Reprise du message précédent :
après avoir demandé des conseils ici précédemment mon choix s'est arreté sur un livre de nesbo et  Silo en me disant que pour se  dernier il fallait bien que je me fasse mon opinion.
 
Merci à ceux qui m'ont conseillé

J'ai beaucoup aimé Pastorale Américaine moi, plus déçu par J'ai épousé un communiste. Faut que je relise La tâche dont j'ai assez peu de souvenir, il m'était tombé des mains.

J'ai lu trois ou quatre romans de Philip Roth (dont La tache, Exit le fantôme et Indignation) et je n'ai jamais été vraiment enthousiasmée. Je reconnais la qualité de l'écriture, la subtilité des idées etc. mais je me suis toujours à moitié ennuyée. Je n'ai pas lu Pastorale américaine par contre, un de ses plus connus, et bien que la critique ci-dessus ne soit pas super enthousiaste non plus   il faudra que j'essaye pour déterminer si entre Roth et moi ça a une chance de marcher.  

J'ai eu le meme sentiment que kede en lisant pastorale americaine

des tartines et des tartines de pages avec la meme idee revisitee 150 fois dans tous les sens
je trouve que le titre du livre annonce bien la couleur: c'est un roman americain, ecrit par un americain qui parle de l'amerique avec un theme principal traite de facon americaine
et une belle ecriture mais voila lidee de fond qui vehicule le livre ma pas paru revolutionnaire

par contre jai trouve les personnages plus developpes que ca

Bon alors je suis aux trois quarts de Vernon Subutex de V. Despentes. Alors c'est simple : sexe, drogue et pognon .  
 
Du coup je ne saurais le conseiller ou le déconseiller, disons que je vais le finir sans déplaisir mais que je n'attends pas avec impatience la fin de ma journée pour m'y replonger.

 
au 3/4 du premier ou au 3/4 de la trilogie ?

 
Du premier.

Dites les amis, je cherche à offrir à ma filleule de 15 ans les 1001 nuits, mais la question se pose : quel édition? J'en voudrait une assez complète. La Pléiade? C'est physiquement lisible? Je l'ai lu en collection Bouquin il y a longtemps, bon souvenir, mais le livre pèse...

Bonne question!

La version d'Antoine Galland semble à bannir. Agréable à lire mais de très très grosses libertés quant au texte et son sens.

Personnellement j'ai hesité entre deux traductions faites directement à partir des manuscrits originaux : celle de René Khawam et celle de Jamel Bencheikh et André Miquel. Pas mal de sites les confrontent si tu cherches un peu, elles ont leurs avantages et leurs inconvénients. J'ai plutôt lu les traductions de Khawam, je trouve qu'elles se lisent bien ce qui peut être un avantage pour une ado. Le plus simple : comparer toi même en achetant par exemple les deux traductions de Sindbad par exemple.

ok, merci, je vais regarder cela

j'ai lu la trad de Joseph-Charles Mardrus, c'était celle de la collection Bouquin en 2 t, effectivement. Je crois qu'elle est un peu difficile pour une jeune fille et on dit qu'elle sent plus le cul que les autres, enfin moi je l'ai lu adulte, quoi. Mais vaut mieux celles citées plus haut, sans doute !

C'est celle de Francis Burton qui n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Il y a un bel article de JL Borges sur les traducteurs des Mille et une nuits, dans son Histoire universelle de l'infamie/Histoire de l'éternité.
 
A+,

Pas le temps de lire ou de vous donner mes CR de lecture, rédaction du manuscrit de thèse oblige

 
ça fait plutôt une paille, cette lecture, merci de préciser, j'ai mélangé. En tout cas, ça reste un monument à lire.

Quand on parle du loup :

Audio 5min : https://www.franceculture.fr/emissi [...] ar-galland

J'ai fini le "tome 1" (Flammarion) du Roman de Renart .
C'est vraiment excellent Bien plus violent qu'une version édulcorée que j'avais lu quand j'étais petit (sans viol, sans animaux tabassés à mort et autres arrachages de couilles ).
Renart est vraiment une ordure mais à chaque fois il se joue surtout des défauts des autres : gourmandise, naïveté, orgueil, etc..
Bon les ressorts narratifs pour le sortir du pétrin alors qu'il est à deux doigts d'être pendu sont des fois un peu facile, mais comme ça il peut continuer de foutre le boxon parmi les animaux  
 
(Et sous ses airs de faire 500 pages, en fait ça se lit très vite parce que c'est une édition bilingue, et que c'est écrit que sur la moitié de la page)

De mémoire y avait le viol de la femme d'Ysengrin dans le version que j'ai lu enfant (je sais pas quel smiley mettre )

Je lis en ce moment les 1001 nuits version Pléiade, quelques pages par ci par là. Ça se lit, le bouquin est confortable. Comme c'est beaucoup de dialogues, on n'a pas cette impression de ne pas avancer caractéristique de certaines œuvres en Pléiade (police d'écriture minuscule et papier Bible obligent)...

