu gens comprennent complètement dans le monde actellement... ce qui fait probablement sa renommé puisque ses théories ont bouleversé la manière newtoniene de voir les choses tout comme l'héliocentrisme avait remplacé le géocentrisme.
 
J'ai l'impression que le problème de fond qui vous dérange est de savoir si EInstein mérite sa renommé. En tt cas cette idée de plagiat me semble complètement absurde...


C'est sûr que cette idée de plagiat va à l'encontre du message habituellement diffusé par les médias. L'image souvent véhiculée est qu'Einstein jeune a osé franchir un pas que les pontes qu'étaient Poincaré et Lorentz n'ont pu faire mais ...
 
Par corriger la mécanique classique, tu veux essentiellement dire, j'imagine, remettre en cause les concepts de temps absolu et d'espace absolu de Newton. Poincaré a fait cela plusieurs années avant le premier article d'Einstein de 1905. Lorentz ,et dans une moindre mesure, Langenvin, Abraham .. y ont également apporté une contribution.
 
Pour l'essentiel ces 2 savants vont écrire des articles jusqu'en 1905 où les concepts vont s'affiner et les développements devenir corrects.  
 
Le 5 Juin 1905, Poincaré rédige une note qu'Einstein va recevoir quelques jours plus tard. Eintein a lu un livre de Poincaré publié en 1902. Il a probablement lu les articles de ces auteurs.
 
Le 30 juin 1905, alors que Einstein n'a jamais encore rédigé d'articles sur la RR, son premier article est reçu. Il n'y a aucune référence, pas une. De la sorte, il laisse croire qu'il s'agit d'un travail personnel.
 
Plus tard, il ne reconnaîtra jamais l'apport de Poincaré - sauf deux mois avant sa mort, de façon presqu'anecdotique.  
 
Pourtant la note et l'article de 1905 de Poincaré et certains travaux antérieurs avec les articles de Lorentz contiennnent pratiquement toute la RR.
 
En ce sens, il y a plagiat.
 
Pour la RG, j'ai aussi cru qu'il s'agissait d'un travail totalement personnel. En réalité, des mérites pour la RG sont également à attribuer à Grossman et Hilbert même si la plus grande part lui en revient toujours.
 
Par ailleurs, pour l'exprimer de façon très politiquement correcte, son comportement à l'égard de sa première épouse est loin d'être son honneur. Humainement, bof, bof.
 
 
Donc, en effet, il ne semble pas mériter sa renommée. Pourtant il va y avoir encore des articles tout à sa gloire.  
 
Sinon, de façon très amicale, je te renvoie aux précédents posts où pas mal de points ont déjà été développés.


Message édité par polyplu le 08-01-2005 à 00:39:15
n°4566822
Panurge
Posté le 07-01-2005 à 18:19:24  profilanswer
 

neojousous a écrit :

"En ce qui concerne  Einstein, il n'est effectivement pas le premier à avoir déterminé les équations de la relativité, il s'agissait effectivement de Lorentz et de Poincaré. Mais c'est Einstein qui a compris le sens de ces équations en premier, en "corrigeant" la mécanique newtonienne.  
C'est la compréhension de ces équations, plus que ces équations elles-mêmes, qui a révolutionné la physique, et donc d'après moi, Einstein est bien le père de la relativité (même si Lorentz et Poincaré ont fortement contribué)."
J'aurai dit exactement la même chose, entièrement d'accord.
Pointcarré a trouvé des équations, Einstein les as utilisé dans ses théorie, je vois pas ou est le plagiat?


 
Le problème, c'est que, dans son article de 1905, où il ne nomme pas Poincaré (neojousous ne semble pas avoir lu grand-chose des posts qui précèdent), Einstein ne fait pas que tirer des conséquences du travail de Poincaré : il écrit des choses qui se trouvaient déjà chez Poincaré ou des auteurs antérieurs et a toujours laissé dire que c'était lui qui les avait découvertes (principe de relativité, E = mc2).
 
Quant à cette rengaine d'Einstein qui interprète les théories mieux que leurs auteurs, voici ce qu'en pensait James MacKaye (The dynamic universe, 1931):
 
"Thus Einstein's theory is not a denial of, nor an alternative for, that of Lorentz. It is only a duplicate and disguise for it. . . . Einstein continually maintains that the theory of Lorentz is right, only he disagrees with his 'interpretation.' Is it not clear, therefore, that in this, as in other cases, Einstein's theory is merely a disguise for Lorentz's, the apparent disagreement about 'interpretation' being a matter of words only?"  James MacKaye
 
 
"Ainsi la théorie d'Einstein n'est ni une négation ni une alternative de celle de Lorentz : elle n'en est qu'une doublure et un camouflage.  Einstein assure continuellement que la théorie de Lorentz est correcte et qu'il n'est en désaccord que sur son "interprétation". Ainsi se trouve voilé le fait que, dans ce cas comme dans d'autres, la théorie d' Einstein est simplement le déguisement de celle de  Lorentz, l'apparent désaccord sur l' "interprétation" étant en fait une pure affaire de mots."
 
Je ne sais pas si James MacKaye fait autorité aujourd'hui, un peu de Google m'a appris qu'il était de l'Institut Franklin (je ne sais pas ce que c'est) et, ce qui pourrait prêter à un procès d'intention, qu'il n'aimait pas la "désobéissance civile" de Thoreau (alors qu'Einstein était pacifiste). Quoi qu'il en soit, je ne serais pas étonné sil avait vu clair dans cette histoire de "réinterprétation".
 
Ce passage de MacKaye est cité par Bjerknes : Albert Einstein, the incorrigible plagiarist (2002).
Rappel : à quelqu'un qui insinuait que Bjerknes agissait par antisémitisme, Bjerknes a répondu qu'il était fier de ses origines juives.
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 07-01-2005 à 20:59:18
n°4568185
neojousous
Posté le 07-01-2005 à 20:55:31  profilanswer
 

"Par ailleurs, pour l'exprimer de façon très politiquement correcte, son comportement à l'égard de sa première épouse est loin d'être son honneur. Humainement, bof, bof. "
Hum c'est un peu coup bas...
Enfin bon, j'avais pas comprit que ce topic ciblait plus l'Homme que le savant.
Sans connaître précisément ce qu'a apporté de plus Einstein à ses prédécesseurs, pour moi tout apport à la connaissance humaine est un bienfait. Après, que celui qui ai fait avancé les choses l'ait fait en utilisant les travaux d'un autre ne me pose pas de problème moral.
Je serais plus pour applaudir, les travaux de Lorentz, Pointcarré, et Einstein, de chacun... Plutot que de dire qu'Einstein à eu un succès qu'il ne méritait pas, je dirais que c'est Pointcarré, Lorentz, et tous les grands scientifique en général qui ne sont pas assez reconnu... Débattre sur le fait de savoir qui a le plus participé à la théorie me parait un peu inutile. Enfin c'est mon point de vue qui évoluera surement, et je comprend le votre.
Si on juge l'Homme, on peut également noter son prix nobel et son influence décisive sur la seconde guerre mondiale (positive ou négative, ça je sais pas...).

n°4568293
Panurge
Posté le 07-01-2005 à 21:20:35  profilanswer
 

neojousous a écrit :


Si on juge l'Homme, on peut également noter son prix nobel et son influence décisive sur la seconde guerre mondiale (positive ou négative, ça je sais pas...).


