Reprise du message précédent :

Pareil que toi, j'avais aussi aimé celui qui se passe dans un pays de l'est avec des montagnes, un manoir très vieux et des chauve-souris, me semble-t-il
Nuit d'été me semble (vu d'aujourd'hui) tellement ressemblant à Ca de King (que j'ai lu après Nuit d'été).

Bon du coup j’ai demandé a chat gpt ce que je devais lire apres Ohio parceque ca me reste bien en tête, il le conseille en top 5... Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill, sachant que son roman bien être est dans mon top 3 2025 ca donne envie
 
Des retours?

 
Moi j'ai bien aimé, c'était glaçant, mais d'un réalisme qui m'a scotché.

J'attaque la fin de Horcynus Orca et n'ai pas envie que ça se termine, c'était trop bien    
 
C'est comme Les misérables de Hugo, comme Mémoires d'Hadrien de Yourcenar, toutes les bonnes choses ont une fin  

 
Un peu pareil mais j'ai voulu relire Hyperion il y a 2 ou 3 ans, au-delà du foisonnement d'idées ou bons passages j'ai trouvé ça quand même assez brouillon et laborieux.
Je le relirai dans 15 ans pour trouver le juste milieux

Un long article de Paris Match ce week-end, qui raconte les coulisses du Goncourt. Certains passage sont particulièrement savoureux
 



 
En résumé, pour avoir le Goncourt, il ne faut pas présenter un premier roman. Il faut avoir du succès et une oeuvre, mais pas trop, lécher le cul du jury, mais pas trop, en plus d'avoir déjà le bon éditeur qui va bien (c'est-à-dire dans le groupe Madrigall). Et la qualité du livre, j'imagine que ça vient en dernier
Quand tu lis ça, tu te dis que c'est juste un Ehpad avec le pouvoir de vendre un livre à 500 000 exemplaires une fois par an

Effectivement on a parfois des déceptions en relisant ses anciens coups de cœur (ça m'a fait ça récemment avec Lovecraft   )

Va pas dire ça sur le topic idoine, ils y font carrément des concours de traduction

Ben non, c'est pour ça qu'il y a le Goncourt du premier roman.    
 

C'est bien plus compliqué que ça puisque les membres du jury sont également auteurs, souvent critiques et à peu près tous éditeurs chez un éditeur (cette polysémie m'horripile Chez les anglos, on ne peut pas confondre editor et publisher). Ca crée des relations de dépendances et de conflits assez considérables.  
 

Je n'ai pas relu du Lovecraft depuis mes 20 ans et n'en relirai jamais pour cette même raison.

Je me suis jamais intéressé au truc mais j'avoue que je pensais que les membres du jury changeaient régulièrement

Decoin et Chandernagor le sont depuis trente ans

 
Je m'y suis replongé un peu cette année, je craignais un peu le même effet mais j'ai trouvé ça toujours aussi plaisant l'ambiance m'a bien pris à nouveau.

Terminé Les voleurs d'innocence de Sarai Walker. Je n'ai pas aimé du tout.
 
Je n'aurais pas dû l'acheter, tout simplement. En général je ne lis que des recommandations du forum, ça limite les déceptions. Ici j'étais dans une librairie au rayon Gallmeister, j'ai regardé quelques critiques sur Babelio (le livre y est bien noté) qui parlaient de féminisme, je me suis dit que c'était tout à fait ma came, d'autant que j'étais là parce que ma PAL manque de romans et d'histoires. EN PLUS, il y a un joli bandeau dessus, "Prix des lecteurs Gallmeister 2024 en partenariat avec Society et Le libraire se cache (v'là aut'chose)". Bref, j'y croyais.
 
Première et lourde erreur : j'ai lu la 4e de couv (ce que je ne fais normalement pas, mais là le livre n'était recommandé par personne, donc...), qui COMME D'HABITUDE non seulement raconte la moitié du livre mais m'a fait partir sur une vision du livre complètement à côté de la plaque.
 
