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Auteur Sujet :

[Topic Unique] Le syndrome d'Asperger

n°50069554
skylight
Made in France.
Posté le 15-06-2017 à 22:40:34  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Merci pour ta réponse.
Quand je disais "ado", il a vraiment 25 ans, et touche bien l'AAH. Il a été viré de son collège en 4ème, et a suivi tout le reste jusqu'au bac via le CNED.
Il reste 24/24 sur le canapé du salon, traine sur Internet, sa mère travaille. Tous les matins elle lui prépare les repas de la journée.
 
De ce que j'ai vu, il veut surtout être le meilleur du monde. Et en me posant ces questions là, il a cherché à se comparer, alors peut-être que ce que j'ai dit ne lui a pas plu.
 
J'essaie de trouver des structures adaptées mais je ne vois pas où chercher et par quoi commencer, ne serait-ce juste pour soulager sa mère qui doit vivre un enfer chaque jour...
 

mood
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Posté le 15-06-2017 à 22:40:34  profilanswer
 

n°50069655
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 15-06-2017 à 22:54:56  profilanswer
 

Généralement on commence par les associations de parents d'enfants autistes. Il y en a dans toutes les régions, ou presque. Mais à 25 ans, il n'y a vraiment pas beaucoup d'espoir, il est très difficile de trouver une aide adaptée. A tenter quand même.
Quand on pense autisme, on imagine toujours des enfants. Même les politiques sur l'autisme oublient souvent les adultes. Et les personnes âgées, n'y pensons même pas.
Les parents d'adultes autistes non autonomes tentent généralement de les garder le plus longtemps possible à la maison pour éviter les hospitalisations avec leur lot de neuroleptiques et de violences morales.  
En sachant qu'un jour ils seront trop vieux...
Pour les institutions spécialisées, il n'y en a pratiquement pas, ce qui fait que de nombreux handicapés, dont les autistes mais pas exclusivement, sont envoyés dans des centres en Belgique, au frais de la sécu.  
En bref, la situation en France est vraiment pourrie, et s'il a 25 ans il est possible que sa mère fasse déjà au mieux.  
S'il est violent, même un groupe de rencontre Asperger risque de ne pas convenir, alors que c'est souvent un bon moyen de sortir et apprendre à socialiser.

n°50112769
deidril
French Geek Society Member
Posté le 20-06-2017 à 15:00:03  profilanswer
 

Plus que "socialiser" c'est apprendre l'art du caméléon : merci, bonjour, comment allez-vous ... jusqu'à avoir un travail qui permet d'être plus ou moins autonome financièrement. C'est la compétence la plus essentielle de l'asperger.
 
Il doit comprendre les conséquences de ne pas avoir cette capacité : que deviendra-t-il ? sdf si sa mère décède ? enfermé dans un hôpital psy si quelqu'un porte plainte pour sa violence physique et verbale ? A quoi lui sert son "potentiel" s'il passe ses journées à oilp sur le canapé ? etc ...
 
N'est pas Grigori Perelman qui veut ...

Message cité 1 fois
Message édité par deidril le 20-06-2017 à 15:02:03

---------------
Ce qui ne nous tue pas nous donne des points d'expériences
n°52317487
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2018 à 23:49:07  answer
 

Bonsoir
Au-delà de tout cela, comment vivez-vous
 
a) votre intérieur intellect et sentiments
b) à l'extérieur superdoué(e) (fille ou garçon  dans un ou plusieurs domaines?

n°52318581
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 04-02-2018 à 11:08:44  profilanswer
 

Je ne comprends pas la deuxième question.

n°52325329
Profil sup​primé
Posté le 05-02-2018 à 01:35:02  answer
 

Bonjour
 
L'acronyme PSI(différent de psy) revêt quelles significations svp?
 
Wikipedia ne me donne pas beaucoup de réponse claire..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psi

n°52327313
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 05-02-2018 à 09:46:10  profilanswer
 

Quel rapport avec le syndrome d'Asperger ?

n°52462816
Profil sup​primé
Posté le 17-02-2018 à 13:01:13  answer
 


 
Alors : diagnostiqué depuis peu, ça va être difficile de répondre mais je vais essayer.
53 ans : j'ai peu à peu et très laborieusement mis en place des stratégies de contournement à mes "défauts".
Depuis l'âge de 5~6 ans on parle de moi en disant "bah ouais, c'est Fred, il est comme ça".
Mon meilleur ami d'enfance m'a avoué il y a quelques mois : depuis toujours je suis quelqu'un de définitivement "pas banal".
 