 
Pour le prix Nobel, je rappelle qu'il était d'abord prévu de le lui donner pour la création de la théorie de la relativité et que Lorentz s'y est opposé parce qu'il trouvait Einstein trop peu original dans ce domaine.
Je ne crois pas que Lorentz soit suspect d'envie envers Einstein dans cette affaire, car il a toujours reconnu  le mérite de Poincaré par rapport à lui-même.
C'est après la protestation de Lorentz que le jury Nobel (qui avait peut-être déjà laissé savoir à Einstein qu'il serait couronné ? je ne sais pas) s'est rabattu sur le travail d'Einstein sur l'effet photoélectrique. (Attention : Einstein n'a pas découvert l'effet photoélectrique, comme on le lit parfois. Il l'a seulement théorisé.)
Un prix Nobel décerné dans ces conditions ne me semble pas fait pour inspirer une grande confiance.
Il montre tout d'abord que le jury Nobel n'était pas très bien informé sur l'histoire de la relativité. Ensuite, le prix est suspect d'avoir été décerné à Einstein parce qu'on s'était déjà engagé envers lui.
 
(Mais attention : tout ceci est assez spéculatif de ma part, je ne connais que de n-ième main ces détails sur le prix Nobel d'Einstein.)
 
Quant à son incitation à utiliser la bombe atomique, suivie, paraît-il de regrets, elle me semble en tout cas discréditer le soutien qu'il avait apporté antérieurement aux objecteurs de conscience. Comme pensée éthico-politique, c'est se jeter d'un extrême dans l'autre, ce qui ne me semble pas un signe de "génie".
 
(Encore une parenthèse : j'ai lu sur Internet, je ne sais plus où, que, contrairement à une idée répandue, la bombe atomique était un sujet de physique dont Einstein n'était pas du tout spécialiste.)
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 07-01-2005 à 21:24:46
n°4568406
masklinn
í dag viðrar vel til loftárása
Posté le 07-01-2005 à 21:34:53  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Quant à son incitation à utiliser la bombe atomique, suivie, paraît-il de regrets, elle me semble en tout cas discréditer le soutien qu'il avait apporté antérieurement aux objecteurs de conscience. Comme pensée éthico-politique, c'est se jeter d'un extrême dans l'autre, ce qui ne me semble pas un signe de "génie".


Einstein n'a JAMAIS varié là dessus, il a toujours été un anti-militariste et un pacifiste extrème.
 
Si il a envoyé la bien connue lettre à propos de la bombe atomique c'est parce qu'à l'époque existaient de fortes rumeurs sur des recherches poussées à ce sujet en allemagne nazie (sujet le tenant à coeur puisqu'allemand et juif il avait fini par fuir le régime nazi pour les USA) et il considérait que le danger était trop grand et que l'allemagne ne devait pas être le seul pays à posséder ce machin (qu'on ne connaissait pas spécialement mais dont les théories prévoyaient la puissance destructrice).
 
Ses regrets se sont exprimés sur la fin de la guerre, quand on a sû que le projet de recherche nucléaire des nazis n'avait rien de sérieux ou de très soutenu (et que la bombe fut utilisée sur le japon), même si sa lettre à Roosevelt n'avait pas été écrite de gaité de coeur

Citation :

Encore une parenthèse : j'ai lu sur Internet, je ne sais plus où, que, contrairement à une idée répandue, la bombe atomique était un sujet de physique dont Einstein n'était pas du tout spécialiste


c'est vrai, d'ailleurs il n'a pas jamais mis les pieds à Los Alamos à ma connaissance
 [:spamafote]  
(et ses convictions lui auraient fait refuser, et l'aurait fait mettre dehors par l'armée US)
 
D'ailleurs concernant son anti-militarisme, qui ne connait pas son célèbre

Citation :

"He who joyfully marches to music rank and file, has already earned my contempt. He has been given a large brain by mistake, since for him the spinal cord would surely suffice. This disgrace to civilization should be done away with at once. Heroism at command, how violently I hate all this, how despicable and ignoble war is; I would rather be torn to shreds than be a part of so base an action. It is my conviction that killing under the cloak of war is nothing but an act of murder."


 
D'ailleurs Einstein nous a laissé pas mal de citations assez claires concernant la guerre, l'armée, les militaires, toussa
(on y trouve celle qui parle des objecteurs de conscience, je l'ai soulignée au passage)

Citation :

