Reprise du message précédent :

 
C’est pas baroqueux, c’est joué sur des instruments de l’époque de Mozart en essayant de reproduire ce qu’on pense être les bonnes articulations et les bons tempi.
 
Il existe des versions vraiment baroqueuses du requiem de Mozart, et cette version n’en fait pas du tout partie.

Je ne suis pas d'accord
J'aime quand c'est un peu gras

 
Bah il y a des œuvres d’autres compositeurs qui le nécessitent. Pas la peine d’infliger ça à Mozart.  

Ouais, si on veut, j'ai toujours une réaction négative sur ce sujet.
 
Sinon, pour cette évolution des goûts concernant les interprétations musicales, on a pu faire un parallèle avec la gastronomie: avant, on aimait les plats roboratifs qui tiennent au corps, maintenant on préfère manger plus léger. Assez caractéristique quand on compare le requiem version Boehm et la façon dont on le joue maintenant.

 
Non, mais ça n'a rien à voir avec la gastronomie. Avec le goût par contre, construit au fil des écoutes depuis petit, certainement déjà plus.
 
Cette évolution n'est pas une évolution des goûts, mais une recherche d'authenticité basée sur des recherches musicologiques approfondies, tant sur le plan des instruments, du contexte historique de l'époque, des lieux de concert, des traditions concernant les articulations et les techniques de jeu etc...  
 
Je pense que concernant Mozart, il fait peu de doute que cette évolution a énormément de sens s'agissant d'oeuvres comme le Requiem ou même s'agissant par exemple de ses symphonies. Honnêtement, les symphonies deviennent inécoutables telles qu'elles ont pu être jouées avant et juste après guerre.
 
Après, tout n'est pas à mettre dans le même panier. Il y a aussi un facteur d'intemporalité concernant les plus grands compositeurs... Est-ce qu'on doit se forcer à écouter le Clavier bien tempéré ou les Variations Goldberg sur des instruments d'époque ?
Personnellement, je pense le contraire car le piano moderne permet de faire ressortir le contrepoint et toute la construction de la musique de Bach bien mieux qu'un clavecin.
 
Du coup, c'est un débat très vaste.

La Messe en Si par Klemperer avec Elisabeth Schwarzkopf c'est inaudible. Je ne suis pas un puriste mais il y a des limites, et les œuvres pour clavecin jouées au piano, là ça va trop loin pour moi.

Et il y a des interprétations de Bach (je pense à Martha Argerich) ou le terme interprétation prend tout son sens : le compositeur n'avait probablement pas en tête ce qu'elle fait de sa partition, mais il ne l'aurait IMHO pas désavouée pour autant (contrairement a certaines interprétations classiques clinquantes et mécaniques).
A+,

 
Bah Bach n'a jamais précisé l'instrumentation pour le clavier bien tempéré par exemple.
 
Pour les Variations Goldberg, Bach a précisé pour le clavecin, mais très franchement, ça sonne bien mieux au piano (enfin, ça dépend du pianiste). Le piano sur ce genre d'oeuvre permet de faire ressortir les différentes voix beaucoup plus. Et il y a aussi des dynamiques plus importantes sur un piano qui permettent de vraiment délivrer plus de musicalité tout en étant encore plus analytique.
 
Par contre, une cantate de Bach sur instruments modernes, ou mêmes les concertos brandebourgeois, je dis non direct.

Il y a une messe en Si par l'orchestre de Paris dirigé par Makela l'année prochaine, j'appréhende.

Je suis assez d'accord, mais bon, quand c'est Wanda Landowska la claveciniste, c'est quand même pas mal.
A+,

J'ai encore provoqué un débat sans fin ...
 
Pour ce qui est des interprétations sans sobriété, et pourtant conformes à ce que voulait le compositeur, je pense à Berlioz.
 

 
Et une œuvre représentative, la cantate des chemins de fer
 
https://www.youtube.com/watch?v=Y6UV2Of1L8E
 
C'est assez grandiloquent, et je trouve ridicule, mais ça me fait rigoler.
 
