Reprise du message précédent :
Histoire de relancer ce sujet qui tombe dans les abysses du forum, voici quelques vers écrits récemment pour la campagne de Vampire que Daviso me fait jouer:
 
 
J'étais voici cent ans Albéric de Grenoble
Simple chevalier qui aimait se dire noble
Mais mon goût pour l'amour et pour la poésie
A coulé ma fortune et achevé ma vie.  
 
Une Toréador, ah, une vraie beauté
A délacé pour moi sa robe immaculée.
Avec mes dents je lui ai mordillé l'oreille
Avec les siennes elle m'a volé le soleil.  
 
J'étais un grand bretteur, un spadassin notoire
Je séduisais les filles, moquais leurs compagnons
Maintenant mes yeux bleus ne voient que dans le noir
Nous sommes les seigneurs mais c'est nous qui saignons.
 
Mais je ne me plains pas, la non-vie a son charme
Je ne suis plus hanté par la peur de mourir
J'ai pu m'améliorer dans ma science des armes
Et je vois la beauté dans le moindre sourire.  
 
Admirez, damoiselle, Alberic de Grenoble
Goûtez à la coupe des plaisirs défendus
Mon sang est plus puissant que le meilleur vignoble
Oui je suis amoureux, mais mon coeur ne bat plus

Des beaux alexandrains au sein d'un jeux de rôle
L'idée est séduisante et me parait fort drôle
Afin de compléter la fiche de perso  
Ca étoffe Gros Bill , embellit Croc Le Bô
 
Peux-tu tenter en vers de m'expliquer Vampire ?
Quel est donc son background , sa période historique ?
Est-on au Moyen-Age ou au second empire ?
Que sont les compétences , les caractéristiques ?
 

Being a male does not involve being silly
Ladies beware, the frog has come to steal your heart
Until now, you only knew dirty males who fart.
Elegant, sensible, wonderfully sexy...
Frog - that's his name - the new male now available !
Rest and listen to his poems, do not struggle
Oh my God, how could you live so far without him ?
Go ahead, he's the best, loving him is no sin
 
 
 
Beautiful Alexandrines    
I think it is time I stopped smoking the moquette  

Buck , what are you saying ?
Using those english words
Can make it annoying
Keep on playing with cords
 
Is the frog a playboy ?
Some ladies say with joy  
 
That he has fucked them  
Only with a poem .
Obtaining what he wants  
 
This too-blue batrachian
Removed all their pants
Inside he came slowly  
Cause he's a glib talker
Knowing the poetry  
You know he's a fucker .
 
 

Utter boredom, as I X-ray my way
Through the days, one by one ...
Tipsy but not yet drunk. Hooray!
English !!! but what have you done ?!
Rather perverting my maternal language,
 
Blurting out the words, no purity
Omitting the writer, the poet's luggage...
Remember the verse, the trope, the simile !!!
Exquisitly, I yelp "WHAT HO WITH THE SHIT, AHOY"????!
Dreamers, remember the beauty of the word, the haze!!!
Oh, I'm back all right, and froggy boy
May not yet be worthy of my praise....

Qu'est ce qu'on se fait chier,  
Plaintifs, présomptueux
Travailleurs, débauchés
Aristocrates ou gueux ...
 
Pascal disait qu'un homme
sans divertissement
N'est rien d'autre qu'un homme
Misérable, et pourtant
 
Seule je me complais
En d'ardentes methodes
Menant toujours plus près
De mon antre/pagode...
 
Mais j'avoue avoir peur
De me blesser un soir
A la lame aiguisée
Au tranchant du savoir.
 
Douceur et volupté
Ou droiture et sagesse ?
Pour conscilier les deux
tenez moi donc en laisse...
 
Car je m'échappe, souffre
Etouffe, ris et titube,  
Ratant de peu le gouffre
De mon incertitude.
 
L'hypocagne ou la fac ?
Le morbide ou le bouffe ?
La paresse ou le bac ?
On sort, on s'fait une bouffe?  
 
Les before, les afters
Les "during", les jamais
Le futile qui enterre
Mon spleen du mois de mai...
 
