Reprise du message précédent :

C'est marrant, je l'ai lu cette semaine

Sinon, Willa Cather, Mon ennemi mortel. Tout petit livre en deux parties sur une femme qui a choisi l'amour plutôt que la respectabilité. La première dans le tourbillon de sa réussite, la seconde à la fin de sa vie. C'est délicat et un peu convenu, ça plaira aux amoureux du XIXeme. J'ai préféré Mon Antonia tout de même.

 
super code couleur pour daltoniens    
 
 
mais c'est rigolo

Pareil pour moi.
Le livre non lu dans la bibliothèque pour frimer et dire que je suis quelqu'un de "cultivé", j'ai jamais compris le concept

ça n'a pas grand chose à voir. J'aime les livres. Je ne peux pas m'empêcher d'aller voir les boîtes à livres, et j'en prends souvent qui ont l'air interessants. Résultats j'ai plus de livres que je n'en lis vraiment. Et je n'ai pas de bibliothèque en évidence, et je reçois rarement (donc je cache tout ce qui est empilé sur les meubles les rares fois où quelqu'un vient )
 
Après y a surement des gens qui exposent des livres, mais c'est loin d'être la seule raison pour les accumuler

C'est si bien que ça leurs enfants après eux ?

C'est tentant

J'en ai beaucoup mais c'est le résultat d'avoir bossé en librairie tellement d'années.  

J'ai lu Prochainement, Aphrodite ! qui m'a franchement déçu. Je comptais essayer L'un des nôtres pour lequel elle a reçu le Pulitzer mais je vais peut-être plutôt relire Mon Antonia.  

C'est kif-kif.
J'ai environ 200 livres non lus chez moi. C'était cool pendant le confinement (non, ce n'est pas vrai, j'ai beaucoup acheté des livres numériques )
J'achète des livres de manière convulsive mais je ne culpabilise pas. Je gagne bien ma vie et sur tous les autres postes de budget, je suis plutôt économe. Alors quand je suis heureuse, j'achète des livres. Quand je n'ai pas le moral, j'achète des livres

Je dis souvent à mon mec, avec toute la mauvaise foi qui me caractérise : "tu préfères une meuf qui achète trop de livres ou une meuf qui s'injecte de l'héroïne ?"

Je lis les livres achetés parfois tout de suite, parfois 5 ans plus tard pour les moins chanceux d'entre eux. Il n'y a pas de volonté de me la péter. Le rayon que je préfère dans ma bibliothèque c'est celui où il y a les Rougon-Macquart et j'ai déjà lu 18 livres sur 20

Perso c'est plutôt de l'ordre de 95% de livres lus sur les achetés.. Quand je sens qu'il faut que je me force pour poursuivre la lecture, j'abandonne

 
 
C'est pas très gai. Ça m'a mis mal à l'aise parce que l'auteur semble n'aimer aucun de ses personnages. Mais c'est très bien écrit.

Emmmaüs/Secours Populaire, tout à 50 centimes. Je suis reparti une fois avec 30€ de livres... Et il y avait une offre du genre 10 achetés = 2 offerts.
+ comme dit plus haut, desfois je vois un livre dans une boîte à livres, je prends.
J'espère tout lire un jour, mais ça peut mettre du temps.
Récemment par exemple, j'ai lu un livre que mes parents m'avaient offert... en 2017

Du fait d'un manque terrible de place et de mon travail (en bibliothèque, j'ai accès à plein de bouquins). J'achète très peu de livres. Pour les fictions j'ai plutôt tendance à ne les conserver que si j'envisage de les relire ou de les prêter. Donc très peu de fictions entrent dans ma bibliothèque.
Pour les essais, j'en achète certains que je lis et d'autres que je ne lis pas vraiment, aussi j'en lis certains que je n'achète pas.
Je constitue une collection mais c'est presque indépendant de mes lectures

Globalement les livres de ma bibliothèque ont presque tous été lus ou au moins feuilletés. J'évite de conserver des livres que je ne lirai jamais, qui ne m'intéressent que moyennement, je n'ai pas l'espace pour ça.

 
Je n'ai pas trop de livres non lus chez moi et non je n'ai pas les "murs qui se rapprochent".
 
C'est juste que je déploie graduellement un nouveau dispositif innovant d'isolation thermique intérieure en matériaux biosourcés.  