Niveau des thèmes, je pense que c'est mieux d'avoir des discussions avec un gamin de 15 ans qui lit ce bouquin. Pour pouvoir aider à placer dans le contexte historique et religieux. Des scènes à caractère sexuel clair, parfois assez graphique.

Bonsoir,
 
Je viens de lire Marius, c'est très bien.

Hashtag rentrée littéraire Utopies réalistes par Rutger Bregman.

L'auteur part de plusieurs remarques : 1. on parle peu d'utopies dans le discours politique, 2. quand on évoque des mesures utopiques, on le fait en manipulant des concepts abstraits, ce qui rend difficile d'argumenter derrière, et 3. plein de choses qui étaient vues comme des utopies complètement irréalisables, ou dont la réalisation détruirait la société, sont maintenant passées dans le quotidien. Pour lui, il faut donc parler de mesures « irréalistes », de rêves d'une société meilleure, parce que c'est comme ça qu'ils se réaliseront, et il faut le faire avec des arguments concrets, parce qu'il en existe. Il liste donc un certain nombre de mesures soit contre-intuitives soit jugées irréalistes et des cas dans lesquels elles ont été appliquées avec un succès immédiat et énorme même si on ne l'a pas toujours perçu tout de suite. La grosse question centrale est le revenu universel, mais il parle aussi de baisse du temps de travail, d'expériences sur la réhabilitation de SDF, des bullshit jobs, du paternalisme avec lequel sont traités les pauvres, les chômeurs et les pays du Tiers monde, ou du recalcul d'indicateurs sur lesquels s'appuient les décisions économiques.

C'est intéressant et léger à lire, l'écriture est dynamique. Je pense que ça doit venir d'articles qu'il écrit dans des journaux et on retrouve ça dans le style d'écriture : c'est plus une vulgarisation et un article de journal qu'un rapport d'historien ou de sociologue, dans le ton employé comme dans les références. Cela le dessert un peu, d'une part parce que ce ton est inhabituel pour un lecteur français et peut sembler artificiel, d'autre part parce qu'il est capable de citer au même niveau dans ses notes de bas de page une étude très sérieuse, un on-dit (un certain nombre de bons mots sont « cité par untel dans tel article ») ou un article du HuffPost. Cependant, j'ai appris plein de trucs et un certain nombre d'entre eux étaient vraiment intéressants par rapport à des a priori qu'on peut avoir.

Je craignais un peu l'aspect « dans le sens du poil » (écrit pour des gens qui sont déjà convaincus) mais il cogne aussi sur certaines postures de la gauche au passage, ce qui est bienvenu. Je me posais la question du public visé, c'est probablement en premier lieu celui des utopistes déprimés (qui en ont besoin en ce moment) mais je pense que le ton et l'aspect article de journal en font un bouquin qui peut être lu par tous et donc qu'on peut aussi offrir à des amis qui ne partageraient pas les mêmes idées (c'est pas un bouquin chiant qu'ils ne liront jamais). Il y avait plusieurs grosses erreurs de traduction mais c'est pas la version définitive du livre, j'imagine que ça va être corrigé.

Donc, une lecture pas parfaite mais plutôt plaisante et instructive, qui essaie probablement de remonter le moral aux utopistes en leur montrant que ça marche. Personnellement, tout allait bien jusque là mais j'ai encore mal du chapitre sur les bullshit jobs, celui-là a suffi à me déprimer

Je commence À la Recherche du sauvage idéal de François-Xavier Fauvelle, ça a l'air bien.

Je n'avais jamais pensé à me définir en tant que public visé mais voilà qui est fait.