Victoire ou défaite,
Facilité ou contrainte,
Ou Nietzsche ou Epictète
Ou brasier ou étreinte...
 
Ou le feu, le miroir,
Perceval ou Nadja
Ou Giono Ou le noir
Au diable la prépa  
 
Je m'y jette sans crainte
Le génie ne craint pas
Ni gallons, litres ou pintes
NI KANT, NI SPINOZA ....
 
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrggggggggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhh
 
 
 

Tapis dans l'ombre, il attend
Repu, il songe à ce moment
Où on le verra surgir
Libérer sa malice et repartir
Laissant dépit et consternation

 
Superman
 
On a tous fait des choix,
On y a laissé des plumes,
Mais l'intérêt était là :
C'était pas pour des prunes;
 
On le tient presque le rêve :
Ce qu'on veut pas on l'dégage,
Même si trop souvent c'est vrai,
On s'déchire sur l'élagage;
 
L'enjeu nous envoie au fond,
Nos entrailles aux chiottes,
Mais l'occasion fait le larron,
On s'ra plus des fiottes!
 
Même si on est dans le rouge,
On l'a prise, cette direction;
Putain, c'est nous qui bouge!
C'est qui la victime, ducon !?
 
Toi là, tu crois faire tâche;
Morron! You're DA star of the day;
Parce qu'y va falloir qu'tu l'saches :
Nobody did it your fucking way !
 
 
[spécial dédicace à ma maman qui a m'a mis au monde, à postériori, c'était pas évident à prendre comme décision ]

 
I see you're still around and healthy as a duck
My god, I didn't know you could write in english
 
I can hardly believe and yet I'm out of luck
No one lives as a frog - and yet dies as a fish
No one I can turn to, I'm just an empty shell
Oh yeah how I have sinned and how I hear the bell
Calling the damned souls to a cold, empty hell
Eternity of pain, as far as I can tell.
Never will I forget... what was her name again ?
Tomorrow is shiny, and I outlived the pain.

 
Hey, now that's pretty tough
English sometimes is rough
 
It just ain't my native
See, I am just naive
 
Innocent as a child
Naive is my nickname
Duh, I am not that wild
Eh, you must be insane
Explain to me yotber
D'you think I'm a lecher ?

English is rubbish
In a french drench
So please speak german
If you are a man
 
(je vais me coucher )

 
Wow, english's your native ? How come we didn't know ?
Explain this to us, please, I won't have you say no
Lo, I just realize I'm totally clueless
Centredumonde is now a mysterious goddess
Omitting to tell us the most obvious detail
Miss, you're hiding the truth and we've just set the sail  
Entertain our spirits, we'll listen to your tale  
 
Be our guest and sip here, what, just a drink or three
A cup of screwdriver, a bud and a whisky
Come on, touch my shoulder, and I'll rightfully raise
Knight in shiny armor - now am I worth your praise ?

Did anyone think this topik would last so long ?
Each poem here could maybe become a nice song.
Add only a few notes and a nice melody
Drums, guitars and come on, let's sing everybody !
 
Poems are nice, but sometimes they sound depressive
On the dancefloor, they'd really look impressive.
Everybody would dance in new dimensions
The DJ's will now hold parties in old mansions
Singing our poems and dancing on our songs !
 
So what are we waiting for ? We need more lyrics
Open your heart, open your minds and start writing
Come on guy, I'm sure you can create something
It has nothing to do with, you know, genetics
Everybody can write, everybody can sing
Talent is deep in each of us, a true blessing
You are gifted. Create, write, it's amazing !

Assez d'anglais pour moi , je maîtrise pas assez
Les vers de Buck sont beaux , réguliers et très gais
Lecentredumonde , elle , semble vraiment bilingue
Et la grenouille bleue nous rendra tous dingues
Z'avez aussi printf et un nommé Seebee
 
Le topic se remplit , place à la poésie
Et oui , cet endroit-là est un coin bien sympa
Sur la toile mondiale , il brille et c'est extra  
 
Viendez , chers internautes de toutes les patries
Et rimez avec nous , vous verrez c'est exquis
Rassemblons nos idées en vers multicolores
Tous nos écrits vivront même après notre mort
So beautiful is the way to eternity
 

 
Au début fut le Verbe, et puis Adam et Eve
Et l'arbre de vie dont ils ont goûté la sève
Chassés du Paradis, ils ont eu deux garçons
Caïn tua Abel - une histoire de mouton.
 
