Reprise du message précédent :

Perso, mon volume de lecture est à ajouter aux milliers de mailles tricotées et aux dizaines de pages de partoches apprises par cœur en un an (et soyons honnête, aux quelques trolls zigouillés )
J'ai qu'un cerveau
Ce qui explique aussi que je ne foute plus les pieds au cinoche que deux fois par an  

Je viens tout juste de commencer 1984   je suis déjà à fond dedans je sens que je vais le terminer très rapidement celui-là.

Boh, rien à raconter de spécial.   Pas de vie sociale parce qu'emménagement dans une ville où je ne connaissais personne, pas de job, pas de compagne, j'ai passé presque toute mon année à bouquiner. Je ne m'étais pas fixé de challenge, c'est juste que j'aime lire. Et puis à l'époque, rien de regardable à la télé et internet n'existait pas.

Je voulais le relire récemment. Un de mes premiers romans, grâce à lui que je lis autant.

 
Je pense que c'est super intéressant comme idée et que ça peut être vraiment instructif de décortiquer les références
 

 
Ah ça, je me rappelle quand j'avais pas la TV ni Internet et que je vivais dans un trou perdu, j'étais une bête de foire en mots croisés. Mais je me suis un peu fait chier, quand même

J'étais à Toulouse donc côté trou perdu, ça allait. Belle médiathèque, bouquinistes, même sans thunes je me suis pas ennuyé une seconde. C'est plus la vie sociale et de couple qui me manquait. J'avais un chat et une machine à écrire mais ça compensait pas vraiment.

Je vous annonce donc la naissance du topic des références littéraires.
Welcome qui veut !

 
Je me suis mal fait comprendre, je parlais du bouquin.

Mes lectures 2015 :

La trahison de Thomas Spencer, Besson Philippe :
Belle histoire d'amitié, un peu lente peut-être, mais j'adore cet auteur et ce roman n'a pas fait exception.

L'Incroyable Histoire de Wheeler Burden, Edwards Selden :
Superbe histoire fantastique et historique avec des "remontages dans le temps" et des vrais morceaux de paradoxes temporels dedans, comme j'aime. Miam !

Vivre vite, Besson Philippe :
Je vous avais dit que j'aimais cet auteur ?   Là c'est une biographie romancée de James Dean, acteur qui m'intéresse beaucoup. J'ai logiquement beaucoup aimé ce roman.

Arrêtez-Moi, Gardner Lisa :
Thriller du genre "vite lu, vite oublié", je me souviens juste que j'avais beaucoup aimé sur le moment, et que demande le peuple ?

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel, Puertolas Romain
Belle histoire bourrée d'imagination et assez émouvante. J'aime bien cet auteur dont j'avais déjà apprécié le 1er opus : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea.

Mr Mercedes, King Stephen (Dieu pour les intimes) :
Pas un pouce de fantastique dedans, "juste" du thriller assez psychologique. Pour être honnête l'histoire elle-même n'a rien de révolutionnaire, mais la patte du maître fait qu'on se passionne pour ses personnages, comme quand ils sont coincés dans un univers fantastique, horrifique, science-fictionnesque ou n'importe quoi d'autre (je crois qu'il arriverait à me passionner pour un roman à l'eau de rose, c'est dire...)

Ainsi naissent les fantômes, Tuttle Lisa :
Très bon recueil de nouvelles fantastiques traitées de façon originale, même si les sujets ne le sont pas toujours. Assez angoissant, genre "vous entrez dans la 4ème dimension" !

Deux gouttes d'eau, Expert Jacques :
J'aime beaucoup cet auteur, les thrillers / polars et les histoires de jumeaux, je prenais donc un risque très limité en abordant ce livre que j'ai bouffé plus que sagement lu !

Perte et fracasTropper Jonathan :
De cet auteur je n'avais lu que Le livre de Joe et je l'avais adoré. Avec ce roman, même humour noir avec effet "douche écossaise", guerre et paix (familiales), amour et haine, etc. Au cinéma on appellerait ça une comédie dramatique, et l'auteur peut aller très loin dans la comédie et dans le drame !

La Collection, Cleave Paul :
Comme pour ses romans précédents, thrillers hyper noirs, il vaut mieux ne pas être cardiaque et / ou dépressif quand on lit cet auteur... Mais quel régal, pour les survivants !  

Les Jumelles de Highgate, Niffenegger Audrey :
J'avais lu et adoré son roman précédent : Le temps n'est rien. J'attendais donc beaucoup de celui-ci, d'autant que, pour ceux qui suivent, j'aime beaucoup les histoires de jumeaux. J'ai été très déçue : le récit est vraiment trop lent, je me suis pas mal ennuyée au cours de ma lecture. Dommage, l'idée de départ était excellente.

Guide de survie en milieu hostile / Un stagiaire presque parfait, Kuhn Shane :
Roman un peu poussif dont je n'ai pas beaucoup de souvenirs, ce qui est déjà un signe en soi. Une de mes rares déceptions avec les éditions Sonatine dont je suis une grande fan.

Les Annales du Disque-Monde, tome 04 : Mortimer, Pratchett Terry :
Je l'ai lu dans les jours qui ont suivi la mort de l'auteur, un peu influencée par les articles qui lui étaient consacrés et les commentaires presque unanimement élogieux. J'ai choisi Mortimer parce qu'il était plus fantastique que heroic fantasy, genre que je déteste. J'avais d'ailleurs commencé et abandonné La 8e couleur. Et bien je pense qu'entre Pratchett et moi c'est fini : je me suis bien ennuyée avec ce roman, malgré le pitch qui m'attirait beaucoup.

L'instant présent, Musso Guillaume :
Je sais qu'il est de bon ton de vomir sur cet auteur, mais malgré les défauts que je lui trouve j'aime en principe beaucoup ses histoires. J'ai trouvé celle-ci particulièrement bonne, et surtout addictive !

Les réponses, Little Elizabeth :
Thriller dont le personnage principal est une "pauvre petite pétasse fille riche" californienne dans un monde people bling-bling. Le contexte était déjà agaçant en soi, et je n'ai abordé ce roman que parce que c'était un Sonatine, mais j'ai été déçue, je n'ai jamais réussi à m'intéresser vraiment à l'histoire.

Robin Williams, Herbert Emily :
La seule bio sur Robin Williams traduite en français, à ma connaissance. Je l'ai lue parce que c'était un de mes acteurs préférés et pour compléter les nombreux articles que j'ai lus sur le web après sa mort. Elle est pas mal, je dirais, sans plus : c'est une bonne synthèse de ce qu'on peut savoir sur lui, surtout au niveau professionnel mais aussi au niveau de sa vie privée, sans trop entrer dans son intimité. Par contre l'auteur s'est un peu trop précipitée pour être la première à publier une bio posthume, elle aurait dû attendre au moins le résultat définitif de l'enquête sur sa mort : toutes les pages qui y sont liées se révèlent erronées après coup.

