Reprise du message précédent :
J'avais engagé les démarches auprès du centre de détection de Créteil, ils m'ont dit 2 ans d'attente... Résultat j'ai craque, début juin j'ai pris rdv dans le privé, tant pis pour l'argent.  
Au moins ca a été rapide!! Je viens d'avoir le verdict, je suis bien Asperger. Même si je m'y attendais plus ou moins, je suis un peu sonné la. Je pense que ca va me permettre de comprendre plein de trucs
Et le neuropsy m'a suggere de me pencher sur une TCC, pourquoi pas. Pour régler mes problèmes d'interractions sociales et (l'espoir fait vivre...) mon hyperacousie

 
T'en es où ?
 
Moi le 1er confinement m'a fait beaucoup de mal, mais le 2ème se passe beaucoup mieux.
Je vais régulièrement en clientèle donner des formations ou assurer le rôle de responsable qualité et sécurité, et ça m'a remis dans le droit chemin.
Sinon, c'était démission en mode balec j'me casse tout de suite et je partais vivre comme un ermite dans un trou perdu.
 
L'association Aspie + célib, ça n'a pas que du bon socialement parlant.

Comment se passe le nouveau confinement pour vous ?

Très mal, ce coup-ci.
En train de vriller.
Arrêté jusqu'à dimanche.
Ma toubib voulait m'arrêter 2 semaines vu mon état, j'ai refusé pour ne pas planter les collègues sur des réunions avec des clients à assurer semaine prochaine.
 
Rdv demandé en urgence avec ma psy TSA fin de semaine prochaine (pas de dispo avant).
 
Possiblement en train de quitter la boîte, entretien avec la hiérarchie fin de semaine prochaine également (possiblement rupture conventionnelle ou démission pure et simple, parce que ma hiérarchie refuse de me lâcher).

Plus difficile pour moi aussi, mais pas à ce point.  
Bon courage fred, ne prend pas de décision que tu pourrais regretter.

Merci QNTAL.
Même poste, mais tout nouveau taf avec toutes nouvelles fonctions, que j'apprends de mal en pis en téléraf depuis 8 mois, avec des comptes à rendre.
Je n'y arrive plus et ne fait plus face à l'implicite qu'on me demande d'assumer.
Ce fameux implicite que j'ai du mal à appréhender quand je n'ai pas de métier ni de recul...
 
Bref, arrêt jusqu'à dimanche (ma toubib voulait me mettre 2 semaine d'office) pour ne pas mettre mes collègues dans l'embarras avec certaines réunions à venir avec des clients.
 
Et je verrai bien ce que donnera l'entretien, ainsi que le rdv avec la psychiatre spé TSA vendredi semaine prochaine.
 
D'ici lundi, je ferme le MacBook du taf, trop anxiogène.

Bon courage fred.

Et tu as bien raison de tout fermer d'ici dimanche. Ça te laissera le temps de trouver un peu de recul.

Sous anxio pendant 2 semaines.
Plutôt efficace.
Juste faire gaffe à ne pas devenir dépendant.
J’en saurai plus vendredi en 8.
 
Merci à QNTAL et gaston10241

Beaucoup de personnes avec de l'autisme prennent des médicaments ?

Beaucoup de personnes non diag, c'est clair
 
Pour les autres aussi, mais ça se fait plus en connaissance de cause

Le diag avait été fait en 2015, je devais faire les papiers mais comme j’avais retrouvé du taf, je n’avais pas pris le temps de terminer les procédures et de mettre un suivi en place.
 
C’est maintenant, au plus mauvais moment, que ça me joue de sales tours...

 
 C'est pas les Autistes qu'il faut soigner mais clairement éduquer les gens autour qui ne comprennent pas qu'il faut PRECISER les demandes et pas  les  flouter avec de "l'implicite"  
 
 edit :  je gueule en tant que père d'un Asperger  qui rame .

C'est le père ou l'asperger qui rame ?
T'es flou

 
C'est le père qui rame, à mon avis.
 
Notre fille est également Asperger, et mon ex, on la rendait folle, tous les deux.
Alors que ma fille et moi, on n'a aucun problème pour communiquer et se comprendre entre nous deux.
Et oui, toujours clairement formuler les choses.
Même et surtout de la vie courante, au début.
 
Maintenant, l'implicite fonctionne bien entre notre fille et moi, mais c'est après beaucoup de pratique et de mises en situation.
Les fameuses séance d'habiletés sociales, auxquelles notre fille a droit, mais que moi-même j'aurai apprises à coups de pieds au cul (et accessoirement de baffes dans la gueule).