Maudit, marqué par Dieu pour cet assassinat
Caïn fut condamné aux ténèbres, à la mort
La lumière du jour brûlait ses yeux grenat
Ses descendants expient son châtiment encore.
 
Il eut plusieurs enfants d'une sorcière, Lilith
Connus sous le nom de vampires ou caînites
Pour les mortels, il n'y avait plus de refuge
Dieu se fâcha et leur envoya le déluge
 
Treize seuls survécurent, petits fils de Caïn
Ils se firent appeler les antédiluviens
N'ayant plus désormais la force du grand nombre
Chacun fonda son clan et vécut dans les ombres
 
Et c'est au moyen-âge que vous intervenez
Vous venez juste de recevoir le Baiser
Et découvrez, horreur que le coeur ne bat plus
Vous pleurez, affolé, vous avez tout perdu.
 
Relevez-vous Vampire, rejoignez donc un clan
Regardez ces guerriers, aux yeux de combattants
Ils étaient autrefois des penseurs renommés
Les Brujahs ne sont plus que des brutes damnées
 
Ou bien préférez-vous étudier votre sort ?
On apprend tellement en contemplant les morts
Soyez Cappadocien, fouillez les tombes vides
Oui, soyez nécromant, c'est un savoir morbide.
 
Non, exploitez les ombres et leur pouvoir secret
Le noir est votre allié, la nuit votre palais
Soyez un Lasumbra, un sang bleu au sang noir
Tissant subtilement les toiles du pouvoir.  
 
Mais pourquoi se morfondre et parler de la mort ?
La non-vie est un show pour les Toreadors
Une rose à la main et les yeux pétillants
Ils aiment la beauté, les arts et les amants.
 
Vous étiez paladin, croisé ou templier ?
Les Ventrues seront ravies de vous accepter.
Derrière leurs épées, guerriers charismatiques
Ils tranchent les intrigues de la politique.
 
Personne ne sait vraiment où ces gens habitent
Il n'y a pas plus secret que les Assamites
Assassins et sorciers, empoisonneurs ou pire
Ils gagnent leur puissance en tuant les vampires.
 
Aussi secrets, peut-être, et encore plus cruels
Les disciples de Seth, aux paroles de miel
Viennent d'ancienne égypte, adorent les serpents
Et corrompent les âmes avec un grand talent.
 
Ah, les puissants Gangrels, mi-vampires mi-bêtes
Grands voyageurs trop francs parfois pour être honnêtes
Ils parlent aux animaux et se métamorphosent
En loup, chauve-souris... ou bien en autre chose.
 
Les Malkaviens sont fous, timbrés, déstructurés
Paranos, lunatiques, mégalos, délurés
Personne ne comprend la sagesse qu'ils ont
Pas même leurs parents - c'est leur malédiction.
 
Les Nosferatus sont, admettons-le, affreux
Ils sont moches et bossus, bref proprement hideux
Mais ils sont très costauds et surtout très discrets
Très bons informateurs - quand on les reconnaît
 
Là ou passe un Ravnos, on perd ses sensations
Tant ces gitans sont des maîtres des illusions
Ils aiment tant voler, tromper et embrouiller  
Que les autres ont appris parfois à se méfier.  
 
Ai-je oublié un clan ? Ah oui les Tremeré
Ceux-là méritent bien qu'on les cite en dernier
Un clan ? Ban ce ne sont que des mages humains
Qui par sorcellerie ont le sang de Caïn

 
Je me découvre, m'incline, chapeau bas.
Tout y est, de l'humble Nosfe au ténébreux Lasombra
Mais le Tremere insulté songe à un coup tordu
Puisque tu sembles si doué, quid du compte-rendu?
 
