Reprise du message précédent :
Je le lis en ce moment tiens j'ai lu 250 pages je crois, pour l'instant je trouve ça pas mal même si effectivement Damasio en fait un peu trop par moment au niveau du style pour certains personnages, c'est pas non plus horrible. Je vais pas donner un avis global à même pas la moitié mais a priori ça va être un bouquin convenable sans être un chef d'oeuvre

Question qualité d'écriture, en SF/Fantasy francophone,  feu Ayerdhal se débrouillait sacrément bien aussi.       Lire Chroniques d'un reve enclavé par exemple.

 
P'tain, elle fait mal, celle là, sur un topic lecture fallait oser. Ah... ah ouais. Bah d'accord, pardon.

y a certaines choses avec lesquelles on peut pas déconner  

 
 
J'avais entendu ce morceau sur France Culture, j'avais beaucoup aimé  
https://www.franceculture.fr/emissi [...] ce-fiction

faut surtout lire ce livre en mangeant des fayots, quoi.

Donc tu n'as pas lu Les Galaxiales de Michel Demuth.
 
A+,

Je signale avec véhémence que je n'ai aucun lien avec ce morceau en dépit de mon pseudo. Et s'il a un lien même très lointain avec La horde du contrevent, je vais rayer ce livre de ma liste "à lire".  

Je lis "la cousine Bette" là L'histoire d'une vieille fille

 
J'ai attendu jusqu'à septembre dernier de mémoire pour le poche et on me l'a proposé en ebook, l'occasion fait le larron. Puis finalement je voulais lire autre chose et il a traine dans la liseuse depuis.
Je vais lire le second tome dès que j'ai fini ma lecture en cours. Le Lonesome Dove je me le réserve pour cet été.
 
Ma lecture en cours peut interesser ceux qui aiment l'esprit cosaque, Tarras Boulba en particulier mais aussi plus généralement le fantastique de Gogol dont l'auteur est un fan absolu (je recommande ses gogoleries aux éditions Verdier qui décrivent pas mal d'anecdotes sur la folie de Gogol)

 
Otrochenko est cosaque. Mais par l'histoire de l'URSS et de son peuple (même si peuple ne s'applique pas vraiment aux cosaques), son passé familial est composé de trous béants.  
A partir de photos personnelles il va imaginer sa famille, en particulier ses 13 oncles venant de la même mère Annouchka. Mais attention, il laisse libre court à son imagination et on se retrouve entre scènes réèlles, rêvées et visions fantastiques. Les oncles par exemple naissent "enfavorisés", c'est-à-dire avec des favoris. Totalement burlesque, très rabelaisien amha, on rigole beaucoup de toute cette mythomanie (de l'auteur mais des personnages eux-mêmes aussi). Et extrêmement bien traduit.
Enfin pour appuyer ma recommandation, l'auteur a reçu une récompence pretigieuse en Russie. Mais j'ai oublié le nom    
 

 
Je signale de mon côté que malgré le fait que ce livre m' a diverti (il a un côté ludique dans la forme même si pas aussi ludique par exemple que "La marelle" de Cortazar, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je les compare   ), je ne cautionne en aucun cas cet extrait musical(?).

 
C'est Poutine sous le casque de la deuxième couv  

Fini deux bouquins de Thilliez récemment, Fracture et Rêver.  
J'ai bien aimé les deux, une préférence pour Rêver qui est plus abouti, mais j'aime vraiment ce style.
 
Bon faut quand même varier un peu les plaisirs, du coup je vais changer un peu du thriller pour mon prochain

 
Je l'ai donc lu et effectivement, ça n'a pas grand chose à voir avec le film.
 
Très bon bouquin, j'ai beaucoup aimé. Le seul reproche que j'aurais à faire c'est que c'est trop court.

Effectivement, c'est assez court.
 
Mais c'est efficace niveau rythme.

Exact  
 
L'auteur ne perd pas de temps dans les détails et l'action s'enchaîne assez rapidement.

Tu parles du film avec Will Smith?
Parce qu'il y en a d'autres qui, sur certains points, sont un peu plus fidèles.
Le Survivant avec Charron Heston (bof)
Et surtout The last Man on earth avec Vincent Price (plutôt bon et libre de droits)

Ha ça m'intéresse ça, je vais aller y jeter un œil, merci

L'autre jour j'ai enfin terminé ma relecture de Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier. Hé ben c'est marrant, j'avais complètement occulté la moitié du bouquin (la moitié chiante, j'ai bon goût).  
 
