Reprise du message précédent :

 
C'était ça ou Petit ours brun part en vacances.

Moi j'ai eu des livres, et, euh, des livres. Et les gens qui hésitaient entre deux livres m'ont offert les deux. Ma valise (pas à roulettes) qui était déjà pas légère à l'aller (j'aime bien voyager avec des livres ) fait ses vingt-quatre kilos au retour, j'ai pesé

 
 
Je crois que je n'oserais pas lire ce genre de livres.  

 
Il faut ! (Ne serait-ce que pour le topic citation où j'ai d'ailleurs la réponse mais pas le temps de relancer   )

Je voulais parler du format. J'ai déjà lu le contenu. Trop peur de l'abîmer.

 
Y en a qui ont de la chance qu'on n'ait pas un amendement Aardpeer  
 
Mais tu peux répondre et attendre un peu avant de relancer, on n'est pas aux pièces.

Ouais, tout à fait !  

 
Je viens de découvrir ce topic...
 

 
Je pars du principe que cela reste un objet. Il me sert juste à mieux m'immerger, être sûr de lire une excellente traduction et profiter au maximum du contenu grâce aux notes, peintures ect... j'en ai rien à faire de l'user. Je ne suis pas collectionneur. Bon après je serai un peu deg de renverser mon coca dessus    

Le fils

Moi j'ai bien aimé paske y avait du saikse  
Mais c'est vrai que c'était fade et que ça partait dans tous les sens

Je l'ai pris, il est vraiment pas mal, notamment pour les joutes verbales  
Comme j'ai été emballé j'ai acheté ensuite "shibumi" du même auteur. Alors comme c'est dit un peu partout c'est presque le même livre, on pourrait même dire que la sanction est un premier jet si celui-ci n'était pas beaucoup mieux que son successeur.
 
Shibumi est un mélange de "golgo 13" pour les connoisseurs et de Sean Connery dans "soleil levant" On y retrouve une fascination pour les raffinements de la culture nippone, des vieux clichés sur le tueur imbattable très au dessus de l'humain moyen, supérieurement intelligent mais presque asociable etc. Mais l'ouvrage est décevant parce qu'il nous parle de l'enfance du héro, de sa passion pour la spéologie et le go pendant les 3/4 du livre, avec des scènes de sexe complètement inutiles, de la sociologie à la Zemmour sur les cultures des différents pays avec beaucoup de généralisations et de mépris (et d'ailleurs je note que si le livre est plutôt dur avec les arabes et ses personnages et plus particulièrement les palestiniens, Israël est l'un des rares pays qui trouve grâce aux yeux du héro ) et donc finalement il n'y a pas de rythme, pas d'action, on a l'impression d'être devant du remplissage.

Donc finir le roman sur un aussi énorme cafouillage l'a complètement ruiné. J'ajoute qu'en fait pour ma part j'ai commencé à avoir des appréhensions dès la page de tire intérieure lorsqu'il était écrit "traduction revisitée (2009)" Vu que je voulais du roman un peu ancien parce que je suis convaincu que c'était mieux avant trouve meilleur le langage utilisé par rapport à aujourd'hui, ça m'a un peu chagriné mais finalement je n'ai pas grand-chose à redire sur le style, même s'il y a eu de l'auto-censure par l'auteur qui a écrit ne pas vouloir décrire certaines techniques de meurtre (dont je me moque de toutes façons).

Je suis en train de le lire et c'est vrai qu'il est excellent

j'ai fini l'Amour au temps du Choléra
roman puissant, qui prend sans cesse de l'ampleur et qui joue sur les codes : comme la vie en fait
 
il m'a foutu un peu le bourdon sur la fin    
 
je vais enchaîner sur Au Guet de Prachett pour me changer ces idées noires  

2015 se termine tout doucement, votre bilan lecture de l'année ça donne quoi?  
 
Combien de bouquins dévorés?  
Vos coups de cœur/gueule?
LE livre de l'année si il fallait n'en garder qu'un?
 
Je ferai ma petite liste un peu plus tard dans la journée

20 bouquins d'après un petit listing à priori à jour. Surtout des romans.
Le gang de la clef à molettes si il fallait n'en retenir qu'un.

