Reprise du message précédent :

 
Oui, très bonne version je trouve. Très intéressante aussi sur les équilibres et les mises en avant des bois pendant certains tuttis.  
 
Sinon pour ceux qui voudraient savoir la (pardon ma   ) version de référence, c'est Karajan et le Berliner ici : https://www.youtube.com/watch?v=KdY [...] rt_radio=1
 
Je ne sais pas si on fera un jour mieux, mais j'ai jamais entendu mieux (j'ai aussi un intérêt pour les versions sur instruments d'époque, mais le problème avec Beethoven, c'est qu'il était en avance sur son époque, qu'il est intemporel et que les nuances dans ses symphonies, c'est genre l'équivalent de 10 groupes de metal qui jouent ensemble au niveau puissance et sensation... Du coup, les instruments modernes et les interprétations furieuses marchent bien avec... Cette symphonie est héroïque. Il n'y est question que de dépassement de tout... )  
 
Pour la 5eme et la 7eme, je reviens toujours à Carlos Kleiber et le Wiener.

Egalement, la 3ème est délicate, ça a vite fait de paraître lourd, mal joué, moche.
Et également fan de Karajan, je trouve aussi que ça sonne bien.
Je ne me souviens pas l'avoir jouée celle-là.

yannick nezet séguin en version historiquement informée c'est bien, moi je reste sur les enregistrements des années 70 de Blomstedt avec Dresde

Toujours ma chaine de référence, KTO (pour la musique, pas pour le reste, et compte tenu de la faiblesse de la programmation des chaines françaises) diffusait hier soir la Missa Solemnis de Beethoven.
 
Avec Jordy Saval et son concert des Nations. Je suis surpris, ce n'est pas du baroque pourtant. Les cordes sont modernes, mais les vents (bois et cuivres) sont du type baroque, avec le son moche que ça implique.
 
Donc un peu déçu par ça, mais pour le reste, une interprétation avec beaucoup d'enthousiasme, entrainante. Il y a longtemps que je ne l'avais pas écoutée (pendant ma phase Beethoven étant ado), j'avais le souvenir de quelque chose de plus lent avec Karajan, là ça a la pêche.
 
A jouer, la partie d'alto me parait assez difficile et chiante ...

Découverte du moment, si vous aimez Mozart (particulièrement le Mozart ploumploum guilleret), écoutez Mysliveček. C'est un compositeur bohémien un tout petit peu plus ancien (il avait une vingtaine d'années de plus que Mozart) et Mozart était ultra fan de lui.

Je l'ai découvert avec cette aria de l'oratorio Adamo ed Eva : lien Deezer mais il y a aussi une pétachiée de concerti (playlist YT de concerti pour violon), symphonies, sonates etc. C'est vraiment le genre de choses que j'aime, à la fois immédiatement catchy et pourtant pas du tout superficiel.

Jamais entendu parler, il y a des quantités de compositeurs oubliés qui mériteraient d'être redécouverts. Mais rien n'est impossible, ça a été le cas de Vivaldi pendant tout le XIXème siècle.
 
Sinon, l"Algérie, c'est fini, retour en France, j'espérais renouer avec la musique classique et romantique après 5 ans de musique arabo-andalouse ou patriotique. Et bien non ! Voilà qu'ils ont décidé de se lancer dans la musique de films, John Williams, la guerre des étoiles, ET, Indiana Jones, ... Pas désagréable, mais ce n'est pas ce que j'attendais.
 
Heureusement, le 1er concert reprendra le programme de l'année précédente, du vrai romantique pour le coup : ouverture des maîtres chanteurs, concerto pour piano de Grieg et symphonie du nouveau monde.
 
Et je ne vais pas me plaindre non plus : nouvellement arrivé et directement promu au 1er pupitre.

Ça va c'est sympa comme programme.

Moi je vais chanter le Stabat Mater de Karl Jenkins, je suis super contente

J'ai du bon Stabat dans mon répertoire,
J'ai du bon Stabat t'en reviens baba...