C'est donc l'histoire d'une famille de 6 jeunes filles, aux États-Unis, dans les années 50. Le père est un richissime créateur d'armes, l'équivalent de M. Colt, qui est d'ailleurs un personnage du livre. La mère est présentée comme folle, faisons simple. Elle entend des voix depuis toute jeune, elle hurle toutes les nuits, bref elle "a l'esprit torturé" selon la 4e de couv. Les 6 filles, aux 6 prénoms de fleurs, ont entre 10 et 20 ans. La narratrice est l'avant-dernière, Iris, qui va raconter sa jeunesse tout le long du livre dans un grand flashback de 600 pages (au début du livre on est en 2017).  
 
Bon, ensuite je mets en spoiler parce que je ne sais pas trop comment aborder sans trop en dire. Ce premier spoiler, c'est la 4e de couv, mais ça raconte déjà la moitié du livre.  
 

 
Second spoiler, la suite.
 

 
Voilà, j'ai tout raconté. Ceux qui ont lu auront compris : les hommes ne sont pas à leur avantage dans ce livre. Ce qui n'est pas un problème en soi, c'est plutôt la façon de faire passer le message qui est complètement absurde. Le comportement des hommes est incohérent, inconsistant, à la limite de la débilité totale (et de toute façon ils ne sont jamais vraiment là). Mais ça à la limite, je m'en fiche, mon problème c'est surtout que cette histoire ne m'a pas intéressée du tout. La piste que j'avais imaginée (voir spoiler 1 ) est complètement fausse, il ne se passera rien de tel, en fait il ne se passera... bah rien qui soit un peu surprenant. Il y a un genre de malédiction, on en saura rien, de toute façon ça n'intéresse personne, deal with it and listen to the story.
 
Je sens bien qu'il y a un message sur la place des femmes dans la société, le comportement des hommes, mais en fait, je n'ai pas envie de creuser. D'ailleurs j'ai bien assez perdu de temps à faire ce résumé.
 
(Je pensais aller lire les commentaires sur Babelio, mais... voir phrase précédente, passons à autre chose, vite.)
 
Pour finir : je ne sais pas qui a choisi de mettre cette phrase en dernière de couv, mais euh... Ce n'est pas le choix que j'aurais fait.

Ce livre ressemble aux parodies de livres/histoires/morales attribuées aux féministes "enragées"  
C'est dommage, parce qu'il pourrait y avoir une critique, amenée par le récit, de la société patriarcale des années 1950, mais visiblement ce n'est même pas présent ou alors vraiment juste (selon ton résumé/spoiler) par le récit et la description d'une société complètement amorphe et indifférente aux femmes tant qu'elles ne crient pas trop

Merci à toi pour ce retour! Je vais passer outre.

Je ne sais pas. En fait j'ai tellement peu apprécié le livre* que je n'ai pas cherché le(s) message(s) – parce qu'il y a forcément quelque chose, c'est Gallmeister.
*ce n'est pas forcément la faute de l'autrice d'ailleurs, j'en veux beaucoup à la 4e de couv ; cela étant dit si j'avais su de quoi ça parlait (de pas grand chose puisque je ne creuse pas le côté féministe) je ne l'aurais pas lu, c'est sûr.

Continue à lire de mauvais livres c'est top    
 
Il a l'air très bizarre ton livre cependant.

tu ne vis plus avec ton temps.
aujourd'hui les bandes annonces de film te montre toute l histoire, les séries commencent par un recap de tout ce qui va se passer, il faut regarder un steamer faire le jeu en entier avant de l'acheter et donc les 4ème de couverture racontent tout forcément

c'est beaucoup plus important de vendre sans surprise que prendre le risque de découvrir et se tromper (et bien sûr inimaginable d apprécier a l aveugle )

Les 4ème de couvertures qui racontent tout ça existait avant tiktok ou facebook.

De toute façon ils lisent pas de livres

J'ai lu Pushing Ice d'Alastair Reynolds. Pas de spoilers dans ce qui suit, je vais juste parler de la mise en place avant de donner mon avis.

