Reprise du message précédent :
En ce qui me concerne, j'ai l'impression que porter beaucoup un casque augmente les risques d'otite chez moi et de problèmes de peau autour des oreilles...  
 

  Je te remercie d'avoir pris le temps de détailler

J'en déduis qu'il faut que je prenne rdv avec mon médecin généraliste et que je lui montre le compte rendu de la neuropsy que j'ai vu et qui m'a identifié le TSA.

Puis je ferai la demande ( avec plus ou moins de chance d'aboutir)

Ensuite, à voir si je ferai les demandes d'aménagement.

C'est clairement désolant l'expérience que tu as vécu. Ça montre qu'il y a encore énormément de travail pour que ces situations soient comprises de tous, et sans jugement.

Merci pour la suggestion.
Je possède ce modèle de casque depuis quelque temps déjà, et c'est certain qu'il le sauve la vie  

En revanche je ne souhaite pas le porter 8h par jour, je l'ai fait un temps et j'ai l'impression d'avoir des acouphènes maintenant, alors je fais attention.
Je le porte quand c'est vraiment très compliqué au niveau sonore ou lorsque j'ai besoin de me concentrer fortement sur ma tâche. Donc assez souvent finalement car comme je le disais le bruit sur le plateau est juste horrible (et ça me rend dingue ce manque de savoir vivre).

J'ai essayé de le porter sans musique mais avec la réduction de bruit activée. Cependant au final, si j'ai bien compris, ça reste du son car le casque produit une fréquence inverse de ce qu'il capte à l'extérieur pour générer un son "plat".

attention la RQTH ça prend bien 6 mois pour que le dossier soit accepté.

Je ne suis pas dans l'urgence, mais je prends note du délai

J'étais dans un groupe d'ETP à l’hôpital psy de mon coin et effectivement il y avait une personne qui semble être à +50% alors qu'il a l'air très "normal", bien intégré, avec des compétences sociales bien meilleures que les miennes   ,  j'ai sans doute pas bien compris les critères de calcul du pourcentage.
J'ai une RQTH simple depuis 1 an, mais moi non plus je tiendrai pas jusqu'à la retraite donc je me pose des questions.
 

Perso après mon diagnostic j'ai pas mal été orienté par mon psychiatre, qui m'a fait les recommandations qui vont bien pour accéder à un groupe d'ETP (éducation thérapeutique du patient) et au CRA qui offre quelques services pas mal comme une assistance sociale pour les démarche avec la MDPH ou les autres organismes. Ça change pas la vie mais bon, c'est toujours quelque chose.
Peut-être que passer par une recommandation de psy pourrait améliorer ta prise en charge ?

C'était sur recommandation de mon psychiatre et/ou du CRA.  
 
Mais de toute façon maintenant ça va. J'ai passé le cap de l'acceptation du diagnostic, dégagé une grande partie de ce(ux) qui n'allait pas dans ma vie, et réorganisé mon quotidien en fonction de mon fonctionnement et de mes attentes.  
Je déplore tout de même ne pas avoir pu obtenir une aide correcte quand j'en avais vraiment besoin.  
 
C'est curieux d'ailleurs à quel point le diagnostic m'a apaisée. Enfin, je suppose que c'est le diagnostic mais j'ai cumulé beaucoup de changements majeurs à la même période (divorce, déménagement, changement d'emploi...).
Plus de dépression et très peu d'anxiété depuis quelques années.  

 
J'ai attendu 1an et demi... j'ai cru que mon dossier s'était perdu    

 
Pas compris comment ils jugent non plus...

Excellente année à tout les Asperger, HPI, TSA etc...    
 
Pour ma part je démarre l'année en reprenant les bilans !
 
Je voulais vous demander car je souhaiterai réaliser:

• bilan psychométrique
• bilan sensoriel

Y en a t-il parmi vous qui ont déjà réalisé un de ces 2 bilan ?

Je ne sais pas ce que tu entends par bilan sensoriel.
Mais le bilan psychométrique, je pense qu'il y a beaucoup de personnes sur le topic qui l'ont fait.

Merci pour ta réponse Anio.
 
Bilan sensoriel auprès d'un(e) ergothérapeute, je vais le faire le mois prochain je pourrais en reparler ici.

Le bilan psychométrique, j'en ai fait 2 et mes enfants 4. Je trouve ça intéressant d'un point de vue intellectuel et connaissance de soi, mais pas vraiment utile en fait.  
 