A+,

Cf ma signature

 
C'est un compositeur contemporain à ce que je vois. Quel style, jazz, dissonant style Webern, Schoenberg, Boulez, Messian, ou musique de film ? Désolé, je n'y connais rien.
 
Concernant mon programme, c'est quoi le sympa ? Romantique ou John Williams ?
 

 
Je viens de le lancer je connaissais pas, j'avoue être choqué de prime abord par ces harmonies "hollywoodiennes" pour un Stabat  

Ce Stabat t'atterre ?  
   
A+,

Je dirais qu'il fait du neuf avec du vieux et du faussement simple avec du complexe. Il est très connu pour son Palladio et son Adiemus que vous connaissez probablement.

Les mouvements du Stabat sont assez différents les uns des autres, il aime beaucoup mélanger des influences de plusieurs périodes et même franchement en dehors du classique (il y a des passages chantés en araméen par une récitante). C'est encore plus marqué dans sa messe de l'homme armé.

Pour ton programme j'aime bien l'ensemble, c'est facile à apprécier.

Écoute la suite c'est très varié
Je vais bosser les solos de mezzo pour voir si ça passe

Très varié oui, pour ne pas dire décousu  
Quelques passages que j'ai bien aimé mais globalement heu spa mon truc.

Finalement, pas si mal la musique de film. A part la marche impériale infernale (sauf pour les cuivres, affreux, rythme compliqué, obsédant alors qu'on n'aime pas, le même effet que le boléro de Ravel), c'est bien écrit, ça sonne, intéressant malgré mes réticences initiales.  

En ce moment, il y a le Concours Chopin qu'on peut suivre en direct sur Youtube. C'est super intéressant même si un peu niche, enfin, pas vraiment, il suffit d'aimer Chopin quoi mais c'est marrant un concours spécialisé dans la musique d'un seul compositeur. Heureusement qu'il y a de la matière

Je ne savais pas comment ça marchait donc j'ai un peu regardé les règles, wow. En gros, il y a plusieurs rounds durant lesquels les pianistes sélectionnés jouent chacun à la suite, et à chaque round ils ont le droit de choisir leurs morceaux dans une liste pré-établie. Ça donne des résultats intéressants, par exemple le round en cours il faut jouer au moins une polonaise et un groupe de six préludes de l'op. 28 qui se suivent (7-12, 13-18, 19-24) puis ce qu'on veut pourvu que ça fasse 40-50 minutes, et les concurrents sont autorisés à jouer tous les préludes op. 28 si besoin (pourvu qu'il y ait la polonaise). Donc ce soir il y a deux personnes qui se suivent et qui jouent tous les deux la polonaise op. 53 en la bémol majeur puis les 24 préludes d'affilée Mais après il y a un gars qui joue une polonaise, puis douze préludes, puis la fantaisie-impromptu, puis un prélude hors de l'op. 28, puis l'allegro de concert op 46 que je ne connais pas du tout

Le round 3 ça sera sonates et mazurka, et la finale c'est la polonaise-fantaisie et un concerto.

https://en.wikipedia.org/wiki/XIX_I [...] ompetition
https://www.youtube.com/watch?v=w0M3m4RDilY

[Edit : J'aime beaucoup qu'il y ait des prix spéciaux, genre la radio polonaise qui donne un prix pour la meilleure mazurka et la société Chopin qui donne un prix pour la meilleure polonaise ]

(« La musique classique pour vous c'est... » la musique classique pour moi c'est que depuis quelques années j'ai de nouveau un vrai piano, qu'il est trop mimi et que j'ai développé une relation toxique avec les études de Chopin et qu'il y en a qui font bien mal aux doigts, voilà )

(Il y a quelques années, j'ai traîné une semaine à Varsovie pour raisons professionnelles et j'ai kiffé, je logeais dans un hôtel qui faisait des concerts de Chopin le soir, j'ai visité le musée Chopin, je passais derrière le centre Chopin tous les jours pour aller à la fac et j'entendais les gens jouer du Chopin par la fenêtre, y avait même des boulangeries avec des jeux de mots en français genre « chaud pain lol » )