Révélée, Knight Renée :
Excellent thriller très psychologique, très troublant et qui vous retourne comme une crêpe chaque fois que vous pensez avoir compris quoi que ce soit ! Enfin j'ai retrouvé "ma" Sonatine !

Dans la colère du fleuve, Franklin Tom et Fennelly Beth Ann :
J'avais lu et aimé de Tom Franklin Le retour de Silas Jones, un roman dépeignant l'Amérique profonde, à l'atmosphère bien pesante. C'était déjà une sorte de polar dont l'enquête n'est qu'un prétexte pour dépeindre une société et une époque. C'est le cas ici aussi, à part qu'avec ce roman je me suis ennuyée ferme, même si le contexte était assez intéressant : grandes crues du Mississipi en 1927 qui ont fait beaucoup de dégâts, sur fond de prohibition.

Perdue et Retrouvée, Clarke Cat :
Thriller young adult, étonnamment glaçant pour de la littérature jeunesse ! En fait ce sont surtout les protagonistes qui sont jeunes, pour le reste il pourrait passer très bien dans une collection pour adultes, amha.

Bal de givre à New York, Colin Fabrice :
La couverture et le pitch font très roman à l'eau de rose, mais quand on connaît un peu l'auteur on se doute que ça n'en sera pas ! Impossible d'en dire plus, même au niveau du genre littéraire, mais c'est bien sympa ! Non, n'insistez pas...  

Maman a tort, Bussi Michel :
Thriller génial, mais je suis une admiratrice idolâtre de cet auteur que j'ai découvert avec Un avion sans elle, et qui m'a achevée avec Nymphéas noir  . Ce dernier reste quand même mon préféré de Bussi, mais Maman a tort se lit aussi en apnée !

La fille du train, Hawkins Paula :
Je fais partie des 99% de gens qui ont adoré ce thriller, si on en croit les commentaires ! Parfois on est déçu quand on attend trop d'un roman avant d'en aborder la lecture, ce n'est pas du tout le cas pour celui-ci.

Mirage, Kennedy Douglas :
Ce roman m'a profondément ennuyée, malgré un pitch et un début tentant. On a un peu l'impression que l'auteur a démarré sans savoir la suite et la fin, qu'il a improvisé et qu'il s'est un peu perdu en chemin.

Inaccessible, tome 1, Brody Jessica :
Du fantastique jeunesse assez sympa à lire mais vite oublié. Je pense que je lirai la suite, mais sans me jeter dessus non plus !

Jules, Van Cauwelaert Didier :
Une de mes lectures "sans risques" de l'année : j'adore cet auteur dont j'ai lu tous les romans, et en plus j'aime les chiens, et c'est un labrador qui est au centre de cette histoire d'amour à trois. Non, bande de petits coquins, il n'y a rien de sexuel, en tout cas avec le chien !

Numéro zéro , Eco Umberto :
Je me suis ennuyée avec ce roman comme rarement. Pourtant il avait l'air à la fois intéressant et moins ardu que les précédents opus d'Eco, ne serait-ce que parce qu'il est écrit en langage moderne avec beaucoup de dialogues (!), mais j'ai préféré certains de ses romans plus ardus comme Le cimetière de Prague, dur à suivre mais passionnant.

Et je danse, aussi : Mourlevat Jean-Claude et Bondoux Anne-Laure :
Un échange épistolaire entre un homme et une femme dont on se doute que ça va tourner à l'histoire d'amour, avec juste ce qu'il faut de technologie (il s'agit d'e-mails) pour la touche de modernisme. A priori, c'est le genre de thème qui me fait fuir en courant. Mais j'ai fait confiance à Mourlevat pour avoir lu plusieurs de ses romans jeunesse, et j'ai eu raison : celui-ci est palpitant, émouvant, et j'en passe !

L'innocence des bourreaux, Abel Barbara :
J'adore cet auteur depuis que j'ai lu Derrière la haine et Après la fin, et ce roman ne m'a pas déçue. L'histoire est très différente des deux précédents, mais on retrouve bien l'habileté de l'auteur pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, et un machiavélisme plus que certain !

Ciel, tome 1 : L'hiver des machines, Heliot Johan :
De la science-fiction jeunesse post-apo, sympa quand on le lit mais pas inoubliable. Je lirai peut-être la suite, on verra...

Tu me plais, Expert Jacques :
Un thriller assez court qui se passe dans le métro, à lire pendant ses trajets en métro si on est parisien... et maso ! Excellent comme toujours avec cet auteur.

Deux secondes de trop, Joyce Rachel :
J'attendais peut-être un peu trop de ce roman dont le pitch me plaisait beaucoup, et du coup j'ai été déçue : le récit s'étire en longueur à un point un peu désespérant. Un joli retournement de situation, du genre "ben m... alors, je l'avais pas vue venir, celle-là !" sauve le roman vers la fin et permet d'en garder un bon souvenir quand même.

Lune et l'Ombre, tome 1 : Fuir Malco , Bousquet Charlotte :
Roman jeunesse de science-fiction que j'ai lu pour des raisons essentiellement utilitaires et qui m'a profondément ennuyée. Il y a deux suites, mais ce sera sans moi !

Que sonne l'heure, James Peter :
9e roman de la série policière "Roy Grace", que j'aime beaucoup dans l'ensemble. J'avais été un peu déçue par les tout derniers, mais celui-ci a bien relancé mon intérêt, avec cette histoire à cheval entre deux époques distantes de 90 ans, et entre deux pays : les Etats-Unis et l'Irlande.

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers, Saenz Benjamin :
Très beau roman jeunesse abordant le thème délicat d'une grande amitié entre deux garçons adolescents qui va évoluer. Pour tous les âges !

Papillon de nuit, Ellory R.J. :
J'adore cet auteur dont j'ai aussi lu tous les romans, mais celui-ci est devenu mon préféré absolu. Il y a un côté polar, mais à mon avis c'est surtout de la littérature générale avec de nombreux thèmes, mais particulièrement celui de l'amitié masculine. Superbe, un de mes préférés de l'année !

Silo, tome 1, Howey Hugh :
De la bonne science-fiction, dans un contexte post-apo mais très loin de Mad Max : c'est surtout un huis-clos assez étouffant sur fond de dystopie. Je n'ai pas lu les deux autres tomes (une préquelle et une suite) à force d'en entendre dire du mal...

L'homme de Lewis, May Peter :
Deuxième roman de la trilogie polar "Lewis" qui se passe sur l'île du même nom, dans les Hébrides (au nord de l'Ecosse). Le premier (L'Ile des chasseurs d'oiseaux) était génial, celui-ci l'est tout autant, je vous donnerai des nouvelles de la suite et fin sans doute bientôt : je me suis retenue de les lire tous à la suite parce qu'il n'y en a que trois, mais je ne tiendrai plus bien longtemps !