Pour le bilan sensoriel, je ne suis pas sûre qu'il en existe une version normalisée. Une neuropsy avait fait le profil sensoriel de mon fils asperger sur la base de questionnaires remplis par les parents.  
Pour moi le sujet des particularités sensorielles a été évoqué plusieurs fois, je crois qu'il y avait eu un entretien qui abordait un peu plus particulièrement ce sujet au CRA, mais rien de plus.
Globalement pas trop de surprise sur le résultat quand, par exemple, on trouve une fracture supportable mais une journée ensoleillée douloureuse.
 
C'est à mon avis une très bonne chose de réfléchir à comment nos différents sens sont impactés (ou pas). Je suis régulièrement surprise par des TSA diagnostiqués qui ne sont même pas au courant que ça peut être lié à des troubles sensoriels.  
En prendre conscience permet là aussi de cesser de se forcer à faire comme les autres dans des situations inconfortables. En plus il existe souvent des aménagements simples.

 
Un bilan psychométrique c'est très courant (sinon systématique) dans un diagnostic de TSA. C'est vrai que l'exercice est rigolo (surtout dans les sous-tests où on est bons et ou on a pas à faire d'efforts pour répondre aux questions), mais au final:
* ça déclenche un peu d'anxiété de performance
* avoir son fonctionnement cognitif résumé en quelques chiffres c'est un peu perturbant
* ça désacralise l'"intelligence" et on s'aperçoit que c'est quand même du bourrinage mental et que c'est une très petite partie du fonctionnement cognitif qui est "mesurée"
* en bon autiste de base, mon QI final n'était pas calculable à cause de l'hétérogénéité dans les résultats de sous-tests, je peux même pas officiellement dire aux gens que je suis un génie, donc à quoi bon

Merci pour vos réponses.  

Petite question à ceux qui ont eu un diagnostic tardif (genre 35-45 ans).
Est-ce que le diag' vous a aidé à mieux gérer vos problèmes de vie, ou pas ?
Car en ce qui me concerne, pas du tout.
J'attendais par exemple des bénéfices des actions genre s'isoler du bruit, dormir avec une couverture lestée. Le fait est que c'est soit tout à fait à la marge, soit zéro.
J'ai l'impression que ça ne m'apporte rien du tout, j'ai simplement gagné une étiquette RQTH/"handicapé" qu'on (professionnels de santé) me tend, et que je n'ai aucune envie de me coller sur la tronche -dans la mesure où je peux gérer sans-.

Ton diagnostic est récent ?

Ça m'a beaucoup apporté, mais il m'a fallu du temps pour bien intégrer le diagnostic.
J'ai essayé les couvertures lestées et autres trucs censés nous aider, au final ça n'a pas vraiment d'intérêt.
Par contre j'ai cessé d'être anxieuse dans beaucoup de situations et d'en faire trop sans tenir compte de mes limites.
J'ai surtout l'impression d'enfin savoir qui je suis et ça m'a apaisée.

perso aucun intérêt. De toutes façons on m'a rien dit, juste "vous avez TSA, ADHD et bipolaire, voyez avec votre psychiatre, merci au revoir". Et mon psy m'en a jamais parlé...
 
Par contre prend la RQTH, t'es pas obligé de la déclarer à qui que ce soit, tu peux passer ta vie sans que personne ne soit au courant. Mais ça peut toujours servir, au travail ou au chômage.
Perso lorsque j'ai fait une formation de 6 mois, j'étais bien content d'être payé à mon ancien salaire plutôt que 600€/mois.

Dans mon cas diagnostique à >40 ans.
Sur le moment ça ne m'a pas apporté grand chose, mais après 2 ans je me rends compte que je comprends mieux certaines de mes réactions et surtout, surtout, j'assume bien plus certaines de celles ci. Exemple bête : je ne me force plus à aller en soirée si je que ça va être pénible. Et j'en parle à  la personne qui m'invite. Personne qui fait très souvent parti de mes amis proches, donc qui sont au courant de la situation.

Pour la couverture lestée, dans mon cas ça m'aide à mieux dormir. Mais déjà étant tout petit j'avais ce besoin de me sentir "contraint" dans le lit.

Très récent (moins d'1 an). J'ai 40 ans.
 
