Reprise du message précédent :
Babiole farendole qui s'étiole,
Prend ton vol, décolle avec éole,
Esprit, endormi, assoupi à l'envie,
Maquis, je pris, raccourci et m'enfuis,
Il reste lueur capteur chandeleur,
J'aime la danse des mots sans compteur.
 
 

D'un rêve naquit un nénuphar,
Mouillé il était en pétard.
Sans rire il faisait canard,
Et je vous parlai d'la mare ?
De ces poissons mornes obscurs,
Sans grades et sans parures,
De ses êtres cachés si purs,
Qu'on voit boire l'eau pure.
 
   
Et si tout était permis ?

Le passé, promenade où nous échappons à l'ennui, à nos misères, à nous-mêmes.

Le futur, estrade de nos désirs, qui jamais ne s'acquièrent?

Le présent: terreau fertile en possibilités, si vite passées, parfois manquées!

Lundi matin, chagrine
De retour de Paris
J'en ramène le spleen
Où est l'envie?

Le spleen, il est à dépasser
Un état, rien de plus. Instant  
Nocturne surtout,qui tronait
A l'insu de la conscience. Temps,  
Tempète, tension, tandis qu'un
Ilôt d'amertume s'y mèle...
Qui vascille et tremble, incertain...
Un ilôt d'angoisse et d'appels...
Et ce sont les nuls qui ont peur
Sous l'emprise du spleen trompeur

allez l OM  
c'est toi quon aime  
Pas valence  
on s en balence

drapal (c'est génial)

De Florence à Sienne, de Pise à Syracuse,
De ma rance à tienne, chemise je m'excuse.
Oliviers à vignes, chianti à cochonaille,
Mon trépied en ligne, menti car rien ne m'aille,
Boticelli à l'ange, Statue madone de Galillée,
Tout rapporte à notre "nous", notre image est le stylet.
 
   
Confis d'oie,
Confus de tout,

Tentative d'imiter pâlement la poésie japonaise ou "Roseraie"
 
Pétale de rose,
Lame aiguisée dans la brume,
Cinglure au sang rose.
 
 

Dépannage de topic,
Carénage sous les tropics,
Ader fit son tintoin en hiver,
Wright en fit tant de galère.
 
Vol et joies pour ces mômes,
Tant de crashes pour ces hommes,
Hélène Boucher princesse des airs,
Elle qui alla haut s'écrasa terre.
 
Il rêve des airs, s'écrase et rase chaque matin,
 

Father to a son
 
Lascive et sifflottante , elle voudra la curée
Exigera beaucoup, priera ton coup d’épée
Si tu n’obéis pas à ses désirs lubriques
 
Voici qu’elle fuira , oiseau frêle , cynique
Elle n’a foi qu’en son corps , voluptueux poison
Réprouvant tout remords , ignorant la raison
Tout est sacrifié sur l’autel sacré du sexe  
Sa libido pourfend tous les désirs annexes
 
Si tu tiens de papy , tu dois être équipé
Outil format biroute , engin type équidé
Ne surtout pas omettre , il faut le préciser
Tu dois être son maître , violent , en rut , rusé
 
En tant que père , fiston , je me dois d’ajouter
N’oublies pas , petit con , ton fouet à bouts cloutés
 
L’expérience sera , je peux te garantir
Idéale pour toi , elle te fera grandir
Gérard , mon grand gamin , pars donc la rechercher
Un bustier en cuir noir sur des talons perchés
En boîte , elle t’attend , Mona c’est son prénom
 
Use de tes talents , fais gloire à notre nom
Ne rentre ici que lorsqu'elle te criera non

La lune éclaire la ville  
C'est l'heure de notre règne  
Les passants se faufilent  
Aveuglés par les enseignes  
La peur sur leur visage  
Ils se sentent observés  
C'est l'heure du carnage  
Et nous sommes les bouchers  
 