Toute la lumière que nous ne pouvons voir, Doerr Anthony :
Je n'aurais pas dû me laisser influencer par les critiques dithyrambiques de ce roman, et j'aurais dû prendre en compte avant tout que je déteste tout ce qui a trait à la 2e Guerre Mondiale, par saturation absolu. Résultat : je me suis ennuyée ferme avec cette histoire trop lente à mon goût, et j'ai ressenti un malaise face aux horreurs habituelles liées à cette époque. Mais si ce sujet vous intéresse allez-y, on ne peut pas dire que le roman lui-même soit mauvais.

Lundi mélancolie : Le jour où les enfants disparaissent, French Nicci :
Série polar / thriller qui débute avec ce roman, et qui continue avec les autres jours de la semaine... d'où je conclus brillamment qu'il y en aura sept ! J'aime beaucoup cet auteur qui est en fait un couple marié, et qui a écrit plein de bons thrillers indépendants. Je crois que c'est leur premier essai de série avec un personnage récurrent, et si j'en juge par ce premier épisode il est réussi !

Bernadette a disparu, Semple Maria :
Ce roman est un OVNI. Non, ce n'est pas de la SF, et je serais bien en peine de lui coller une étiquette : il est marrant la plupart du temps, c'est en même temps un roman d'aventures, de voyage, une critique grinçante de la société américaine de classe moyenne (tout le début fait d'ailleurs beaucoup penser aux Desperate Housewives), bref, c'est bon, mangez-en sans vous poser trop de questions ! Perso je l'ai dévoré en deux jours.

Les quinze premières vies d'Harry August, North Claire :
"C'est l'histoire d'un mec" qui revit ses vies, en se rappelant chaque fois toutes les précédentes. Comme dans Un jour sans fin ça lui permet de corriger certaines de ses erreurs passée et d'en commettre d'autres, tout aussi graves. Mais on n'est pas du tout dans le quotidien banal : avec ce personnage ça va prendre des proportions historiques et à l'échelle mondiale ! C'est parfois un peu lent mais passionnant.

Le crime du comte Neville, Nothomb Amélie :
Un "roman" qui est une fait une novella étant donné sa longueur, qui se lit en une heure et quelques, et qui est amusant mais sans plus. Je suis plutôt une fan, mais là elle exagère un peu dans la facilité...

Les Assassins, Ellory R.J. :
Deuxième polar que je lisais de cet auteur en très peu de temps. Objectivement il est très bon, mais j'avais tellement adoré Papillon de nuit que du coup je l'ai trouvé presque banal !

La septième fonction du langage, Binet Laurent :
J'ai été influencée par le passage de l'auteur à La Grande Librairie, mon émission fétiche, et par l'enthousiasme de François Busnel, son animateur. J'ai beaucoup aimé au début cette rencontre entre un jeune philosophe et un flic assez lourdaud et inculte, mais l'histoire m'a très vite fatiguée (notamment au niveau des neurones !), et j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Heureusement l'intérêt est relancé vers la fin.

Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas, Lagercrantz David :
J'ai bien aimé, sans plus. Je n'ai en tout cas jamais réussi à me passionner pour cette histoire, mais je ne pense pas que le changement d'auteur en soit la cause : mon intérêt avait déjà un peu décru avec la trilogie de Stieg Larsson. Je lirai sûrement quand même la (les) suite(s), j'aime beaucoup les personnages de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander.

Revival, King Stephen :
Dieu, le retour !   2015, excellente année avec la sortie de deux romans du King ! Celui-ci est du genre fantastique, et du sous-genre bien noir et bien glauque sur la fin. Par contre les 80% sont plutôt pépères : c'est l'histoire d'une famille plutôt unie, avec des enfants qu'on suit depuis l'âge de 5 ans pour le personnage principal, et qu'on regarde évoluer jusqu'au milieu de leur vie. Ça pourrait être un peu ennuyeux, mais ça ne l'est jamais, parce que l'histoire est émaillée de rencontres toutes plus pittoresques et inquiétantes les unes que les autres.

Les Misérables, Hugo Victor :
Le roman dont je me disais depuis 25 ans qu'il faudrait que je le lise un jour, quand même... Et je me suis décidée, et je ne l'ai pas regretté : c'est beaucoup plus palpitant et beaucoup moins difficile à lire que je ne le pensais, malgré les nombreuses digressions. Ça m'a notamment permis de réviser mon Histoire de France du XIXe siècle, qui m'intéresse beaucoup mais que je trouve ardue avec ses nombreux changements de régime. J'ai été en même temps abasourdie par la modernité des idées de l'auteur. Impressionnant à tous les niveaux !

Les Evadés du Temps, tome 1 : Les Trois Portes, Ebly Philippe :
Eh oui, après Les Misérables je me suis reposée avec un roman de la Bibliothèque Verte, mais pas n'importe lequel : un de ceux qui m'ont initiée à la littérature fantastique et de science-fiction à partir de l'âge de 9 ans ! Je ne serai jamais assez reconnaissant envers l'auteur des séries Les Conquérants de l'impossible (SF) et Les Évadés du temps (fantastique), qui malheureusement nous a quittés récemment.

Une autre vie, Watson S.J. :
Excellent thriller très contemporain, sur les dangers d'Internet et particulièrement des sites de rencontre on-line avec leurs faux-semblants de toutes sortes. Par l'auteur de Avant d'aller dormir, autre thriller publié chez Sonatine que j'avais adoré. Non, je ne suis pas sponsorisée !

Cité 19, tome 1, Michaka Stéphane :
Très bon roman de science-fiction jeunesse qui se passe à Paris, entre le XXIe et le XIXe siècle. Grosse surprise vers les trois quarts qui remet en question tout ce qui précède, joli cliffhanger à la fin de ce premier roman d'une trilogie. La suite arrive bientôt, on l'attend de pied ferme !

Intimidation, Coben Harlan :
Un thriller qui se dévore, comme la plupart des romans de cet auteur dont je lis tout. Plutôt un bon cru, même si la fin m'a paru un peu trop rapide.

Ils savent tout de vous, Levison Iain :
C'est le 4e que je lis de Levison, et je les ai tous aimés. Cet auteur est vraiment original avec son univers fait à la fois de critique sociale des USA et d'humour grinçant et assez désespéré. Une fois n'est pas coutume, celui-ci est de type polar fantastique dans la forme mais on y retrouve un des thèmes chers à son auteur : la critique d'un des aspects de la vie américaine (le pouvoir et ses dérives).

