Reprise du message précédent :

Joli  
Bon à toi de proposer .

 
Les doubles consonnes et toi, vous n'êtes pas potes !

 
Xylophone  

Enfoiré , je n'ai pas été gâté
Je vais , en décasyllabe , m'y coller
Depuis ce matin , il sonne sans cesse
C'est vraiment pénible et cela me stresse
Il faut qu'on me donne la solution bonne
Pour qu'à la fin cesse mon exil au phone

Bon à toi : topinambour ( au choix acrostiche ou tout ça pour ça ) .

TOujours devoir trouver des mots à faire rimer
PItreries verbales, alors qu'on devrait trimer
NAMibie rimerait bien avec poésie
BOURsouflure mentale, ces vers sont une hérésie...

Devoir sans cesse rimer n'est pas une chose facile,
Trop forcer le poème peut causer choses débiles
Cependant on voit là quelques talents d'artistes.
Point d'exclamation pour dire que c'est pas triste.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DTC!  

Voici une conséquence de ce topic ( une tranche de 3615MyLife ) :
 
Puisque nous n?avons eu qu?un temps pour se parler
Oubliant mes principes , je vais donc t?adresser
Un acrostiche modeste , qui te plaira j?espère .
Rarement j?ai pensé utiliser des vers  
(Quoique l?idée souvent m?est venue , je l?avoue )
Uniquement pour combler un seul rendez vous .
Or , aujourd?hui je crois , j?en suis certain en fait :
Il faut que dans le bain, finalement je me jette
 
 
Ne t?esclaffe pas d?avance , je vais te rassurer :
En ces lignes tapées sur mon fidèle clavier  
 
Ne t?attends pas à voir une belle déclaration
Ou un poème perclus de toute note d?espoir,  
Un urbi et orbi , non ! tu auras ... disons ,  
Seulement un compte-rendu de mon samedi soir
 
Si je te dis que l?action commence au Casta
Obligé , que veux-tu ? on ne se refait pas :
Machinalement je buvais après votre départ
Mes demis bien tranquille ,pensant pas rentrer tard
Et voici que surgit , avide de boissons
Sir BipBip BipBipBip qui commande un picon
 
Ni une , ni deux ( ni trois ) , je lui emboîte le pas
Oh , et puis arrive Pef , assoiffé lui aussi
Un vrai climat s?installe , on chante Félicie
S?ensuit la pause de Fred , on le suit tous les trois .
 
Puisqu?il faut être raide , on s?en va au Tex Mex
Apéro en cascade , c?est pas de la Contrex
Si on refuse de boire , y?a Farid qui se vexe .
 
Vite , un tour au Saint-Pat? , pour la tournée d?Alex  
Un ricard, un demi , une vodka, une tomate
Soudainement Marco s?invite à notre fête  
 
Dorénavent à cinq , au Smoking nous partîmes
Il était minuit quinze lorsque  nous en sortîmes
Maintenant , j?y repense , qu?est-ce que l?on a pu rire
A vrai dire cette virée était vraiment délire
Ne peux-tu à ton tour , me faire partager
Cette soirée tartiflette aux filles réservée ?
Hâte-toi de m?instruire , je suis vraiment curieux
Et travaille moins dur , la rêverie c?est mieux ...
 
?
?
?

Joli, très joli  

Merci , il m'a fallu environ 2 heures pour l'écrire lundi soir mais je trouve que le résultat est pas assez nickel . Enfin , ça resume bien les endroits et les personnes fréquentés ce soir-là et mon but principal était la phrase de l'acrostiche ( enfin surtout la réponse ) .

Dans l'esprit ca me fait penser à du vincent Delerm (si on excepte les 2 premieres strophes)

Alouette, tu peux toujours gueuler
Les murs sont obèses, la porte pieuse
Avec moi, les fauves t'ont fait tourner
Passeurs de vertige, brute laiteuse
Ouille, tes tétards blancs nocifs agressent
Un ovule qui jadis semblait mien...
Bête charnelle dont j'étais la maitresse,
Et dont le sérum me brulait les seins
Lappe à présent le sang qui en découle
Lache le jet dont tu me parsemais
Et magnifie moi à coup de spatule,
Muse je n'ai plus... reste mon Muson
A la teub enflée et aux mains dansantes.
Pourtant, il se veut déchu mais frippond...
Une assiduité cambrée et décadante.
Tristes nuits , libido tout sauf comblée
Et plus que huit jusqu'au début des cours.  
Demain, dès l'aube, comment s'échapper?
Et la baise reprendra bien son cours......
Vicieuse ,cochonne, es-tu donc moi?
Aux affres de nos transmutations
Ces vacances sont une pute. On va,
Aux caprices, sommée d'un cabochon
Non mais je veux descendre de ce lit!
Chevauchées folles,râles, on s'y adonne
Et souviens-toi, mon vice, mon ennui
Surout, Nicky Larson ne craint personne...
 
 
 
j'arrive pas à dormir........