Surtout celles avec un mauvais diag, on a vite fait de se retrouver sous neuroleptiques inutilement.    
Attention avec les psychotropes pour les autistes, ils peuvent ne pas avoir d'effet ou des effets opposés à ceux souhaités, ça fait même parti des signaux devant mener à chercher un TSA d'après la HAS.  
J'aurais bien aimé que mes psys d'avant le sachent.  
 

Yep, ça m'aurait évité Dépakote, Abilify et Tercian à haute dose qui ont bien failli avoir ma peau à une époque

 
 Hum .... oui je rame !
 je rame pour aider mon filsau quotidien  et c'est pas facile .     C'est vrai qu'il nous rendait fous au début avant qu'on arrive a le faire diagnostiquer .   La ca va maintenant que je comprends son état .
 Moi la mere elle s'est barré  ( quoi ? c'est le pere qui se barre d'abitude ? ) .

Dans mon cas, j'ai été mis à la porte oui.
"Une autiste je peux gérer, mais deux en même temps c'est au-dessus de mes forces"
 
Car je suis aussi Asperger, diagnostiqué sur le tard.
 
Faut dire aussi merci au corps médical qui s'est bien amusé à nous dresser l'un contre l'autre depuis ses premiers mois à la gamine (24 ans aujourd'hui).

J'ai eu presque la même réflexion. Il aurait pu gérer une autiste, pas trois. Prétexte, dans son cas.

Comment va-t-elle, aujourd'hui ?

La gamine ? Comme un charme, en fac de langue et tout et tout.
Quand elle avait 3 ans, on aurait dû en faire notre deuil, on n'entendrait jamais le son de sa voix, fallait la placer en institut prise en charge à 100% on irait la voir le weekend.
Aujourd'hui elle parle 3 langues plus le latin. Elle a son appart et vit très bien, sait aller toute seule où elle veut y compris remonter sur Paname et débarquer chez moi.
 
Cherchez l'erreur...
 
Et ça peut être une vraie pipelette si on ne l'arrête pas à temps  
 
Pour une gamine dont on aurait soit disant jamais entendu le son de sa voix, et dont on aurait soit disant rien pu en faire
Et on parle de médecine du XXIème siècle, là

Comme quoi il faut vraiment se méfier des gens qui veulent aider.
Même (ou surtout ?) s'ils ont de bonnes intentions.

On pourra au moins dire que vous aurez fait votre boulot    
Bravo, ça fait plaisir à lire   Et c'est encourageant  

Ah bah un exemple me revient à l'instant.
La gamine ne nous écoutait pas, et donc ne nous répondait pas.
 
Conclusion du CMP : rapport trop fusionnel entre la mère et l'enfant, on va la placer en hôpital psy de jour.
Quelques jours plus tard, ma femme me sort : je crois qu'elle est en train de devenir sourde, en m'expliquant comment elle est arrivée à cette conclusion.
Je passe voir un magasin, qui me demande surdité cochléaire ou de transmission, faut poser un diagnostique précis.
 
De retour au centre, je leur expose l'hypothèse "ah mais je suis spécialisé ORL, je vais regarder !"
Et effectivement, les oreilles totalement bouchées, direction hosto pédiatrique pour déboucher les oreilles (bouchons externes ET internes, fallait opérer)
J'ai soulevé et rejeté très brutalement par terre le bureau de la directrice en lui vociférant dessus "ça fait des semaines que vous vous amusez avec notre fille et jamais vous avez eu l'idée de regarder ses oreilles en tant que spécialiste ORL ???!!!
 
Comme par enchantement, après l'opération, elle a parfaitement entendu (même des trucs fallait qu'on tende l'oreille pour entendre le chien qui aboi au loin par ex) et s'est mise progressivement à parler.
 
S'il n'y avait eu qu'un gag comme ça. Mais non, on est tombé sur des incapables cumulards jusqu'à ce qu'on tombe enfin sur les bonnes personnes quand elle avait 15 ans

On est au XXIème siècle, et on n'a pas encore le cul sorti des ronces, avec des abrutis pareil  

Des nouvelles de mes démarches depuis l’été... donc pas de tsa, plutôt les stigmates d’un milieu familial particulier qu’un haut potentiel intellectuel a permis de compenser avec plus ou moins de bonheur.

Tant mieux pour toi je dirais.
 
Peut-être chercher du côté de fameux stigmates dont tu parles.
Complexes, repli sur soi, dévalorisation...
Liste non exhaustive, fonction de mon propre vécu.