Réponse a) : ça bouillonne, ça fuse, très difficile à mettre en ordre car pour quelque chose de concret et cartésien : le cheminement de pensée fait que "tout arrive en même temps dans la tête". La réponse arrive presque en même temps que la question.
De là la réponse au petit b) : Très compliqué à faire entendre à l'entourage.
Une phrase me revient régulièrement dans la bouche : "j'aurais bien aimé avoir raison avant et pas après" , quand on constate une fois que le mal est fait qu'on aurait mieux fait de m'écouter.
Une raison toute simple à cela : la difficulté à trouver les mots justes dans un délais donné, la difficulté à verbaliser ce qui nous paraît évident quoi.
 
Ça m'amène à la deuxième partie du petit a) : les sentiments.
Là, ça se corse car on quitte le concret, le cartésien.
A mon ex-femme je disais toujours : "il devrait y a voir un livre pour expliquer la vie".
Elle me répondait (généralement en colère car c'était toujours à l'occasion d'un désaccord profond à un instant t sur un sujet précis) "mais la vie c'est pas dans les livres, c'est dans la vraie vie !!!!"
 
Encore une fois : verbaliser, que ce soit en parlant ou en écrivant, ça reste toujours compliqué pour moi.
 
Depuis le divorce, je vis seul et le vis très très bien.
Même si parfois j'aimerais partager ma vie avec quelqu'une, je me suis fait une raison en me disant que ça dérapera, et plutôt tôt que tard.
Et infliger ma propre personne à une nana, je trouve que ce n'est vraiment pas un cadeau à lui faire.
Vraiment pas.
 
En résumé : vivre avec les autres est vraiment compliqué pour nous.
Ma solution de contournement : ne jamais être sérieux et faire le pitre. Casser joyeusement mon image aussi.
Et parler pour ne rien dire, pour que personne n'aie l'idée et l'envie de "creuser".
 
Seul un entourage très très restreint sait qui "je suis".
 
Édit : diagnostiqué Asperger ("vous êtes une Lanterne Rouge !" m'a-t-on annoncé, c'était en décembre 2017)
Autre écueil de l'Aspie : s'enfermer dans des détails au détriment du global, ne pas savoir s'en débarrasser pour aller à l'essentiel.
J'en aurais plein d'autres à dire, mais je vais m'arrêter là pour ce premier post :jap:
 
Édit² : le théâtre pendant de nombreuses années m'a permis de voir et comprendre le sous-texte.
Le sous-texte : que ce soit dans les écrits, ou le langage parlé de tous les jours, mais aussi les mimiques des personnes, leurs gestuelles, leurs visages, leurs intonations, et apprendre à détecter les émotions qu'elles en dégagent.
Encore très difficile à deviner pour moi à ce jour malgré mes 53 automnes...

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 17-02-2018 à 13:10:29
n°52463957
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 17-02-2018 à 16:05:55  profilanswer
 

Tu pensais que tu l'étais ?

n°52468690
Profil sup​primé
Posté le 18-02-2018 à 09:07:54  answer
 

En fait, dans les années 70 l'autisme était un sujet tabou voire honteux.
Problème des dogmes stupides de la relation mère-enfant, qui aura fait des dégâts considérables.
J'ai donc avancé à marche forcée, aidé par des coups de pieds au cul. Méthode ABA du pauvre quoi, mais ça a fonctionné.
En même temps, sur un autiste de haut niveau...
 
C'est l'arrivée de deux enfants dans la famille (la mienne et une autre) tous les deux autistes qui aura fait se poser des questions à tout le monde.
 
Le divorce qui en a suivi, oui un enfant à problèmes où le corps médical minimise tout de manière systématique, ça bousille lentement mais sûrement un couple, a fait se poser d'autres questions à mon ex, à qui je dois d'ailleurs le dépistage positif.
 
Actuellement, il y a un caryotype en cours, et il semblerait également que je sois porteur malsain de plusieurs gênes prédisposant à l'autisme.
Oui, n'en déplaira à beaucoup, mais vraiment beaucoup : l'autisme relève de la génétique.
 
Édit : une chose : j'ai appris -à la dure- à emmerder et envoyer chier celles et ceux qui ne pensent pas comme moi et veulent me "faire la leçon".
Comme je l'ai dit, "à la dure" veut vraiment dire que je me suis pas tout le temps marré, et que je me suis creusé la tête des jours et des nuits entières pendant de nombreuses années à "refaire le film de la journée" pour chercher, trouver et comprendre comment ça a foiré à un moment de la journée avec les autres.
J'ai vraiment laborieusement mis en place des solutions de contournement, maintenant ça marche à peu près, et à 53 balais j'ai envie qu'on me foute la paix.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 18-02-2018 à 10:37:07
mood
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Posté le 18-02-2018 à 09:07:54  profilanswer
 

n°52491278
Pomme
Petite olive
Posté le 20-02-2018 à 14:34:45  profilanswer
 

Il y a des femmes Asperger ici ? [:transparency]
 
Apparemment, cela se manifesterait de manière très différente chez les femmes (et on en revient au genre, encore et toujours).
 