Je viens de terminer Personne ne gagne de Jack Black
 

 

 
Je cite le résumé sur Babelio :
 

 
Je l'ai dévoré, c'est passionnant

J'suis étonné de pas trouver de tropic roman noir/polar

Et un autre pour les romans d'amour

Pourtant il existe !
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8506_1.htm

Ha merci visiblement c'est pas le genre préfère des hfriens.

On en parle ici en fait je pense.

Salut le Topic, allez, je vous fait partager mes dernières lectures en date.
 
Avec la sortie de la série American Gods, je me suis replongée avec plaisir dans le bouquin de Neil Gaiman (que j'avais lu il y a une petite dizaine d'année). Eh bien c'est toujours aussi bon, je le conseille vivement (ainsi que le matage de ladite série).  
Pour faire rapide, et pour ceux qui n'en ont pas entendu parler, l'histoire se déroule en Amérique du nord, où les anciens dieux oubliés (de diverses mythologies) côtoient humains et nouveaux Dieux du XXI ème siècle.
 
Et à la suite, je me suis également relu Neverwhere du même auteur, peut-être un peu plus méconnu.

C'est simple je l'avais adoré étant jeune, je l'ai toujours adoré étant un peu moins jeune.
Le roman nous entraîne dans le Londres d'en-dessous. Un Londres vivant en bordure du nôtre, habité d'une foule de personnages bigarrés, mystérieux et déambulant dans les sous-sols de la capitale, sur des quais , des rames de métro, dans des souterrains ou des égouts. On croise des tueurs à gages aux pouvoirs étranges, des anges, des moines, des succubes ...
Même si l'histoire en soit ne renouvelle pas le genre, l'ambiance est vraiment sympa. Et Neil Gaiman n'a pas son pareil pour naviguer aisément entre le fantastique et le réel, avec une petite touche d'humour. Bref, c'est poétique, ça se passe dans les sous-sols de Londres (oui j'ai une faiblesse pour les romans se passant dans les égouts, les métros, etc ...) et c'est bien écrit    
 
Et dans un tout autre genre, j'ai suivi les recommandations de mon libraire et me suit lancé dans Le Sel et la Glace de José Luis Zarate.

1897 - L'histoire raconte le voyage du navire Déméter et de son équipage, en partance de Bulgarie jusqu'en Angleterre, et transportant en son sein des grosses caisses de terre, et à l'intérieur un certain comte Dracula.
Tout le récit est en effet inspiré de quelques lignes tirées de Dracula de Bram Stocker. Que s'est-il réellement passé sur le navire ? Pourquoi ne retrouve-t-on que le cadavre du capitaine ?
Bref, sans trop en dévoiler, le récit est intense, transpire la sueur, le sel, le vent violent, le brouillard, et une tension sexuelle malsaine prépondérante. Nos sens sont exacerbés à la lecture et on a le sentiment de vivre chaque chapitre en apnée.  
Je n'en suis qu'à la moitié (ça se lit tout seul, je l'ai commencé ce matin ), mais on sent descente aux enfers lente et insidieuse. On navigue entre érotisme, horreur et folie.
Bref un bon récit gothique avec un super style d'écriture, je recommande vivement.

Autant j'ai bien aimé American Gods mais pas du tout Neverwhere.
 
La faute à Richard, un héros qui mériterait des tartes.
 
Je vais voir si je peux motiver ma moitié pour regarder l'adaptation en série d'American Gods.

J'ai vu quelques épisodes et j'ai trouvé ça chiant comme la mort alors que j'adore le livre. J'dis ça, j'dis rien, je passais et j'ai vu de la lumière

 
Spa faux, Richard est pas le meilleur héros de tous les temps. Mais il y a d'autres persos qui remonte un peu le niveau je trouve (bon tous ne sont pas parfait, mais certains ont un petit quelque chose que j'aime bien).
 
Pour l'adaptation d'American Gods, je la trouve vraiment pas mal, visuellement c'est super joli, plus ou moins fidèle au bouquin sur certaines scènes ou certains persos, avec quelques libertés mais on retrouve l'ambiance globale.

La même chose

C'est vrai que la série prend son temps.
En même temps, dans le bouquin c'est aussi super lent à se mettre en place (dans le bouquin j'avais trouvé pas mal de passage chiant à l'époque. Même si après relecture ça passait de manière plus fluide" ).  

C'est aussi l'esthétique qui pèche je trouve : j'avais vraiment une vision sombre du roman avec des couleurs vives et je ne retrouve pas du tout la même sensation, la série me paraît sans émotion, avec un look très froid et métallique. Je ne sais pas comment le formuler, ça me fait le même effet que de la peinture à l'huile vs de l'acier brossé.