 
 

Chacun sait que je ne suis pas fan d'opéra, sauf parfois lorsque c'est du baroque, et ce soir, j'ai entendu ceci :
Handel: Alcina, HWV 34 / Act II - Alcina: Ah ! mio cor ! Schernito sei ! - Magdalena Kožená  
A+,

Je trouve ça également très beau.
Ce n'est pas du baroque outrancier, ça reste sobre et musical.
Et la chanteuse vibre. Pour les instruments à cordes, c'est souvent empêché par les baroqueux, alors que le vibrato, c'est ce qui fait la beauté du son à mon avis.
En fait, j'aime le baroque, cette musique me fait vibrer, mais je n'aime pas les baroqueux.
 

J'ai été longtemps à ne plus écouter de musiques classiques, comme bien d'autres d'ailleurs que j'écoutais même très jeune. Je m'étais laissé emporter par les faits de modes, tant musicales, que vestimentaires, tout ça pour vouloir paraître être comme les "autres", dans le vent, pour vouloir intégrer des groupes de jeunes, parfaire à des relations d'amis, que sais je encore ?.... Avec le temps passant, je me suis dit, en fait, que cela était de ma part, un manque de personnalité finalement et que de cela, ça ne me sert à rien de vouloir être, faire, écouter de musique, de me vêtir comme soit disant tout le monde car pas vraiment plus d'ami(es) pour autant que je pensais pouvoir me faire en faisant et en étant comme tout le monde, loin de là. Dés lors, je me suis remis en effet à la musique classique qui me passionne franchement, qui est pour moi, source d'inspiration toutes sortes même en matière de créativités artistiques, peintures, poèmes..., en plus de détendre, "zen", parfois aussi des oeuvres de classiques qui soient joyeuses.... Oui, la musique classique me passionne, qui traverse le temps en plus. Beaucoup à exprimer de ce sujet...

Je comprends. J'ai vécu ça quand j'étais en 3ème, la pire année de ma vie. Pas du tout intégré dans le collège (on avait déménagé), et sans arrêt raillé/moqué parce que j'aimais la musique classique (on m'interpelait "violon", "Mozart", bah!). J'ai été à 2 doigts de dénier ma passion pour plaire à ces imbéciles.
 
Heureusement quand je suis parti au lycée, j'ai pu rencontrer d'autres passionnés et assouvir ma passion pour la musique.

C'est qui qui était à Garnier pour Giselle ce soir c'est bibi !

C'était vachement bien. C'est marrant comme c'est un ballet différent de ceux que je connais, avec de très longues séquences de pantomime et des numéros dansés, dans le Lac des Cygnes de Noureiev par exemple ça existe aussi mais l'action est plus diluée dans la danse, il y a des numéros de danse qui apportent vraiment à l'action et à la compréhension de ce qui se passe. C'est moins le cas dans Giselle où l'essentiel de ce qui se passe est joué entre les danses.

J'ai vu de ces entrechats, le monsieur (Germain Louvet) a des jambes d'acier et Giselle était dansée par Sae-Eun Park, ultra gracieuse. L'orchestre était dirigé par Patrick Lange, je pense que c'est la première fois que j'entends ce chef, c'était au point, je sais pas, j'ai pas de points de comparaison, et je sais pas qui était le premier violon mais il ou elle dé-gou-li-nait de romantisme et c'est exactement ce dont on a besoin

J'ai vu Chevalier (2022) récemment dans l'avion.
 

 
https://www.imdb.com/title/tt12758486/?ref_=tt_mv_close
 
C'est sur Joseph Bologne, violoniste virtuose, compositeur et champion d'escrime dans le désordre , chevalier de Marie Antoinette, aka le Chevalier de Saint Georges.
 
Contemporain de Mozart qu'on voit dans la scène d'introduction, ce qui est possiblement une largesse historique, mais bon c'est comme tous les films quoi ...
 
Alain Guédé le fait remarquer et trouve navrant que ça soit des producteurs américains qui se soient emparés du trucs plutot que des français, ce qui est quand même compréhensible vu que c'était un chevalier de marie Antoinette ...
https://www.radiofrance.fr/francemu [...] es-7546480

 
On sait que les compositeurs français sont plus populaires à l'étranger qu'en France.
Le Chevalier Saint Georges n'est pas si inconnu que ça, au moins de nom, plus que sa musique.  
Notre ancien Konzertmeister a enregistré ses quatuors.
https://music.apple.com/us/album/sa [...] /404203053
 
 

 
Gouts et couleurs, je déteste   , je ne retrouve ni le sacré, ni le côté mortuaire, ca me la coupe direct.
 