Je le trouve excellent ! Est-ce que tu pourrais faire un poème sans mettre autant de sentiment ni de fougue mais avec de l'humour et de la dérision ?

lol avec plaisir.... mais tu es si sur que j'étai serieuse?

ben à part l'allusion à Nicky Larson , il y avait plus de passion que de dérision dans ce que tu as écrit , enfin c'est ce que j'ai ressenti J'aimerai te lire dans un registre plus léger .

 
Ma "pute de vacances" ?  

non... mes vacances sont une pute.... ( ô innocent fonctionnaires, c'est les vacances scolaires et j'me fait chier)

 
Fonctionnaire, moi ?
Bwhahahahaha *ahem*
 
En même temps, si tu ne veux pas de tes vacances, je ne suis pas contre, hein...

Moi aussi ...faut que je dormes  

à 18h

Comme le doux Jésus me le fit remarquer
Arrive une periode où nos dents dégringolent
Rouillés sont nos tibias, nos crânes éffrités
Dignes de morve,les lèvres de mamie collent  
Il a poussé bien trop loin le bouchon ( de liège)
Ah, maraud! tu boufferas-donc ta punition.
Quel supplice ignomineux lui infligerais-je?
Un barbu puant ose me faire un sermon?
Et du haut de cette croix qui tombe en lambeaux
Son torchon miteux, sa crouteuse carapace
 
Et du haut de ses clous qui lui percent les os
Tout castré, tout vomi, il me rit à la face?
 
Puisqu'il le mérite, je me jette sur lui,
Utilise son linceul lui en lie les pieds,
Lui crache à la gueule, dans l'oeil lui fait pipi,
Massacre, trépigne son foie éparpillé...
Oui, Dieu est mort, ma foi, c'est moi qui l'a tué!
Nictalope aveuglée, déesse à ma merci;
Alchoolique virginale, le cul à l'air
Innocente, ta reum la bonasse Marie
Roupille sans crainte dans son lit, là-haut
Et d'un coup de God(e) se réveille en sursaut....
 

adulte+dossier=fonctionnaire non?

 
glup    
Tu as aussi le droit de rester correcte

Tu as vu La passion du christ sous acide ?

lol, non je l'ai boycotté parce qu'il fait une polémique ridicule et ce n'est meme pas un bon film....
 
pf je commense à me décourager... je prenais ce dernier poème comme sur un ton légèr et vicieux , mais pas comme une clinquante provocation... peut etre que mon humour est trop décalé.......

(c'etait aussi une féssée au langage de racaille que je ne peux supporter )

 
Ca sonnait très Thiéfaine.
J'aime Thiéfaine.

J'execute une bien, bien basse révérence
Et vous donne un antidote pour quand on cède
 
Sous le poids-lourd de la tyrannique conscience.
Oscar le Périlleux, Séraphine la Laide
(Une bien dodue vierge et un duc à gros nez)
Folâtraient un jour au bord d'un discret ruisseau.
Faisant mine dans l'onde de perdre un trousseau
Rakkham le Rouge se mit à les espionner...
Et quelle ne fut pas sa surprise ! soudain,
 
Trébuchant sur un brochet, perdant l'équilibre,
Rugissant mais serein, il apperçut un nain...  
"Ooouuh, je suis ton surmoi et te prie de me suivre"
-"Petit farfadet, hors de mon chemin" fit-il
 
Jesticulant, celui-ci se faisait entendre:
'
-"Ah non, mon bon, j'ai beau être petit et frèle,
Il est de mon devoir que de vous faire comprendre.  
 
Mon bon,refoulez-moi ces pulsions voyeuristes,  
arretez! .......... pourquoi vous léchez-vous les babines?"
Le pirate avait faim , et ce nain était triste
 
Àl'ail et rôti il aurait meilleure mine!
 
La langue pendante il s'emparara de lui et
'
Aimait à penser à ces bonnes cuisses tendres,
Mais oui, de son Surmoi, un festin il ferait!
(En fit un) Enfin, son Moi nettoya les cendres....  
 
moralité[s]: les surmois ne doivent pas se déguiser en nains et SUTOUT! pour ne pas vous prendre un éclair de Belzébuth comme Rakkham le rouge s'en prit un en pleine âme, il ne faut pas lutter contre la morale que vous impose votre surmoi, conscience, gardien préféré, père, patron etc....ou gare à vous... la liberté a un prix
 
(ps. constatez que je vais plutot mal...)

Thiéfaine hubert félix poète chanteur maudit des 80's? ou y a-t-il un serieux manque de culture chez moi?

 
Thiéfaine Hubert Felix, certes. Chanteur maudit, certes. Mais intemporel, s'il te plaît, cher centre du monde    
 
Quelques-unes de ses tirades sur la religion:
 
Je réserve tes cieux
Pour d'autres aventures
Ce soir je sais que Dieu
Est un fox à poils durs
- Première descente aux enfers par la face nord
 
Moïse qui a perdu la foi
Joue le veau d'or au strip poker
Et Jesus descend de sa croix
En faisant claquer sa portière
- Le Rollmops, l'homme politique et la cuve de mazout
 
Mais surtout, sa fameuse Nostalgie de Dieu:
 
En ce quinzième dimanche après carnaval
Je me souviens d'avoir lu quelque part dans le journal
A moins que ce ne soit dans la bible des Gédéons
Volée dans un de ces motels à la mords-moi l'Mormont
Je me souviens d'avoir lu que le démiurge au chômage
Un jour d'ennui avait fabriqué l'homme à son image
Lucy n'était pas encore née - quant à l'Abel du Tchad
Il n'avait pas encore testé l'usage de ses gonades
 
Le démiurge au chômage
Fit l'homme à son image
C'est une histoire d'amour
D'amour, d'amour, toujours !
Dieu est amour
Et jésus change le beurre en vaseline...  
Dieu est in !
 