Pardon pour la réponse tardive je viens de voir le message
Pour l'instant niveau TCC j'ai pas pris de contact, je trouve rien qui me correspond tellement dans ma région normande. Et je procrastine un peu. J'ai lu quelques bouquins intéressants par contre, notamment un très ciblé sur comment faire face à la dépression quand on a le syndrome, très adapté dans mon cas!
Le premier confinement était assez oppressant, car je suis en couple, ce qui a de très bon côtés mais aussi quelques inconvenients, notamment quand tu es coincé dans son appart de 50 m2 à deux, sans aucune affaire à toi, et que tu as, comme moi et beaucoup d'autres, besoin de moments de repos sans interactions sociales même avec ta moitié. Ma copine comprenait pas trop ça et voulait faire des aperos Skype tous les 3 jours, j'ai une Sainte horreur de ça, envie de fuir très très loin à chaque fois...
Deuxième confinement, on a emménagé ensemble dans une maison avec un petit jardin, ca passe beaucoup mieux. Le diagnostic Asperger est tombé entre temps et j'ai compris pleins de trucs sur moi et ça aide beaucoup notre relation, je la sens beaucoup plus compréhensive de mes problèmes (même si elle a toujours été plutôt à l'écoute mais j'ai un gros problème pour conscientiser, et donc extérioriser mes ressentis). Et puis on a adopté un  
adorable chien, donc faut le sortir tous les jours, ce qui nous arrange bien. En plus j'ai des projets intéressants (j'écris de la musique) du coup taff à la maison, pas de lézard.
Mais ça doit pas être facile tous les jours pour elle non plus d'être avec moi   parfois j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille, qu'on me touche surtout pas, qu'on me pose pas de question, sinon dans ces moments la ca peut aller jusqu'à la crise panique tellement ça m'oppresse.
Devrait y avoir un bouquin spécial :"comment être en couple avec un aspie"
 
Édit: message tapé à l'arrache, fautes d'orthographes intolérables  

 
Mais tellement
 
Moi, j'avais demandé à mon ex (quand on était encore mariés) si il existait un bouquin pour expliquer la vie
La gueule qu'elle a faite, et surtout la gueulante qu'elle a poussé
Elle avait vraiment cru que je me foutais de sa gueule version panoramique 8k 21/9ème
 
"Ah mais en fait, tu faisais pas ça pour me faire chier, en fait ! "
Qu'elle m'a sorti 10 ans plus tard et après le divorce, une fois que le diagnostique était tombé pour moi.
Et non, et moi j'allais de désarroi en désarroi, en comprenant de moins en moins ce qui nous arrivait, ce qu'elle voulait que je "change", et ne savais de moins en moins quoi faire pour calmer le jeu. Peut-être qu'un thérapeute de couple, et un diagnostique posé beaucoup plus tôt aurait peut-être pu arranger (un peu) les choses, mais on ne saura jamais.
Me remettre avec elle est devenu pour moi tout bonnement impossible.
 
Si ta femme est déjà au courant, c'est une chance d'avoir trouvé quelqu'un qui t'accepte comme tu es, ne la laisse pas s'en aller ou te jeter.
 
Moi, mon ex, j'étais content d'avoir trouvé une nana qui ne me rejetait pas et m'acceptait comme j'étais.
Mais elle ne savait pas (et moi non plus d'ailleurs, même si je constatais que j'étais "différent" des autres) que j'étais (et suis toujours) Aspie.
Ce qui fait que les clash sont vite apparus, ont tourné vinaigre en même pas 2 ans.
Et si on a tenu 19 ans, les trois dernières années de couple ont été catastrophiques.
 
Aujourd'hui, c'est devenu extrêmement compliqué de me remettre avec quelqu'un, et je préfère éviter ça à une nana de toutes manières.
Pendant le confinement, la solitude extrême a failli me faire tourner vers l'acte définitif.
Seul le fait que j'ai une fille me fait tenir, et encore, il s'en ait fallu de presque rien il y a quelques semaines.
 
Donc, si j'ai un seul conseil à vous donner vu qu'elle sait : tenez le coup et faites ce qu'il faut pour, ta femme et toi.
Car avec le temps, les difficultés s'aplanissent les les choses s'améliorent.
 

Bon courage en tout cas, la solitude au long cours c'est vraiment un truc qui peut peser à mort, même quand on est Aspie... Aller voir un thérapeute peut beaucoup aider, mais ca ne convient pas à tout le monde. Et puis faut trouver le bon...
Avec ma dulcinée on essaie vraiment de mieux communiquer pour mieux se comprendre et ca porte ses fruits. Elle accepte mieux mes specifités liées au SA et mes problèmes annexes comme la dépression, les crises d'angoisse ou l'hyperacousie. Alors qu'il y a un an elle m'avait claque qu'il fallait que j'arrête les médocs, y'a eu du chemin de fait!
Sinon...
Ces bougres de crises d'angoisse me lâchent plus, j'en peux vraiment plus la. Pourtant à part mon SA et mon hyperacousie / acouphènes (à un degré léger) ma vie est pas si dégeu.. Je comprends pas.
Donc ma question est la suivante:
Des gens ont testé les thérapies cognitivo-comportementales par ici? J'ai eu plusieurs échos positifs, surtout pour les Aspies justement.  
J'ai craqué j'ai pris rdv près de chez moi, je vais pas me laisser pourrir l'existence à vie
Parce que à chaque fois je me gave de lexomil. Mais c'est pas du tout une solution à long terme... Bref

On m'en a parlé.
Je ne sais pas du tout en quoi ça consiste, et encore moins si ça m'apportera quelque chose.