Moi aujourd'hui j'ai déchiffré du Messiaen à vue   et mardi en FM on a fait de la musique minimaliste de John Cage. C'est chelou à écouter mais super drôle à faire
Je m'amuse

 
Sans être pianiste (seulement autodidacte quand j'étais privé de musique par les circonstances), j'ai toujours bien aimé Chopin, sa musique, et aussi le symbole qu'il représente, à la fois polonais et français, et aussi l'Europe centrale au XIXème siècle.
 

 
La vache, tu m'impressionne, et en plus à la voix sans repère. Toute cette musique me paraît d'un difficulté insurmontable.
 
Je pourrai prendre des cours de solfège avec toi ?
 

Houlala je saurais tellement pas faire ça, j'admire

L'année dernière, en chant, j'ai passé des mois sur un air de Strauss (Richard) et rien que ça j'y arrive toujours pas, parce que je peux pas le lire (enfin je « peux » mais comme les notes ne veulent rien dire ça m'aide pas ) et que je ne peux pas me raccrocher aux branches comme dans Verdi ou Bellini où c'est facile de trouver la note d'après vu qu'elle est souvent bien téléphonée oum-palala-pa-oum-pa-poum-palala.

Oui, les commentaires de Cortot sur son édition des études sont savoureux là-dessus.
J'ai eu des moments de privation de musique (pas d'instrument, de temps, d'énergie) et ça fait bien plaisir quand on arrive à s'y remettre et à retrouver l'intérêt de pratiquer

Pour les déchiffrages chelous, on avait quand même le piano en soutien (enfin, le chef n'est pas pianiste donc il fallait intégrer les pains dans l'équation ). J'ai aussi l'habitude de chanter des trucs qui n'ont pas trop de sens voix par voix mais qui donnent un truc cohérent une fois mis ensemble. Il faut accepter que ça donne un enchaînement de notes bizarre, c'est plus dur à mémoriser mais c'est choli avec les autres.
Depuis un peu plus d'un an je fais aussi un truc pas très pro qui consiste à arriver pas préparée aux répétitions, ça oblige à apprendre à déchiffrer vite. Je ne suis pas encore au niveau que je voudrais mais je me suis bien améliorée  

La fameuse méthode à la Rache

Exactement
Allay ce soir j'ai FM 3e cycle, franchement les cours adultes c'est beaucoup trop cool par rapport à la corvée de quand j'étais gosse. La prof est super sympa et nous fait écouter ce qu'elle nous explique genre  
On est max une dizaine de gens motivés, du coup c'est vraiment intéressant.

J'avoue avoir évolué dans l'autre sens. Avant, quand j'étais étudiant ou un peu après, je me pointais aux répétitions les mains dans les poches. Maintenant je travaille mes partitions. Insouciance de la jeunesse, prise de conscience d'une certaine exigence ? Par contre je pense avoir perdu des capacités de lecture à vue.

Je ne le fais que parce que je sais que ça ne ralentira pas les autres. Ça m'est arrivé pas mal de fois de débarquer super préparée alors que les autres étaient en mode détente (et n'avaient pas forcément le niveau pour ), 3h de répé quand tu refais 50 fois la même chose que tu savais déjà, c'est bien chiant.

YT m'a gentiment reproposé ceci :
Karl Richter - Passacaglia & Fugue In C Minor
https://youtu.be/_W4PJUOeVYw?si=V17tvdYf375DJ1gL
 
que j'ai donc religieusement réécouté pour la 3000ème fois

 
Oui tu en avais parlé, l'une des raisons qui t'on conduite à quitter l'ADM et changer de chœur.
Pour autant, je ne pense pas que je dérangeais les autres, j'avais justement une capacité de lecture / déchiffrage. Devenu plus exigeant, ce que je fais est sûrement mieux, mais j'ai l'impression d'avoir perdu en lecture à vue.  
 