 

Grenouille il fait des jolis vers
mais il mélange les rimes féminines et masculines

 
Est ce que tu pourrais expliquer plus précisément cette histoire de rimes sexuées ... j'en ai jamais entendu parler...

Mon Buck, je pense bien devoir te contredire,
Tout les lyrics sont des vers à la Monoprix,
Rap anglicisé, "ooh"s et "yeah"s ne pourront dire
(c'que prof, tu sais) l'éternité, la poésie...

une rime féminine se termine par un e muet
une rime masculine non
Dans la posésie classique on alterne les rimes féminines et masculines (règle respectée par la plusaprt des grand poètes, vérifie et même les auteurs en vers comme Racine)
Dans la poésie moderne, ça n'est pas toujours respecté mais en revanche on ne mélange jamais une demi-rime masculine avec une féminine.
ainsi on pourra faire rimer mort avec sort, lors ou or (tous masculines) mais pas avec adore ou gore (fém.). thé (m) rimera avec manger ou pitié (m) mais jamais avec allée ou décédées (f)
et franchement c'est surement la règle la plus dure à respecter (si l'on veut tout à la fois ne psa mélanger mais aussi respecter une stricte alternance)

What can we do ? But how can we mingle
The stictest of rules and the sexual rhyme
For my poor language has to twikle
Like an base and asexual star of swine ...
 
It has no gender, no manhood nor womb
So smart, my english has yet met it's fate,  
For Hither and thither it lies in it's tomb
Of sterile "un-genderness" with no words to mate ?
 
So peotry's all about marriage and sex
The stern, manly absence of "e"'s at the end,  
The hubris and pride and tyranosorus rex...
Depriving my hand of it's powers to send
 
It's blazing sunlight, it's lashes of sparks
Rolling and crashing against all the rocks.
So behold, readers and take off your socks  
Cause my words are un-blessed by pussys or cocks...
 
 
 

Quelle est cette pirouette bleue,
D'où vient ce parfum capiteux,
Rime boiteuse et diafoireuse,
Ou bien princesse siroteuse ?
Mot déesse est laid de blancheur.
Esthète oublie donc ta rigueur.
Crois en direction étoile du nord,
Echappons nous de l'an vers du décor.
 
 

ça par exemple cai totalement interdit

 
Dommage pour l'acrostiche, ça partait bien en wtf

Interdit connais pas,    
 

What the f**king hell
To sing to dance to sell
Flighing mushrooms smell ......

Ah si j'étais un homme et non un batracien
Je quitterais ma mare pour le monde humain
Je redécouvrirais les plaisirs de la chair
Et au lieu de bondir, je m'enverrais en l'air.
 
Ah si j'étais un homme, et non un amphibien
J'achèterai le monde dans les grands magasins
J'aurai beaucoup d'argent, assez pour me payer
Comme au Monopoly tous les Champs-Elysées
 
Ah si j'étais un homme, et non une grenouille
Avec volupté, je me gratterais les couilles
Devant le match de foot, une bière à la main
Ah, ce serait génial, si j'étais un humain
 
Je ne suis pas un homme, je suis un crapaud
Mais ça me convient bien, lorsque j'y réfléchis
Je ne manque jamais de mouches ou d'asticots
Je ne dois pas trimer pour me payer ma vie.
 
Si on me proposait de devenir un homme
Je ne suis pas certain que je dirais banco
A l'attrait des donzelles et des orgies au rhum
Je préfère ma mare et l'eau de mes ruisseaux.

Sage choix, reptile écrasable en moins de deux
Une vie dans l'eau vaut mieux que deux dans les cieux...

Quitter le Pays des-Trente-six-mille Volontés ?
 
"Pourtant ce n'est pas le Pérou,
Et nous l'avons bien fait, nous !"
Très peu pour moi, grand merci.
Ecoeurée par la fourberie
Rétive des adultes*, je
Péfère conserver le bleu
Angélique de l'enfance,
Nuit féérique et immense!
 
* à quelques exceptions près!

Crépite, tournicote danse ou rit,
La jeunesse, oui, mais sans fourberie ?
Oh, les enfants peuvent être cruels
Comme la crainte amène bien au duel...
Homme à carapace, enfant démuni
Et se protège, de griffes ou de cris
Tant à coup de baguette auquels il mèle
Tous ses sorts, idées et mèches rebelles...
Et ils s'emmèlent, ils volent et ils s'enfuient...