Je me rappelais surtout cette jeune femme qui écrit à son amie pour se plaindre qu'on élève les jeunes filles dans l'ignorance, avec ce chapitre qui arrive plus ou moins au milieu de l'histoire et non pas au début :
 

 
… et comme elle veut savoir, plus spécifiquement, ce que se disent les hommes entre eux et comment ils parlent des femmes quand ils ne sont pas en train d'essayer de les pécho, elle apprend à se battre et à monter à cheval, elle met un pantalon et go (et la deuxième moitié du roman est énorme).
 
À ce stade de l'histoire, le premier narrateur, d'Albert, celui qui s'est plaint pendant un certain nombre de chapitres, a fini par prendre pour maîtresse la jolie Rosette. Un peu lassé depuis, il ne veut pas vraiment la quitter et ses lettres à elle montrent qu'elle est beaucoup plus lucide qu'il ne le pense sur la situation. C'est la routine à la campagne et d'Albert se languit toujours de cette femme idéale qu'il attend. Arrive le beau Théodore qui vient traîner chez eux, et vlatipa que d'une part Rosette (qui a un faible pour Théodore) découvre que le joli page qui l'accompagne partout est une jeune fille (olalaaa), d'autre part d'Albert se rend compte qu'il est amoureux de monsieur Théodore (olalaaa) et se pose tout un tas de questions sur sa propre vie
 
Léger spoiler qui dit pas la fin :
 

 
lol  
 
Bref, j'ai trouvé la première partie du roman difficile à lire et ennuyeuse, et la seconde, après l'entrée de Théodore, flamboyante. Le style est brillant puisque Gautier l'est souvent quand il écrit mais là en plus il pastiche un roman épistolaire badin du XVIIIe avec un petit côté vaudevillesque par moments. Le triangle entre d'Albert, Rosette et Madeleine est bien vu. Entre ce que d'Albert, un peu condescendant, pense que pense Rosette et ce qu'elle écrit dans ses lettres, il y a un monde (elle le résume en une ou deux phrases quand lui a besoin d'une logorrhée de trois chapitres pour se justifier). Entre les illusions de d'Albert sur les femmes et la réalité de ce qu'est Théodore, autant dire que c'est pas pareil non plus. Et le journal de Madeleine quand elle raconte ses aventures n'est pas piqué des vers. On va dire qu'un certain nombre d'hommes n'en sortent pas grandis je pense que Gautier s'est bien amusé et il a dû se marrer en écrivant la fin.

Je l'ai jamais revu depuis sa sortie mais je ne me souviens pas d'un zeste de fidélité. Ben-Hur flinguant les vampires à la mitrailleuse du haut de son penthouse avec terrasse ?  

tiens, comme par hasard, je surf sur de vieilles couvertures (de livres, bande d'enfoirés.)
http://kahuna68.tumblr.com/post/16 [...] by-richard

Vieilles couv meilleures couvs. J'adorais celles de Tallandier pour les romans à trois sous deux francs

c'est du baclé, c'est ça qu'est bon ! écrit en binôme, tiens.

Chabrol "Un homme de trop"
http://parolesetvisages.blogs.sudo [...] 39198.html

J'ai perdu le titre d'un livre que je voulais lire
De la sf
Selon mon souvenir, c'est le recit d'un homme ultraconditionné dans une société totalitaire qui va utiliser ce conditionnement pour renverser les dirigeants (qui sont théoriquement des traitres vu qu'ils ne suivent pas les règles à la lettre contrairement au héro)

Vois sur le topic spécialisé SF si quelqu'un a une idée. Le problème est que ce que tu décris risque de correspondre à un certain nombre de scénarios, du coup il faudrait peut-être un peu plus de détails.

 
V pour Vendetta ?
 
1984 sinon m'y fait clairement penser.

Non, ce n'est pas si connu que ça.  
Un type est conditionné pour agir uniquement selon les préceptes de la société. Il en est conscient mais ne peut pas agir autrement.  
Mais il va utiliser ce conditionnement pour vaincre les dirigeants et se venger. Il est conditionné pour obéir aveuglément aux chefs. Mais si ces chefs sont des déviants, sont-ils encore des chefs à qui l'on doit obéir ? Ou faut-il les détruire car ils menacent la pureté idéologique de la société ? Bref, il va retourner la situation en jouant sur son conditionnement et les règles de la société

Ça fait penser à Equilibrium ton truc mais c'est pas un livre.

C'est en fait tout à fait le contraire !
Dans equilibrium, c'est la fin de son conditionnement qui fait agir le héro
Dans l'histoire dont je parle c'est le fait d'être conditionné qui lui permet d'agir de façon détournée

Bon sinon on reste dans la SF déprime : j'ai lu The Handmaid's Tale (La Servante écarlate en français).