  • "An empty stomach is not a good political advisor."
  • "Nationalism is an infantile sickness. It is the measles of the human race.".. Einstein, The World As I See It, 1934
  • "We shall require a substantially new manner of thinking if mankind is to survive."
  • "The release of atomic energy has not created a new problem. It has merely made more urgent the necessity of solving an existing one. ~Albert Einstein, "Atomic War or Peace," Atlantic Monthly, November 1945
  • "Violence sometimes may have cleared away obstructions quickly, but it never has proved itself creative.
  • "Why does this applied science, which saves work and makes life easier, bring us so little happiness? The simple answer runs: Because we have not yet learned to make sensible use of it."
  • "The discovery of nuclear chain reactions need not bring about the destruction of mankind any more than did the discovery of matches. We only must do everything in our power to safeguard against its abuse. Only a supranational organization, equipped with a sufficiently strong executive power, can protect us." (1953)
  • "He who joyfully marches to music in rank and file has already earned my contempt. He has been given a large brain by mistake, since for him the spinal cord would fully suffice. This disgrace to civilization should be done away with at once. Heroism at command, senseless brutality, deplorable love-of-country stance, how violently I hate all this, how despicable and ignoble war is; I would rather be torn to shreds than be a part of so base an action! It is my conviction that killing under the cloak of war is nothing but an act of murder."
  • Peace cannot be kept by force, it can only be kept by understanding. ...[Notes on pacifism]
  • "Peace cannot be achieved through violence, it can only be attained through understanding."
  • "Mankind's desire for peace can be realized only by the creation of a world government."
  • "Every thoughtful, well-meaning and conscientious human being should assume in time of peace, the solemn and unconditional obligation not to participate in any war, for any reason or to lend support of any kind, whether direct or indirect."
  • "The unleashed power of the atom has changed everything save our modes of thinking, and thus we drift toward unparalleled catastrophe."
  • "Technological progress is like an axe in the hands of a pathological criminal."
  • "Since I do not foresee that atomic energy is to be a great boon for a long time, I have to say that for the present it is a menace. Perhaps it is well that it should be. It many intimidate the human race into bringing order into it's international affairs, which without the pressure of fear, it would not do."
  • "But could not our situation be compared to one of a menacing epidemic? People are unable to view this situation in its true light, for their eyes are blinded by passion. General fear and anxiety create hatred and aggressiveness. The adaptation to warlike aims and activities has corrupted the mentality of man; as a result, intelligent, objective and humane thinking has hardly any effect and is even suspected and persecuted as unpatriotic." ..Einstein "The Menace of Mass Destruction"
  • "In our time the military mentality is still more dangerous than formerly because the offensive weapons have become much more powerful than the defensive ones. Therefore, it leads, by necessity, to preventive war. The general insecurity that goes hand in hand with this results in the sacrifice of the citizen's civil rights to the supposed welfare of the state. Political witch-hunting, controls of all sorts (e.g., control of teaching and research, of the press, and so forth) appear inevitable, and for this reason do not encounter that popular resistance, which, were it not for the military mentality, would provide protection. A reappraisal of all values gradually takes place insofar as everything that does not clearly serve the utopian ends is regarded and treated as inferior."...Einstein "The Military Mentality"
  • "Force always attracts men of low morality, and I believe it to be an invariable rule that tyrants of genius are succeeded by scoundrels."
  • As long as armies exist, any serious conflict will lead to war.
  • It is characteristic of the military mentality that non-human factors are held essential, while the human being, his desires and thoughts, are considered as unimportant and secondary.
  • You cannot simultaneously prevent and prepare for war.
  • To concentrate on the problems and aspirations which all thinking men share creates a sense of comradeship that is eventually bound to reunite scholars and artists of all nations.
  • Warfare cannot be humanized. It can only be abolished.
  • "The pioneers of a warless world are the youth who refuse military service."
  • A large part of history is replete with the struggle for human rights, an eternal struggle in which final vistory can never be won. But to tire in that struggle would mean the ruin of society.
  • Only understanding for our neighbors, justice in our dealings, and willingness to help our fellow men can give human society permanence and assure security for the individual.
  • We scientists, whose tragic destination has been to help in making the methods of annihilation more gruesome and more effective, must consider it our solemn and transcendent duty to do all in our power in preventing these weapons from being used for the brutal purpose for which they were invented. What task could possibly be more important to us? What social aim could be closer to our hearts?
  • "The significant problems we face cannot be solved at the same level of thinking we were at when we created them."
  • "Nor do I take into account a danger of starting a chain reaction of a scope great enough to destroy part or all of the planet...But it is not necessary to imagine the earth being destroyed like a nova by a stellar explosion to understand vividly the growing scope of atomic war and to recognize that unless another war is prevented it is likely to bring destruction on a scale never before held possible, and even now hardly conceived, and that little civilization would survive it." (1947)
  • "The real problem is in the hearts and minds of men. It is easier to denature plutonium than to denature the evil spirit of man."
  • "Politics is a pendulum whose swings between anarchy and tyranny are fueled by perpetually rejuvenated illusions."
  • "Few are those who see with their own eyes and feel with their own hearts."
  • "One does not make wars less likely by formulationg rules of warfare... war cannot be humanized. It can only be eliminated..."  


 
When Einstein died on April 18, 1955 he left a piece of writing ending in an unfinished sentence. There were his last words:
 
    In essence, the conflict that exists today is no more than an old-style struggle for power, once again presented to mankind in semireligious trappings. The difference is that, this time, the development of atomic power has imbued the struggle with a ghostly character; for both parties know and admit that, should the quarrel deteriorate into actual war, mankind is doomed. Despite this knowledge, statesmen in responsible positions on both sides continue to employ the well-known technique of seeking to intimidate and demoralize the opponent by marshaling superior military strength. They do so even though such a policy entails the risk of war and doom. Not one statesman in a position of responsibility has dared to pursue the only course that holds out any promise of peace, the course of supranational security, since for a statesman to follow such a course would be tantamount to political suicide. Political passions, once they have been fanned into flame, exact their victims ... Citater fra...


Message édité par masklinn le 07-01-2005 à 21:49:02

---------------
I mean, true, a cancer will probably destroy its host organism. But what about the cells whose mutations allow them to think outside the box by throwing away the limits imposed by overbearing genetic regulations? Isn't that a good thing?
n°4568586
deltaden
Posté le 07-01-2005 à 21:55:48  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Pour le prix Nobel, je rappelle qu'il était d'abord prévu de le lui donner pour la création de la théorie de la relativité et que Lorentz s'y est opposé parce qu'il trouvait Einstein trop peu original dans ce domaine.
Je ne crois pas que Lorentz soit suspect d'envie envers Einstein dans cette affaire, car il a toujours reconnu  le mérite de Poincaré par rapport à lui-même.


Il y a aussi le fait qu'à cette époque, en 1921, la théorie de la relativité restreinte était (très) loin de faire l'unanimité. Les implications bizarres et contre-intuitives qu'elle entraine étaient fortement sujets à discussions.

n°4569059
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 07-01-2005 à 23:19:19  profilanswer
 

Bon alors il était plagiste einstein?


---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
n°4569197
Ark Klyde
13 h du mat ' il faut se lever
Posté le 07-01-2005 à 23:44:27  profilanswer
 

Panurge a écrit :

Pour le prix Nobel, je rappelle qu'il était d'abord prévu de le lui donner pour la création de la théorie de la relativité et que Lorentz s'y est opposé parce qu'il trouvait Einstein trop peu original dans ce domaine.
Je ne crois pas que Lorentz soit suspect d'envie envers Einstein dans cette affaire, car il a toujours reconnu  le mérite de Poincaré par rapport à lui-même.
C'est après la protestation de Lorentz que le jury Nobel (qui avait peut-être déjà laissé savoir à Einstein qu'il serait couronné ?[...]


 
Tu as raison, ressasse tes "arguments" en ignorant toutes les remarques qui en limitent le caractère judicieux.
 

Panurge a écrit :

[...]C'est après la protestation de Lorentz que le jury Nobel (qui avait peut-être déjà laissé savoir à Einstein qu'il serait couronné ? je ne sais pas) s'est rabattu sur le travail d'Einstein sur l'effet photoélectrique.[...]


Car c'est bien connu, tous les scientifiques ont en réserve une découverte de rechange méritant le prix Nobel.
Sacré Albert, il vole à Poincaré sa relativité et par sécurité plagie (au fait, sur qui ???) une toute petite théorie expliquant le caractère ondulatoire et corpusculaire de la lumière (bof!).
Panurge:tu es en forme olympique.
Plus sérieusement, c’est exactement ce type d’ « argument » qui renseigne parfaitement sur l’honnêteté intellectuelle de celui qui l’avance…
 

Panurge a écrit :

[...](Attention : Einstein n'a pas découvert l'effet photoélectrique, comme on le lit parfois. Il l'a seulement théorisé.)[...]


 
Même remarque (je n’ai même plus envie de rire)…
 Encore!Encore!
 

Panurge a écrit :

[...]Il montre tout d'abord que le jury Nobel n'était pas très bien informé sur l'histoire de la relativité. Ensuite, le prix est suspect d'avoir été décerné à Einstein parce qu'on s'était déjà engagé envers lui.[...]