Ca vous plairait, les filles, de rester enfants
A passer votre vie chez papa et maman ?  
Pensez donc à la joie et à la liberté
Trouvées dans l'abandon de votre doux foyer
Aménager vos vies au gré de vos désirs
Inviter les amis quand ça vous fait plaisir
Ne pas rendre de comptes et être indépendant
 
Habiter un studio avec tous vos amants
Oublier la vaisselle au fond du lavabo
Oser peindre sa vie en teintes indigo
Kissing me, kissing you passant à la radio.

 
Wendy aime Peter, Wendy a veilli,
Est-il donc si facile de passer outre?
Nettoyages de printemps? Longtemps, bien longtemps que c'est fini.
Des enfants? Mais les fées, en-ont-t'ils quelque chose à foutre?  
Y-a-t'il une chance.., la voir revenir?    
 
Clochette qui voltige, soupire et crécelle,  
Enfant exangue, inconsolable; qui pleure,  
Toute cette peine la sublime, tous ses rêves l'on rendus si belle :
Trouverais-tu normal de perdre une soeur, l'élue de ton coeur?
Est-ce ton dernier soupir, infante perdue?    
 
Condamné à maudire les fées,  
On verra l'aube te trahir,
Chercher ses yeux, les fermer,
Hésitante, la regarder mourir.
Où restera-t'elle, ange déchu-déçu,
Nous surveillera-t'elle ad-eternam?
Ne peut-elle pas oublier son vécu,
Et remédier au salut de son âme?  

Je ne pensais qu'à l'enfance du seul esprit...
Etre chez soi le maitre avant même le Bon Dieu,
Un étudiant ardent sans être trop sérieux,
Ni moine ni faquin, mener sa propre vie
Eh bien voilà ce qui me plairait entre tout
Sans pour autant être en ce monde, comme un gnou
Suivant obstinément la queue qui le précède,
Et n'être plus alors qu'un affligeant bipède...
   
 
Ps: idée d'épitaphe en l'honneur du bureau-technocrate moderne :
 
  "Bipède boursier ou bien bipède ouvrier  
  Tu n'est qu'un petit spectre déshumanisé
  Depuis que la société t'a accaparé  
  Et que ton enfance d'esprit s'en est allée"

ça a l'air sympa à jouer .  
En parlant de Caïn et pour rester dans le sujet , je conseille la lecture de "La conscience" de Victor Hugo ( j'adore ce poème ) : http://www.alainveluet.com/ecoutez/la_conscience.php

 
Je suis sûr qu'on peut trouver des tonnes d'épitaphes
 
Il posait si souvent des congés maladie
Que quand il en est mort tout le monde a souri
 
Il vivait pour sa boîte et voici maintenant
Qu'il a dû la quitter pour son enterrement
 
Lui qui a dirigé les ressources humaines
S'est fait enfin virer, regrettons-le, amen.
 
Il allait courtiser tous les chasseurs de tête
Mais il est tombé sur un Jivaro, c'est bête
 

Lui qui fût souvent en pause,
maintenant se décompose.
 
Il abusait de la machine à café;
c'est son coeur qui l'a lâché.
 
Syndicaliste populaire,
désormais harangue les vers.

Vous perdez votre temps
Perdants, friez tels des harangs ???
 
(ps j'humilie bloduvedd, hareng prend un 'g' )

Canine toute exhibition
Roucoulante d'apéritif,
Occire à cru et en fusion
Comme le sel des plaies à vif ...
Oubliant dieu, obèse et lent
Digérant le temps, son réveil
Il hante pirates et parents
Le croco, le passé sommeille
Et dévore l'instant vermeil .....

Babiole farendole qui s'étiole,
Prend ton vol, décolle avec éole,
Esprit, endormi, assoupi à l'envie,
Maquis, je pris, raccourci et m'enfuis,
Il reste lueur capteur chandeleur,
J'aime la danse des mots sans compteur.