J'ai lu Le Duel de Conrad, un régal. C'est tout petit et ça se lit très vite.  
Le contexte historique napoléonien est brossé à toute vitesse mais on s'y croit, le récit alterne parfaitement scènes d'actions et réflexions des personnages. J'adore vraiment son écriture  
Faudrait que je revois le film, m'en souviens plus très bien
Va falloir que je m'attaque à ses plus gros livres quand même un de ces jours, pour l'instant tous les petits que j'ai lu j'ai vraiment aimé.

Conrad est un génie.  
 
Nostromo, Lord Jim  

Plouf, je me jette à l'eau :
 
Etienne Barilier - L'énigme : bof, un peu mollasson, l'essentiel tourne autour des atermoiements du héros sortant de l'adolescence, il faut attendre la fin pour que ça s'agite un peu et qu'on tienne le fin mot du mystère de départ
 
Hervé Le Corre - L'homme aux lèvres de saphir : très sympa, une sorte de polar/roman noir à la fin du Second Empire, dépeignant de manière crue les bas-fonds de Paris et l'agitation sociale de l'époque
 
Zoé Valdès - Le néant quotidien : court, dense mais souvent cru et au final un assez fascinant portrait de la vie à Cuba
 
Mario Vargas Llosa - Le rêve du Celte : très bel hommage à un humaniste méconnu en France, le récit restant lucide sur ses erreurs en fin de vie
 
Matt Ruff - Bad Monkeys : plutôt bien mené et distrayant mais un peu décevant sur la fin, on dirait en fait un pastiche moyen d'un Philip K.Dick
 
Bill Bryson - Une histoire de tout, ou presque... : drôle, pédagogique et passionnant, les portraits de toute une flopée de scientifiques qui ont fait progresser notre connaissance du monde (ou se sont parfois lamentablement vautrés...)
 
Thierry Jonquet - Ad Vitam Aeternam : la plume habile est là, mais l'élément fantastique s'intègre très moyennement à l'histoire, dommage pour un polar finalement en-dessous du reste de sa production
 
Arkadi et Boris Strougatski - Il est difficile d'être un dieu : un peu déroutant, le côté SF s'effaçant au profit d'une critique sociale, mais la mixture prend finalement assez bien, avec des touches d'humour parfois inattendues
 
Michel Pastoureau - Les Animaux Célèbres : érudit et bien écrit, une petite somme courte et pas barbante
 
Jean Potocki - Manuscrit trouvé à Saragosse : flamboyant, épique, mystique, tragique, bref une grande œuvre, qui rappelle irrésistiblement Don Quichotte, même si les sous-histoires sont encore plus complexes (on doit arriver par moments à 4 niveaux d'imbrication)
 
Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur : récit assez touchant autour de 2 enfants dans le Sud profond en pleine période ségrégationniste
 
Jacques Le Goff - Pour un autre Moyen Âge : un tour d'horizon assez intéressant (en fait une compilation d'essais de l'auteur), même s'il n'est pas facile à suivre quand il commence à creuser du côté ethnologique
 
Khaled Hosseini - Ainsi résonne l'écho infini des montagnes : en déstructurant le récit je trouve qu'Hosseini atteint un niveau d'écriture bien meilleur que dans ses 2 précédents romans, tout en gardant le côté poignant de certains des destins qu'il raconte
 
Pierre Siniac - Aime le maudit : l'idée du club d'assassins était marrante mais ça traine un peu trop en longueur, la fin manque de peu de sauver l'ensemble, qui reste tout à fait dispensable
 
Stephen Baxter - Poussière de lune : de la SF catastrophe, on a presque l'impression que certaines scènes sortent d'un film de Michael Bay; le traitement de l'idée de base est amusant, mélangeant allègrement une explication délirante avec des passages hard science bourrés de termes géologiques
 
Sinclair Lewis - Elmer Gantry : l'ascension d'un prédicateur arriviste au possible, qui annonce la religion à grand spectacle aux USA dès le début du XXème siècle
 