Je suis en phase de diagnostic dans un centre. Ouais, ouais... Quand on me l'a dit même moi je n'y ai point cru #lolz.  
 
Cela dit, un psychiatre m'avait déjà orienté sur cette piste il y a 5 ans mais j'avais pas creusé plus que ça (j'ai préféré changer de psy :o ).


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°52492415
Pomme
Petite olive
Posté le 20-02-2018 à 16:07:33  profilanswer
 

deidril a écrit :

Plus que "socialiser" c'est apprendre l'art du caméléon : merci, bonjour, comment allez-vous ... jusqu'à avoir un travail qui permet d'être plus ou moins autonome financièrement. C'est la compétence la plus essentielle de l'asperger.
 


Même quand tu as un boulot, il y a des interactions sociales et c'est là que ça coince. Faire tes 10h/jours dans ton coin, ça ne suffit pas (je l'ai appris au bout de 6 mois dans mon premier travail). J'oublie encore de dire au revoir en partant (alors à chaque fois, je remonte l'escalier et je dis "ah pardon j'ai oublié de vous dire au revoir, je suis vraiment dans la lune hihihi"  [:petrus75] ).
 
Perso, c'est vraiment ce point qui m'a poussé à me confronter à moi-même et c'est plus en parlant de mes relations au boulot  (les seules personnes que je côtoie tous les jours, de toute façon) à un psy qu'on m'a orienté vers ce diagnostic.  
 
Bref, faites un travail en solitaire si vous pouvez :o Ou puisqu'on est sur un forum informatique, je sais qu'il y a pas mal de "geek" qui trainent, dans ce milieu peut-être que vous passerez inaperçu (ça dépend de la boite évidemment, mais je vois ça comme un milieu légèrement plus "détendu" par rapport aux conventions sociales).


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°52495302
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 20-02-2018 à 20:20:18  profilanswer
 

Pomme a écrit :

Il y a des femmes Asperger ici ? [:transparency]

 

Apparemment, cela se manifesterait de manière très différente chez les femmes (et on en revient au genre, encore et toujours).

 

Je suis en phase de diagnostic dans un centre. Ouais, ouais... Quand on me l'a dit même moi je n'y ai point cru #lolz.

 

Cela dit, un psychiatre m'avait déjà orienté sur cette piste il y a 5 ans mais j'avais pas creusé plus que ça (j'ai préféré changer de psy :o ).


Elles arrivent mieux à s'adapter à la vie de tous les jours ou ont pensent qu'elles ont autre chose.

Message cité 1 fois
Message édité par genkidama-hfr le 20-02-2018 à 23:28:38
n°52497279
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 20-02-2018 à 23:43:43  profilanswer
 

Pomme a écrit :

Il y a des femmes Asperger ici ? [:transparency]
 
Apparemment, cela se manifesterait de manière très différente chez les femmes (et on en revient au genre, encore et toujours).
 
Je suis en phase de diagnostic dans un centre. Ouais, ouais... Quand on me l'a dit même moi je n'y ai point cru #lolz.  
 
Cela dit, un psychiatre m'avait déjà orienté sur cette piste il y a 5 ans mais j'avais pas creusé plus que ça (j'ai préféré changer de psy :o ).


Je suis diagnostiquée Asperger depuis bientôt 3 ans.
Il y a effectivement des différences entre hommes et femmes. Les filles ont des intérêts un peu plus acceptables socialement et discrets (les chevaux à la place des horaires de train ou des plans de métro, typiquement). Elles sont plus discrètes dans leurs symptômes, pratiquent mieux le camouflage social. Par contre elle ont souvent plus de particularités sensorielles, et sont plus souvent victimes d'abus sexuels ou de harcèlement.
 
Bon courage pour le diagnostic, quelle que soit l'issue.
 

Pomme a écrit :


Même quand tu as un boulot, il y a des interactions sociales et c'est là que ça coince. Faire tes 10h/jours dans ton coin, ça ne suffit pas (je l'ai appris au bout de 6 mois dans mon premier travail). J'oublie encore de dire au revoir en partant (alors à chaque fois, je remonte l'escalier et je dis "ah pardon j'ai oublié de vous dire au revoir, je suis vraiment dans la lune hihihi"  [:petrus75] ).
 
Perso, c'est vraiment ce point qui m'a poussé à me confronter à moi-même et c'est plus en parlant de mes relations au boulot  (les seules personnes que je côtoie tous les jours, de toute façon) à un psy qu'on m'a orienté vers ce diagnostic.  
 
