Reprise du message précédent :

Ouais bon, tu critiques le sophisme de sieur Grenouille, mais :
 
1 : tu tombes dans le même travers pour le critiquer. Tu aurais pu te contenter de dire, comme je l'ai fait un peu plus haut, que les acrostiches ça commencait à bien faire. Mais non, il a fallu que tu sortes la grosse artillerie, tout ça pour quoi ? Critiquer ce qui doit l'être, ou te faire mousser en faisant une arrivée tonitruante sur le topic ?
 
2 : Grenouille ne se résume pas à ses acrostiches pédants, il écrit également un roman d'heroic fantasy, à ce titre il mérite un minimum de considération !

2)j'ai lu les premiers chapitres de son roman (l'heroic fantasy n'est pas un progrès pour l'Idée, elle n'est qu'une lourde masturbation mentale certes qui a beaucoup de mérite mais qui n'est pas utile au savoir
 
3)oui une arrivée tonitruante sert toujours à reveiller ces quelques milligrammes de sagesse en nous.... non?
 
1) je versifie par pure provocation, fougue due à ma jeunesse et surtout, je ne critique pas la poésie mais comme tu l'a dit un peu "creusement" la poésie sophiste ou non-philosophique si tu préfères.... parceque le spleen, le cul, l'amour etc. sont universels et n'ont aucune utilité à etre ressassés sans cesse. La poesie est le plus bas degré de la philosophie

Tu es jeune, en effet ! Tu crois encore en certaines valeurs, la philosophie, l'intelligence... Dans quelques années tu seras résigné comme moi : nous sommes tous des con(ne)s, faibles, dont les seuls motivations sont purement sexuelles et égocentriques. Il faut être jeune ou stupide pour croire en autre chose !

houlala, j'ai complètement oublié pour la suite de la marseillaise...

 
Il y a deux possibilités lorsqu'on s'ennuie au bureau. La première est de jouer au freecell, la deuxième est de s'occuper l'esprit autrement.
 
Je n'ai jamais eu la prétention d'être autre chose qu'un rimailleur. La "poésie" présente sur ce sujet s'apparente à un jeu de l'esprit, une mécanique huilée, une manière de garder le cerveau agile. L'acrostiche est à ce titre intéressant car il rajoute une contrainte supplémentaire.
Mais il ne me semble pas avoir affiché, à quelque moment que ce soit, la moindre prétention poétique.
 
Les compositions plus "intimes", comme tu dis, ne sont pas pour tous les yeux. C'est pour ça qu'on les appelle intimes.
 
Enfin, je me permets de te rappeler que nul ne t'oblige à lire mes "alexandrins approximatifs". C'est trop d'honneur que d'avoir créé un compte pour me critiquer. Je prends ça pour un des plus grands compliments qu'on ait pu me faire. Mais c'est normal, si tu es une fille, tu ne pouvais que tomber sous mon charme boisé et sensuel de batracien langoureusement vautré dans la fange humide de sa mare natale.  

Je plussoie vigoureusement . Ce topic est sans aucune prétention ( le titre est assez clair je trouve ) . Pour ma part , j'y poste non pour faire avancer l'humanité mais pour me divertir lors des nombreuses heures d'inaction au travail et je prends grand plaisir à lire ces vers approximatifs dont certains sont excellents .
J'attends avec impatience que Lecentredumonde nous montre ce dont elle est capable , forte de son expérience accumulée au cours de ses 17 années de rebellion .

 
Où as-tu pu bien lire que nous pensions faire avancer la pensée humaine en venant ici dérouler des sons qui s'accordent vaguement ?  
 
On peut vouloir l'intelligence pour le monde sans lui l'imposer, sans s'y vautrer ou se réfugier derrière un élitisme désocialisant...
Personne ici ne prétend faire de la poésie dans le sens où celle-ci porterait un message, où l'harmonie sonore aurait la finesse de n'être pas l'objet principal des lettres mais juste un revêtement assez agréable pour motiver la lecture d'un contenu plus réfléchi.
 