Je pense qu'il faut être un peu sous tension pour travailler son déchiffrage, soit tu as un gros volume de trucs à bosser, soit tu fais volontairement des exercices parce que ton travail habituel est mémorisé et ne nécessite plus qu'une lecture de surface pour vérifier. J'ai une copine qui a son DFE qui s'est quand même réinscrite en FM pour bosser ça.
Mardi dernier on a fait des exos de rythme en FM j'étais tellement à la rue , j'ai une très bonne oreille mais en tant que chanteurs on a des partitions en général plus simples que ce qu'on peut demander aux instruments donc quand ça dépasse le noire deux croches triolet y a pu personne

 
Ah oui en passant du chant au piano des fois j'ai l'impression que Chopin veut un peu notre mort.

Oui clairement personnellement j'avais pas mal perdu en déchiffrage pendant les 3 ans où j'avais réduit la clarinette pour le chant.
Après pour le déchiffrage pas de secrets il faut en faire c'est le meilleur moyen de s'améliorer. J'ai eu la chance de pas bosser entre les cours pendant quelques années ça m'a bien aidé pour ça (moins pour tout le reste )

J'ai regardé avant-hier soir le reportage sur les années grecques de la Callas. Un aspect effectivement méconnu de sa biographie, on savait qu'elle avait été élève au conservatoire d'Athènes, mais pas l'importance de sa prof dans sa formation.
 
Deux choses m'ont particulièrement intéressé :
- Sa professeure, Elvira de Hidalgo, parlait français, signe d'une autre époque où notre langue était bien plus répandue.
- Et quand elle chante le fameux Cavalleria rusticana cher à notre cœur ...

Tous les grands chanteurs sont polyglottes, c'est très impressionnant de les voir passer d'une langue à une autre avec des accents impeccables. C'est même un point qui est encore plus vrai qu'à l'époque, genre le français de cette morue de Freni est vraiment dur à comprendre alors que Rachel Willis Sorensen ou Lisette Oropesa sont impressionnantes.

C'était une grande chanteuse mais la pire prof possible. Zéro pédagogie, humiliante, hautaine, y a rien qui va. Je connais des gens qui ont étudié avec elle et qui m'ont dit que sortir de ses masterclass sans chialer était un exploit, il y a d'ailleurs des vidéos sur YT où elle se fout ouvertement des élèves.

ça me rappelle un prof de violon que j'avais connu en stage, d'un très haut niveau, mais d'un caractère épouvantable. Il avait été à l'orchestre de Paris et n'y était pas resté, pour des raisons qu'on ne connaissait pas, mais sûrement liées à ça.
 
On parle de lui un jour en discutant avec une copine de l'orchestre, et on s'aperçoit qu'il avait été son prof. Je lui fais donc ma réflexion habituelle : au plan positif, un bon prof, très haut niveau, très compétent techniquement, mais au plan négatif, un caractère assez spécial. Je poursuit en disant que ça lui avait valu des histoires.
 
Et elle : ah bon, quoi ?
 
Et je lui réponds par habitude : ben, il a quand même été viré de l'orchestre de Paris.
 
Je vois son visage se figer, elle n'était pas au courant !
 
J'étais un peu gêné vis à vis d'elle d'avoir démonté le portrait de son prof, mais pas mécontent vis à vis de lui.

La musique et les profs.
 
Une grande histoire dans la grande Histoire avec un grand H.
 
Déjà, il y a clairement un problème générationnel et de grands écarts sur le plan de la pédagogie et des pédagogies.
 
Pendant très longtemps, les relations prof/élève ont été des relations maitre/disciple et d'ailleurs on appelait son professeur maître. (on ne garde cette expression maintenant que pour les chefs d'orchestre).
On partait du principe aussi qu'il fallait énormément travailler sans relâche des gammes, des exercices etc...  
 