Sir Colin Davis, je préfère nettement, je reste globalement sur Karajan ou le tempo, les instruments, je sais pas, c'est moins grandiloquent que Böhm , un poil plus dynamique mais ca reste une messe pour les morts et pas une gigue un après midi de printemps devant le Macumba .  
 
#teamvieux #teamweeweex
https://www.youtube.com/watch?v=ht- [...] lZuMRF-sf_

Je vous laisse apprécier cette analogie qui mélange musique classique et basket, pour faire une analogie entre notre Boris Diaw national et Beethoven
https://twitter.com/BBall_Archives/ [...] 6268815451
 
Comprenne qui peut

 
Surprenant la différence entre les deux.
Je suis étonné de la lenteur de Karajan, déjà à l'époque il me paraissait lent, mais là encore plus.
Herreweghe est plus rapide, mais pas autant que ça se joue maintenant.
On s'habitue, mais c'est vrai que je préférais les interprétations plus lentes.
Sans compter que c'est bien plus peinard quand il y a beaucoup de notes, notamment dans le Dies Irae.
 
 

Billets réservés pour le Wiener Philharmoniker dirigé par Zubin Mehta au théâtre des Champs-Elysées en janvier  

Oh la classe ! Mehta je l'ai entendu diriger Tosca au Mai Musical de Florence il y a… ouh, longtemps, c'était un plaisir !

Et le philharmonique de Vienne, quel orchestre !
 

Je me posais la question ces derniers temps sur une phrase d'Un bal masqué de Verdi : dans le premier acte, un des personnages secondaires vient demander la condamnation de la magicienne Ulrica, qui est « del immondo sangue dei negri ». Ça fait un peu désordre, et comme l'opéra est censuré de base franchement il serait pas à ça près si on changeait une phrase

Car oui, apparemment ça se faisait pas du tout de faire assassiner un roi, en l'occurence de Suède, sur scène, l'action a donc été déplacée aux États-Unis et c'est la plupart du temps le gouverneur de Boston qu'on poignarde au troisième acte SPOILER ALERT MAIS EN MÊME TEMPS C'EST UN OPÉRA DE VERDI VOUS VOUS ATTENDIEZ À QUOI.

Et là en bossant j'écoute une version des années 90 qui traîne sur YT et je me rends tout à coup compte que je suis quand même en Suède et que le mec s'appelle de nouveau Gustavo et pas Riccardo (oui le gouverneur de Boston s'appelle Riccardo et parle italien, il faut le savoir). Il en existe donc des versions décensurées.

Ni une ni deux je reviens en arrière vers l'acte 1 parce que j'aimerais bien savoir quel est le texte original concernant la magicienne (il n'y a pas beaucoup de sorcières vaudoues à Stockholm je suppose) : elle est « del immondo sangue gitano ».

Bon ben c'est pas mieux hein

 
Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, mais il me semble que comme moi, tu te plains de ces mises en scènes tarabiscotées qui ne veulent rien dire.
 
La semaine dernière, ils ont passé Carmen enregistré aux Chorégies d'Orange, justement, une mise en scène classique, ce qui me convient très bien (sauf au début où évidemment il fallait se mettre en avant au lieu de laisser jouer l'ouverture, et où on voit Don José déjà arrêté alors que c'est après ...).
 
Hormis ça, j'ai été surpris par deux choses : une Carmen plantureuse (ce n'est pas l'image qu'on s'en fait), et un Don José aux cheveux longs (certes il devient, bandit, mais au début, il est militaire).
 

C'est la version avec Marie-Nicole Lemieux ?
Je ne suis pas hyper fan. Rien à voir avec son physique, je trouve qu'elle ne bouge pas assez bien pour le personnage, je préfère Garanca.

Oui c'est elle. Vocalement, elle me convient, mais physiquement, je reste surpris.  