Ça me paraissait une bonne idée après avoir relu Heart of the Comet de Gregory Benford et David Brin. Dans Heart of the Comet, on suit un groupe d'humains qui fend l'espace sur la comète de Halley pour une expédition scientifique. Dans Pushing Ice, on suit un groupe d'humains mineurs d'astéroïdes de glace qui fend l'espace à la poursuite d'un astéroïde de glace extraterrestre.

On démarre par un prologue bizarre auquel on comprend pas trop grand-chose, avec des sénateurs un peu kitschouille du turfu qui essaient de faire voter un programme d'hommage à « la bienfaitrice », une femme qui a été à l'origine d'énormes avancées pour l'humanité, une certaine Bella Lind dont ils ont gardé un très ancien message télévisé sur CNN.

Après ça, le setup, c'est l'équipage du Rockhopper, un vaisseau appartenant à une mégacorp et dont le taf est de repérer et d'analyser des astéroïdes prometteurs, de les trouter et de leur coller un moteur pour les envoyer vers la maison. Ils sont interrompus dans ce travail par une transmission : Janus, l'un des satellites de Saturne, vient de sortir de son orbite et de partir là comme ça dans l'infini de l'espace, et quand on le regarde d'un peu plus près il a l'air d'un genre de machine super évoluée, ça serait une bonne idée d'aller voir. Mais aller voir, ça veut dire quitter sa mission bien payée et peut-être risquer de pas pouvoir rentrer à la maison s'il y a un problème, ou si les mégacorp sont dirigées par des gros enfoirés de capitalistes qui n'en ont rien à foutre de vous. L'équipage prend la décision d'y aller, et la capitaine, Bella Lind, donne à cette occasion… une interview à CNN dont on comprend qu'on a déjà entendu parler.

Au long du roman, le personnage de Bella, qui a tendance à coller à la procédure et à l'organisation, a pour contrepartie celui de Svetlana Barseghian, l'ingénieure en chef du vaisseau, moins sensible à l'autorité et extrêmement tenace. Quelques autres personnages se détachent parmi l'équipage, mais ce sont elles les deux grandes forces opposées.

J'ai eu un petit coup de mou quelque part au milieu de cette lecture et je me suis dit qu'en fait, le problème, c'est peut-être que je n'aime pas trop Alastair Reynolds (alors que j'aimerais aimer). J'ai lu Revelation Space et j'ai retrouvé des impressions que j'avais eues alors. Il y a énormément de péripéties dans les deux, et l'action se déroule sur le temps long, donc il y a beaucoup d'ellipses, et je n'aime pas trop ce procédé que je trouve souvent déroutant (petit cliffhanger à propos d'un personnage - ellipse - situation complètement différente où on met cent pages avant de dire ce qui est arrivé au personnage). L'action est un peu en accordéon aussi, avec des passages très denses en action et d'autres non. J'ai un peu de mal à me mettre à la place des personnages, aussi, avec une impression qu'ils sont là pour servir l'intrigue plutôt que parce qu'ils ont une volonté propre. J'ai du mal à m'attacher à eux.

J'ai compris à la fin, avec un long passage bourré d'événements dramatiques, de retournements politiques et de sauvetages héroïques : j'accroche bien mieux quand il se passe des trucs ( ) c'est-à-dire quand les personnages sont directement au milieu du drame en train de le vivre et pas quand on nous décrit un truc dans un flashback ou que ça s'est passé dans une ellipse. En fait plutôt qu'on me dise que, au fait, Machin est tombé dans un trou, je pense que je préfère voir Machin tomber dans le trou à travers les yeux horrifiés de Chmuche, son coéquipier du jour.

Bref c'était intéressant et il y a plein d'inventions scientifiques du turfu qui font réfléchir (plein de questions sans réponses aussi !) mais des fois j'ai dû prendre des trucs pour argent comptant alors que j'avais du mal à y croire, en particulier sur les actions des personnages, et j'ai surtout du mal à entrer dans cette façon d'écrire, je pense.