Cette histoire s'est passée très loin des oxydes de carbone
Environ 3 millions d'années avant Michael Jackson
On peut donc affirmer sans offenser son archevêque
Que dieu à la gueule & l'aspect d'un australopithèque
 
Dieu est un drôle de mec
Un australopithèque
Oui mais on l'aime quand même !
Dieu est amour toujours
Dieu est amour
Et Jésus change le beurre en vaseline...  
Dieu est in !
 
Deux ex machina
Deus ex testa rossa
Deus ex lamborgini
Deus ex maserati
Deus ex aston martin
Deus ex machine
Deus sex machine
God is sex machine
God gode ! God gode !

 
 
 
Ben voyons la donzelle a le vague au surmoi
Incroyable et pourtant, une crise de foi
Si Freud était en vie, il se caresserait
Obstinément la barbe  avec son vieil air niais
Ululant que le mal à l'ame est naturel
 
Bénissons donc la mort du patriarche obtus
Oublions ses pensées sur le sexe et le nu
Bah, il suffit d'un rien pour que tu ailles mieux
Ose étreindre un garçon, il te rendra heureux
 
 
 
 

Hasard objectif? je me prénomme Lucy
Quand aux étreintes je n'en ai plus que trop vu
Eh quoi! Grenouille Bleue, tous ces garçons m'ennuient
Il me faut un génie, voire un ange déchu....

 
Désabusée, blasée, cynique à dix-sept ans ?
Parfois l'intelligence est un poison violent
Qui laisse un goût de cendres à tes lèvres nacrées
A etre trop lucide on perd l'envie d'aimer
 
 
 

Petit up du lundi
Pour ce topic fleuri

Aha! Mais la question c'est d'aimer qui!
Blasée certes, cynique en apparence,
Ce n'est pas ce poison qui me détruit
mais mes penchants à rêver à outrance.........

 
 
Ah, mais il faut rêver, ça vous éclaire l'âme
Avoir de hauts critères entretiendra ta flamme
Continue à nourrir ces espoirs sur ton sein
Et si tu aimes un homme, aime-le à dessein.
 
L'élitisme est un bien, pourquoi le critiquer ?
Car on ne peut aimer ce qu'on n'admire pas
Tu as raison d'avoir des goûts bien affirmés
Ce que je te reproche, c'est de baisser les bras

et quoi de pire que l'attente non comblée?
mais l'amour est il vraiment l'unique remède
J'ose de me plaindre d'un esprit écartelé
Et j'oublie la nature véritable de l'aide  

 
L'amour est un remède, un flacon de nectar
Qui aplanit les doutes et efface les peurs
Si la vie te sourit, tu verras tôt ou tard
Que tu découvriras une étrange torpeur.
 
Son torse aura le don de te réconforter
Et si ton âme boîte, il saura te porter
Attentif et patient, sauvage et sensuel
Sous son regard de feu, tu es exceptionnelle.
 
Je devrais écrire des Harlequins, moi

Entre le pouce et l'index, ma plume vascille
A la lumière de de volutes et de cendres
Qui roulent, se consumment. Ne pas se méprendre
Elles rongent mes poumons de petite fille ...
 
Je l'aime presque, la fumée qui se tortille
Se faufile entre les pages. Les murs de ma chambre
Plient mon sonnet décalé, le tirent, le cambrent
Alors qu'impuissante, mes yeux me brulent et cillent...
 
Ma cigarette est une bien meilleure amante
Certes, elle me blesse mais voyez comme je chante
À tue-l'esprit. Elle meurt au nom de mes écrits,
 
Attentive, patiente, sauvage et sensuelle
Elle m'accompagne. Moi, j'en écris de plus belle...
Mais sous MON regard de feu prend forme la nuit.
 
xxxxxxx

 
 
Elle tête sa clope comme un sein irréel
Comme si le tabac était de l'ambroisie
Mais l'Olympe est pour nous une illusion mortelle
Et l'âme est un bateau à la coque moisie.
 
Fumer est un plaisir onaniste et cruel
Orgasme solitaire au moment qu'on choisit
Sans autres sentiments - elle échange, pucelle,
La noblesse de l'âme contre sa bourgeoisie.
 
Jour après jour enfin, sa meilleure ennemie
Imprègne son physique, imprègne son esprit
Rassurée, enivrée, elle vous juge et vous toise.
 
A quoi servent les hommes, les histoires de fesse ?
"Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse"
Dans un monde gaulois, elle préfère les gauloises