J'me fais la série American Gods en ce moment, j'ai un peu du mal aussi. Par contre visuellement c'est une belle claque. Et justement parce que les couleurs sont criardes et le jeu sur le sang presque fluo me branche bien. L'esthétique c'est tout ce que la série a à me proposer.
Le livre est aussi creux ? J'aime beaucoup beaucoup les mythologies du Monde et je suis affreusement déçu, là. Est-ce que le livre se contente aussi de ramener au hasard des dieux par ci par là et de les mettre en scène sans subtilité ? Nan parce que " je suis Czernobog, je joue les dames noirs hin hin, is goude ? " c'est de la merde.

Le fond du livre c'est justement la mythologie et le cheminement d'Ombre à l'intérieur.
 
Après Czernobog c'est pas le perso le plus fin du bouquin mais il est incontournable.

Dédicace au topic

les russes sont des feignasses, debout pour Dumas !

Bonjour!
 
J'ai pris aujourd'hui Underworld USA de Ellroy. J'ai été induit en erreur par le titre, et il s'agit uniquement du 3è volet de la trilogie de Ellroy.  
Est-il possible de rentrer dans le bouquin sans avoir lu les 2 premiers tômes ou vais-je passer à côté de tout?  
Je ne sais pas si ce sont des histoires suivies ou indépendantes.  
 
Merci !

En terminant (l'excellent) Les Neuf Princes d'ambre,  premier tome du Cycle des Princes d'Ambre, j'ai commencé à décoller machinalement l'étiquette avec le prix, or, je l'avais acheté en 2004 à l'époque où je m'enfilais tous les classiques SF/Fantasy et laissé de côté parce que je m'étais dit que ce serait pas idiot d'en garder pour plus tard. Bref.

L'édition est Pocket/SF, et c'est encore celle là qu'on trouve en rayon, seule la couv a changé.

Prix en 2004 : 5,30€, ce qui fait 6€00 de 2017 tout rond si on regarde l'inflation.
Prix en 2017 : 7.20€

Pourquoi une telle hausse?

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee. En général j'aime pas lorsque ce sont des enfants les narrateurs d'un livre, là ça se confirme je trouve ça rarement naturel. Enfin le livre est très bon, vivant, accueillant, instructif mais ce point me gène et me laisse une impression de livre un peu enfantin. Je pense que lire ça jeune ado doit être parfait.

La Part de l'autre de Eric-Emmanuel Schmitt. Dans la peau d'Hitler s'il avait réussi son examen d'entrée aux Beaux-Arts (uchronie donc), en parallèle même schéma mais avec l'histoire qu'on connait. Ça se lit bien, vite mais c'est presque sans intérêt niveau contenu. D'un coté on a l'Hitler historique présenté pratiquement comme un débile, c'est survolé et on apprend rien et de l'autre Hitler devient un éminent professeur, homme parfait, intelligent et aimant, complètement l’opposée, les deux versions sont tellement éloigné que j'ai trouvé ça trop peu crédible.
Comme dans L'Évangile selon Pilate (que j'ai préféré) on a droit à une postface assez affreuse, Schmitt nous offre donc ses sentiments sur son œuvre et ses objectifs. Apparemment il a voulu nous parler du mal et de sa banalité et bien c'est raté vu le traitement (quand on a lu Confiteor quelques semaines avant ou même le Monde d'hier le choc est rude) + le fait que le garçon a les chevilles qui gonflent très fort, enfin la postface est un peu ridicule vu le niveau du livre qui reste du simple divertissement. Dernier livre de cet auteur pour moi.

Piège nuptial de Douglas Kennedy. Aventure en Australie, simple, rapide et efficace. Ce sera vite oublié mais au moins ça se prend pas pour du Umberto Eco.

La Pitié dangereuse de Stefan Zweig. Zweig quoi, j'adore son travail : élégant, rythmé, va à l'essentiel, dialogue nickel, parfait. Relation entre un officier autrichien stationné dans une caserne en province et la fille du riche "châtelain" du coin.

Le monde d'hier de Stefan Zweig. Comme au dessus, c'est pas un roman mais c'est encore sacrement bien écrit et pensé (malgré quelques éléments à discuter). Un grand monsieur.