Notre situation est assez différente, moi j'ai l'impression que ça me tire vers le bas. Je m'explique, je n'avais pas de problèmes (enfin, pas de cette ampleur), aujourd'hui ça craque de partout je me sens physiquement mal chaque jour où je me lève.
Là-dessus certains spécialistes de santé (pas tous, pas aussi "bêtement" ) me sortent que mes difficultés sont dûes à l'autisme, un peu comme si ça expliquait tous mes problèmes. Super, je suis autiste, maintenant on fait quoi ? On ne "devient" pas autiste, donc ça veut dire que je l'étais tout autant pendant un paquet d'années où je n'avais pas de problèmes au quotidien. En discutant avec certains, cette explication un peu simpliste a été affinée, mais pour moi ça reste grossier. Et ça ne me satisfait pas, vu qu'à ce jour, en terme de thérapie, je ne vois encore aucune porte de sortie intéressante (à part "colle-toi une étiquette et accepte d'être handicapé" (handicap à vie ??)).
tl;dr ça ne me convient pas. J'ai le sentiment que certains professionnels de santé peuvent/pourront être tentés de prendre l'autisme à la fois comme explication pour tout, et comme une fin (genre, il ne sert à rien de creuser d'autres problèmes, l'autisme et seulement l'autisme c'est le problème dans ma vie, de la naissance à aujourd'hui ).
Ca m'énerve et ça inspire chez moi un rejet.
 

Alors : oui ... mais en faisant ça, implicitement j'aurai l'impression de "valider" le diagnostic d'autisme, que j'ai à ce jour plutôt envie de rejeter (pour le moment). Je manquerais de cohérence avec moi-même. Tu vois ce que je veux dire ?

Oui, je vois.  
 
Mais le diagnostique a été posé, qu'il te serve seulement négativement ou pas. Actuellement il ne te sert que négativement. Je pense que Dark t'indique qu'il peut aussi être une corde administrative à ton arc dans certains cas, que tu ne seras pas obligé d'utiliser, mais que tu auras la possibilité d'activer si tu prends la RQTH.

on te propose un avantage, prends le. Si un jour t'es au chômage, en pré-retraite ou dans la merde en général, ça peut toujours servir, le pourquoi du comment on s'en ballec, on a jamais assez de filet de sécurité.

Bon je m'incline, je vais tâcher de faire cette demande de RQTH.
Peu importe mon ""opinion"" ou mon ressenti vis-à-vis du diagnostic, au fond, vous avez raison.
Merci pour vos témoignages / avis

Félicitations.

Après mon diagnostic j'ai enchainé avec un burnout puis un divorce, donc je n'ai pas vu les effets positifs avant un long moment.
Je confirme totalement cette impression que pour beaucoup de professionnels de la santé, la mention de l'autisme semble complètement les empêcher de considérer autre chose. J'en avais parlé ici je crois.
Au final, dans mon cas (et je ne généraliserais certainement pas), je crois que les suivis ou tentatives d'obtenir de l'aide ont été principalement négatifs. Mais le diagnostic a été très positif une fois que j'ai pu avoir le temps de déconstruire mes perceptions de moi-même et ma manière de vivre, puis repartir sur des bases plus saines.
C'est bizarre aussi d'apprendre à l'âge adulte qu'on est handicapé de naissance.

 
Diagnostiquée à 43ans, j'ai pris une belle grosse claque... à tout remettre en question, à refaire ma vie en me disant que "ah mais oui mais c'est pour ça que...." et en expliquant pas mal de mes comportements et/ou décisions et du coup j'ai eu une remise en question, des doutes "et si j'avais su que j'étais comme ça avant est ce que ma vie aurait été différente? " etc.  
Du coup gros burn out. Mais j'ai fais des recherches et j'ai découvert par moi-même que j'ai aussi un "gros soucis" qui est la misophonie (et d'ailleurs ça m'agace de devoir expliquer au psy, aux autres... ce que c'est)
 
J'ai fait une RQTH (anxiété, impulsivité (TDAH) pour me protéger (suis prof et niveau bruit et anxiété on se pose là hein...) et aussi pour demander un emploi du temps avec 2h de cours max puis pause, afin de reposer ma tête prête à exploser déjà.  
 