Mais non, Einstein avait tout simplement des photo(n)s compromettantes sur chaque membres du jury.
 

Panurge a écrit :

[...](Mais attention : tout ceci est assez spéculatif de ma part, je ne connais que de n-ième main ces détails sur le prix Nobel d'Einstein.)[...]


Pas de modestie!Si tu le dis, on te fait confiance.
Cela dit, mes "arguments" hautement spéculatifs, j'évite de les avancer (ou alors, c'est que je n'ai pas grand chose à proposer d'autre)...


Message édité par Ark Klyde le 07-01-2005 à 23:46:16
n°4569200
polyplu
Posté le 07-01-2005 à 23:45:24  profilanswer
 

deltaden a écrit :

Citation :

Panurge a écrit :
 
Pour le prix Nobel, je rappelle qu'il était d'abord prévu de le lui donner pour la création de la théorie de la relativité et que Lorentz s'y est opposé parce qu'il trouvait Einstein trop peu original dans ce domaine.
Je ne crois pas que Lorentz soit suspect d'envie envers Einstein dans cette affaire, car il a toujours reconnu  le mérite de Poincaré par rapport à lui-même.

Il y a aussi le fait qu'à cette époque, en 1921, la théorie de la relativité restreinte était (très) loin de faire l'unanimité. Les implications bizarres et contre-intuitives qu'elle entraine étaient fortement sujets à discussions.


Sans en être tout à fait sûr, il me semble plutôt que la raison est la suivante.
 
En 1919, Eddington a réalisé des mesures de la déviation de la lumière émises par des étoiles lorsqu'elle s'approche près d'un astre massif: le soleil. Les résultats, "arrangés" par Eddington, confirmaient la prévision faite par Einstein. Il y a alors eu un emballement médiatique vraiment important car la relativité, cette théorie aux prévisions si étonnante, semblait établie.
 
Le comité Nobel a voulu alors récompenser Einstein par le célèbre prix. C'est alors seulememt que Lorentz a fait part au comité Nobel de l'antériorité des travaux de Poincaré pour la relativité restreinte. Ce comité, ne pouvant l'octroyer pour la relativité, a alors récompensé Einstein pour son interprétation de l'effet photoélectrique, second phénomène dont l'interprétation fait appel à un aspect quantifié de la lumière.


Message édité par polyplu le 07-01-2005 à 23:47:43
n°4570539
deltaden
Posté le 08-01-2005 à 04:32:16  profilanswer
 

polyplu a écrit :

Sans en être tout à fait sûr, il me semble plutôt que la raison est la suivante.
 
En 1919, Eddington a réalisé des mesures de la déviation de la lumière émises par des étoiles lorsqu'elle s'approche près d'un astre massif: le soleil. Les résultats, "arrangés" par Eddington, confirmaient la prévision faite par Einstein. Il y a alors eu un emballement médiatique vraiment important car la relativité, cette théorie aux prévisions si étonnante, semblait établie.


 
mouais, je sais pas trop. je ne sais pas si une seule observation a suffit à convaincre la majorité des scientifiques que la théorie était correcte. C'est qd même une modification complète d'une bonne partie des principes de base de la physique.  
 
Si en 1919, l'opinion était que la théorie était cohérente (car à première vue, elle est remplie de paradoxes ridicules, mais en réalité tout est cohérent. Ce qui est bien compris maintenant mais qui n'était pas nécessairement clair en 1905), alors une telle observation aurait sans doute pu valider la théorie et convaincre le comité Nobel.  
 
Pour la remarque de Lorentz, j'en sais rien donc je n'en dirai rien...  
Mais ta théorie, c'est qd même un peu prendre le comité Nobel pour des abrutis  :sarcastic:  
 

polyplu a écrit :

Ce comité, ne pouvant l'octroyer pour la relativité, a alors récompensé Einstein pour son interprétation de l'effet photoélectrique, second phénomène dont l'interprétation fait appel à un aspect quantifié de la lumière.


Pour un peu clarifier, parce que vous (toi et Panurge) avez l'air de penser que l'article de 1905 sur l'effet photoélectrique est juste un petit truc négligeable qui n'a rien apporté de plus que Planck:
 
En gros, l'hypothèse de Planck a été de dire que l'émission de lumière ne se fait que quand l'énergie de l'oscillateur vaut E=hf, ce qui expliquait bien le rayonnement du corps noir. (Planck n'a jamais quantifié la lumière, ce n'est pas dans son article original et c'est confirmé dans un bouquin qu'il a écrit par la suite)
 
Einstein a été plus loin, il a considérée que la lumière était réellement constituée de quanta d'énergie (qu'il a appellé photons et possèdent cette énergie E=hf) ce qui explique l'effet photoélectrique. C'était un des premiers pas vers la dualité onde-corpuscule de la lumière (qui a été formalisé et étendue à toute particule par de Broglie 20 ans plus tard)


Message édité par deltaden le 08-01-2005 à 05:07:41
n°4570724
Panurge
Posté le 08-01-2005 à 10:01:26  profilanswer
 

Ark Klyde a écrit :


Cela dit, mes "arguments" hautement spéculatifs, j'évite de les avancer (ou alors, c'est que je n'ai pas grand chose à proposer d'autre)...


 
Sans spéculation, il n'y aurait jamais de conjectures et donc jamais de théories, puisqu'une théorie commence toujours par être une conjecture.
Je suis bien certain que des adversaires comme Ark Klyde ne courent aucun risque de prendre mes conjectures pour des faits démontrés mais j'ai aussi des sympathisants et je craindrais que, la sympathie aidant, ceux-là aient tendance à accepter trop facilement ce que je dis.
Il me semble donc que c'est par un réflexe d'honnêteté intellectuelle que je souligne le caractère spéculatif de certains de mes arguments.
 
Envisager que le jury du prix Nobel se soit rabattu sur l'effet photoélectrique parce qu'il s'était déjà engagé envers Einstein, c'est en somme un procès d'intention que je fais là. Un procès d'intention est une conjecture, il y a des conjectures plausibles et des conjectures invraisemblables. Quand il est raisonnablement possible d'examiner la véracité d'une affirmation indépendamment de toute conjecture sur les intentions de son auteur, il faut s'abstenir d'un procès d'intention, mais quand l'affirmation est de l'ordre du témoignage, une règle de critique du témoignage est de se demander si le témoin est intéressé, ce qui est exactement un procès d'intention.
Quand le jury Nobel dit au monde entier, via les journalistes : "Croyez-nous, Monsieur et Madame Untel sont géniaux", c'est de l'ordre du témoignage pour ceux qui sont incapables de juger sur pièces, c'est-à-dire pour la plupart d'entre nous.
Si nous cherchons à nous éclairer par d'autres témoignages (qui sont ici des arguments d'autorité - d'ailleurs la grande question de la critique du témoignage est celle de l'autorité du témoin), nous tombons par exemple sur celui de Louis Essen, inventeur de l'horloge atomique, qui exprime le plus parfait mépris envers Einstein et la théorie de la relativité.
 