Bref, faites un travail en solitaire si vous pouvez :o Ou puisqu'on est sur un forum informatique, je sais qu'il y a pas mal de "geek" qui trainent, dans ce milieu peut-être que vous passerez inaperçu (ça dépend de la boite évidemment, mais je vois ça comme un milieu légèrement plus "détendu" par rapport aux conventions sociales).


C'est un peu plus permissif, et heureusement. Mais on attend tout de même d'un cadre, et surtout d'une femme, qu'elle sache prendre la parole, s'habiller correctement, participer aux évènements corporate...
Pour ma part j'ai fini par demander une rqth et l'utiliser. Comme ça je peux éviter de m'épuiser aux pauses café, travailler à l'écart du monde et du bruit, et mes supérieurs arrêtent de me suggérer des formations bidon sur la communication.
 

n°52500737
Pomme
Petite olive
Posté le 21-02-2018 à 11:41:37  profilanswer
 

genkidama-hfr a écrit :


Elles arrivent mieux à s'adapter à la vie de tous les jours ou ont pensent qu'elles ont autre chose.

 
QNTAL a écrit :


Je suis diagnostiquée Asperger depuis bientôt 3 ans.
Il y a effectivement des différences entre hommes et femmes. Les filles ont des intérêts un peu plus acceptables socialement et discrets (les chevaux à la place des horaires de train ou des plans de métro, typiquement). Elles sont plus discrètes dans leurs symptômes, pratiquent mieux le camouflage social. Par contre elle ont souvent plus de particularités sensorielles, et sont plus souvent victimes d'abus sexuels ou de harcèlement.

 

Bon courage pour le diagnostic, quelle que soit l'issue.

 


 

Merci.

 

Oui, c'est ce que j'ai lu et vu ici et là. On fonctionnerait par mimétisme et différentes stratégies. J'en avais bien conscience bien longtemps avant ce début de diagnostic, mais je pensais que tout le monde faisait pareil. Apparemment non :o

 

Après je suis quand même largement bien intégrée dans la "société" (même si j'en souffre tous les jours :o ) donc je ne sais même pas si cette démarche est réellement utile.

 
QNTAL a écrit :


C'est un peu plus permissif, et heureusement. Mais on attend tout de même d'un cadre, et surtout d'une femme, qu'elle sache prendre la parole, s'habiller correctement, participer aux évènements corporate...
Pour ma part j'ai fini par demander une rqth et l'utiliser. Comme ça je peux éviter de m'épuiser aux pauses café, travailler à l'écart du monde et du bruit, et mes supérieurs arrêtent de me suggérer des formations bidon sur la communication.

 


 

:jap:

Message cité 2 fois
Message édité par Pomme le 21-02-2018 à 11:41:57

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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°52501261
Profil sup​primé
Posté le 21-02-2018 à 12:15:54  answer
 

Pomme a écrit :


 
Après je suis quand même largement bien intégrée dans la "société" (même si j'en souffre tous les jours :o ) donc je ne sais même pas si cette démarche est réellement utile.
 


 
Personnellement, ça m'a permis de mettre un mot sur mes différences, et d'enfin accepter mes comportements.
Au final, je n'ai rien changé à mon quotidien, mais je me sens mieux.
 
Ça m'a fait le même déclic que j'ai lorsque je résous une "énigme".

n°52501584
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 21-02-2018 à 12:44:22  profilanswer
 

Pomme a écrit :


 
 
 
Merci.
 
Oui, c'est ce que j'ai lu et vu ici et là. On fonctionnerait par mimétisme et différentes stratégies. J'en avais bien conscience bien longtemps avant ce début de diagnostic, mais je pensais que tout le monde faisait pareil. Apparemment non :o  
 
Après je suis quand même largement bien intégrée dans la "société" (même si j'en souffre tous les jours :o ) donc je ne sais même pas si cette démarche est réellement utile.
 
 
 
:jap:


Il y a à mon avis deux très bonnes raisons de passer un diagnostic à l'âge adulte quand on est relativement intégré.
D'abord pour la connaissance de soi. Arrêter de sur-compenser, de s'épuiser à faire comme tout le monde, s'accepter comme on est. Parce que se cacher derrière un masque, jouer un rôle, faire des efforts en permanence, ça use. Du coup, les Asperger diagnostiqués tardivement ont généralement une très faible estime de soi, et multiplient les burnouts et les dépressions.
Et deuxièmement, ce n'est pas parce que l'environnement est acceptable maintenant que ce sera toujours le cas. Le diagnostic peut servir pour le jour où on perd son emploi, ou bien si un mauvais médecin suggère une hospitalisation ou des médocs inadaptés, etc.  
Malheureusement on vieillit, l'énergie disponible diminue et il n'est pas toujours possible de continuer à s'appliquer à masquer un handicap.  
 