Tu peux demander une RQTH et voir ce que tu en fait, sachant que tu as le temps, moi ils ont mis un an et demi avant de m'envoyer la notification  
 
On n'était pas considérés comme "handicapés" mais "bizarres", "différents", "pas comme les autres" etc. Mais en fait le handicap invisible c'est le plus chiant je trouve (d'autant plus quand tu les cumules...)

Hello
 
C'est le bon topic pour parler de troubles autistiques autres que Asperger?
Je cherche des ressources pour les TSA chez l'enfant

Techniquement Asperger n'existe pas (du moins ce n'est plus reconnu) donc oui.
 
par contre le TSA chez l'enfant a des problèmatiques très différentes de celles chez l'adulte.

Oui j’imagine. Je me suis rabattu sur le topic enfants différents

La psy du CRA avec qui j'ai passé les test il y a 1 an a noté le terme Asperger sur son compte rendu et son certificat médical.

Le terme a un avantage : on comprend de quoi on parle.

J'avoue ne pas comprendre pourquoi le terme a disparu en effet.
Oui c'est un spectre mais les problematiques d'un asperger sont quand meme loin de celles d'un non verbal.
En tout cas c'est penible quand on achetes des livres pour se documenter, on ne s'y reconnais pas facilement/une partie du contenu n'est pas interessant

 
c'est juste une histoire de politique  
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Asperger
 
Hans Asperger, qui travaillait sous la direction de son ami Franz Hamburger, a collaboré avec le gouvernement nazi, bénéficié d'avancées de carrière grâce à la fuite des médecins juifs, et a participé à la sélection d'enfants envoyés vers Am Spiegelgrund, où certains d'entre eux ont été tués. La question de son adhésion personnelle à l'idéologie nazie reste controversée, notamment en raison de ses convictions religieuses catholiques.

je ne connaissais aps cette histoire.
 
le problème c'est surtout que dans l'imaginaire populaire, il y a 30 ans, un autiste c'était quelqu'un qui ne savait pas lacer ses lacets.
Il y a 20 ans, le concept d'autistes Asperger est devenu connu et populaire, du coup pour les gens, autiste c'était 90% de gens qui ne savait pas lacer leurs lacets et 10% de génies asociaux alors qu'aujourd'hui ont sait qu'il y a tout un spectre entre les deux et que la plupart des autistes fonctionnels (capables de vivre seuls) ne sont aps des génies.

Ne faudrait-il pas renommer le titre du topic du coup ?

Bonjour à tous,
 
Il y a quasiment 2 ans, l'hopital psy de Lyon m'a diagnostiqué TSA et TDAH. Le medecin m'a en gros sorti le diagnostic et dit "bon ben au revoir et bonne chance".
 
Mon psychiatre a refusé de tester le traitement conseillé par l'hopital pour le TDAH et ne m'a jamais parlé de ce diagnostic. Du coup je n'ai jamais top su quoi en faire…
Est-ce que quelqu'un connait un psychiatre spécialisé pour ces questions et qui prend de nouveaux clients? La visio ne me dérange pas le moins du monde.
 
Merci.

Bonjour dark oopa,
 
C'est déjà une bonne chose que tu ai pu te faire diagnostiquer.
 
Je ne connais pas de psychiatre pour t'aider a avancer avec ce diagnostic, je connais seulement un neuropsychologue qui est sur Lyon avec qui je suis suivi.
 
J'avais pour ma part contacté par mail le CH Vinatier pour tenter d'en savoir plus vis-à-vis de mon TSA mais je n'ai jamais eu de réponse -mail envoyé début 2024-, peut être passé dans les spams ou adresse mail plus utilisé ?
 
Bon courage à toi.

Faut que tu cherches du côté du CRA.
Et pour y accéder, il faut y être orienté par quelqu'un du milieu médical ou paramédical.

Moi, c'était ma psy.

Je te MP.

En tout cas de mon côté on m'a conseillé une fois de plus l'EMDR (famille et ami) donc je vais me lancer, j'espère que cela sera concluant.

Edit: je ne sais pas si c'est le sujet adéquat pour en parler par contre.

 
J'ai renvoyé un message au secrétariat du CRA, espérons que cette fois ci ils ne zappent pas mon message ou qu'il ne passe pas dans les spams.

Tu peux les voir directement si tu n'as pas de réponse ?

Oui je peux toujours mais je vais tenter de les appeler par téléphone en second temps. C'est à Lyon et pour y aller c'est toujours le bordel...