William Eastlake - Portrait d'un artiste avec Vingt-Six Chevaux : des Blancs et des Indiens passant leur temps à philosopher de façon un peu obscure, au point qu'on finit par décrocher sans trop comprendre la finalité du récit, malgré les quelques notes comiques ici et là
 
J.-M. Machado de Assis - Esaü et Jacob : portrait de la haute société brésilienne à la fin de l'Empire (donc dans les années 1880), avec des apartés un peu facétieux façon Eugène Onéguine, auquel le reste de l'intrigue amoureuse fait d'ailleurs beaucoup penser
 
Antonio Lobo Antunes - Le retour des caravelles : les héros de l'Histoire Portugaise sont fatigués et rentrent au port, mais sont fort désillusionnés de découvrir l'état de leur patrie dans les années 80; superbe écriture
 
L'odieux connard : mouais, certaines chroniques sont drôles mais il y a aussi pas mal de choses pas très originales, limite posées là pour faire du remplissage
 
Natsuki Ikezawa - La Femme qui dort : un peu trop brumeux à mon goût, mais tout de même délicatement écrit
 
Johannes Mario Simmel - On n'a pas toujours du caviar : roman d'espionnage à l'ambiance surranée, avec un héros gastronome et filou comme pas deux, et un rythme finalement très prenant
 
Keith Roberts - Pavane : une des références du style uchronique, le style d'écriture a pris un petit coup de vieux mais l'articulation des nouvelles reste intéressante
 
Martin Winckler - Les Trois Médecins : le rythme sautille un peu trop entre les époques, la dénonciation des travers de la médecine des années 70 est intéressante mais les caractères des personnages parfois trop exubérants pour rester crédibles
 
Dominique Jolly - Chine, colosse aux pieds d'argile : une somme d'analyses qui individuellement n'apportent rien d'inédit mais contribuent à dépeindre un tableau d'ensemble pas très rassurant, qu'il s'agisse d'écologie, de politique ou d'économie
 
John Le Carré - Une amitié absolue : roman d'espionnage qui prend son temps pour se mettre en place, les personnages acquérant petit à petit leur profondeur, le tout au profit d'un final assez (d)étonnant
 
Andrea Camilleri - La Concession du téléphone : marrant à lire, avec l'alternance de correspondances courroucées ou complaisantes et les échanges oraux entre les protagonistes, emportés par un quiproquo interminable
 
Alain Damasio - Aucun souvenir assez solide : recueil de diverses nouvelles, dont la majorité est déjà datée (ben ouais, c'est bien joli d'écrire des allégories sur le cyberespace mais ça vieillit pas toujours bien), seules 2 ou 3 d'inspiration très borgésienne surnagent un peu
 
Vénédict Erofeiev - Moscou-sur-Vodka : drôle et féroce, une épopée éthylique à bord d'un train moscovite, saupoudrée de pépites d'érudition qui arrivent on ne sait trop comment à transpercer les brumes alcoolisées de l'esprit du narrateur
 
Gabriel Chevallier - Mascarade : collection de portraits de la mesquinerie humaine, du profiteur de guerre au colonel sanguinaire en passant par des personnages plus banals mais souvent très désabusés
 
* 3 coups de coeur : Manuscrit trouvé à Saragosse, On n'a pas toujours du caviar et Le retour des caravelles
 
* 3 déceptions : Aucun souvenir assez solide, L'énigme et Aime le maudit
 
J'aurai du mal à choisir 1 seul livre comme celui de l'année, mais il y a quand même des chances que le Potocki soit celui qui se détache un peu plus du lot.
 
Sinon je suis en train de lire 1493, de Charles C.Mann, c'est tout aussi passionnant que 1491, qui racontait les Amériques avant leur découverte par les Européens. Le propos est cette fois-ci centré sur les conséquences de ce qu'il appelle "l'échange Colombien" à l'échelle mondiale, en bonne partie du point de vue écologique mais pas seulement, et avec des considérations souvent inattendues.

15 bouquins lu, peut-être 7-8 en-cours en plus. J'ai vraiment rien foutu quand je sais que je peux en lire 3-4 par mois...
Un seul à retenir ? J'hésite entre le Maître et Marguerite et le Gombrich.