Les bibliothèques bien garnies sont une bonne isolation phonique et thermique

Je dirais que je dois avoir entre 10 et 15% de livres pas finis, mais les quelques rares livres que je n'ai pas lus sont des trucs récupérés en boîte à livre pour voir ou des livres achetés récemment et pas encore lus.

Je conserve uniquement les livres que je suis amene a relire, ca ne fait que 3 romans au final (LA Confidential d'Ellory, Le Proces de Kafka, et Gatsby le magnifique de Fitzgerald) + 2-3 livres de randos montagne.
 
Sinon boites a livres, bibliotheques, .... Je ne m'encombre pas...

Je dirais 10% de non lus peut-être ?
J'ai une étagère avec les livres à lire, pour le reste je stocke/je donne/je vends.
J'ai beaucoup de mal à la vider parce que même si j'achète peu, je prends aussi un peu en médiathèque et puis on me prête un peu. Résultat il doit y avoir ±40 livres en permanence.

Tu peux filtrer sur mon pseudo, je recommande.
Ensuite tu pourras me dire merci à moi, pas comme l'autre fois.

Je pense que j'ai des tas de livres non lus, parce que plein de trucs me font envie et qu'un livre c'est plein de potentiel, de rêverie, d'amis, de connaissance, c'est un peu un objet magique J'ai jamais le temps de lire tout ce que je voudrais. Et je pense que j'ai encore plus de livres à moitié lus, parce que je commence un truc, ça me donne envie de commencer un autre truc, et j'arrive jamais à redépiler complètement jusqu'au point de départ.

 
Thanks, je vais voir

Sur la question des piles de livres non lus, je suis tombé dernièrement sur cet excellent article dans Courrier international "Pourquoi achetons nous livres que nous ne lirons jamais?"
 
Extrait :
 
"En réalité, voir grandir cette pile de livres me rassure. Quand je la regarde, je me projette dans l’avenir. J’imagine ces heures et ces heures de lecture dont pourra profiter mon moi idéal de demain, et à qui je lègue ces volumes. Cela vaut la peine de sacrifier un peu d’espace.
 
Pourquoi achetons-nous des livres en sachant pertinemment que nous n’allons peut-être pas les lire ? Tout d’abord, parce que les livres sont de beaux objets. J’aime leurs couvertures, les belles phrases sur les bandeaux rédigés par les gentils amis de l’auteur, et les résumés soigneusement rédigés qui sont certes rarement à la hauteur de leur contenu, mais qui font leur travail en nous incitant à sortir notre carte bleue.
 
Mais surtout, acheter un livre, c’est s’offrir la promesse d’un moment où nous aurons enfin le temps de lire. Un moment de tête-à-tête intime, où nous pourrons lui accorder toute l’attention qu’il mérite. C’est sans doute pour cette raison que nous détestons recevoir en cadeau un livre que nous n’avons pas envie de lire, parce qu’il nous prive d’un bon moment qui pourrait être passé à faire à autre chose (au cas où nous serions prêts à le lire juste pour faire plaisir à notre ami)."
 
J'aime beaucoup cette idée aussi : "Après être passé à la caisse de la librairie, vous rentrez chez vous et vous posez le livre sur le dessus de la pile : vous avez fait l’acquisition d’un futur moment de pause, dans un avenir proche ou non."
 
Article abonnés ici : https://www.courrierinternational.c [...] ons-jamais
 

Je valide un peu oui.

Ah oui, c'est carrément ça

Toutafé d'accord

 
On parle de Rudolf Höss, le commandant d'Auschwitz qui a eu l'idée d'utiliser le Zyklon B pour exterminer les Juifs, à l'occasion de la sortie du film La zone d'intérêt (Jonathan Glazer) qui raconte la vie normale de la famille Höss dans l'enceinte du camp.
 
Il y a pas mal d'années, j'ai lu le livre de Robert Merle, qui est un roman, avant de savoir que Höss avait écrit ses propres mémoires, que j'ai lues ensuite. Je ne sais pas si j'aurais fait ces deux lectures dans l'autre sens. A posteriori, je ne suis pas certain que la fiction apporte quoi que ce soit à l'histoire réelle.
 