Personnellement, je doutais de la pertinence d'un diagnostic en étant "bien intégrée" en apparence. Ca n'a pas été simple à accepter, mais je ne regrette pas du tout. En fait, je me demande même combien de temps j'aurai tenu sans explications à poser sur mes difficultés. Maintenant je suis asociale mais je sais pourquoi.  :o  
Après le diagnostic et une période mouvementée (burnout puis maintenant divorce), je me sens pourtant bien mieux parce que je comprends enfin mon fonctionnement, et mon passé.  
Je me suis débarrassée d'une culpabilité envahissante, et j'ai remonté mon estime de moi des abysses où elle se trouvait.
 
J'ai rencontré pas mal d'aspergers aussi. Avec certains, c'est vraiment très agréable de pouvoir rester ensemble sans parler et sans gène. Ou au contraire de pouvoir parler pendant des heures mais avec une communication qui me va, sans langage non verbal, ni implicites, ni contraintes sociales. Principalement avec des filles d'ailleurs, alors que j'ai toujours rejeté les stéréotypes de genre, qui ne me convenaient pas.

n°52502104
Pomme
Petite olive
Posté le 21-02-2018 à 13:32:38  profilanswer
 

C'est justement un burn-out qui m'a conduit dans le bureau d'un psy.  
Et j'ai des dépressions depuis... Que je suis née :o
 
Pour le reste... Si je suis réellement comme "je suis", je ne serais rien qu'une petite sauvage qui ne dit ni bonjour, ni au revoir (surtout au revoir, un véritable calvaire ce truc), se déplacerait uniquement en taxi (donc je finirais ruinée, j'ai pas le permis :o ), et parlerait uniquement de féminisme et de musique ou de n'importe quelle fixette du moment, et euh voilà. :D  
Puis je me générais pas pour écouter ma musique dans mes écouteurs en pleine soirée si je commence à ne plus rien supporter. :o
 
Je pense pas être asociale, je peux être très bavarde et sociable avec certaines personnes ou dans certaines situations et dans d'autres contexte, je ne veux simplement pas parler, je sais pas quoi dire, je sais pas quoi faire, puis ça m’intéresse pas tellement dans le fond. Après je demande à personne de s'intéresser à moi, donc c'est assez équitable  [:cosmoschtroumpf]


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°52539269
Profil sup​primé
Posté le 25-02-2018 à 08:32:51  answer
 

QNTAL et Harley-Quinn, je me retrouve pas mal dans ce vous écrivez.
 
C'est vrai que c'est épuisant de chercher à être et faire "comme les autres".
Je n'ai fait qu'un seul burn-out en 53 ans, mais il y a été violent.
Pour tout le monde comme pour moi.
 
Finalement, je vais sans doute continuer avec l'équipe spécialisée qui m'a dépisté.
Je ne sais pas trop où ça va me mener, mais si ça peut m'éviter de changer encore et encore de travail (et tout recommencer tout le temps à zéro).
Ne plus être en permanence sur la brèche, , effectivement ça me soulagerait.
 
Désolé pour les autres, je découvre ce fil et n'ai pas eu le temps de lire les 20 pages de ce topic.
Mais je vais le faire :jap:

n°52547481
deidril
French Geek Society Member
Posté le 26-02-2018 à 09:58:34  profilanswer
 

Pomme a écrit :


Même quand tu as un boulot, il y a des interactions sociales et c'est là que ça coince. Faire tes 10h/jours dans ton coin, ça ne suffit pas (je l'ai appris au bout de 6 mois dans mon premier travail). J'oublie encore de dire au revoir en partant (alors à chaque fois, je remonte l'escalier et je dis "ah pardon j'ai oublié de vous dire au revoir, je suis vraiment dans la lune hihihi"  [:petrus75] ).
 
Perso, c'est vraiment ce point qui m'a poussé à me confronter à moi-même et c'est plus en parlant de mes relations au boulot  (les seules personnes que je côtoie tous les jours, de toute façon) à un psy qu'on m'a orienté vers ce diagnostic.  
 
Bref, faites un travail en solitaire si vous pouvez :o Ou puisqu'on est sur un forum informatique, je sais qu'il y a pas mal de "geek" qui trainent, dans ce milieu peut-être que vous passerez inaperçu (ça dépend de la boite évidemment, mais je vois ça comme un milieu légèrement plus "détendu" par rapport aux conventions sociales).


 
J'ai en effet la chance que mon "intérêt restreint" soit la programmation et d'en avoir fait mon métier. Du coup, je sur-performe pas mal [:clooney5], et les collègues font avec mes quelques manquements aux règles standards de sociabilité. Je ne suis pas asocial, parfois très bavard ; c'est juste que quand la discussion ne touche pas les sciences ou mes autres intérêts, j'en ai rien à battre. A ce moment là, effectivement, mon coté asperger peut être visible.
 