L'utilité que tu sembles chercher ici n'est que notre plaisir.
Je te souhaite de parvenir à combler ce manque

c'est justement ce que j'essai de faire.... du haut de mon peu d'experience j'ai quand meme réussi à vous faire parler en prose... et à vous faire considerrer Hélios!!! j'attend avec espoir des mini poèmes qui prennent sens.... ( ou est-ce trop demander que de vous faire activer votre matière grise?)
en effet, vous ne prétendez en aucun cas faire avancer quoique ce soit... c'est le moins qu'on en puisse dire.
J'ai crée un compte pour critiquer ce visqueux batracien car , meme s'il ne prétend rien, il nargue et présente l'orgueil qui est la principale caractéristique de ceux qui sont lumineux. Sensuel ou pas, peu importe, dans ses vers, surement ... 'approximatif' est un bien vilain mot puisque trop sévère.Mais si je critique c'est pour une raison!!! depuis quand le philo est elle confinée à la jeunesse? bande d'hérétiques!!! ......... Rimaillez, mais n'imputez JAMAIS ce que je vous dis à une vulgaire rebellion adolescente ou votre mère risquerait d'etre retrouvée strangulée au pied de son lit.....  

 
J'ai du mal à saisir ce qui t'ennuies ici
La poésie n'est pas de la philosophie !
Pourquoi toujours sortir ces douteux amalgames ?
Eh, comme le pianiste nous faisons nos gammes.
 
Désolé, ça m'a échappé
 
Enfin, encore une fois, je ne comprends pas vraiment ce qui t'insupporte sur ce topic. Si je ne me trompe pas, le titre n'en est pas "la poésie qui vous fait vibrer".  
 
Tout le monde peut en profiter pour s'amuser, sortir quelques rimes (bancales, certes, mais tellement douces et fraîches dans la rosée du matin, tellement porteuses d'un espoir pour l'humanité asservie alors que le travailleur harassé par une nuit encore frémissante de la sensualité trouble des cuisses nues d'une porto-ricaine de passage s'installe à son poste de travail avec un sourire de résignation au coeur et, soudain, se déride par miracle en découvrant les oeuvres incomparables qui gisent, tel un diamant sud-africain, dans le terreau vierge de nos imaginations incomprises et molestées par la société de consommation, tellement simples en somme) et se faire plaisir.

la fin rime pô !    

Pour résumer : on fé skon ve sur stopik

La ville dense
Coule et explose
Les foules y dansent
Vives et moroses
 
Il est midi
Le ciel est clair
Mon regard suit
Les robes légères
 
Il est minuit
Et la nuit coule
Pas d'parapluie
J'me roule en boule
 
La vie est belle
Parfois cruelle
Pauvre félin
Fier et serein
Roi, pauvre hère,
Chat de gouttière
 
 
 
 
Aucune prétention là-dedans Lecentredumonde. J'ai juste celle de tenter d'écrire très rapidement quelque chose de pas trop débile autour de mon sentiment du moment.  

Mon père, cet anchois au sourire andalou,
Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous
Pour son faux col vert neige fait en pierre de taille,
Parcourait en nageant la foire à la ferraille,
 
Où se tenaient, pensifs, des melons accroupis...
Soudain, son gros orteil crut percevoir des cris...
C'était un hérisson voltigeant sur la route,
Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte,
 
En criant : "Un chou-fleur pour cirer mes souliers ! ...
Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds !..."
Mon père, ému, tendit au nénuphar fidèle
L'obélisque à vapeur où trempait sa bretelle
 
Et dit : "Mouche la jambe à cet oiseau blessé,
Et brûle-lui l??il droit avec un fer glacé."
À ce moment précis, surgissait du Rat mort,
En marchant sur les mains, un boa constrictor
 
Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.
Le coup passa si près qu'un hareng se noya,
Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière.
"Hurrah !" cria mon père, se mordant la paupière.
 