Le livre des Baltimore, Dicker Joël :
Un de mes romans préférés de l'année, et sans chauvinisme aucun (je suis genevoise, comme l'auteur)   . Ceux qui ont aimé La vérité sur l'affaire Harry Québert seront peut-être frustrés de ne pas retrouver un polar, mais à mon avis il est encore plus palpitant, et sans les longueurs qui alourdissaient le premier. C'est une histoire de famille (et surtout d'amour fraternel) dans laquelle il y a eu un Drame évoqué dès le tout début, et le roman raconte l'histoire de cette famille et les épisodes qui ont abouti à cet événement tragique. Les époques sont assez entremêlées, mais pas au point de s'y perdre, et cette construction un peu éclatée évoque le polar dans sa forme, mais sans en être un. Vous suivez toujours ? Lisez-le plutôt !

U4 : Koridwen, Grevet Yves :
Roman d'une tétralogie SF young adults, c'est du sous-genre post-apo. Ne vous fiez pas à la mention jeunesse, c'est plutôt hard au niveau de la violence ! L'originalité réside dans le fait que la série est écrite par quatre auteurs différents qui racontent la même histoire, chacun du point de vue d'un des personnages principaux. Les quatre romans peuvent se lire dans n'importe quel ordre. J'en ai lu deux : celui-ci et Yannis, cité ci-dessous, et pour le moment je vais m'arrêter là. Koridwen m'a un peu ennuyée, même si le contexte est bon j'ai trouvé l'histoire un peu répétitive, même si c'est dans l'action. Pas mal, mais peut mieux faire.uis

U4 : Yannis Hinckel Florence :
J'ai nettement préféré ce roman au précédent : personnage plus intéressant et attachant, et l'histoire est beaucoup moins monotone, elle comporte plus de péripéties. Je ne suis pas sûre que la lecture des quatre romans soit indispensable pour bien comprendre l'histoire, mais là aussi je vous tiens au courant !  

La revanche de Kévin, Gran Iegor :
Un roman un peu fourre-tout sur un sujet qui m'intéressait au départ : le microcosme de l'édition parisienne, version Saint-Germain-des-Prés bien sûr... Mon intérêt s'est vite étiolé, je l'ai fini parce qu'il était court mais je pense que l'auteur s'est un peu perdu en cours de route.

13 à table ! (2016), Collectif :
Recueil de 13 nouvelles écrites par 13 auteurs différents, et qui comme celui de l'année dernière paraît à la fin de l'année. La notion de table ne constitue pas le thème du recueil, contrairement à la version 2015, c'est juste une allusion au fait que l'argent récolté sera reversé aux Restos du Coeur. Le thème de cette année porte sur la notion de fratrie. Il est difficile de critiquer le bouquin dans son ensemble : les nouvelles sont d'une qualité inégale. J'ai beaucoup aimé celles de Michel Bussi et de Maxime Chatham entre autres, beaucoup moins celle de Françoise Bourdin par exemple. Mais comme ce sont des auteurs de style et surtout de genres très différents, il est difficile de faire une critique même vaguement objective : ça dépend vraiment de ses propres habitudes de lecture !

La théorie des six, Expert Jacques :
Oui, encore lui...   Je suis en cours de lecture (en fait je l'aurais déjà fini si je n'avais pas entrepris de rédiger ce post monstrueux   ), mais d'ores et déjà je peux vous déclarer solennellement qu'il est excellent. J'essayerai de le finir en 2015 pour boucler la boucle, et je ferai un petit edit demain (?) pour vous dire si j'ai aimé la fin !

J'ai "La théorie des Six" chez moi ça me donne envie de le lire. Peut-être après "Maddaddam" de Margaret Atwood qui est une auteure (désolée pour ceux qui n'aiment pas cet orthographe ) que j'ai découvert en novembre avec "Le temps du déluge". Du post-apo aussi et vraiment sympa à mon avis
 
En fait, tu m'as donné envie de lire un paquet de truc  
Par exemple, j'avais bien aimé "L'île des chasseurs d'oiseaux" de May Peter et "Silo" me tente depuis un lustre !
 
De mon côté, à part Margaret Atwood, j'ai pas mal lu Terry Pratchett ("Le huitième sortilège", "Mortimer", "Le faucheur" + "De bons présages" pour être exact, je ne peux pas enchaîner ), j'ai dévoré "Niourk" de Stefan Wul (un post-apo que mon copain adorait quand il était enfant/ado ) , "Taliesin" de Stephen Lawhead et "Les dames du lac" de Marion Zimmer Bradley (sur la légende arthurienne), "American Gods" de Neil Gaiman (pour le coup, gros coup de coeur) et enfin "Roseanna" de Maj Sjowall et Per Wahlöö (un polar suédois écrit dans les années 60)
J'ai passé des chouettes moments avec "Haute Fidélité" de Nick Hornby et "Le lecteur de cadavres" d'Antonio Garrido aussi.
 
Et une quinzaine d'autres ouvrages  

Laurence67 > cool tes retours, je vais lire ça avec attention plus tard parce que je sais que je te rejoins de temps en temps (Tropper) mais pas toujours (le fakir de merde ) !
Au final tu retiens lesquels ?

Yes très bon retour Laurence67, je me suis noté quelques titres

Au passage, vous auriez en tête des livres axés sur "l'effet papillon"?

A propos du Livre du Courtisan de Balthazar Castiglione :

Vous avez de la chance, il était dispo à la bibliothèque

Donc c'est une sorte de longue conversation badine, qui se tient sur plusieurs soirées et qui voit s'affronter plusieurs orateurs. Le but est de définir ce qu'est un parfait gentilhomme de cour, et ensuite ce qu'est une parfaite dame. Castiglione place la scène à la cour d'Urbino, chez Elisabetta Gonzaga, épouse de Guidubaldo da Montefeltro. Guidubaldo, c'est l'enfant sur ce portrait de Federico di Montefeltro par Berruguete :

(Je le trouve trop classe ce portrait, j'ai pas pu résister.)

Tout ça pour dire qu'on est dans de la grosse famille de gens (qui ont été) puissants et très riches, et qui revendiquent à la fois un passé martial (l'armure, et puis ce profil caractéristique de Federico dû à un coup d'épée) et un présent érudit et mécène. En pratique, Guidubaldo a l'air tout mal foutu et Elisabetta se remet en tenant salon avec les gens les plus brillants du moment. Quant à elle, elle a la réputation d'être elle-même noble, intelligente et vertueuse, donc on se tient bien à table en sa présence. Et, un soir, après quelques jeux, on se propose de définir ensemble quel serait le courtisan idéal. En général, il y a un orateur principal, et il a des contradicteurs qui le relancent en cours de route, parfois en ne se prenant pas trop au sérieux :

Ils parlent de nous aussi, cocorico (et ici ça vous donne une idée de la taille des "chapitres" ) :

Après, c'est dur à décrire parce qu'il parle de tout. Quelles armes un gentilhomme doit-il maîtriser, pourquoi et comment doit-il savoir lutter ou danser, est-ce qu'il est obligé d'obéir à un ordre de son maître qui serait contraire à l'honneur, voire... quelles farces lui sont permises, quels sont les derniers calembours à la mode et les bons mots des grands seigneurs. Enfin, une bonne partie est consacrée aux grandes dames et à leurs vertus... ou pas (le seigneur Gasparo a de très gros sabots tout au long du livre).