Je compte plus depuis logntemps.  

Pas de coups de gueule en romans, j'ai appris à bien sélectionner mes lectures. En BD, par contre, j'en aurais une bonne liste.  
 
Coup de coeur, parmi d'autres : "Madame St-Clair" de Raphaël Confiant. C'est mon premier livre de cet auteur et j'ai été vraiment séduit.

Celui qui m'a le plus ému, le dernier Larry McMurtry, "Le saloon des derniers mots doux". Un roman de fin de vie, comme on dit, tout en épure, en ellipses, qui dans un format inhabituellement court pour cet auteur, contient tout son univers et sa vision de la vie. J'ignore s'il en écrira un autre avant de mourir, mais si c'est son dernier, alors Stetson (hi hi) pour le point d'orgue.

J'aime bien tes petits résumés là, faudrait que je fasse pareil tiens.

Quelle surprise !

Je suis un très petit lecteur à côté de vous mais j'essaye de me soigner.

Game Of Thrones Intégrale 5 (Martin) ****
Le passager (Grangé) ***
Replay (Grimwood) ***
Le Parfum (Suskind) * (je sais pas comment on fait une moitié d'étoile  )
La fille du train (Hawkins) **
Le voyageur imprudent (Barjavel) ** (je suis pas rentré dans le trip de la seconde partie)
La pierre et le sabre (Yoshikawa) ****,5
La parfaite lumière (Yoshikawa) ****,5
Les Nymphéas noirs (Bussi) *****

Coup de cœur/livre de l'année : Les Nymphéas noirs : Aucun reproche à lui faire, je suis rentré à fond dedans et n'ai rien vu venir. Je vais me plonger dans les autres bouquins de Bussi en espérant que ça soit aussi bon.

Coup de gueule : Le parfum : Vu les retours quasi tous positifs sur ce livre je m'attendais à du lourd, grosse déception. J'ai pas du tout adhéré au style, l'histoire m'a laissé de marbre, aucune empathie envers Grenouille et cette fin....   J'ai eu du mal à le terminer.

Copaing !   Mon polar préféré tous (sous-)genres confondus ! J'ai lu presque tous les autres de Michel Bussi, je les ai aussi adorés dans l'ensemble mais pour moi rien ne vaut la fin des Nymphéas noirs !    
 

C'est typiquement le roman que je n'oserais pas relire, parce que je l'ai adoré il y a une vingtaine d'années et je ne sais pourquoi, je pense que je serais déçue maintenant !

Record perso battu: 128 bouquins lus (La perle de Steinbeck étant juste commencé) et pourtant j'ai un gamin de deux ans et demi, un taf qui m'occupe environ 40 heures et un trajet de voiture aller/retour d'une heure, bref je suis boulimique.

Je retiendrai surtout:

- Les particules élémentaires de Michel Houellebecq
Spécial, ambigu, pas mal porté sur le sexe, pas mal de réflexion aussi et un épilogue magistral

- Qui? de Jacques Expert
Un huit clos où on suit quatre familles regardant une émission de TV retraçant l'enquête du viol et du meurtre d'une fillette de leur commune déroulés vingt ans auparavant, beaucoup de flashbacks et de tensions car un des pères est le coupable, c'est très bien foutu et original

- La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker
La relation entre les deux écrivains est très intéressante tout comme les dialogues parlant de l'écriture, récit très bien construit, c'est dense et passionnant

- Pukhtu: primo de DOA
Histoire se déroulant principalement en Afghanistan en 2008, post Obama donc, on suit plusieurs personnages (militaires, salafistes, politiques, mercenaires, etc.) extrêmement intéressants, c'est dur, c'est vrai sans aucun manichéisme

- Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
Je ne suis absolument pas branché SF mais là c'est tellement bien foutu qu'on devient inéluctablement curieux de la suite de l'histoire ce pauvre personnage

- Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck
Road movie initiatique se déroulant aux USA, c'est émouvant et aurait pu être écrit par un Stephen King période Stand by me