J'avais souvent vu en librairie des livres d'Atwood, mais les couvertures en étaient immondes (à chaque fois que j'en ai eu un en main il avait une de ces couvertures dégueu genre « j'ai écrit le titre en gros à la main en couleurs vives », je déteste ça) et puis en entendant parler de l'adaptation en série j'ai voulu lire celui-là pour voir.

En gros, dystopie de ouf, dans un bout des US devenu une dictature religieuse, rationnement et sévices à tous les étages, et comme tout le monde à peu de chose près est stérile, les femmes qui ne le sont pas servent d'utérus sur pattes de manière ritualisée à ceux des hommes qui détiennent le pouvoir. Elles sont écrasées, enfermées, sans identité, privées de tout ce qui pourrait leur permettre de se tuer. L'histoire est racontée par une jeune femme qui en fait partie et parle, en parallèle, de sa vie quotidienne et surtout de ses impressions, et de ses souvenirs de la vie d'avant. Cette description des sensations et des souvenirs par touches est vraiment bien. Mais l'impression de lecture est bizarre.

Si le livre avait eu un tiers de moins, j'en aurais posté une description dithyrambique. C'est vraiment un livre qui fait une forte impression, personnellement il m'a donné envie de me suicider. Ça fait un moment que c'est plus dans mes projets et là brutalement (je lisais en marchant dans les couloirs du métro Bastille) j'ai relevé la tête en me disant « hey mais en fait c'est une super bonne idée ». Bon j'ai repris mes esprits tout de suite mais voilà, c'est un livre qui fait de l'effet, en tout cas sur moi ça marche.

Et là, le dernier tiers qui est tout mou et le truc qui finit en eau de boudin alors que la tension était vraiment très, très forte dans toute la partie qui expose les personnages et la situation. La fin m'est apparue extrêmement artificielle, ça m'a fait penser à Brazil au sens où on a du mal à croire les péripéties. Pourtant l'épilogue met l'histoire en abyme :

Comme les péripéties qui se déroulent auparavant m'ont paru peu crédibles et bien plus molles que le début du roman, ce parti-pris qui est censé ajouter au réalisme m'a vraiment paru artificiel et la conjonction des deux a gâché ma fin de lecture.

Edit : du coup je sais pas vraiment si je recommande

Et tant que j'y suis, je viens de finir le premier tome de The Expanse, merci Gilou pour la recommandation !  
 
On est dans un contexte de tensions entre la Terre (vieille et moisie mais toujours puissante), Mars (très militarisée) et tout un tas d'installations humaines dans la ceinture d'astéroïdes, dépendant des planètes intérieures pour leur survie et qui sont un peu des citoyens de seconde zone exploités. Un transport de glace (donc d'eau, donc de vie pour la Ceinture) est détruit dans des circonstances louches, envoyant tout le monde dans une escalade de tensions qui pourrait conduire à une guerre ouverte. L'enquête menée par les survivants les fait tomber sur une arme biologique encore jamais vue et probablement une conspiration géante derrière.  
 
J'ai trouvé ça pépère à lire en ayant vu le début de la série (les six premiers épisodes reprennent l'intrigue du livre) et intéressant aussi parce que ça permet de voir des petites choses qui ont été changées (en général de l'ordre du détail) parce qu'elles étaient jugées pas assez cinématographiques ou qu'ils voulaient ajouter du suspense. Un changement important réside dans les problèmes de représentation des Ceinturiens, il aurait fallu coller du CGI sur les trois quarts des acteurs et c'est pas plus mal qu'ils ne l'aient pas fait, mais du coup pour la suite je vais préférer lire le bouquin et m'imaginer les choses dans ma tête. Il y a aussi les péripéties qui arrivent à Miller sur la fin : dans la série, les événements le poussent dans la direction qu'il aurait sans doute choisie mais il n'en a pas besoin dans le livre. Enfin il y a surtout le personnage de la politicienne humaine qui n'existe pas dans le livre, donc tout un pan de point de vue sur l'histoire qui a été ajouté dans la série (idem avec le groupe de soldats dans une moindre mesure), à la fois je vois pourquoi mais je suis bien aise qu'elle ne soit pas dans le livre parce que je n'aime ni le personnage ni l'actrice qui la joue.
 
J'aurais sans doute plus apprécié le livre sans avoir vu la série, je pense que je vais lire le deuxième à l'occasion (sans la série) pour voir l'effet que ça fait. En tout cas, bien que la pub (« c'est Game of Thrones dans l'espace ») soit à côté de la plaque, c'est vraiment un bon bouquin.