Ça dépend, je pense, mais en tout cas j'ai du mal avec les mises en scène épurées, c'est un peu facile, surtout quand (cf Turandot) tu donnes un opéra raciste, c'est un moyen un peu facile d'aseptiser tout ça et de dire « nan mais moi jsuis pas comme ça ».  

Je me rends aussi compte que plus ça va plus j'ai des tendances réac, c'est de toute évidence lié au temps qui passe mais indirectement : plus le temps passe, plus je me rends compte que voir un opéra est quelque chose (en tout cas pour moi) d'exceptionnel. Et donc je trouve d'autant plus agaçant quand on me rate une mise en scène, parce que c'est peut-être la seule fois dans ma vie que j'assisterai à cet opéra donc je voudrais que ce soit une expérience parfaite.

Par exemple, je n'ai vu qu'une fois Don Giovanni, ou bien, voir une Tétralogie, c'est un truc qu'on fait une fois dans sa vie, deux peut-être. Je n'ai vu qu'une Khovanshchina (faut dire, c'est pas courant que ça soit donné comme opéra ), qu'un Simon Boccanegra. C'est pas toujours grave, Simon ne m'a pas laissé un souvenir impérissable mais j'étais pas dèg non plus par cette mise en scène modernisante sur fond de meeting politique et d'élections municipales. J'ai trouvé la mise en scène de Haneke pour Don Giovanni, dans un building avec des yes men playmobil en costard cravate très réussie. La Tétralogie c'était moins cool, j'ai lâché l'affaire (j'ai vu que les deux premiers) mais surtout parce que musicalement j'étais pas fan.

C'est encore plus marquant quand c'est une question d'interprètes, parce qu'au final on a une fenêtre assez réduite pour les voir. Je pense que c'est ça qui m'a radicalisée en fait mais c'était y a vingt ans J'ai vu un Tristan avec Waltraud Meier qui est mon Isolde préférée, c'est vraiment un truc que tu fais une fois dans ta vie, et j'ai trouvé la mise en scène vraiment exécrable (et j'ai des arguments objectifs, je suis pas dans le rejet pour rejeter) alors que je l'avais entendue encenser partout

C'est un des deux facteurs pour moi. Le deuxième, c'est que je me demande si l'opéra, en tout cas pas mal d'opéras, est un médium adapté à ce genre d'innovations ou d'expérimentations. Je râlais sur Turandot l'an dernier : Turandot, c'est une chinoiserie début XXe, un conte adapté par goût d'un exotisme lointain et vaguement barbare qui fascine et dont le clinquant est à la mode. C'est une grosse kitscherie, avec un livret qui pisse pas loin (et je dis ça alors que j'aime beaucoup cet opéra). Et donc, bah, si tu fais une mise en scène kitscho-chinoisante sans réfléchir, c'est facile et ça se passe bien. Si tu veux faire de l'expérimentation esthétique et signaler un sous-texte complexe, je sais pas si tu es au bon endroit

Bon de toute façon je dis ça, je vais plus à l'opéra, je vais au ballet maintenant, zéro surprise à part parfois à quel point ça peut m'émouvoir. J'ai revu le Lac des Cygnes hier et ça m'a complètement retournée, alors que je l'ai vu mille fois (dans la même mise en scène et la même chorégraphie qu'hier) en DVD et que c'était la deuxième fois sur scène.

(En plus c cho des fois de comprendre le sous-texte subtil. J'ai toujours pas compris pourquoi dans la production de Nabucco que j'ai vue en Allemagne les gens se transformaient en abeilles géantes. C'était peut-être pour dire que tout le monde est manipulé par une femme fourbe ?)

Ça c'est le truc qui fait vendre les programmes aux représentations

 
 
Je comprend et plussoie fortement, pour avoir vu quelques ballets (l'opéra n'étant pas ma came en général), quand tu mets une mise en scène classique avec des décors à Garnier, que ce soit le lac des Cygnes , la Bayadère ou autre, tu vis vraiment un moment exceptionnel, tu fais un petit retour dans le temps en ayant l'impression d'être hyper privilégié et c'est pas désagréable  
Si tu fais un truc hyper épuré et moderne à Bastille, c'est beau aussi mais mais c'est pas le même effet.  
 