Pour ce qui est des bonjours / au-revoir, je salue les personnes que je croise, sans plus. Quand y'a trop de personnes à saluer à la machine à café, je passe devant, dis juste "salut tout le monde", et prétexte un truc pour revenir plus tard quand y'a moins de monde...
 
Il y a également des jours où je n'ai envie de parler à personne, et souhaiterais simplement travailler à distance depuis un chalet perdu dans la montagne avec juste un chat comme compagnie. Ces jours là, je ne capte rien de ce qu'on essaye de me dire, et suis extrêmement maladroit physiquement. Je reste apte au travail, mais c'est simplement que les mots des autres n'ont aucun sens. Ce ne sont que des suites de mots dont je comprend le sens, pris un par un, mais la phrase dans son ensemble ou sa signification sont indéchiffrable. C'est hyper frustrant. Ce sont également des jours où je suis facilement en colère.  
 
Même si être geek peut faciliter la vie au travail, on est pas exempt d'être confronté à la difficulté qu'est la sociabilisation. D'ailleurs, ça a pourri ma carrière et mes augmentations dans un job précédent malgré de bons résultats par le travail. Mais bon, dans l'ensemble, effectivement, j'ai l'impression de beaucoup moins galérer que toi ( #lurker #souffrance au travail).
 
 
 
 
 
 


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Ce qui ne nous tue pas nous donne des points d'expériences
n°52917792
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 06-04-2018 à 16:42:31  profilanswer
 

Les mesures contre l'autisme concernent asperger ?

n°52918169
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 06-04-2018 à 17:15:05  profilanswer
 

Le quatrième plan autisme concerne également le syndrome d'Asperger, qui est un Trouble du Spectre Autistique.  
 
J'espère par contre que ce sont des mesures pour les autistes, et pas contre l'autisme.

n°52918220
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 06-04-2018 à 17:19:57  profilanswer
 

C'est surtout pour la détection et la prise en charge.

n°52919668
Rem82
Posté le 06-04-2018 à 20:53:16  profilanswer
 

Il va être temps que la France se réveille ! :o

n°52928555
Profil sup​primé
Posté le 07-04-2018 à 23:51:41  answer
 

Yep : que les médecins arrêtent de nous regarder de travers quand on commence à nous inquiéter pour notre enfant.
Ce serait déjà un grand pas en avant.

n°52993270
Profil sup​primé
Posté le 14-04-2018 à 05:47:46  answer
 

skylight a écrit :

Merci pour ta réponse.
Quand je disais "ado", il a vraiment 25 ans, et touche bien l'AAH. Il a été viré de son collège en 4ème, et a suivi tout le reste jusqu'au bac via le CNED.
Il reste 24/24 sur le canapé du salon, traine sur Internet, sa mère travaille. Tous les matins elle lui prépare les repas de la journée.
 
De ce que j'ai vu, il veut surtout être le meilleur du monde. Et en me posant ces questions là, il a cherché à se comparer, alors peut-être que ce que j'ai dit ne lui a pas plu.
 
J'essaie de trouver des structures adaptées mais je ne vois pas où chercher et par quoi commencer, ne serait-ce juste pour soulager sa mère qui doit vivre un enfer chaque jour...
 


 

QNTAL a écrit :

Généralement on commence par les associations de parents d'enfants autistes. Il y en a dans toutes les régions, ou presque. Mais à 25 ans, il n'y a vraiment pas beaucoup d'espoir, il est très difficile de trouver une aide adaptée. A tenter quand même.
Quand on pense autisme, on imagine toujours des enfants. Même les politiques sur l'autisme oublient souvent les adultes. Et les personnes âgées, n'y pensons même pas.
Les parents d'adultes autistes non autonomes tentent généralement de les garder le plus longtemps possible à la maison pour éviter les hospitalisations avec leur lot de neuroleptiques et de violences morales.  
En sachant qu'un jour ils seront trop vieux...
Pour les institutions spécialisées, il n'y en a pratiquement pas, ce qui fait que de nombreux handicapés, dont les autistes mais pas exclusivement, sont envoyés dans des centres en Belgique, au frais de la sécu.  
En bref, la situation en France est vraiment pourrie, et s'il a 25 ans il est possible que sa mère fasse déjà au mieux.  
S'il est violent, même un groupe de rencontre Asperger risque de ne pas convenir, alors que c'est souvent un bon moyen de sortir et apprendre à socialiser.