Tes deux derniers compte rendus donnent envie de lire
 
Si on peut éviter de se tirer une balle par contre, ce serait nettement mieux

 
Ah ben, tu sais donner envie de lire un livre, c'est dingue (Je rigole, mais vu les échos que j'avais de la série, je m'étais dit que ce n'était pas pour moi, en tout cas, pas pour le moment, et ton avis confirme la chose )

Salut à tout le monde,
 
Mes dernières lectures de mémoire (de mémoire parce que certaines remontent à loin vu que je ne lis pas souvent) :
 
Le hussard sur le toit : c'est un mec il marche il y a des malades qui meurent partout autour de lui fin. Par contre c'est bien écrit. Du coup à la fin comme je n'ai pas compris l'intérêt du livre (malgré l'explication alambiquée de l'auteur sur la maladie) j'y ai repensé longtemps et un livre auquel on repense longtemps mérite d'être lu  
 
Les cygnes sauvages : magistral La grande histoire de la Chine sur une longue période du 20ème siècle racontée avec féminisme à travers la petite histoire d'une famille chinoise d'exception. Récit donc histoire vraie.
 
Le capitaine fracasse : meilleur roman jamais lu Le verbe est riche, les descriptions peut-être trop généreuses ainsi que les réflexions sont admirables, l'oeuvre a un excellent côté sociétal comme la plupart des oeuvres qui se respectent (la description d'une époque, de divers milieux), mais aussi un côté artistique ce qui est plus rare (les références littéraires et le livre semble être construit comme un hommage au théâtre), l'histoire est bien, il y a de l'action de l'amour des rebondissements tout ce qu'on aime Le style encore une fois ne cède le pas sur aucun autre mention aux personnages qui sont très étoffés à tel point qu'aucun n'est réellement secondaire et qu'ils restent tous dans la mémoire en tant que types
 
Si c'était un homme : de la pleurniche Comment juger de la dureté d'une histoire quand le narrateur passe son temps à se plaindre et à se mettre en avant ? J'aurais des illustrations précises de ce que je dis mais ma critique devant être courte je procède par affirmation péremptoire, le type considère absolument tout ce qu'il a subi (depuis la boule à 0) comme étant la pire des atrocités cite en permanence sa situation comme un exemple pour les générations futures, donne dans l'exhibitionnisme de ses exploits (comme à un moment quand il dit à peu près "au risque de paraître vantard c'est moi et mon copain qui avons pensé à voler le papier millimétré du truc sismique et à le vendre à l'infirmerie pour faire les courbes de température" ) et nie aux autres (par ex les non juifs de l'infirmerie à la fin) le droit de se plaindre ou la possibilité de comprendre ou d'agir comme "ceux du Läder" (pour le lecteur). Le style est mauvais.
 
Les grandes espérances : Verse trop dans la caricature mais ça passe.
 
Germinal : Le style est bof, mais l'histoire et la description sociétale sont vraiment bien, à lire donc.
 
Les justes (Camus) et les mains sales (Zola) : Les justes>les mains sales mais les justes est bof mais au moins contrairement aux mains sales le style y est bien.
 
Le journal d'une femme en blanc : Bah c'est pas mal écrit mais l'histoire s'efface devant une propagande pour la contraception ou l'avortement ou les deux du coup l'histoire en pâtit vraiment c'est dommage. M'enfin le message sera passé au moins Je conseille quand même car ce n'est pas mauvais, ni l'histoire ni le message, mais ça aurait pu être vraiment bien.
 
Si d'autres trucs me reviennent je verrais si je les poste  
 

 
Oui, je pense que je vais aller lire des trucs plus légers là enfin je viens de commencer un roman historique sur l'après 14-18, c'est peut-être une mauvaise idée mais ça avait l'air de bien finir.
 
Cela dit j'ai sur le feu une biographie d'Alexandre Dumas fils (Dumas fils ou l'Anti-Oedipe de Marianne et Claude Schopp). Le parti-pris est un peu étrange avec tous les titres de chapitres qui parlent de la relation père-fils voire uniquement de papa (« le père en lui », « le rôle du père », «  le père coupable »…). Le début était un peu agaçant en raison de quelques coquilles et imprécisions mais maintenant que le petit Alexandre a grandi et qu'on a des extraits de sa correspondance avec des dames moyennement vertueuses il y a des passages qui m'ont fait rire, si j'ai pas la flemme j'en posterai un bout.

Daddy's girl  de Janet Inglis.
 
Une gamine de quatorze ans tombe amoureuse du nouveau copain (Nick un photographe de mode) de sa mère. Celle-ci s'est séparé de son mari (prof d'université)qui s'est mis avec une autre femme enceinte. Et donc, la gamine évolue entre ces deux mondes et en même temps sa sexualité s'éveille.
 

 
J'ai retrouvé, c'est Isolation de Greg Egan

Euh, t'es sur? Ton descriptif ressemble absolument pas à mon souvenir du livre. (ni à celui de Wikipedia)  

C'est ce que j'étais en train de me dire !
 

Pareil.
 
A+,