Encore un mot sur la spéculation : quand votre allié El Muchacho a spéculé que le mépris exprimé par André Suarès envers Marie Curie pouvait provenir d'une xénophobie d'extrême droite (xénophobe d'extrême droite, l'écrivain judéo-chrétien Suarès, qui abhorrait Charles Maurras...), vous ne lui avez pas dit de garder ses arguments hautement spéculatifs pour lui.
Et au fait, n'êtes-vous pas entré dans cette discussion par les mots "A mon avis, cette polémique n'est pas neutre" etc. N'est-ce pas une spéculation, cela ?
 
Panurge.


Message édité par Panurge le 08-01-2005 à 12:55:02
n°4571608
Ark Klyde
13 h du mat ' il faut se lever
Posté le 08-01-2005 à 13:57:52  profilanswer
 

Ce qui me gêne, c'est lorsque tout cela finit en un fatras où se mêlent faits avérés, supposés, propos hors contexte, ragots, digressions et enfin, un peu de conjecture (oh bien, sur on n'en est pas vraiment certain, mais on l'évoque...).
Sinon, pour mon premier post, c'est (hélas) surtout une figure de style: Je sais qu'il existe des milieux où la théorie du "Pauvre Poincaré spolié de sa relativité Restreinte" a un succès fou, point. J’ai donc invité à prendre certains arguments (les spéculatifs !) avec prudence…
Je l'ai d'ailleurs expliqué dès mon deuxième message; je ne crois pas au complot antisémite (même si des antisémites verront cette polémique avec un regard intéressé).
Quand à la digression "Marie Curie", n'ayant un savoir universel (et me méfiant un peu de Google) je me borne depuis le début à n'évoquer qu'un seul sujet: celui dont je possède quelques restes d'éléments me permettant de me prononcer sans dire trop de bêtises (mais j'en dis quand même).
Pardonnez moi donc de ne pas avoir un avis sur Freud, Marie Curie (mis à part un pastiche de titre) et autre...
 
p.s. "El Muchacho" n'est pas mon allié, c'est mon fils (tout comme Polyplu)...


Message édité par Ark Klyde le 08-01-2005 à 13:59:25
n°4574135
polyplu
Posté le 08-01-2005 à 19:53:35  profilanswer
 

A noter que le nom de Bjerknes (p71) apparaît dans un livre de PLANCK, initiations à la physique,Flammarion.  
 
Probablement un parent de celui qui décrit Einstein comme un incorrigible plagiaire.  
Ce Bjerknes pourrait donc faire partie d'une lignée de physiciens.

n°4620837
polyplu
Posté le 14-01-2005 à 22:05:25  profilanswer
 

el muchacho a écrit :


Citation :

LEVY-LEBLOND ne conteste pas que la vitesse de la lumière soit constante.  
 
Ce qu'il conteste, c'est qu'il faille en faire un postulat de la RR comme l'a fait Einstein. Cela fait dépendre l'édifice de la relativité d'un phénomène électromagnétique, la vitesse de la lumière.


 
De toute façon, c apparait bien dans les transformations de Lorentz, alors...[:spamafote]
Pour que la théorie ne dépende pas de la vitesse de la lumière (donc de l'électromagnétisme), il faudrait que la théorie puisse être formulée avec un groupe de transformations indépendant de c. Or l'expérience montre que les TL sont correctes, donc...
Et même si on montre que le 2nd postulat dérive du premier, on fait implicitement intervenir la permittivité et la perméabilité du vide (puisque c= 1/sqrt(u0 eps0)), donc les équations de Maxwell. Donc à première vue, ça se mord la queue comme argument.


 
A partir du principe  de relativité, des postulats d'homogénéïté de l'espace-temps, d'isotropie de l'espace et du principe de causalité, LEVY-LEBLOND déduit les transformations de Lorentz-Poincaré. A la fin, il apparait une constante qui caractérise l'espace-temps et dont la dimension est une vitesse. De plus, cette vitesse est une vitesse limite.
 
Cette vitesse limite est la vitesse à laquelle se propage les particules de masse nulle. C'est bien sûr aussi la vitesse de la lumière. C'est aussi la vitesse à laquelle se propage les interactions gravitionnelles, sans liens, avec l'électromagnétisme.
 
Donc c apparait dans la transformation de Lorentz mais pas à partir d'un phénomène électromagnétique particulier.
 

n°4621598
polyplu
Posté le 14-01-2005 à 23:20:31  profilanswer
 

deltaden a écrit :


 
Pour un peu clarifier, parce que vous (toi et Panurge) avez l'air de penser que l'article de 1905 sur l'effet photoélectrique est juste un petit truc négligeable qui n'a rien apporté de plus que Planck:
 
En gros, l'hypothèse de Planck a été de dire que l'émission de lumière ne se fait que quand l'énergie de l'oscillateur vaut E=hf, ce qui expliquait bien le rayonnement du corps noir. (Planck n'a jamais quantifié la lumière, ce n'est pas dans son article original et c'est confirmé dans un bouquin qu'il a écrit par la suite)
 
Einstein a été plus loin, il a considérée que la lumière était réellement constituée de quanta d'énergie (qu'il a appellé photons et possèdent cette énergie E=hf) ce qui explique l'effet photoélectrique. C'était un des premiers pas vers la dualité onde-corpuscule de la lumière (qui a été formalisé et étendue à toute particule par de Broglie 20 ans plus tard)


 
Voici le texte d'un de mes posts antérieurs
 

Citation :

Historiquement l'interprétation de l'effet photoélectique par Einstein est importante car il s'agissait d'un second phénomène qui montrait le caractère quantique du rayonnememt, le premier phénomène étant le rayonnement du corps noir interprèté par Planck.  
Dans cet article de Planck apparaissait pour la première fois cette fameuse constante de Planck. C'est là que commence la mécanique quantique et l'article d'Einstein poursuit le chemin.  
Le caractère quantique était alors bien perturbant car il était établi depuis cent ans que la lumière est une onde. Ces 2 aspects, disons corpusculaires et ondulatoire, semblaient contradictoires.


Il me semble que je ne minimise donc pas l'importance à accorder à l'interprétation de l'effet photoélectrique.
 
 
Le terme de photon a été forgé en 1923 et ne peut donc bien sûr être dans l'article de 1905.
 
A noter aussi que, dans l'article, Einstein n'utilise jamais la constante de Planck. A la place, il y a un quotient (R/N)*B  où R est la constante des gaz, N,le nombre de d'Avogadro et B (bêta grec) une constante appropriée. La constante de Planck est pourtant omniprésente de nos jours. Einstein n'en a pas saisi l'intérêt.
 
La relation de Planck E = h f n'apparaît donc jamais dans l'article d'Einstein. Amusant quand on voit que certains auteurs la nomment relation de Planck-Einstein.
 