- Adieu demain de Michael Mention
Polar français se déroulant en Grande Bretagne, sans parler de l'histoire qui est vraiment prenante c’est surtout un style coup de poing, rare et incisif avec un gros background musical, ciné et historique des 80s Anglais

- Vernon Subutex de Virginie Despentes
Largement au dessus des production de Despentes, je me suis laissé au jeu de cette grande galerie de personnages et ça marche très bien, bien mieux que sa suite

- Le Français de Julien Suaudeau
Parcours d'un jeune homme normal, un peu paumé qui finit pourtant par devenir l'égorgeur numéro 1 en Syrie pour le compte de Daesh, le style est très travaillé, pas de surenchère et d'actions inutiles

- Lontano de Jean-Christophe Grangé
Il a ses défauts mais c'est du grand thriller à la Grangé mêlant fresque familiale et serial killer

Je lis mais pas assez, ca m'énerve de pas plus prendre le temps  

Je pense que cette année il n'y a que "Moon Palace" qui m'ai vraiment marqué ...
 
Peut être aussi la fortune des rougons, mais c'est fou comme j'oublie vite les bouquins que j'ai lu  

128 livres rien que cette année c'est plus que durant mes 30 petites années.

Cette année, si je devais en sortir trois on pourrait prendre :
 
- catégorie "trucs qu'il faut avoir lus pour comprendre un tas de références" : Jérusalem délivrée (Torquato Tasso) au coude à coude avec L'Enfer (Dante) ;
- catégorie "sa mère la pute il est trop bien ce bouquin, pourquoi je l'ai pas lu plus tôt j'ai raté ma vie" : Le Livre du courtisan (Baldassare Castiglione) ;
- catégorie "c'est bon de se faire du bien" : Les Misérables (Victor Hugo).
 
Il y a une proportion non négligeable de relectures (un bouquin sur six, c'est plus faible que d'autres années je dirais). Je me revois encore en train de sangloter comme une merde au fond du bus 63 à la fin des Misérables tiens

Si tu as 20 ans, c'est logique
 
De mon côté, une vingtaine de bouquins, mais presque rien ces 3 derniers mois... (Le maître et Marguerite m'est tombé des mains, et je n'arrive pas à avancer réellement dans Les géants de Ken Follett) dont :
- Le lecteur de cadavres de Antonio Garrido, bon "polar" au moyen-âge chinois, certes trop trépidant parfois, mais très intéressant sur le fond.
- 22/11/63 de Stephen King, à la limite de la SF.
- Au revoir là-haut de Pierre Lemaître, que j'ai préféré pour son début que pour la suite qui m'a moins intéressé, mais de la même manière que le lecteur de cadavres dépeint le milieu de l'époque, la vraie vie des vraies gens.
- J'ai relu la série Hypérion de Dan Simmons, un must absolu de SF : il y a tout là-dedans, notamment dans le premier avec 7 histoires des 7 personnages principaux qui dépeignent tout un univers. Passionnant, et rafraichissant 20 ans après l'avoir lu la première fois.

 
J'aimerais bien un extrait, du coup.

Un peu plus de 40 cette année. Bon cela fait que depuis 5 ans que je sors véritablement des policiers, thrillers ect... Donc beaucoup de choses à rattraper et je me régale vu que je suis bon public, je vais pas faire une liste mais que du bon. J'ai relu aussi pas mal de livres de mon enfance, les Holmes, l'île au trésor, les trois mousquetaires....
 
Cette année deux grosses découvertes. Mon premier Hugo (le seul grand auteur français que je n'avais jamais lu avec Proust) et Shakespeare. J'ai totalement plongé dans ce dernier, ça bute. Et Hugo j'ai adoré, je pense bien continuer cette année.
Puis Dante, comme Biezdomny, impressionnant et beau, où on comprend plein de références sans s'ennuyer (sauf le Paradis, là c'est un peu relou).
 
Rien de 2015, j'avoue que je ne sais pas trop comment choisir puis je suis plus poche. Par contre "Si une nuit d'hiver un voyageur" a été rééditée cette année, et cela était vraiment mon coup de coeur de l'année.