(Pierre Dac)

Aussi enivrant qu'un verre d'absinthe  
L'amalgame n'en est que plus doux
Puisqu'il n'en est pas un, et mes plaintes
Visent la Paresse et non pas vous...
 
Si la poésie, simple entretien
De vos cerveaux qui grincent ou qui rouillent
Amis poètes, exercez-vous bien
Piano, gammes, Marseillaise, mouille....
 
(Di)amantes, rimes sud-africaines
Vos "rimailles" ne gisent pas dans
La nuit au cuisses porto-ricaines.
Elles se pendent à vos cou(p)s, implorant
 
"sors moi d'ici ou je hanterai
chaque recoin de cette prison
(ta tête, ton bureau, tes fichiers
ta vie monotone et ta maison...)"
 
ce qui passe pour une imagination débridée, n'est elle pas la trace (bancale, certes, mais tellement aigre et putride dans le flou du matin, tellement porteur d'un dégout pour le trin-trin dépassioné alors que le travailleur harassé par une nuit encore frétillante de la jubilation malsaine des dossiers cruels de dernière minute s'installe à son poste de travail avec un hoquet de lamentation au coeur et, soudain, se déride par miracle en découvrant un sens incontestable qui hurle, tel un naufragé claustrophobe, dans l'océan menacant de la betise despotique et attisée par la société de consommation, tellement simple en somme)du fait que tu ne te fais moins plaisir qu'avaler ta condition avec une "cuillerée de sucre" pour qu'elle passe mieux?
 
 
 
 
 

 
Je suis impressionné par cette aigreur empreinte de fraîcheur que l'on ne retrouve que dans la cuisine asiatique, ce mélange de saveurs exsudant de tes pores alors que tu te lances à l'assaut des syllabes savamment sensualisées sur ce sujet sensible, sans savoir si c'est ça qui sussure sobrement son silence encenseur... que tu condamnes ou si tu n'es pas simplement en train de faire une poussée de fièvre, aisément compréhensible en ces temps troublés où la pluie tombe juste après une matinée ensoleillée. Il n'y a plus de saisons, ma bonne dame, il n'y a plus de saisons.

Je suis fraiche, mon beau jeune créateur sensuel, mais pourquoi diable user de mon aigreur dans ta cuisine? Les odeurs d'ail de graisse marron et d'huile usée me collent  des bulles d'impressions ( répugnantes ) à la peau... tu joues, cajoleur enjoué... car ta jubilation fait rougir tes joues joyeuses . Alors que tu gemis gentiment, je jouis de de voir ton jargon plus envievré que le mien (moi). Juge par toi-meme....
il ne pleuvait pas de mon côté par contre....

attention minou, baudelaire risque de t'adopter! Il avait comme un brin d'attirance pour les félins.....

 
Parfait !
Maintenant que la reine ronronne, rassurante et rentre, rêveuse, déraidie, radicale, dans le rang arboré des rimeurs, rimailleurs, rhétoriques et radieux, il faut rire et errer, rubiconds mais ravis, dans le royaume... de la poésie à deux balles.
 
Ok, c'est nul.    
 
Laisse donc tomber le masque d'une dignité trop longtemps préservée qui ne sied pas à l'ambiance conviviale du sujet, et admets qu'il faut parfois se détendre les maxillaires, s'humecter les prémolaires, et que la profondeur de la pensée est inversement proportionnelle à l'hypothénuse du bonheur retiré.

joli.........(la dernière phrase uniquement.....)
 
digne je resterai, heureuse oui , mais pas à l'aide d'un peu de salive pendant te ta prémolaire.D'ailleurs tu baves... n'as-tu donc pas le gout du défi non gagné d'avance? Pense, reptile, pense!  
N'appliquerais-tu pas quelque peu mécaniquement tes formules? (+ - / x )= Ma thématique reste lumineuse........
 
 Fais ce qu'il te plais,  
ami poète, heureux est celui qui pense
et la convivialité  
ne pansera pas tes plaies.

 
Enfin un compliment !  
Ca aura mis du temps
Je pars dormir heureux
Bisous de Grenouille Bleue.