In Nomine Satanis  
Nous semons mort et terreur  
In Nomine Satanis  
Vous connaîtrez ... LA GRANDE PEUR  
 
Ne cherchez pas à fuir  
Rien ne vous sauvera  
Nous allons vous détruire  
Vous n'y échaperez pas  
Nous ne sommes pas des fous  
Nous voulons juste le sang  
Qui coulera de votre cou  
Lacéré à coup de dents  
 
In Nomine Satanis  
Nous semons mort et terreur  
In Nomine Satanis  
Vous connaîtrez ...  
LA GRANDE PEUR  
 
Et quand le jour se lève  
Sur cette ville estropiée  
De ses êtres faibles  
Si peu évolués  
Nous partons souriant  
En laissant derrière nous  
Des cadavres pourrissant  
Du sang coule de leur cou  
 
In Nomine Satanis  
Nous semons mort et terreur  
In Nomine Satanis  
Vous connaîtrez ... LA GRANDE PEUR
 
Edit : Merci Buck .

 
J'aime pas trp ce "dedans"
Faut que ça rime avec sang, je sais, pourquoi t'essayes pas un truc se terminant par "dents" ?
"déchirés à coups de dents" ou un truc du genre...

Excellente remarque

Tu n'aurais pas des nouvelles de Chloé ? Elle me manque

Je voulais savoir si j'aurais votre suffrage  
Si je mettais parmi ces vers ceux d'un autre âge  
Qui sont, autrement plus connus et célébrés,  
D'un poete qui fut au Parnasse admiré ?
 
 "Le Dernier Souvenir" de LECONTE DE LISLE
 
 

 
clap clap... superbe... tout bonnement superbe !

Après une recherche google , j'ai lu et je trouve ça fameux .
Je le mets ici ( ça uppera le topic qui lui aussi est bien mort ) :
 
J'ai vécu, je suis mort. -Les yeux ouverts, je coule
Dans l'incommensurable abîme, sans rien voir,
Lent comme une agonie et lourd comme une foule.
 
Inerte, blême, au fond d'un lugubre entonnoir
Je descends d'heure en heure et d'année en année,
A travers le Muet, l'Immobile, le Noir.
 
Je songe et ne sens plus. L'épreuve est terminée.
Qu-est-ce donc que la vie? Etais-je jeune ou vieux?
Soleil, Amour! - Rien, rien. Va chair abandonnée!
 
Tournoie, enfonce, va! le vide est dans tes yeux,
Et l'oubli s'épaissit et t'absorbe à mesure.
Si je rêvais! Non, non je suis bien mort. Tant mieux.
 
Mais ce spectre, ce cri, cette horrible blessure?
Cela dut m'arriver en des temps très anciens.
O nuit! Nuit du néant, prends-moi! -La chose est sure:
 
Quelqu'un m'a dévoré le coeur. Je me souviens.
 
 
 
Leconte De Lisle

A défaut de réponse à ma question je vois
Yobtr que vous aimez ce poème autant que moi
Et lui donnez ici une place de choix
Peut etre fera-t-il encor s'élever les voix  
Qui peuplaient les vers de ces pages...autrefois?(.. déjà?)

 
Mais faites donc très chère
car cela ne pourra
que trop bien nous distraire
quand le ciel sera bas
quand l'humeur sera frêle
et les coeurs seront las

Le Dernier Souvenir étant dans vos tablettes
Je vous envoie "Les Elfes" du même poète...
 