Pour ce qui est de la forme, on est sur une traduction de la Renaissance qui a été modernisée et revue pour mieux coller au texte tout en gardant le ton. On est vraiment dans cette atmosphère de soirée où on discute et on se renvoie la balle. Il y a deux éditions en circulation, une chère et une pas chère. J'ai pas testé la première, la seconde (chez GF) est assortie d'un petit who's who pour s'y retrouver dans les intervenants des soirées, et de notes pour comprendre les blagues ou les références à la calvitie d'un tel ou les frasques de tel autre.

J'ai trouvé que ça passait comme une lettre à la poste. Du coup, j'ai feuilleté la VO (dispo à la bib de Place d'It qui a un bon fonds italien) et le texte italien modernisé n'a pas l'air très difficile, j'essaierai sûrement un jour.

Tu m'étonne qu'il ait admiré la grandeur de François 1er

VOILÀ§§§
 
Silo (Hugh Howey) : déjà évoqué plein de fois ici et dans le topic SF, un (faux ?) recueil de nouvelles autour d’une bonne idée (l’humanité vit dans un silo souterrain), très bon au début, simplement bon ensuite ;
 
L’extraordinaire voyage du fakir… : pas aimé du tout, pas trouvé ça drôle, du temps de perdu pour moi ;
 
L’île (Robert Merle) : variation autour de l’histoire des révoltés du Bounty, l’auteur imagine l’histoire de marins réfugiés sur une île perdue du pacifique au 18e siècle. Génial, j’ai adoré ;
 
Sinouhé l'égyptien (Mika Waltari) : l’histoire d’un médecin dans l’Egypte antique, très intéressant mais j’ai pas encore lu la suite (j’avais eu du mal à rentrer dedans, j’ai du mal à me mettre au second ) ;
 
Touriste (Julien Blanc-Gras) : l’auteur se balade de pays en pays et raconte son voyage de touriste revendiqué. Très bof, pas accroché, trop léger ;
 
Le bizarre incident du chien pendant la nuit (Mark Haddon) : un enfant autiste trouve le chien de sa voisine mort et mène l’enquête. C’est l’enfant qui raconte donc le style est particulier, ça m’a bien plu ;  
 
Les chaussures italiennes (Henning Mankell) : un vieux grincheux retrouve l’amour de sa vie qui lui demande de tenir une lointaine promesse. Lecture agréable, mais vite oubliée ;
 
Charlotte (David Foenkinos) : biographie de Charlotte Salomon, passionnant, style singulier, pour une fois que j’aime un roman « à prix » ;
 
Comme un roman (Daniel Pennac) : un livre à propos de l’apprentissage (?) de la lecture, court mais un peu long tout de même ; cela dit je l’ai gardé histoire de me rafraîchir la mémoire plus tard, lorsque l’enfant se mettra à lire ;
 
Le chameau sauvage (Philippe Jaenada) : pas terminé (et c’est rare !), le héros est insupportable ;
 
La pierre et le sabre (Eiji Yoshikawa) : l’histoire d’un ronin qui deviendra une légende dans le japon du 17e siècle, un chef d’œuvre pas très facile d’accès (mais ça vaut le coup de s’accrocher) ;
 
Seul sur Mars (Andy Weir) : un mec coincé sur Mars fait des trucs pour s’en sortir, le style est pas terrible et c’est parfois un peu technique, mais j’ai bien aimé, ça se lit très vite ;
 
Le vieil homme et la guerre (John Scalzi) : de la SF militaire, pas mal mais pas vraiment mon truc finalement, je ne lirai pas les suites (dans le genre j’ai préféré La guerre éternelle) ;
 
Sa majesté des mouches (William Golding) : des mômes se retrouvent réfugiés sur une île déserte, un classique ; ça m’a plu mais j’ai eu un peu de mal avec le style/la traduction, je sais pas trop ;
 
Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil (Haruki Murakami) : les retrouvailles d’un type et de l’amour de sa vie, lecture facile mais grosse déception sur la fin ;
 
Silo origines (Hugh Howey) : bien mais vraiment pas top, en tout cas moins bien que le premier, j’ai pas encore pris le troisième (et dernier) et je n’en ressens pas vraiment le besoin ;  
 
Miracle dans les Andes (Nando Parrado) : l'histoire de l'équipe de rugby Uruguayenne qui s'est crashée au milieu des montagnes et qui a survécu plus de 2 mois à 4000m d'altitude, notamment en mangeant les corps des morts, passionnant mais le tout petit côté cul béni m’a un peu saoulé, rien de grave ;
 
La parfaite lumière (Eiji Yoshikawa) : la suite de La pierre et le sabre, un chef d’œuvre, voir plus haut ;
 
Un petit boulot (Iain Levinson) : un américain qui perd tout pendant la crise devient un tueur à gages pour gagner sa vie, léger et un peu drôle ;
 
Auprès de moi toujours (Kazuo Ishiguro) : Dans l’Angleterre contemporaine, une enfant élevée « à part », protégée du monde extérieur, raconte son histoire et celle de ses camarades de classe : une grosse déception parce que la libraire était super enthousiaste et que ça ne m’a vraiment pas intéressé ;
 
Les apparences (Gillian Flynn) : un bon page-turner, une fin étonnante qui ne m'a pas vraiment plue mais globalement j'ai apprécié.
 
le vieil homme et la mer : fantastique ;
 
L'homme dans le labyrinthe (Robert Silverberg) : un type s'est emprisonné lui-même dans un labyrinthe et on vient chercher pour l'en faire sortir, un ratage personnel parce que j’imaginais que ce serait l’inverse, et puis j’ai pas aimé ni le style ni la fin, bref ;
 
Robinson des mers du Sud (Tom Neale) : L'autobiographie d'un néo-zélandais parti vivre seul sur une île pendant quelques années, j’ai adoré ;
 
Je suis né un jour bleu (Daniel Tammet) : l'autobiographie d'un autiste qui souffre du syndrome savant, intéressant ;
 
Shirobamba (Yasushi Inoué) : une fausse biographie de l’auteur, dans le japon du début du siècle, un récit assez doux pour les gens qui s’intéressent au pays ;
 
Le passeur (Lois Lowry) : de la SF légère pour enfant, une histoire de monde parfait un peu bizarre, très intéressant ;
 
La ballade de Lila K (Blandine Le Callet) : une fille collée dans un genre de pensionnat-prison après l’arrestation de sa mère cherche à la retrouver, assez intéressant mais je me rends compte après coup que… bof finalement ;
 