Je ne suis pas contre par principe l'adaptation en fiction de ces histoires réelles, qui ont à la fois un caractère extrême et fondamental dans l'histoire humaine. Mais encore faut-il que ce soit justifié. Je pense que c'est le cas pour les Bienveillantes de Jonathan Littel, avec son personnage principal fictif qui traverse toute l'époque, et qui a à la fois un intérêt littéraire en soi (bien que souvent wtf) et un intérêt documentaire, en rassemblant dans un seul livre un très grand nombre de documents réels provenant de différentes sources. Mais dans le cas du livre de Robert Merle, très fidèle à l'écrit original, ça se discute.
 
Je ne sais pas si j'irai voir le film (qui est en fait une adaptation d'un autre roman, dans lequel Höss n'est pas nommé; mais le film ne fait pas ce choix et se rapproche de la réalité historique).  
 
En parcourant vite fait les critiques presse, je vois l'expression "la banalité du mal" d'Hannah Arendt ressortie à tout bout de champ. Mais je me demande s'il n'y a pas contresens: la banalité du mal ça n'est pas la vie de famille des Höss. La banalité du mal c'est le fait que Höss n'était pas un psychopathe comme Hitler, ni un idéologue fanatique comme Himmler, mais un type normal qui a fait, avec une certaine compétence, ce qu'on lui demandait. La banalité du mal c'est, sans nul doute (et j'assume le point Godwin) le fait que si Höss avait vécu dans la France de Macron il serait préfet ou ministre.
 
PS: avec la sortie du film j'ai quand même appris que la femme de Höss a vécu jusqu'en 1989 aux Etats-Unis sans jamais avoir été inquiétée par la justice, et sans voir renié le nazisme. Une partie des descendants portent encore le nom de Höss.

En lisant les derniers paragraphes, un livre m'est venu à l'esprit. La loi du sang de Johann Chapoutot.

Je viens de le relire avec plaisir. Il ne faut simplement pas être allergique à l'adolescence sous peine de passer un très mauvais moment
 
Ici j'ai beaucoup de livres non lus, mais je ne vis pas seule
J'ai dû lire 90% des miens. Les 10% restant étant des héritages (j'ai une belle collection de Pléiades) et ma pile à lire.  
Cela étant, je vais me débarrasser de l'essentiel de ma bibliothèque, à l'exception des belles éditions et livres d'art, pour me concentrer sur les BD et romans graphiques, cela déborde de partout, et la liseuse est quand même extrêmement pratique (et agréable) pour le quotidien.

 
Oui je me reconnais bien dans le meme précédent, je crois que j'ai le syndrome des mecs qui achetent des grosses voitures pour compenser un truc, moi c'est avec les bouquins... Je dois avoir 30% de non lu ou abandonné.
 
Depuis que je suis passé à la liseuse j'ai tendance à faire baisser ce pourcentage, j'achete et je lis dans la foulée.
 

 
ça a été écrit par un gaucho et pourtant je l'ai adoré   il décrit vraiment bien l'adolescence dans la France périphérique des années 80/90, la fin est vraiment gauchiste par contre  

Merci à vous pour leurs enfants après eux  

Ouhlà moi c'est l'inverse, je doit être à 10% de lu sur la liseuse
Bon il faut dire aussi que le domaine public c'est tentant, de télécharger toute la production de Verne ou de Zola. Mais ça ne se lit pas aussi vite que ça se télécharge

Et toutes ces promos aussi J'ai une quinzaine d'ebooks en attente.

Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler de Les lionnes de Lucy Ellmann ?
 
La couv m'a attiré à la médiathèque, mais en le feuilletant je me suis rendu compte que ça avait l'air euh dingue ?  
C'est 1200 pages de ça :  
 

 
1200 pages de phrases interminables à la construction similaires : le fait que [...], le fait que [...], le fait que [...]
 
J'ai jamais vu un truc pareil.

Je ne l'ai pas lu mais je veux bien que tu le lises et que tu nous fasses un CR

J'ai eu envie de l'emprunter et je l'ai reposé

Je veux bien que tu te dévoues

Ah les petits joueurs.