Drap

Ici Aspie, diagnostiqué par un psy à 22 ans environ (j'en ai 32), après une errance thérapeutique : bipolarité à forte tendance dépressive (phases basses plus fortes que les phases hautes) + hallucinations qui ont d'abord fait pensé à un trouble schizo affectif. L'Aspie Quizz me donne un résultat Aspie de 145 et neurotypique de 81.

Bourré de médocs (régulateurs d'humeur, anti dépresseurs, anxiolytiques) pendant deux ans suite à une longue phase dépressive, la dernière avant le diagnostic. D'après mes lectures, c'est quelque chose de typique. Traité depuis maintenant dix ans par un neuroleptique extrêmement efficace dont la caractéristique principale est de ralentir le flux de mes pensées.

Enfant dit précoce sur le plan intellectuel, côté "spécial" dès la maternelle mais "forte difficulté" (c'est le moins qu'on puisse dire...) de sociabilisation avec les gens de mon âge. Incapacité à entrer en contact avec les jeunes, facilité avec les adultes. L'intello de base. Intérêts spécifiques variants et évidemment éloignés des gens de mon âge. Ca a commencé par l'astrophysique en primaire, les marchés financiers au collège, la philo politique au lycée, le monde du thé, la musique traditionnelle nordique...

Finalement le diagnostic a permis d'adapter le traitement médicamenteux qui fut une véritable renaissance. Ca m'a permis de reprendre et réussir des études dites longues (master de droit) après mon long arrêt et un médecin qui m'avait dit que je ne pourrai rien faire de ma vie. Toujours typiquement aspie, reconnu travailleur handicapé mais actuellement cadre dans une relative petite structure sans aménagement de poste. Personne au courant dans mon équipe, pas besoin. J'apparais juste comme un peu original dans mes réactions et ma façon de bosser.

Sur le plan de la vie quotidienne c'est encore assez dur. Je dois tout ritualiser, préparer à l'avance. Si une réunion se termine pas à l'heure prévue, j'ai tendance à paniquer car mon planning va être chamboulé. De même pour mon trajet (toujours à la même heure, par le même endroit) ou l'organisation de la journée (arrivée toujours à la même heure, pause à heure fixe, déjeuner à heure fixe en achetant ce que j'ai prévu à l'avance pour manger, départ à heure prévue).

L'objectif de l'année est de tenter de rentrer en communication avec la gente féminine (ici super GSNALF de compétition, une relation "et demi" à mon actif).

Mince, Fred a supprimé son compte.  J'espère qu'il va bien.

Tu veux faire comment pour rencontrer des filles ?

Il prenait les messages trop à coeur.

Musk atteint du SA :
 
https://www.lefigaro.fr/societes/el [...] r-20210509
 
A part ça on est des fous à finir dans des asiles psychiatriques selon certaines personnes....    

Et on dit que les autistes asperger ne mentent pas.

C'est comme tous les patron de grandes entreprises, ce sont les autres qui travaillent.

Ça fait 2/3 ans que ça me trotte dans la tête depuis qu'un généraliste s'est un peu inquiété et a parlé de TDAH et d'autisme quand je lui ai un peu parlé de ma vie depuis l'enfance et des difficultés que j'ai eu en tentant 2 formations il y a quelques années, qui ont toutes les deux été un désastre. Elle voulait d'abord que je me stabilise avec un traitement avec un psychiatre avant qu'on en reparle, et ça a pris du temps...
 
Je vais être occupé jusqu'à la rentrée mais je pense que je vais tenter d'en parler avec ma psychiatre au prochain rdv et/ou contacter le CRA de la région.
 
Plus je lis des choses sur Asperger, plus je me retrouve dans la très grande majorité de ce qui est décrit... Je vais essayer de lire des bouquins sur la question au lieu de recherches google/youtube, et puis on verra...
 
Petit quizz par curiosité :
 

 
 

Pourquoi le psychiatre d'abord ?

La suite. Mon psychiatre a rempli un dossier à la MDPH.  
J'ai eu la réponse au bout de 5 mois, rqth à titre définitif, l'AAH pendant 2 ans et l'accès à une structure autisme sans déficience
C'est un poids en moins, la pression peut baisser