Un cantique pour Leibowitz (Walter Miller Jr) : trois histoires espacées de 1000 ans (je crois) à propos d’un ordre monastique construit autour de la conservation des livres après une guerre nucléaire. Beaucoup aimé l’histoire et le propos, mais je l’ai trouvé un peu long et pas toujours très clair ;
 
Dalva (Jim Harrison) : une américaine retourne dans le ranch familial et revient sur sa vie et celle de ses ancêtres, souvent liées aux indiens d’Amérique. Pas facile à lire mais passionnant ;
 
Magellan (Zweig) : court, passionnant, un peu trop romancé parfois, quelques passages non-traduits jesaispaspourquoi, mais globalement super ;
 
L'élue (Lois Lowry) : beaucoup moins accroché que Le passeur cf. plus haut, j’ai trouvé qu’il manquait une fin, tout simplement, d’autant que le livre met du temps à démarrer ;
 
Indian Creek (Pete Fromm) : biographie de l'auteur, +/- 20 ans, qui part presque du jour au lendemain vivre 7 mois d'hiver dans les Rocheuses. Drôle, humain, intense, léger. Apparemment ça se passe en 1978, mais on a vraiment l'impression d'être en dehors du temps ;
 
Typhon (Joseph Conrad) : un bateau pris dans un typhon. C’est très court et ça tombe bien, j’ai pas aimé du tout ;
 
Promenons-nous dans les bois (Bill Bryson) : biographie de l'auteur, qui décide de partir faire le Appalachian Trail avec un ami qu'il n'a pas vu depuis 15 ans. Le récit (drôle) de leur parcours est ponctué d'anecdotes concernant les trails, les parcs et les États-Unis en général. Très chouette ;
 
Histoire des codes secrets (Simon Singh) : comme son nom l’indique, très intéressant mais vraiment chaud sur la fin (la cryptanalyse quantique, lol) ;
 
Le livre de Joe (Jonathan Tropper) : un américain qui, après avoir quitté son bled et connu la gloire en écrivant un livre au sujet de son bled et des événements qui s'y sont déroulés, se voit contraint d'y retourner. Alors c'est vraiment très classique, c'est une histoire que j'ai l'impression d'avoir vue X fois au cinéma, quelques passages sont carrément abusés, mais c'est une lecture très agréable quand même. Je l'ai dévoré, recommandé et il a été plusieurs fois apprécié ;
 
Je suis pilgrim (Terry Hayes) : je pense que je ne caricature même pas en disant qu’il s’agit de l’histoire de SUPER POLICIER INTERNATIONAL contre SUPER TERRORISTE INTERNATIONAL. 400 pages pour rentrer dedans (j’aime me faire du mal), style bof, cliffhanger pénibles, mais j’ai fini par accrocher, sans plus (un peu marre de lire des horreurs pareilles en fait);
 
TV lobotomie (Michel Desmurget) : un docteur en neurosciences & directeur de recherches à l’INSERM explique pourquoi la télé c’est le mal. Dans mon cas il prêche un peu un convaincu ; le livre n’en est pas moins monstrueusement documenté et évidemment très intéressant ;
 
Les témoins de la mariée (Didier van Cauwelaert) : « Cinq jours avant son mariage, notre meilleur ami meurt dans un accident. Sa fiancée arrive de Shanghai, elle n'est au courant de rien. Nous nous apprêtions à briser son rêve, et c'est elle qui va bouleverser nos vies. » Lu en trente secondes, mais rien de foufou, je l’aurai oublié dans 2 mois ;
 
Demain est un autre jour (Lori Spielman) : une fille qui se croit heureuse reçoit de sa mère décédée la « liste des choses qu’elle voulait avoir quand elle sera grande » (pardon c’est un peu mal tourné mais je veux pas me casser le cul le bouquin est pas terrible) et lui dit « si tu fais toutes ces choses en une année tu hériteras de plein d’argent ». TRÈS léger, dans la même veine que le Tropper mais beaucoup moins bien, celui-là je ne le recommande pas ;
 
Soie (Alessandro Barricco) : Au 19e siècle un type fait des voyages au japon pour ramener des vers à soie et y rencontre une femme mystérieuse. Ce superbe résumé ne rend pas hommage au livre, très court et au style très doux ;
 
Réfugié du camp 14 (Blaine Harden) : le témoignage d’un évadé des camps de Corée du Nord. Une histoire inimaginable, très bien racontée mais qui manque un poil de style (logique et pas gênant) ;
 
Un petit tour dans l'Hindou Kouch (Eric Newby) : dans les années 50, deux anglais qui ne connaissent rien à l'escalade partent découvrir une région très reculée d’Afghanistan. Un peu déçu, j’en espérais plus, je pense que l’humour anglais passe mal à la traduction ;
 
Haute fidélité (Nick Hornby) : L'histoire d'un gentil looser dont la nana vient de se barrer, facile à lire, style sympa, un autre bouquin que je recommande facilement (comme le Tropper mais en plus « stylé » peut-être) ;  
 
Premier Amour (et autres nouvelles) (Tourgeniev) : comme son nom l'indique ; un premier essai de littérature russe agréable pour moi, j'hésiterais moins à me lancer dans des œuvres plus "grandes" du coup ;
 
Maudit best-seller (Marc Kryngiel) : un auteur plutôt moyen va se retrouver au centre d'une très grosse embrouille après s'être attribué le manuscrit d'un autre. Bof, j’en ai eu rapidement un peu marre de ce loser à qui il n’arrive que des galères sans que l’on entrevoie le début d’une possibilité de sortie, et puis bon le style c’était pas mon truc non plus ;
 
Départs anticipés (Christopher Buckley) : une fille de +/- 25 ans qui bosse dans les RP tient un blog sur lequel elle dénonce l'action du gouvernement américain autour des retraites et suggère une solution finale visant à légaliser le suicide assisté pour les vieux ; j’ai bien ri mais j’ai été très déçu par la fin, un épilogue de même pas deux pages où il en termine avec ses personnages de façon très brève ;  
 
Karoo (Steeve Tesich) : non pitié ne m’obligez pas à raconter ce livre, la purge de l’année, quand je pense que je l’ai terminé bordel ;
 
Le trône de fer intégrale 1 : passionnant mais vraiment difficile à lire apparemment à cause d’une traduction très particulière, c’est dommage ;
 
Chronique d’une mort annoncée (Gabriel Garcia Marquez) : tout un village sait que Santiago Nasar va se faire tuer par les jumeaux Vicario mais l’assassinat aura lieu quand même, devant tout le monde. Une drôle d’histoire, j’ai accroché sans plus, en fait je l’ai pris surtout pour savoir si je pouvais me lancer dans Cent ans de solitude ou L’amour au temps du choléra, la réponse est oui sans souci ;
 
La mort suspendue (Joe Simpson) : la biographie d’un alpiniste qui fait une chute pas-mortelle-mais-presque, l’intensité du récit fait oublier le style, cela dit dans le genre je recommande plus facilement Tragédie à l’Everest.
 
