Bagdarion a écrit :
Quad j’ai vu la neuropsy pour le « test / discussion » j’étais dans la difficulté pour lui parler de mon enfance car peu de souvenir et pas de famille pour en parler.
Elle m’a dit que ça compliquait la détection mais que ça ne la rendait pas impossible, seulement qu’elle ne prononcerait pas de compte rendu si elle estimait ne pas avoir suffisamment d’informations pour se positionner.
L’entretien a duré 1h30 je crois , filmé pour qu’elle puisse revoir les détails et comportement etc
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Ma situation est similaire. Mes souvenirs d'enfance sont globalement mauvais (netteté et quantité inférieure à la moyenne je pense). Je suis aphantasique, aucune idée de si ça joue.
J'entame la quarantaine et n'ai plus mes ascendants, j'ai entamé les démarches peu après leur perte. En famille vraiment "proche" j'ai seulement un frère ainé. Sachant que, le TSA a un caractère héréditaire, et il n'y a aucun signe chez mon frère, par contre chez mon paternel, clairement que si (mais à ma connaissance la question ne s'est pas posée avant son décès et mes propres difficultés).
On m'a passé des questionnaires, que j'ai fait remplir à mon frère et à un ami le plus proche, mais ça n'est pas aussi bien.
J'ai eu un premier avis (sur anamnèse uniquement, à la va-vite) "pour", puis, bien plus tard, avec un dossier neuropsy' (dont font partie les questionnaires pour les proches) pour support, 2 avis "non". Tous avis de médecins psychiatres bien sûr.
Personnellement j'en ai marre de passer du temps et de l'argent là-dessus, je n'ai pas envie d'en déployer encore davantage.
Le temps d'attente à TS2A m'a dégoûté, à vrai dire - je m'en veux encore d'avoir passivement attendu 1 an et demi.
Le "pic" de mes difficultés et mes plus mauvais moments sont derrière moi, j'ai identifié moi-même (un comble ?) les solutions les plus efficaces pour me dé-pourrir la vie (que ces difficultés fûrent en lien avec un TSA ou non). Une RQTH TSA ne me sera pas utile même à moyen terme je pense (j'hésitais beaucoup, j'avais quasiment sauté le pas, mais j'ai jeté l'éponge, j'en veux pas).
Aussi, en m'intéressant aux questions psy, j'ai compris que l'évaluation de troubles psy est un exercice qui peut être complexe, la définition de l'autisme a elle-même évolué d'ailleurs.
Bien qu'il y ait une méthode scientifique et une vraie science derrière tout cela, il semble que les erreurs pratiques soient fréquentes.
Je n'ai pas envie d'aller voir un 4eme psychiatre: que faire de son avis vu qu'il entrera nécessairement en contradiction avec au moins un avis précédent ? J'irai en voir un 5eme ? Je vais en voir 10 et je fais une moyenne ? C'est absurde.
tl;dr : pour le moment je me contente de me dire que la situation (en tout cas avec les éléments recueillis à ce jour) est probablement trop mal définie pour se prononcer vraiment catégoriquement, mais que, ça c'est certain, j'ai au minimum des "traits autistiques".
Blue_Everest a écrit :
Je ne supporte pas le tic tac des horloge, encore aujourd'hui au boulot, j'étais seul au café, j'ai dû enlevé la pile de l'horloge car je supporte pas ce truc. ou alors je détruis l'horloge 
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Si tu peux te le permettre financièrement, fais-toi faire des bouchons d'oreille sur mesure.
C'est un confort immense, ça m'a énormément aidé pendant des périodes difficiles de tapage nocturne.
Bien sûr il y a les bouchons jetables, j'avais essayé mais je n'ai jamais trouvé ça pratique : pas comfortable, ça tient pas ...
_Lahoma_ a écrit :
Et c'est possiblement les adultes qui ne vont pas bien qui passent un diag, justement parfois parce que leurs contournements sont plus tenables ou ont entraîné des crises…
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Parfois le diagnostic "vient" des enfants, aussi. L'enfant rencontre des difficultés => on remonte au(x) parent(s) et on identifie un truc. D'après une étude l'héritabilité joue dans 50% des facteurs de causalité connus, c'est énorme.