 

n°4621921
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 14-01-2005 à 23:58:27  profilanswer
 

polyplu a écrit :

A partir du principe  de relativité, des postulats d'homogénéïté de l'espace-temps, d'isotropie de l'espace et du principe de causalité, LEVY-LEBLOND déduit les transformations de Lorentz-Poincaré. A la fin, il apparait une constante qui caractérise l'espace-temps et dont la dimension est une vitesse. De plus, cette vitesse est une vitesse limite.


 
D'accord, je vois très bien de quelle dérivation tu parles. Elle est classique et élégante (et découle du théorème de Noether) et elle ne date pas de Lévy-Leblond. Je crois même qu'Einstein lui-même l'exposait de cette manière.
Le seul truc, c'est le "principe de causalité". Comment Lévy-Leblond définit-il ce principe ? A tous les coups, si on y réfléchit, ce principe de causalité, comme je l'ai fait remarquer plus haut, il est équivalent au second postulat : c constant découle du "principe de causalité" et vice versa.
 
Pour les photons, Einstein nomme la théorie théorie des quanta, qui traite des quanta d'énergie lumineuse, autrement dit l'énergie lumineuse est une somme entière de parties indivisibles d'énergie. E = h nu ne fait pas apparaitre cela, puisque nu est considéré comme un un nombre réel. A noter, d'après mes souvenirs le premier à avoir émis l'hypothèse de corpuscules lumineux (mais sans justification) est, comme dans bien des cas, Newton.


Message édité par el muchacho le 15-01-2005 à 00:05:01
n°4622407
polyplu
Posté le 15-01-2005 à 01:37:56  profilanswer
 


 
Tes croyances sont erronnées. Toute sa vie, Einstein restera sourd aux critiques et maintiendra la nécessité des 2 postulats sous leur forme initiale. Il en refusera donc l'évolution.  
 
Différentes déductions proches de celle de LEVY-LEBLOND ont été réalisées, une dès 1910 (théorème de Noether seulement en 1918, donc après les premières déductions). LEVY-LEBLOND est le seul à justifier la structure de groupe utilisée. Les autres semblent considérer que cela va de soi, peut-être parce que Poincaré le précise dans sa note de 1905.
 

el muchacho a écrit :


Le seul truc, c'est le "principe de causalité". Comment Lévy-Leblond définit-il ce principe ? A tous les coups, si on y réfléchit, ce principe de causalité, comme je l'ai fait remarquer plus haut, il est équivalent au second postulat : c constant découle du "principe de causalité" et vice versa.


 
Si un phénomène A est la cause d'un phénomène B, alors A a lieu avant B. Cela reste vrai dans tout référentiel.
 

el muchacho a écrit :


Pour les photons, Einstein nomme la théorie théorie des quanta, qui traite des quanta d'énergie lumineuse, autrement dit l'énergie lumineuse est une somme entière de parties indivisibles d'énergie. E = h nu ne fait pas apparaitre cela, puisque nu est considéré comme un un nombre réel. A noter, d'après mes souvenirs le premier à avoir émis l'hypothèse de corpuscules lumineux (mais sans justification) est, comme dans bien des cas, Newton.


 
Le terme photon n'a été introduit que 18 ans après l'article d'Einstein. Le seul terme qu'il emploie est "lichtquanten", forme germanisée de quantum. Il emploie également le terme "quant", conformément à la tradition de l'époque pour des constantes fondamentales comme la charge de l'électron.
 
E = h f, relation que n'a jamais écrite Einstein dans son article, donne l'énergie d'un de ces quanta lumineux.
Pourquoi n'a-t-il pas repris la constante h de Planck? Il fait intervenir la constante R des gaz parfaits. Qu'a-t-elle à faire là? Pourquoi le nombre d'Avogadro? C'est bien plus élégant avec h!
 
Newton n'a rien à voir içi. Il avait simplement fait un lien entre la réflexion de la lumière et des boules de billard qui rebondissent sur le bord. Dans les 2 cas, l'angle est conservé. Mais sa théorie corpusculaire n'interprète correctement rien d'autre. Pour la réfraction, sa théorie prévoyait erronément que les particules se propageaint plus vite dans le verre que dans l'air.  
Il est vrai que certains auteurs affirment que Newton anticipait déjà un peu la mécanique quantique. Ca fait bien rigoler.

n°4622544
polyplu
Posté le 15-01-2005 à 02:00:37  profilanswer
 

ETHER
Certains affirment qu'Einstein est "allé plus loin" sans toujours pouvoir décrire en quoi cela consiste. D'autres affirment que Poincaré s'accrochait à la notion d'éther, contrairement à des écrits de celui-ci datant de 1902 et repris içi après.

Citation :


Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens... un jour viendra sans doute où l'éther sera rejeté comme mutile... Ces hypothèses ne jouent qu'un rôle secondaire. On pourrait les sacrifier; on ne le fait pas d'ordinaire parce que l'exposition y perdrait en clarté, mais cette raison est la seule.


Poincaré H. La Science et l'Hypothèse. Édition Flammarion, Paris, 1902.
 
 
Tandis qu'Einstein aurait rejeté la notion d'éther. Citons-le

Citation :

En résumant, nous pouvons dire : D'après la théorie de la relativité générale, l'espace est doué de propriétés physiques ; dans ce sens par conséquent un éther existe. Selon la théorie de la relativité générale un espace sans éther est inconcevable, car non seulement la propagation de la lumière y serait impossible, mais il n'y aurait aucune possibilité d'existence pour les règles et les horloges, et par conséquent aussi pour les distances spatiotemporelles dans le sens de la physique. Cet éther ne doit cependant pas être conçu comme étant doué de la propriété qui caractérise le mieux les milieux pondérables, c'est-à-dire comme constitué de parties pouvant être suivies dans le temps : la notion de mouvement ne doit pas lui être appliquée


Einstein A. L'ether et la théorie de la relativité. Conférence faite à Leyde (Pays-Bas) le 5 mai 1920. Traduction en français par Maurice Solovine et M. A. Tonnelat dans : Albert Einstein, Réflexions sur l'électrodynamique, l'éther, la géométrie et la relativité. Collection "Discours de la méthode", nouvelle édition, Gauthier-Villars éd., 55, quai des Grands Augustins, Paris 6e, page 74,1972.
 
Un intervenant a d'ailleurs fait remarquer que la notion d'éther de la RG n'est plus les mêmes propriétés.
Il n'empêche que Poincaré ne s'est pas accroché à cette notion.
 
  Et pourtant, dans un cours de Cohen-Tannoudji, physicien français juif, né à Constantine (Algérie) en 1933, prix Nobel en 1997, formé à l'Ecole Normale Supérieure, professeur au Collège de France, on peut lire
 

Citation :


Cette théorie (de Poincaré), presque simultanée avec celle d'Einstein en est indépendante, et de nature très différente: elle conserve l'idée de l'éther
....
Tous ces travaux (d'Einstein) sont sous tendus par le rejet de l'idée de l'éther
....
La remise en cause de la cinématique classique
• Alors que Poincaré élabore un modèle dynamique pour expliquer l'invariance des équations de Maxwell par les transformations de Lorentz, Einstein donne à cette invariance une signification beaucoup plus vaste: c'est la partie la plus fondamentale de la mécanique, la cinématique, c'est-à-dire "la doctrine de l'espace et du temps" qu'il remet en cause.
• Il interprète la transformation de Lorentz qui modifie le temps et la métrique spatiale, comme un changement de référentiel d'inertie dans un continuum à quatre dimensions l'espace-temps (un concept introduit, après l'article d'Einstein, par Minkowski)
• La constante c s'interprète alors comme la constante de structure de l'espace-temps, une constante qui, partout dans l'univers, et pour tout phénomène relié l'espace au temps.