J'ai vu l'autre jour une librairie spécialisée romance qui vient d'ouvrir mais je ne sais pas comment ça peut être viable. Déjà, c'est une librairie café, donc ça veut dire une librairie mais qui ne peut pas utiliser tout son espace pour empiler des livres, et un café, mais sans tout l'équipement d'un café, un peu comme s'il y avait une demi-librairie et un demi-café. J'ai du mal à voir comment tu rentres dans tes frais comme ça. Et surtout, c'est ultra spécialisé comme genre littéraire donc ça s'adresse à un sous-segment de marché des librairies en général, qui ne sont déjà pas des commerces qui roulent sur l'or.

(Je leur souhaite que ça marche, évidemment, mais j'ai peur pour elles ou eux.)

Je doute aussi que ça fonctionne, surtout sur un genre littéraire de grande consommation. La partie café peut éventuellement éponger les pertes de la partie livres, mais vu le boulot de gestion que demande la librairie, si c'est pour des prunes, il y a des chances que ça finisse par café 100%. Elle a un bon emplacement, au moins ?

Hmmm je sais pas trop, c'est dans un bout de quartier ultra-passant mais pas sur la rue directement passante. C'est à l'ancien emplacement de la galerie Collin rue Daubenton, donc un local immense en plus !

Edit : c'est sur le territoire des Traversées mais je ne pense pas qu'ils se marchent sur les pieds point de vue clientèle.

Les Traversées auxquelles j'ai donné mon argent tout-à-l'heure, d'ailleurs, je viens de commencer Les Irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ? parce que l'avenir est un peu trop riant et il faut se déprimer un coup.

J'ai un gros doute. Déjà que les établissements de café doivent varier leur offre pour espérer être rentables (ce qui se fait souvent en vendant de l'alcool).
Je leur souhaite de réussir ceci dit.

Un café romance, il faut des chambres.

hello les gens
 
Je ne lis pas sépcialement mais j'ai eu envie/besoin (qqs soucis de concentrations/mémoire) de m'y mettre.
 
En généra, je suis plutôt bd space opera (lanfeust etc), j'ai lu qqs Dan Brown (oulala, on ne juge pas   )
 
là je viens de finir [i]"La fin de l'éternité" de Isaac Asimov[/i], je me demandais par quoi continuer sans me chopper des tomes de 400 pages pour le moment
 
Merci et bonne lecture à tous

pas 400 pages, dans le sens ou tu veux plus ou moins ?

Farenheit 451 - Bradbury
Ubik - K.Dick
Souvenirs de Marnie - Robinson
 

 
mois lol, sinon je vais decocher
 

 
Ubik ca me tente bien
Farenheit pq pas
 
merci

les muderbot de martha wells sont courts et denses, dans le genre sf moderne sympa

moi je trouve ça trop court, à peine le temps de s'attacher que c'est fini

 
Ubik pour quelqu'un qui ne lit pas ou peu, ça me paraît un peu chaud quand même.

   
Sinon, un livre un peu OVNI ( ) "Des milliards de tapis de cheveux" de Eschbach.

 
Et Marnie pas mal plat.
 
1984?

Merci à tous
 
1984 j'avais déjà commencé, recommencé, peut-être  
Neuromancer également
 
Voici ceux que j'avais réperés
 
Tovaangar
La trilogie de Mars (3 tomes)
Isolation
Rama (cycle, 4 tomes)
Hyperion (4 tomes)
L'anneau monde
 

La trilogie de Mars j'ai beaucoup aimé, mais tu pars pour un long voyage C'est assez facile à lire dans mon souvenir, au sens où il y a beaucoup de péripéties et on est bien accroché.

Je ne sais pas. C'est un des premiers livres que j'ai lu quand j'ai recommencé à lire. Je n'ai pas été perdu quand j'ai lu et écouté des critiques par après pour saisir toutes les qualités du livre.

Bonne idée ça je trouve.
Je ne recommanderais pas Ubik non plus.

Très bonne recommandation, j'avais beaucoup aimé !