 
Le résumé est vendeur je trouve
 
Une femme, mère au foyer, vit l'essentiel du quotidien dans sa cuisine. L'âge est venu, elle a surmonté un cancer, et dans sa tête elle rumine le monde, ses folies, ses dangers, les fusillades dans les écoles, la crise économique qui fait toujours payer les mêmes, la pauvreté, l'angoisse du lendemain, les équilibres plus que précaires, sa mère décédée d'une longue maladie. Ca se passe dans l'Ohio.
 
Et ça nous parle, au plus profond, de tout, partout. Cette femme pense aux diverses tâches domestiques qui l'attendent, nécessaires à faire tourner le ménage. Elle s'indigne, contre Trump, ce président terrifiant, ou face au dérèglement de la planète, mais aussi contre la domination patriarcale, l'asservissement des femmes ou l'extermination des Amérindiens. Tout cela roule dans sa tête. Et c'est parti pour une formidable aventure narrative, en une coulée pleine de rebondissements, scandée par une formule litanique - " le fait que " - qui vous emporte dans une apnée littéraire exceptionnelle.
 
Dans ce livre finaliste du Booker Prize et salué par une presse dithyrambique, Lucy Ellmann réussit le miracle de nous faire toucher à l'universel par le biais du plus intime et du plus infime. Par son humour corrosif, elle mène une charge impitoyable contre l'Amérique et le monde d'aujourd'hui, et dresse un admirable portrait de femme - de toutes les femmes.
 
Preneuse de ton retour

   
J'ai pas lu Les lionnes mais j'ai lu Le passager de Cormac McCarthy
 
C'est l'histoire de Robert, plongeur spécialisé dans la récupération mais aussi ex-génie des maths, fils d'un physicien pote d'Oppenheimer et avant toute chose, frère d'une jeune fille morte dix ans avant (qui est l'objet de l'autre roman de McCarthy sorti en 2023, Stella Maris). Les premières pages nous plongent (haha) dans un mystère autour d'un crash d'avion et d'un passager manquant. A partir de là de mystérieux hommes en costume vont faire des misères à notre ami Robert dont nous allons suivre les pérégrinations passées et futures. Chaque début de chapitre est l'occasion de retrouver Alicia (la petite soeur schizophrène) en pleine conversation avec ses hallucinations. Le rythme est assez lent, c'est bourré de dialogues mais ils sont souvent fins, drôles et intelligents. L'histoire du crash n'est qu'un prétexte et le livre nous parle (très bien) de ce que sont les Etats Unis. C'est assez brillant même si j'ai sans doute pas tout compris.
 
Stella Maris m'attend déjà mais ce sera pas pour tout de suite.
 
Tant que j'y suis, j'ai aussi lu Délivrez-nous du bien de Joan Samson, dernière livraison des éditions Monsieur Toussaint Louverture. D'abord le titre. Hum. En anglais : The auctioneer, rend vraiment plus justice au sujet et au roman, mais bon, c'est pas moi qui choisit. Le roman décrit, dans un contexte de petite communauté rurale qui implose, comment les Moore vont se déposséder de leurs biens (jusqu'où ?) au profit de ce petit nouveau de Perly auto proclamé commissaire priseur. Le style est simple, froid, la mécanique terrifiante, j'ai détesté Perly comme je n'avais pas détesté un méchant depuis très très longtemps. J'ai trouvé ça vraiment très bien.

 
 
le fait que c'est écrit comme ça donne pas trop envie

On note que le mot "soutien-gorge" apparaît sur chaque page aussi

Ben... oui, ça m'attire un peu en vrai, mais je crois que j'aurais pas le courage.
 

Je mets de côté.  
 

+1
Je veux savoir si la femelle cougar bouffe la narratrice pénible à la fin.

 
Un peu decu pour l'instant par Dans la Brume Electrique de James Lee Burke, ca me semble assez conventionnel, et j'ai vraiment du mal avec les enquetes ou les heros de polars ecrits apres 1980 disons.
Ed Mc Bain et ses chroniques du 87eme district (50 et qq romans), je n'ai pas vraiment accroche (sur le 1er). Pour ainsi dire tres centre sur la police en elle meme, les hommes qui la composent, pas vraiment d'enquete, l'intrigue se denoue presque par hasard. Ca se lit bien, mais je n'en lirai pas d'autre.
Au final, a part Chester Himes, je me vois bien lire les Raymond Chandler que je n'ai pas lus (ca a du charme je trouve finalement).