En France maintenant, les profs sont certifiés et ont des DE ou des CA pour enseigner dans les conservatoires et/ou les écoles de musique. Il y a la notion de plaisir first et des pédagogies radicalement différentes comparées à ce qui a pu se faire dans la passé...
 
Pour un résultat... Bah vraiment pas terrible.
 
Les asiatiques règnent en maître (suffit de regarder le concours Chopin pour comprendre) et quand ce ne sont pas eux, ce sont les russes et/ou autres pays de l'Est.
 
Pourquoi ?
 
Bah parce qu'ils ont continué à faire des gammes et des exercices des heures et des heures chaque jour et ont souvent gardé des pédagogies très rigides basées sur l'effort, la ténacité, le dépassement de soi etc...  
 
Et quand ce ne sont pas les profs qui s'y collent, ce sont les parents qui ont gardé cette culture de l'effort et l'ont inculqué à leurs enfants.
 
Ça ne veut pas dire qu'il ne reste plus d'européens, mais ceux qui restent bossent eux aussi très durs.
 
Les pédagogies en mode sympa, molles, elle sont super dans les écoles de musique pour ceux ou celles qui veulent juste pratiquer un instrument pour le plaisir, sans contrainte et sans ambition, mais elles ne fonctionnent pas pour ceux qui veulent en faire leur métier "décemment" (comprendre, pour devenir autre chose soi-même qu'un prof d'école de musique ou de collège)
 
En plus de tout cela et à contrario, on tente parfois de faire faire de la musique à des enfants qui ne le veulent pas, parce que ça rend intelligent, parce que c'est un marqueur social.
Pour moi, la musique, ça doit venir avant tout d'une envie de l'enfant. C'est lui qui doit le réclarmer... Et pas juste comme ça comme une lubie parmi 10000 autres, mais une véritable envie répétée et validée.
Je prends comme exemple ce violoniste: https://www.youtube.com/shorts/bkCQdzPdm40
 
Ses parents n'ont pas eu besoin de le pousser à faire du violon. Il avait cette envie irrépressible d'en faire et du coup, les contraintes liées au fait de faire plusieurs heures de travail chaque jour n'existent plus.

Ouais chais pas, moi j'ai arrêté abruptement la musique à 16 ans alors que ça a toujours été une passion absolue pour moi parce que j'ai été extrêmement maltraitée au conservatoire quand j'y étais.

J'avais pour prof de flûte un prof extrêmement connu, élève de Rampal. Il me hurlait dessus en cours parce que j'étais douée et qu'il considérait que je n'en faisais jamais assez. Je me faisais aussi pourrir la gueule à l'orchestre, à la musique de chambre, à la chorale (à l'époque j'allais au conservatoire quasi tous les jours en plus du collège/lycée). J'étais corvéable à merci quand il y avait des concerts avec la culpabilisation qui va bien. Je compte même plus le nombre de fois où j'ai chialé en cours ou en répétition.

J'ai dû passer par la case psy avant de retourner au conservatoire à 40 ans mais c'était probablement pour mon bien qu'on m'a traitée comme ça, hein.

Ça répond un peu à la question du topic, en plus : la musique classique pour vous c'est… c'est souvent un traumatisme d'enfance.

Perso j'étais pas au conservatoire étant gosse, mais j'avais à la maison quelqu'un qui me forçait à faire de la musique et me criait dessus que j'étais demeurée. Je m'en suis pas remise et aujourd'hui j'ai une relation pathologique avec mon instrument

(Que j'aime beaucoup, par ailleurs, il est très choupi, mon instrument, c'est pas de sa faute.)

Je suis allé voir Aïda hier à Bastille, je connaissais pas très bien je l'avoue (mis à part les trompettes bien sûr ) je dois avouer que j'ai trouvé le final de l'acte II incroyable https://youtu.be/X2OK2sl7BuA?t=507
Tout ce passage avec les tutti qui se concluent avec la reprise de la marche triomphale ohlalalala c'est magnifique