Au final je retiens :
• les chefs d’œuvre La pierre et le sabre et Le vieil homme et la mer ;  
• les faciles Le livre de Joe et Haute fidélité ;  
• les (auto)biographies Indian Creek, Robinson des mers du sud et Magellan ;  
• l’aventure L’île ;  
• la SF facile Silo (et Le passeur, allez) ;
Et puis Game of thrones parce que malgré le style c’est super.  
 
Et je dis merci à HFR parce que je pense que tous les livres que je retiens m’ont été conseillés ici ou presque (alors que Karoo ou le chameau sauvage, ben c’est pas ici qu’on me les a recommandés). Alors continuez comme ça.

Merci pour ton retour sur Indian Creek, il ressort demain en version anniversaire avec les photos de Pete Fromm en illustrations. J'avais prévu de le prendre, j'y cours dès samedi

Merci pour l'extrait ! Ça a l'air assez facile à lire, je tenterais bien (mais il est pris à la médiathèque, c'est un signe. )

Cool ça, ça m'aurait bien intéressé les photos.

Tu sais qu'il y'a une suite à La pierre et le sabre ? (La parfaite lumière).

Oui oui j'ai lu les deux.
(C'était trop bien. )

Je partage avec parappa l'analyse sur Silo
Je l'ai bien aimé, c'est assez original. Par contre le suivant (enfin le précédent dans l'histoire) est nettement moins bon.

Alors alors mes lectures :
 
Mes 5 favoris de loin :
 
Les Frères Karamazov - Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
 
Le Joueur d'échecs - Stefan Zweig
 
Le Château - Franz Kafka
 
Roman avec cocaïne -  M. Aguéev    
 
Ce livre est absolument à lire, juste génial.
 
La flamme d'une chandelle - Gaston Bachelard
 
La suite, j'ai beaucoup aimé aussi, juste moins un coup de coeur que au dessus:
 
La Confusion des sentiments - Stefan Zweig    
 
Le Maître et Marguerite - Mikhaïl Boulgakov  
 
Overrated imo mais quand même un très bon livre, j'avais pas toutes les références malheureusement.
 
La mort d'Ivan Ilitch - Léon Tolstoï  

Le mythe de Sisyphe - Albert Camus  
 
Celui ci m'a traumatisé à vie je pense.
 
Lettres à un jeune poète - Rainer Maria Rilke
 
Le portrait - Nicolas Gogol
 
La Perspective Nevski - Nicolas Gogol    
 
Gens de Dublin - James Joyce

2666 - Roberto Bolaño
 
Longue aventure, à lire tout de même, je me suis pris un autre de ces bouquins pour voir si c'était juste un coup de chance.
 
The Country of the Blind - Herbert George Wells  
 
Lu en anglais, très sympa, belle petite réflexion.
 
La Machine à explorer le temps - Herbert George Wells  
 
Maître et Serviteur - Léon Tolstoï    
 
La Nausée - Jean-Paul Sartre  
 
Même combat que Camus
 
Le journal d'un fou - Nicolas Gogol  
 

J'irai cracher sur vos tombes - Boris Vian  
 
Mouais bof, un roman pour ado, le style est vraiment moyen, je m'attendais à mieux.  

Discours sur l'origine de l'univers - Etienne Klein
 
L'ovni de la liste mais très bon bouquin de vulgarisation.
 
Le Vieil Homme et la Mer - Ernest Hemingway  
 
Overrated aussi, c'est un livre sympa mais sans plus. Un peu à l'image de la littérature du 21ème siècle sauf que pour Hemingway son style simpliste était contrôlé et non subi.

Europa - Valéry Giscard d'Estaing  
 
Lecture obligatoire de l'année, franchement pas si mal que ça, c'était intéressant même si bon ça reste Giscard
 
Trois morts - Léon Tolstoï    
 
Léon Tolstoï 4 life
 
 
24 livres donc. Objectif 30 pour 2016 et j'en ai déjà plein dans la biblio qui m'attendent.

Ah oui "Roman avec Cocaïne" fait partie de mon top 5 général

Les nouvelles de Petersbourg de Gogol c'est de la bonne

 
Je vais le relire dans quelques mois, je l'ai lu en janvier 2015, j'en étais resté scotché.  

Il fait parti de mon craquage de la journée : commande de 16 bouquins.

Depuis le début de l'année, j'ai lu Bel-Ami (TROP BIEN), Cyrano de Bergerac (TROP BIEN), entamé Pot-Bouille pour la suite de mon intégrale des Rougon-Macquart (TROP BIEN), et attaqué Guerre et Paix parce que j'ai toujours un truc à lire en parallèle du Zola du moment (TROP BIEN).
 
2016 devrait être une bonne année

En trois jours ?

j'ai commencé Un fou ordinaire de Edward Abbey

Bel-Ami fini là mais commencé en 2015, Cyrano lu hier, Pot Bouille attaqué le 28 et Guerre et Paix hier après Cyrano oui.
J'ai su profiter de mon week-end

Faudrait que je lise Cyrano, ça me tente bien.
 
De mon côté je suis au milieu de Rien ne s'oppose à la nuit, bon c'est pas trop mon truc, mais faut reconnaitre que l'histoire de sa famille est assez dingue. (Par contre je ne supporte pas les passages où elle parle de l'écriture du livre.)
 
(Il est question du Maître et marguerite dans le livre, ça m'a fait sourire. )

J'ai voulu commencer les rougons maquart pour voir, j'ai quasi terminé la fortune des rougons que j'ai dévoré.
 
Pour la suite: ils valent tous le coup ou yen a que je ferais mieux de zapper?  
 
Je sens le marathon Zola en 2016

J'en suis à Pot Bouille, t'en a juste un ou deux que j'ai pas trop aimés dans les tout premiers, le reste est top pour l'instant.

Bonne année au topic
 
Mon bilan 2015, avec beaucoup de lectures "faciles": - mauvais * bon ** très bon voire excellent *** chef d'oeuvre
 