 
 

  • Cohen-Tannoudji s'abstient de mentionner qu'il n'y a pas de références dans l'article d'Einstein,  
  • donne les dates de réception d'autres articles mais pas celui de la relativité restreinte
  • donne une conception tout-à-fait actuelle de c alors qu'Einstein en 1905 et puis plus tard s'en est toujours tenu à c comme vitesse de la lumière,
  • prête à Einstein et Poincaré des propos contraires à ce qu'ils publient
  • ne mentionne pas que la note de Poincaré est antérieure à l'article d'Einstein
  • ...


A espérer que peu de physiciens aussi célèbres présentent les faits de cette façon partisane, ou en étant si mal informés.  
 
Si Hladik a un titre accrocheur, il a aussi le mérite d'exposer clairement qu'il défend une thèse.
 
Edit: Correction d'un lapsus


Message édité par polyplu le 16-01-2005 à 13:47:45
n°4623120
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 15-01-2005 à 09:32:20  profilanswer
 

polyplu a écrit :

Tes croyances sont erronnées. Toute sa vie, Einstein restera sourd aux critiques et maintiendra la nécessité des 2 postulats sous leur forme initiale. Il en refusera donc l'évolution.  


Non non, elles ne sont pas erronnées. Comme je l'ai déjà dit, la notion de causalité est directement liée à la constance de c.

Citation :


Différentes déductions proches de celle de LEVY-LEBLOND ont été réalisées, une dès 1910 (théorème de Noether seulement en 1918, donc après les premières déductions). LEVY-LEBLOND est le seul à justifier la structure de groupe utilisée. Les autres semblent considérer que cela va de soi, peut-être parce que Poincaré le précise dans sa note de 1905.


Tu mélanges tout, historiquement parlant. C'est un cafouillis historique que tu nous fais.

Citation :


Si un phénomène A est la cause d'un phénomène B, alors A a lieu avant B. Cela reste vrai dans tout référentiel.


:lol: Et à ton avis comment définis-tu "est la cause de" physiquement ?  
Un début de réponse : réfléchis et informe-toi sur les notions de simultanéité, cône de lumière, toussa... c'est la base. :D  

Citation :

Le terme photon n'a été introduit que 18 ans après l'article d'Einstein. Le seul terme qu'il emploie est "lichtquanten", forme germanisée de quantum. Il emploie également le terme "quant", conformément à la tradition de l'époque pour des constantes fondamentales comme la charge de l'électron.


Littéralement quantum de lumière. Oui, quantifier la lumière, c'est dire qu'il y a une unité indivisible de lumière.
E = h nu ne traduit pas cela, puisque nu est une fréquence.

Citation :


Newton n'a rien à voir içi. Il avait simplement fait un lien entre la réflexion de la lumière et des boules de billard qui rebondissent sur le bord. Dans les 2 cas, l'angle est conservé. Mais sa théorie corpusculaire n'interprète correctement rien d'autre. Pour la réfraction, sa théorie prévoyait erronément que les particules se propageaint plus vite dans le verre que dans l'air.


Je ne dis pas le contraire.

n°4623870
polyplu
Posté le 15-01-2005 à 12:50:12  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

Citation :

Tes croyances sont erronnées. Toute sa vie, Einstein restera sourd aux critiques et maintiendra la nécessité des 2 postulats sous leur forme initiale. Il en refusera donc l'évolution.  


Non non, elles ne sont pas erronnées. Comme je l'ai déjà dit, la notion de causalité est directement liée à la constance de c.


De nouveau, tu pratiques des amalgames en mélangeant différents problèmes.  
 
Tu affirmes dans ton post initial que tu crois qu'Einstein déduisait, comme LEVY-LEBLOND, la transformation de Lorentz  à partir des postulats d'isotropie, homogénéïté, relativité, causalité. Je te dis que cette croyance est erronée. Jusqu'à la fin de sa vie, Einstein en restera à sa version initiale.

el muchacho a écrit :

Citation :

Différentes déductions proches de celle de LEVY-LEBLOND ont été réalisées, une dès 1910 (théorème de Noether seulement en 1918, donc après les premières déductions). LEVY-LEBLOND est le seul à justifier la structure de groupe utilisée. Les autres semblent considérer que cela va de soi, peut-être parce que Poincaré le précise dans sa note de 1905.


Tu mélanges tout, historiquement parlant. C'est un cafouillis historique que tu nous fais.


 
La première déduction de la transformation de Lorentz-Poincaré, type LEVY-LEBLOND, s'est faite en 1910, soit 8 ans avant le théorème de Noether de 1918. Ce théorème n'a donc pas pu être utilisé.  
Tu nous ferais pas un petit cafouillis historique,là?  
 

el muchacho a écrit :


Citation :


Si un phénomène A est la cause d'un phénomène B, alors A a lieu avant B. Cela reste vrai dans tout référentiel.


:lol: Et à ton avis comment définis-tu "est la cause de" physiquement ?  
Un début de réponse : réfléchis et informe-toi sur les notions de simultanéité, cône de lumière, toussa... c'est la base. :D  


J'y réfléchis mais il me semble déjà que c ainsi introduit n'est pas la vitesse de la lumière, en tant que phénomène électromagnétique, mais la vitesse limite de propagation d'un phénomène physique.
 
Les cônes de lumière n'apparaissent ni dans les articles de 1905, ni dans la déduction de LEVY-LEBLOND. C'est une façon imagée de voir si deux événememts sont ou non liés par une relation de cause à effet.
 
La base, c'est souvent ce qu'il y a de plus difficile à bien comprendre. Ainsi le remise en question des fondements de base newtonien du temps et de l'espace absolus ont amenés à la relativité...
 

el muchacho a écrit :


Citation :

Le terme photon n'a été introduit que 18 ans après l'article d'Einstein. Le seul terme qu'il emploie est "lichtquanten", forme germanisée de quantum. Il emploie également le terme "quant", conformément à la tradition de l'époque pour des constantes fondamentales comme la charge de l'électron.