 
 
Bonjour
 
1)Il semble que, de plus en plus, les chercheurs considèrent l'autisme comme une forme différente d'intelligence.Quels sont vos retours d'expérience à ce niveau?
source
https://www.lesechos.fr/06/10/2014/ [...] on_article
 
et Hugo Horiot  
http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] demain.php
Qu'en pensez-vous?  
 
2) La schizophrénie quant à elle,n'est pas une forme d'intelligence mais un trouble du comportement?(Il y a pourtant eu Nash)

n°52993271
Profil sup​primé
Posté le 14-04-2018 à 05:49:03  answer
 


 
 
 
Merci :jap:  

n°52995018
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 14-04-2018 à 13:08:07  profilanswer
 


 
Alors :
1) Je suis d'accord que c'est une forme différente d'intelligence. Et de perceptions, ce qui renforce encore cela.
Par contre je n'adhère personnellement pas du tout au discours d'Horiot, qui semble ignorer la diversité au sein du spectre de l'autisme, se sert de célébrités autistiques (Tammet, Schovanec, Grandin, etc) pour montrer une forme supérieure d'intelligence qui me fait plutôt penser à des singes-savants faire-valoir.
Je pense qu'il ne faut pas oublier qu'une forme différente d'intelligence ne signifie pas qu'il n'y a pas de difficultés annexes, et encore moins qu'on peut s'adapter facilement à notre société.  
Valoriser l'autisme et le syndrome d'Asperger, c'est bien. Mais j'ai tendance à préférer les discours plus nuancés.  
Pas simple de trouver le juste milieu sans arriver à la négation de handicaps parfois sévères et de souffrances importantes, et sans non plus nier les capacités et le libre-arbitre.
 
On a dans le monde de l'autisme de forts conflits entre les parents d'autistes "sévères", non autonomes, non verbaux, en institutions... qui ne supportent pas les discours optimistes des autistes "de haut niveau" qui demandent à être considérés comme seulement "différents", et nient parfois même le handicap.
De l'autre côté, les autistes qui ont la possibilité et la capacité de s'exprimer reprochent souvent aux premiers de parler au nom des autres sans que ce soit dans l'intérêt des principaux concernés. En gros, les parents chercheraient à normaliser les autistes quitte à les rendre vraiment inadaptés au lieu de les accepter avec leurs différences et de baser leur vie sur leurs capacités réelles.
Si on ajoute par là dessus les avis encore très divergents entre les scientifiques, les conflits entre écoles psy, le passif des psychanalystes, les critiques faites aux différentes thérapies... On est pas rendu.  :sweat:  
 
2) La schizophrénie n'est pas de naissance et implique d'autres symptômes (délires, hallucination).  
Je pense donc qu'un schizophrène pense différemment d'une personne "typique" mais c'est probablement vrai aussi pour la majorité des troubles du comportement, de l'humeur, et neurologiques.
Je ne vois pas trop le rapport avec le sujet, en fait.

n°52995663
Profil sup​primé
Posté le 14-04-2018 à 15:06:06  answer
 

Tu as raison QNTAL, je pense que Horiot dessert votre cause, car il y a beaucoup d’autistes qui ne sont pas asperger, et qui vivent un quotidien semé d’embûches. Et puis je ne comprends pas le projet de s’auto analyser comme supérieur, il parle même de génie, tout en voulant entrer ou sortir de la norme (on ne sait pas trop avec lui)
Quant aux schizophrènes, ça n’a rien à voir, même si ce sont des maladies envahissantes, handicapantes. Et puis je n’ai jamais entendu de malades mentaux se définir comme un être supérieur, pourtant il y a aussi des noms célèbres comme Gérard Garouste, Chopin, Churchill ...  
 
Le café Joyeux  :)  une bien belle initiative  
 
https://radionotredame.net/2018/soc [...] en-154349/
 


Message édité par Profil supprimé le 14-04-2018 à 15:09:15
n°53002689
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2018 à 17:18:30  answer
 

Je vous rejoins.
Ma fille est autiste syndrome de Kanner, et c'est très différent de son cousin ou de moi-même qui sommes Asperger :jap:

n°53045464
Profil sup​primé
Posté le 19-04-2018 à 19:28:58  answer
 

Charlie Hebdo a voulu vous consacrer une page, mais Marcel était très énervé  :lol:  
 
Bon heureusement fred et QNTAL nous rassure sur les motivations des asperger

n°53177936
Profil sup​primé
Posté le 04-05-2018 à 20:02:35  answer
 

Les Roses dans le monde de Josef Schovanec, j'aime beaucoup ce garçon.

n°53185353
gaston1024​1
Posté le 05-05-2018 à 22:02:05  profilanswer
 

[:drapal]


---------------
Quand c'est bon, y'a pas meilleur - Isologue
n°53192621
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 06-05-2018 à 23:40:55  profilanswer
 