37. Ice limit, Preston & Child **
36. Magellan, Stefan Zweig ***
35. N'éteins pas la lumière, Bernard Minier *
34. Motel Blues, Bill Bryson **
33. Rose Madder, Stephen King *
32. La cicatrice, Bruce Lowery *
31. Dôme 2, Stephen King **
30. Un animal doué de raison, Robert Merle **
29. Dôme 1, Stephen King **
28. Une vie entre deux océans, M. L. Stedman *
27. L'analyste, John Katzenbach -
26. Miséricorde, Jussi Adler-Osen *
25. Le rapport Brodeck, Philippe Claudel **
24. N'oublier jamais, Michel Bussi -
23. L'enfant aux cailloux, Sophie Loubière *
22. Lames, Mo Hayder *
21. Vipère au poing, Hervé Bazin **
20. Le dernier loup, Jiang Rong [pas fini]
19. Sa majesté des mouches, William Golding ***
18. Le collier rouge, Jean-Christophe Rufin **
17. Pastorale américaine, Philip Roth **
16. Je suis à l'est, Josef Schovanec **
15. Délivrance, James Dickey **
14. L'homme à l'oreille cassée, Edmond About **
13. Promenons-nous dans les bois, Bill Bryson **
12. Immortelle randonnée, Jean-Christophe Rufin **
11. Rescapé du Camp 14, Blaine Harden  
10. L'étrange cas du Dr. Jekyll et Mr. Hyde, Robert Stevenson **
9. Disparu à jamais, Harlan Coben *
8. La mort suspendue, Joe Simpson **
7. Premier de cordée, Roger Frison-Roche *
6. Oncle Oswald, Roald Dahl *
5. Wild, Cheryl Strayed **
4. Le signe des quatre, Arthur Conan Doyle **
3. Ne lâche pas ma main, Michel Bussi *
2. Une étude en rouge, Arthur Conan Doyle **
1. A moi seul bien des personnages, John Irving **
 
Coup de coeur à Promenons-nous dans le bois, ça faisait longtemps que je m'étais pas autant marré.

T'as pas aimé L'analyste ? J'avais adoré.
Ni Rescapé du camp 14 ?
On a pas mal de lectures communes tiens.
 

J'ai vraiment détesté, j'ai trouvé ça chiant, mal écrit, intrigue débile, et les à côtés sur la psychanalyse ne m'intéressent pas un poil
 
 

Si mais je lui ai pas mis d'étoiles parce que c'est pas un roman, et je me sens pas de le "juger". Témoignage fascinant et glaçant en tout cas...
 

Ouaip, notamment la catégorie "voyages" cf. le topic dédié

Petit récap de mes livres lus en 2015, vu que ça a l'air d'être la mode, et avec une pensée pour mon fidèle Kindle sans lequel rien de tout ceci n'aurait été possible.
Avec une petite note de musique devant ceux que je recommande le plus, parce que j'suis comme ça, moi.
Et pour 2016, on risque d'avoir moins de romans indés pris au pif sur Amazon et plus de grands classiques et de nonfiction. Pour les notes, les critiques et l'avancement en temps réel de mes lectures c'est par là : https://www.goodreads.com/user/show/39664525-lexane si ça intéresse des gens
 
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ROMANS CLASSIQUES
♫ Dumas - Le Comte de Monte-Cristo, Tome 1
Ellis - American Psycho
Fitzgerald - The Great Gatsby
Flaubert - L'Éducation Sentimentale
Huxley - Brave New World
♫ Maupassant - Bel-Ami
♫ Orwell - 1984
Rostand - Cyrano de Bergerac
Steinbeck - Of Mice and Men
Verne - Le Tour Du Monde En 80 Jours
Vonnegut - Slaughterhouse-Five
Zola - L'Assommoir
Zola - La Fortune des Rougon
Zola - La Curée
Zola - Le Ventre de Paris
Zola - La Conquête de Plassans
Zola - La Faute de l'abbé Mouret
Zola - Son Excellence Eugène Rougon
Zola - Une page d'amour
Zola - Nana
(Avec un ♫ pour l'ensemble des Zola, tiens.)
 
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ROMANS RÉCENTS
Baldacci - The Escape
♫ Bailly - Les Stagiaires
♫ Brooks - World War Z (oui, comme chaque année)
Buschi - Hackeur et contre tous
Coben - The Stranger
Connelly - The Burning Room
Connelly - Dans la ville en feu
Dashner - Trilogie "The Maze Runner"
Doerr - All the light we cannot see
Flynn - Dark Places
♫ Follett - Trilogie "Le Siècle"
Gaynor - The Girl Who Came Home
Grisham - Gray Mountain
♫ Hannah - The Nightingale
James - Trilogie des 50 Nuances de Gris (avec article de blog en bonus, hé)
Jordan - La Roue du Temps, tomes 1 et 2
King - Revival
King - Mr Mercedes
Kline - Orphan Train
Loureiro - Trilogie "Apocalypse Z"
Moriarty - Big Little Lies
Moriarty - The Husband's Secret
Picoult - Leaving Time
Rickstad - The Silent Girls
Rivers - Homeless
Tal Men - Les yeux couleur de pluie
Tardif - Les enfants du brouillard
Thomas - What Comes Next and How to Like It: A Memoir
Vargas - Temps Glaciaires
Vandroux - Projet Anastasis
Vitto - L'élément 119
Weir - The Martian
 
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NON-FICTION
♫ Ariely - The Upside of Irrationality: The Unexpected Benefits of Defying Logic at Work and at Home
♫ Ariely - Predictably Irrational: The Hidden Forces That Shape Our Decisions
♫ Caron - No Steak
Collignon - Comment Leur Dire : La process communication
Drenth - My True Type: Clarifying Your Personality Type, Preferences & Functions
Dubourg - La Process Com
Ferriss - The 4-Hour Workweek
♫ Fried - Rework
Gladwell - Blink: The Power of Thinking Without Thinking
Gladwell - The Tipping Point : How Little Things Can Make a Big Difference
Godin - Tribes: We Need You to Lead Us
Hsieh - Delivering Happiness: A Path to Profits, Passion, and Purpose
Koch - The 80/20 Principle: The Secret to Achieving More with Less
Méricourt - Catéchisme libertin à l'usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se destinent à embrasser cette profession
Rees - Adolf Hitler: La séduction du diable
Slade - Travel While You Work
♫ Weir - The Six Wives of Henry VIII
 
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AUTRES FORMATS
Boulet - La page blanche
Doyle - Sherlock Holmes
Ecken - 50 micronouvelles

Mes deux coups de coeur 2015 :
 
Vieux, râleur et suicidaire de Fredrik Backman : un type dont la femme vient de mourir, qui veut se suicider mais qui est tout le temps empêché. Il est un peu ronchon, un peu perdu dans le monde qui l'entoure. C'est drôle parfois, triste à d'autres moments mais ça se lit rapidement.
 
Les saisons de la solitude, Joseph Boyden : ça parle des indiens du Canada, des blancs, des difficultés, de deux mondes qui s'affrontent, d'une fille indienne qui devient mannequin et goûte aux vices
 

 
Les privilèges et avantages donné aux descendants amérindiens du Canada sont l'expression d'un racisme qui fait payer très cher les Canadiens ordinaires pour le rachat des fautes du passé.  

mieux vaut tard que jamais, hugh.

 
Je l'ai lu (sympa) après un autre livre qui l'a un peu éclipsé, du coup je te le recommande : Le théorème du homard de Graeme Simsion. Pas tout à fait le même genre mais drôle et touchant aussi, enfin en ce qui me concerne *beaucoup* plus drôle et plus touchant.
 
(De toute façon je le recommande à tout le monde. )