 Les Elfes
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
Du sentier des bois aux daims familier,
Sur un noir cheval, sort un chevalier.
Son éperon d'or brille en la nuit brune ;
Et, quand il traverse un ravon de lune,
On voit resplendir, d'un reflet changeant,
Sur sa chevelure un casque d'argent.
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
Ils l'entourent tous d'un essaim léger
Qui dans l'air muet semble voltiger.
- Hardi chevalier, par la nuit sereine,
Où vas-tu si tard ? dit la jeune Reine.
De mauvais esprits hantent les forêts
Viens danser plutôt sur les gazons frais.
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
- Non ! ma fiancée aux yeux clairs et doux
M'attend, et demain nous serons époux.
Laissez-moi passer, Elfes des prairies,  
Qui foulez en rond les mousses fleuries ;
Ne m'attardez pas loin de mon amour,
Car voici déjà les lueurs du jour.
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
- Reste, chevalier. Je te donnerai
L'opale magique et l'anneau doré,
Et, ce qui vaut mieux que gloire et fortune,
Ma robe filée au clair de la lune.
- Non ! dit-il. - Va donc ! - Et de son doigt blanc
Elle touche au coeur le guerrier tremblant.
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
Et sous l'éperon le noir cheval part.
Il court, il bondit et va sans retard ;
Mais le chevalier frissonne et se penche ;
Il voit sur la route une forme blanche
Qui marche sans bruit et lui tend les bras :
- Elfe, esprit, démon, ne m'arrête pas !
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
 
Ne m'arrête pas, fantôme odieux !
Je vais épouser ma belle aux doux yeux.
- Ô mon cher époux, la tombe éternelle
Sera notre lit de noce, dit-elle.
Je suis morte ! - Et lui, la voyant ainsi,
D'angoisse et d'amour tombe mort aussi.
 
Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

je voudrais savoir ma très chère amie
pourquoi quand la belle elfe s'approcha
du preux chevalier recherchant sa mie
elle toucha du doigt son coeur en émoi ?

Il faut que vous sachiez, lecteur subtil,
Que tous les Elfes des monts ou même des forêts
Sont des créatures magiques et éthérées
Assez secrètes et aux humains hostiles.
 
Or la Reine Elfe du conte, offusquée,
A voulu punir le chevalier dédaigneux  
Qui, sans un mot et résistant à ses doux yeux,
Passa, galopant vers sa fiancée.
 
De sa main frêle aux longs doigts effilés
Elle le toucha au coeur pour y faire mourir
La flamme, la femme qui s'était fait chérir
Du cavalier à l'armure argentée...
 

Les histoires d'amour , qu'elles soient d'elfe ou non ,
Finissent mal , toujours , entendez les violons
Du désespoir glorieux , qui vous tirent des larmes
Vous rendent malheureux , vous font baisser les armes
Que vous aviez brandies pour aller conquérir
Les bonheurs de la vie , les ardeurs du désir :
 
Vous voilà donc déchus du paradis terrestre
Vous voilà donc cocu , plus de coït équestre
Fini tous les plans cul , les saillies si seyantes
A son teint ingénu, adieu , croupe accueillante  
Désormais seul , courbé , sous le poids des regrets
De n'avoir pu garder ce merveilleux objet
Vous allez acheter au sex-shop du coin
" Je veux une autre poupée , l'ancienne se tape le chien "  
 
[smileyquipartsurlapointedespieds]

MDR
 
Du style que usiez avec beaucoup d'aisance
en resortit ensuite de médiocres arguments.
ainsi du fruit parfait de ces mots tendrement
enlacés et formant une parfaite danse
en résultat un amas d'horrible propos
qui à l'art des mots fit une grande offense.
 

Je plussoie... cela va de soi!!

Blod... Quelle vision rétrograde de l'art tu nous plussoie ici En poésie, il n'est pas question de monter le fond contre la forme, mais bien de transcender les deux dans une même pulsion créative, ce que yotbr a fait avec brio!

mon pauvre seabee.. je "m'excuse" profondément pour ma vision de l'art rétrograde mais bien que le poème de yobtr soit créatif j'ai eu un peu de mal a concilier les deux strophes.    
 
Toutefois j'avouerais sans peine que mon dogmatisme ne sert pas mieux la poésie...    
 
Je demande de l'indulgence parceb que mon esprit à peine sorti des formats prédessinés du systeme scolaire a encore quelque difficultés a apprécier la "poésie contemporaine".  
 