Ayant fait les 2 j'ai gardé à chaque fois un souvenir exceptionnel de Garnier et un moins enthousiaste de Bastille.
 
Ca me fait penser qu'il faudrait que je vois si ils font ce genre de chose a Bayreuth, ca pourrait etre sympa et c'est bien moins loin pour moi que Garnier

Cette année, j'ai vu Giselle à Garnier et Casse-Noisette et le Lac des Cygnes à Bastille, tout était parfait Mais pour les ballets classiques, même à Bastille c'est complètement tradi et avec beaucoup d'attention au petit détail matériel, au costume brodé, au strass et au dégradé de pastel sur le tulle, etc. Les costumes du Lac des Cygnes c'est une féérie, que ce soit dans les tableaux blancs ou tout le monde est déguisé en gros canard, ou dans les tableaux à la cour de la reine avec tout le monde en arc-en-ciel de couleurs pastel. C'est vraiment très joli.  
 
C'était Vello Pänh dans la fosse hier et les solistes étaient en flammes, il est possible que j'aie pleuré comme un veau par moments, juste à cause de la saturation émotionnelle de trop de beau en même temps par les yeux et les oreilles. Pis c'est tellement triste comme histoire

Merci pour tous ces retours. Ca va bien dans le sens que je pense, les metteurs en scène qui veulent tirer la couverture à eux et se lancent dans des délires inadmissibles (cf. Bayreuth ou le Don Giovanni dans une boucherie). Tout ça me dégoute d'aller à l'opéra même si c'est un genre que j'aime bien.
Le ballet, je suis moins porté là dessus, mais le fait qu'ils soient restés à quelque chose de plus tradi pourrait me tenter.  
 
 

Sinon il faut aller à l'opéra dans des endroits qui font des mises en scène classiques. Je pense que les petites salles comme l'Opéra Comique, le TCE, le Châtelet ou l'Opéra Royal de Versailles ont bien plus de chances de faire des choses pas trop disruptives.
On peut choisir d'aller voir une version par un metteur en scène qu'on aime bien aussi, genre j'adore tout ce que j'ai vu de Pelly.

Bonne idée, merci pour le tuyau, je ne suis plus guère sur Paris en bossant à l'étranger, mais à l'occasion ...
 
Sinon, dans le même genre, hier soir sur F5, le requiem de Verdi assorti de projections de sortes d'images égyptiennes sur les murs du théâtre antique d'Orange. Encore un metteur en scène qui a voulu se mettre en avant, faire presque oublier la musique pour montrer ses dessins, que j'ai personnellement trouvés moches et sans intérêt. Et à la fin, les saluts tronqués pour afficher la liste interminable des porteurs de micros ...
Mais j'ai aimé l'interprétation sobre et mesurée de Tugan Sokhiev et de l'orchestre du Capitole de Toulouse.
 
Suivi du Samson et Dalila de Saint Saëns. Mise en scène un peu triste, mais acceptable pour moi. Au plan musical, j'ai adoré, malgré l'heure tardive, je suis allé jusqu'au bout. Il y avait encore Marie-Nicole Lemieux, on ne voit qu'elle en ce moment ! Ainsi que Roberto Alagna, j'appréhendais, finalement il est resté sobre. Il est vrai que Samson est un opéra largement symphonique, c'est peut-être pour ça que j'apprécie.
 

 
Bill Viola, ‘the Rembrandt of the video age’, dies aged 73
 
Je tiens à dire que je n'y suis pour rien

Jean Baptiste Lully (1632-1687) - Marche pour la cérémonie des Turcs

 
Des plus classiques, mais aussi satirique. J'ai toujours envie de rire avec le grand Mamamouchi, et pour faire de la politique, le grand Ballamouchi (surnom du Canard enchainé à Balladur, son allure de bourgeois gentilhomme, et plutôt mou, devenu Ballamou 1er, puis le grand Ballamouchi).
 
J'ai une question musique/politique, c'est sur quel topic ?
 

J'aimerais me faire un roadtrip musical, imaginez que je fasse apprendre la culture classique à un bébé, ça serait quoi la route à prendre ?
 
J'en ai un peu marre de mettre au hasard dans les trucs qui traînent et de faire ça n'importe comment