Vous arrivez a regarder les gens dans les yeux ?  
Ou vous regardez le nez ou la bouche pour faire semblant ?
Vous regardez à coté ?

n°53193948
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 07-05-2018 à 10:14:58  profilanswer
 

Je regarde surtout à côté et très peu dans les yeux. Sauf si je fais un effort conscient, mais ça me demande beaucoup d'énergie et j'y perds en concentration, j'ai du mal à suivre la discussion.  

n°53194712
Profil sup​primé
Posté le 07-05-2018 à 11:25:25  answer
 

Hello,
 
Pour ceux qui ont ete diagnostiques formellement, ca apporte quoi concretement?
De ce que je lis il n'y a pas de "traitement", ni d'avantage particulier a etre reconnu comme tel.


Message édité par Profil supprimé le 07-05-2018 à 11:26:04
n°53195716
genkidama-​hfr
Révolutionnaire.
Posté le 07-05-2018 à 13:18:38  profilanswer
 

Il y a l'allocation adultes handicapés.
On peut trouver des avantages mais c'est un handicap.

n°53233170
francis125​6
Posté le 11-05-2018 à 23:50:28  profilanswer
 

En lisant les posts de Fred, il m'est venu une question sur mon comportement.
Le fait de se refaire 10000 fois une scène du quotidien en pensée est-il un trait des autistes, ou c'est quelque chose de commun?
 
Avant mon diagnostic, je faisais tout le temps ça.
Depuis, je ne fais plus trop ce processus, il faut dire que j'ai beaucoup moins d’interactions avec l'extérieur depuis que j'ai compris "qui" je suis.
Mais ça m’interpelle.

n°53233908
Profil sup​primé
Posté le 12-05-2018 à 09:22:21  answer
 

Ben, franchement je ne sais pas si tout le monde fait ça, pour la raison toute simple que pendant longtemps je pensais que je faisais comme tout le monde, et que donc tout le monde faisait comme moi.
 
Sauf que quand je parle de temps en temps de mes "habitudes", tout le monde me regarde bizarrement, et ceux qui me connaissent "c'est Fred, il est comme ça mais c'est pas grave on l'aime bien quand même parce qu'il est sympa".
 
"chez toi, ça doit être rangé nickel chrome chaque chose à sa place avec tes maniaqueries..."
:lol:
En fait, c'est plutôt bordel couvré mais organisé : c'est un foutoir apparent, mais apparent seulement.
Parce que dans mon "bordel", je sais où sont exactement chaque chose, et si on range, bah je suis perdu :D
 
Par contre, oui, je suis maniaque dans l'utilisation de chaque objet, de manière à le conserver le plus longtemps possible en bon état de marche.
 
Pour revenir au film de la journée, moi, c'est plutôt l'âge et la fatigue qui me fait m'arrêter progressivement le replay, et aussi parce que je commence à m'en foutre un peu beaucoup de ce que les autres pensent. Font-ils seulement l'effort d'essayer de penser comme moi ? Non ? Alors moi non plus !
 
Mais je ne peux pas affirmer que c'est depuis le diagnostique.
Et ça me fait penser qu'il faut que je repose une nouvelle journée de congé pour aller voir la spécialiste et terminer le processus.
Ce que ça va m'apporter ? J'en sais trop rien, au juste.
Par contre mon ex "ah c'est pas pour me faire chier que t'étais comme ça !"
Bah, si hein :o
Evidemment que je me levais tous les matins en cogitant :
"comment je vais pouvoir la faire hurler aujourd'hui ? Pour que cette nouvelle journée soit bien pourrite !" :o :D  
 
Et depuis, je dois dire que le célibat pur et dur, ben ça me va plutôt bien.
Même si de temps en temps une relation ne serait pas pour me déplaire, j'avoue au final être bien, chez moi tout seul :)

n°53238715
francis125​6
Posté le 12-05-2018 à 21:26:09  profilanswer
 

En fait, j'ai l'impression de faire le chemin inverse.
J'ai toujours eu l'impression de réfléchir différemment, et avec le temps et mes incertitudes, je cherche à mettre le doigt sur ce qui est réellement hors norme, ou juste une impression.
 
J'ai appris à me connaître, je cherche maintenant à approfondir ma compréhension des autres.

n°53339144
brosswood
Posté le 23-05-2018 à 00:34:39  profilanswer
 

Je pose mon drapeau, une bizarre impression de déjà vu en lisant certains témoignages...
 
Edit : Sur ce site http://pages.infinit.net/frelyne/a [...] Index.html
AQ : 35
EQ : 12  :ouch:  
FQ : 43
SQ-R : 96


Message édité par brosswood le 23-05-2018 à 03:05:37
mood
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Posté le   profilanswer
 

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