Je vous prie d'excuser mon style cavalier
Mais quand j'écris en vers , je sais pas où je vais
Et j'ai tendance , souvent , à finir , c'est un fait
Mes écrits rimailleurs par des propos osés
Cela vient sûrement de ma pudeur innée
Que j'essaie de masquer sous un vernis grivois
Ou je suis le jouet d'un vieux démon sournois
Qui corromps et souille mes si pures pensées  
Ou bien alors , j'y suis , je veux tout bonnement
Faire rire les lurkeurs , les dérider afin
Qu'ils participent enfin , à ce topic si fin
Qui consiste à rimer ses humeurs du moment

 
Je trouve les critiques un peu trop acérées
Ce poème, mon cher, m'a beaucoup amusé
Et c'est finalement tout ce que je demande
Une chute imprévue, et rien que l'on attende.
Oui, je le crie bien haut, je suis un bon public
Mais est-ce plus brillant lorsque c'est hermétique ?
On peut parler des fesses et de son doux sillon
Avec autant de verve qu'un François Fillon  
Avec quoi faisait-il pousser la mandragore ?
Et que penser des moeurs de ce bon Belphegor ?
Et les cercles de Dante, étaient-ils tous si purs ?
Enfin, tous les auteurs vivaient dans la luxure !
Prenons un simple exemple, un Verlaine, un Rimbaud
Mettez les deux ensembles, ils copulent aussitôt !
Alors, parler ici d'une poupée gonflable
Au vu des précédents, je le trouve acceptable
Continue donc mon cher à nous parler de cul
Pour que je puisse dire "l'ai-je bien descendue ?"  

Merci de ce soutien mais je dois préciser
Que parler de ces vers comme une oeuvre artistique
Est disproportionné et même un peu tragique
Car je les ai écrit sans les retravailler
En quelques minutes sur mon lieu de travail
C'est vrai qu'en relisant , je les trouve marrant
L'inspiration fut là et j'en suis très content
Elle a su tricoter mes mots comme un chandail
 
 

Manque un pied
Sinon tjrs aussi inspiré ( avec des références littéraires )
Par contre , honte sur moi , lapin compris la chute

A-vec-au-tant-de-ver-ve-qu'un-Fran-çois-Fi-llon = 12

Je me suis absenté, mais je suis de retour
Et ma petite Chloé me donne tout son amour.
 
Six fois je l'ai perdue, six fois m'est revenue
Une chose est certaine, ça n'arrivera plus.
Il est fini le temps où nous nous disputions
Ses problèmes sont partis, enfin nous nous aimons
 
Depuis plus de six mois nous sommes à l'unisson
Et le soir dans son lit, je me sens polisson.
 
Retenez votre souffle, Chloé s'est endormie
Et dans sa tenue d'Eve, elle est la plus jolie.
Ton corps nu sous les draps qui s'offre à mes caresses
On vendrait père et mère pour une telle paire de fesses
Un sourire mutin illumine ton visage
Rêves-tu de moi Chloé, petite fille volage ?

>Grenouille : oulà , j'ai écrit plus vite que je n'ai réfléchi , en fait ce vers me paraissait "bizarre" car il n'était pas en 6+6 .
>Buck : Chloé est de retour, alleluïa

Délaisser le soutien de mon âme,
Pour les critiques acerbes d'une femme,
Et bien en voilà une jolie planque!
Mais pourquoi serais-tu donc si exangue,
 
que le regard même faussé,
d'une plausible beauté,
raisonne sur ta rétine,
comme un un coup de bibine?
 
Surtout si Chloé est de retour?

 
ô malheur
ô douleur
 
qu'ais-je fais, qu'ais-je dis
je suis un incompris.
jamais je n'eus voulu
que mes mots blessent tant
car mon coeur ne conçut
rien de désobligeant
envers le don céleste
de yobtr qui en reste,
s'élève jusqu'aux nues
quand il parle de nues.