De mon coté j'ai lu une quarantaine de bouquins sur l'année, mais peu de bouquins vraiment marquant.
 
J'avais envie de lectures faciles, reposantes, après l'année dernière où j'avais essayé de me concentrer plus sur des classiques et de la SF que je n'avais pas lu. Du coup à part les quelques livres que je vais détailler par la suite, c'était principalement de la fantasy/bit-lit/romance fast-food où l'on passe un moment de lecture sympa mais pas vraiment marquant (ça m'est même arrivé de relouer un bouquin que j'avais oublié).
 
D'abord deux livres de vulgarisation scientifique
-Une histoire de tout ou presque de Bryson. Très bien foutu. Beaucoup de thèmes sont abordés sans entrer de façon trop pénibles dans les détails, mais ça donne une vision intéressante de la pensée scientifique.
-Discours sur l'origine de l'univers de Klein. Comme le titre l'annonce c'est beaucoup plus précis que le livre précédent, mais je trouve la plume de l'auteur très claire vue la difficulté du thème abordé.
Dans les deux cas la lecture est aisé, pas besoin de prendre des notes pour comprendre les grandes lignes (et les moins grandes) des thèmes abordés
Dans le même genre j'ai le bouquin de Benamram (e-penser), ça sera surement moins bien foutu que les deux livres précédent, je l'ai plus pris par principe
 
Du coté de la romance
-Loin de tout (2 tomes) de Redmerski. Une romance sur fond de road trip entre deux personnes un peu paumées. Les deux héros sont assez touchants, pas trop caricaturaux, l'histoire intéressante pour le genre et surtout j'ai trouvé que le livre dégage une impression de douceur.
-Maybe someday de Hoover. Une romance musicale entre un musicien en panne d'inspiration et une femme dont la vie vient d'être bouleversée. Un petit jeu de chat et de la souris très sensoriel vraiment agréable à lire
 
Du coté de la fantasy
Vraiment pas grand chose, rien de ce que j'ai lu ne m'a marqué (il faut dire que plus jeune j'avais vraiment lu énormément de fantasy), j'ai peut etre passé l'age ou je me suis lassé du style. Je retiens juste la trilogie de Kushiel (et sa suite Imriel) de Carey qui sans être fantastique fait bien le job. L'univers ayant l'avantage d'être plutot cohérent et bien ficelé.
 
Du coté de la bit-lit
J'avoue ne m'etre jamais vraiment intéressé à cette littérature, et franchement je regrette pas. Je suis peut etre mal tombé mais tout ce que j'ai pu en lire était médiocre voire mauvais. Quasiment tout est à jeter tellement c'est brouillon, cliché et mal ficelé. A la limite la Meute du phénix de Wright c'est laissé lire (peut etre parce que moins typé bit lit que les autres). Mais le reste (Anita Blake, Fièvre truc, Confrérie dague noire,..) c'est franchement oubliable.
 
Et il reste Room de Donoghue dont j'ai parlé tout récemment qui est franchement une très très belle surprise. Sans doute le seul livre que je conseille vraiment cette année et que je relirai avec grand plaisir.
 
Du coup pas une grande année de lecture de mon coté, mais c'était prévu.

 
Je regarderai s'il est à la bib demain.

C'est vrai que c'est hyper satisfaisant de découvrir les références entre oeuvres. Ça serait pas inintéressant d'ailleurs de se faire une liste de bouquins du genre "laisse tomber, si t'as pas lu ça tu seras aux fraises, fils"

Mon coup de coeur 1985, une année où j'avais pourtant explosé tous mes records de lecture (plus de 350 romans, chômage et célibat inside ). Inoubliable.