Maintenant que le ton est de nouveau léger
Rimaillons gentiment , humectons nos molaires .
Pas besoin du talent du grand auteur Molière
Ni d'être philosophe , ni poète torturé .
Ce topic , je le pense , se doit de rassembler
Les amateurs de sens comme ceux d'humour bien gras
Moi j'ai choisi mon camp , je suis "pipi / caca"
Mais j'aime bien aussi les sentiments livrés
Au gré des états d'âmes par certains forumeurs
Partageons donc ensemble , bonne et mauvaise humeur .

je viens enfin d'avoir des nouvelles de la feuille sur laquelle j'avais continuer la marseillaise... elle est partie dans un déchicteur de papier avec tt un tas de vieilles factures, merci la famile

Ben , recommence

vivi... mais j'y avais quand même passer 1 bonne heure...

                  Tirelire
 
 
Je propose que l'on joue tous au tout ça pour ça
Quelqu'un propose un nom qui prête à calembour
Un autre prend la plume et puis avec humour
Il finit son écrit par les mots adéquats .
 
Par exemple , un artiste doit-il se faire sa muse
Même si celle-ci , par son sexe l'abuse
Je me pose la question , il faut y réfléchir  
Faut-il être Dahli , pour que l'on tire Lear ?

j'ai dû confondre avec Dalhida ou le dalahi Lama  

ou le dahlia
edit : vu que tu sembles dispo , tu n'as pas des vers à faire partager ?

Un vers ça va, trois vers, ça va, ça va, ça va...

vous savez parler en vers lents?

Elle a déjà était faite celle là

 
  grillaid
 
Et a part cela, parlez en vers et contre tous?

Parler en vers... mé voyons!!!
 

Je ne connais pas le langage des vers

je prefère parler en vers de lunettes.
Quand je suis bourré, je parle en vers de Whisky  

connaissez-vous ma muse, la petite Chloe ?
y a-t-il quelqu'un à qui j'ai un soir narré
pourquoi au début je n'ai fait que l'insulter
redoutant en fait juste d'être rejeté...
il semblerait qu'aujourd'hui, tout ait bien changé
ne dit-on pas qu'en amour, personne ne triche ?
eh oui Chloe, je suis devenu accro...stiche !

Bon maintenant avec dromadaire ...

Sinon , par rapport à l'accrostiche de 3615Buck :
 
Par l'effort du destin, ma gentille Cyprine  
Languissait l'autre jour dans son lit amoureux.  
Son beau front bleuissait, et son oeil doucereux  
Éteignait peu à peu sa flammèche divine.
 
Moi, pauvre, contemplant sa bouche coraline,
Me rongeais coup sur coup d'un regret douloureux,
Pour ne pouvoir chasser le poison rigoureux
Qui ternissait le jour de sa beauté poupine,
 
Quand le démon fatal dont relève notre heur
M'arracha ces propos du centre de mon coeur :
Thisbé, si vous cherchez les froideurs de la lame,
 
Que je perde avec vous ma vie et mon souci !  
Je suis le triste corps duquel vous êtes l'âme,  
L'un sans l'autre ne peut vivre ou mourir ici.
 
Joachim Bernier de LA BROUSSE (?-1623)

 
Ces vers sont tout à ton honneur
Et il te faut les mettre en valeur;
La cyprine, ce met rafiné,
connue pour son gout citroné,
Je l'ai goutée aux dernières vacances,
C'est pourquoi je lui adresse ces stances.

Depuis la création de ce fameux topik
Rassemblement de poètes pros ou amateurs  
On assiste à des matches amicaux France-Belgique
Mais récemment sont arrivés quelques râleurs
Arrêtez avec vos acrostiches, disent-ils
Depuis lors, on voit de moins en moins de poèmes
Autant avouer que moi, les acrostiches, je les aime
Il ne s'agit pas de poèmes que je distille
Rejeter l'acrostiche est pour moi une hérésie
Et j'en profite pour écrire en douce mes envies...

Joli  
Bon à toi de proposer .