Littéralement quantum de lumière. Oui, quantifier la lumière, c'est dire qu'il y a une unité indivisible de lumière.
E = h nu ne traduit pas cela, puisque nu est une fréquence.


nu ou f est une fréquence. Le produit de cette fréquence f avec la constante de Planck h donne l'énergie d'un photon. Au lieu d'écrire E = h f, Einstein écrit E = (R/N)*B *f.
Il y apparait les constantes des gaz R et d'Avogadro N dont on peut se demander le sens qu'il y a à les faire appparaitre pour l'interprétation de l'effet photoélectrique. Planck avait déjà introduit sa constante 5 ans plus tôt. Cette façon de faire d'Einstein n'a d'ailleurs pas été retenue puisque , de nos jours, l'énergie d'un quantum s'écrit E = h f
 

el muchacho a écrit :


Citation :


Newton n'a rien à voir içi. Il avait simplement fait un lien entre la réflexion de la lumière et des boules de billard qui rebondissent sur le bord. Dans les 2 cas, l'angle est conservé. Mais sa théorie corpusculaire n'interprète correctement rien d'autre. Pour la réfraction, sa théorie prévoyait erronément que les particules se propageaint plus vite dans le verre que dans l'air.


Je ne dis pas le contraire.


Ok, et je suppose que tu ne fais pas non plus de ces personnes qui imaginent que Newton anticipait déjà la mécanique quantique. Mais diable, pourquoi mentionner Newton içi?  
Amusant comme certains ramènent presque toute la physique à Newton ou Einstein.
 
Ceci dit, je ne suis pas sûr que voir UN père pour une théorie corresponde bien à la réalité. Les contributions me semblent toujours multiples et l'interaction entre les savants fondamentale. Et si Einstein ou n'importe quel autre physicien n'avait pas vu le jour, je suis persuadé que la physique ne serait pas très différente de ce qu'elle est.

n°4629855
polyplu
Posté le 16-01-2005 à 12:13:32  profilanswer
 

Citation en fin d'article sur des  Réflexions sur la psychanalyse
 
« […] la psychanalyse offre […] une facilité, comme un jeu construit tout exprès pour gagner à tous les coups. Pour tous les problèmes posés, une même solution se répète qui permet d’avoir toujours raison »
 
Michel Serres, Conversations avec Jean-Paul Dekiss, Jules Verne,
la science et l’homme contemporain, éditions Le Pommier, 2003

n°4629975
polyplu
Posté le 16-01-2005 à 12:38:35  profilanswer
 

Bénéfices cachés de la psychanalyse  
article écrit par Jacques Van Rillaer,  
Professeur de psychologie à l’université de Louvain-la-Neuve et aux Facultés universitaires St-Louis, Bruxelles  
Auteur de" Les Illusions de la psychanalyse"
 

Citation :

J’ai été psychanalyste dévot (de 1967 à 1973), puis psychanalyste sceptique (de 1974 à 1978) et enfin renégat (en 1979). Au début des années 80, je me suis formé aux thérapies comportementales et cognitives, que je pratique encore aujourd’hui avec beaucoup de satisfaction. Je regrette que la France soit un des rares pays développés où ces thérapies sont peu pratiquées et souvent décriées a priori.


 
 

Citation :

Les historiens, qui ont voulu consulter les Archives Freud à Washington et à Londres, se sont heurtés à l’interdiction de consulter de nombreux documents, en particulier une grande partie de la correspondance de
Freud. Certains de ces documents – en particulier des lettres de Freud à Breuer – sont interdits d’accès jusqu’en 2113, un fait unique au monde !


...

Citation :

Un des documents les plus importants a été, en 1985, la publication intégrale (en anglais) de la correspondance entre Freud et Fliess, par Jeffrey Masson, alors directeur des Archives Freud. Ce texte a montré l’ampleur des coupures et déformations opérées dans la première édition (à ce jour, le lecteur français ne dispose que de cette version de 1950, ad usum delphini). La vision de la psychanalyse et de son fondateur s’en trouve radicalement changée. Le père de la psychanalyse n’apparaît plus comme un savant intègre, un courageux chercheur de la vérité, mais un homme très ambitieux, peu scrupuleux, avide de gagner de l’argent, autoritaire, rancunier, superstitieux, paranoïde. Il a fondé un groupe de disciples cultivant la mentalité du juste persécuté.
 
Le plus grave, ce ne sont pas ces comportements (après tout, qu’importe l’homme si ses théories sont vérifiées), mais les mensonges concernant le matériel clinique. Freud a menti quant aux succès de sa thérapie, il a inventé des patients, il a développé un art de spéculer sans faits réellement observés. Sa doctrine est fondée sur un mélange inextricable de faits, d’interprétations et de mystifications. Les travestissements de la réalité sont hélas devenus coutumiers dans le mouvement psychanalytique.  
 
Parmi les faussaires les plus adulés par le grand public, Bettelheim occupe une place de choix, pour le malheur des parents d’enfants autistes.


 
...


Message édité par polyplu le 16-01-2005 à 16:38:26
n°4630264
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 16-01-2005 à 13:27:09  profilanswer
 

polyplu a écrit :

De nouveau, tu pratiques des amalgames en mélangeant différents problèmes.  
 
Tu affirmes dans ton post initial que tu crois qu'Einstein déduisait, comme LEVY-LEBLOND, la transformation de Lorentz  à partir des postulats d'isotropie, homogénéïté, relativité, causalité. Je te dis que cette croyance est erronée. Jusqu'à la fin de sa vie, Einstein en restera à sa version initiale.


Non, constance de la vitesse de la lumière. C'est le 2e postulat. Pour le reste, oui. Et la dérivation classique dont tu parles marche très bien avec le 2nd postulat, puiqu'ils sont équivalents. Le principe de causalité dont tu parles n'est qu'une autre façon de voir.
 

Citation :

J'y réfléchis mais il me semble déjà que c ainsi introduit n'est pas la vitesse de la lumière, en tant que phénomène électromagnétique, mais la vitesse limite de propagation d'un phénomène physique.
 
Les cônes de lumière n'apparaissent ni dans les articles de 1905, ni dans la déduction de LEVY-LEBLOND. C'est une façon imagée de voir si deux événememts sont ou non liés par une relation de cause à effet.
 
La base, c'est souvent ce qu'il y a de plus difficile à bien comprendre. Ainsi le remise en question des fondements de base newtonien du temps et de l'espace absolus ont amenés à la relativité...


Oui, nous sommes d'accord sur tout ce que tu viens de dire (ce qui mérite d'être souligné, ça n'est pas si souvent). Après, effectivement, Einstein postule que cette interaction entre événements se propage à la vitesse c et que c'est la vitesse de la lumière, parce que ça permet de résoudre les contradictions initiales de l'électromagnétisme et de la relativité galiléenne, qui était le problème initial. Mais Lévy Leblond ne fait pas autre chose, si tu y réfléchis.

Citation :

Ceci dit, je ne suis pas sûr que voir UN père pour une théorie corresponde bien à la réalité. Les contributions me semblent toujours multiples et l'interaction entre les savants fondamentale. Et si Einstein ou n'importe quel autre physicien n'avait pas vu le jour, je suis persuadé que la physique ne serait pas très différente de ce qu'elle est.


Là aussi, je suis d'accord. Ce n'était qu'une question de temps.


Message édité par el muchacho le 16-01-2005 à 13:42:10
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