 
Le problème c'est que si on commence, assez vite on peut plus s'arrêter  
 
Par exemple, si on s'intéresse aux assiettes en faïence de la Renaissance italienne (et là c'est rien que pour quelques-unes que j'ai vues), il doit nous falloir rien de moins que :
- sujets bibliques : Ancien et Nouveau Testament ;
- types célèbres : un équivalent italien de la Légende Dorée de Jacques de Voragine pour les saints, les Vies parallèles de Plutarque et l'Histoire romaine de Tite-Live, et sans doute d'autres trucs ;
- chevalerie : Roland Furieux et Jérusalem Délivrée ;
- commentaires sur la société de l'époque : poèmes de Pétrarque, l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis de Dante, le Courtisan de Castiglione ;
- allégories : l'Iconologia de Cesare Ripa ;
- Antiquité gréco-romaine : Iliade et Odyssée d'Homère, Enéide de Virgile, Métamorphoses d'Ovide, Théogonie d'Hésiode.
 
Un bon tas de ces références reste en vigueur longtemps d'ailleurs, je prends l'exemple de la faïence parce qu'elle tape beaucoup dans la peinture et les gravures contemporaines donc c'est un bon prisme pour regarder l'art du temps, mais finalement si on regarde des artistes du XIXe (je sais pas pourquoi j'ai Gustave Moreau et Gustave Doré en tête là par exemple) on va trouver aussi des références à Virgile, Homère, Ésope, l'Arioste, etc.  
 
Jetons un œil à la salle 19 du 1er étage de l'aile Richelieu du Louvre. C'est une grande salle toute en longueur avec la tenture des Chasses de Maximilien (le site cartelfr permet de visualiser ce qu'il y a dans les vitrines pour certaines salles). On y trouve pas mal de faïence italienne et française de la première moitiué du XVIe et on a, en vrac, et entre autres (beaucoup sont inspirés de Raphaël qui était super à la mode) :  
 

Le Festin de Didon et Énée
 

Orphée et Eurydice
 

Scène tirée de l'Énéide de Virgile
 

Le Jugement de Pâris
 

La Manne
 

L'Incendie de Troie
 

Le Massacre des Niobides
 

L'Ange de l'Annonciation
 

L'Enlèvement d'Europe
 

Apollon et Marsyas
 

David et Goliath
 

La Fête ordonnée par Romulus en l'honneur de Neptune
 

Ecce Homo
 

Abimélech épiant Isaac et Rébecca
 

L'histoire de saint Eustache
 

Le mariage d'Iphis
 

La Mort d'Eschyle
 

Ulysse demandant ses compagnons à Circé
 

La Décadence de Rome
 

Le Dévouement de Marcius Curtius
 
(Et c'est qu'un échantillon... et j'ai aucune idée de qui est Marcius Curtius )
 
Edit : je sais, c'est pas le topic assiettes j'arrête

 
C'est vrai, ça se lit bien ça ? j'ai toujours hésité

J'ai adoré. C'est une sorte de conversation plusieurs soirs de suite entre les membres de la cour chez la dame qui fait salon, on badine, on plaisante, c'est une sorte de joute orale, ça n'a rien d'une énumération façon bottin. Je vais voir demain s'il est à la biblio, j'irai le piquer pour en mettre quelques extraits.

Pour moi LE livre qui a marqué mon année est l'intégrale des rois maudits. Un chef d'œuvre.

Pour augmenter le nombre de livres, plus de livres, moins d'internet
 
Après, je lis aussi des livres en anglais et je suis sur internet trop souvent

Moi j'ai arrêté TV, séries et diminué drastiquement internet et je m'en porte très bien

 
Ben raconte alors.
 
Un livre par jour pendant un an, on dirait un challenge.

 
Ouais voilà, moi je suis plus dans l'influence bouddhiste Zen avec mes assiettes unies Ikea
Nan mais sinon, je trouve que c'est vachement intéressant, surtout pour le côté références croisées littérature / peinture / sculpture / musique.
Surtout que ça va bien au-delà de la Renaissance, rien qu'en prenant Faust (au hasard ) ou Don Juan, par exemple... Rien qu'avec ces feignasses de recycleurs de romantiques...
Ça serait trop compliqué de formaliser un topic a ton avis ?

Perso, mon volume de lecture est à ajouter aux milliers de mailles tricotées et aux dizaines de pages de partoches apprises par cœur en un an (et soyons honnête, aux quelques trolls zigouillés )
J'ai qu'un cerveau
Ce qui explique aussi que je ne foute plus les pieds au cinoche que deux fois par an