Reprise du message précédent :

Je note, merci

Ben, je commande par correspondance à une librairie champenoise un livre allemand des années 70 épuisé (d'occasion), je le reçois, et dedans il y a une cacedédi de l'autrice morte en 2016

Il y a quelques commentaires au crayon dedans, je pense qu'il a dû appartenir à un autre chercheur

C'est toujours bizarre les dédicaces post-mortem, oui, j'ai ai aussi de ci de là. A part ça, j'adore de j'adore les livres pour ados très bien illustrés, genre les chevaliers et tout, dès fois j'en choppe en BAL et comme ça sent très fort le cadeau de Noël et que c'est imprimé avant 80, j'imagine l'adulte aujourd'hui   Moi je reste un gamin émerveillé, tant pis pour eux  

Les dédicaces post-mortem?
J'aime bien le concept Faudrait souffler l'idée à King pour en faire un truc horrifique
J'ai des livres dédicacés mais aux dernières nouvelles les autours sont toujours vivants.
Mais bon je ne leur souhaite pas de mourir, c'est dédicacé pour moi de toutes façons
J'imagine bien que ça me fera bizarre (et ça me fait suer d'avoir raté la dédicace de King à Paris et celle de Philippe Curval mais bon ) quand je reprendrais les livres dans genre 40 ans et que je verrais les dédicaces.

Une dédicace à ton nom ?  

Y a pas de nom donc je peux prendre ce „mit herzlichen Grüßen" pour moi

Pour qu'il foire la fin ? Merci bien

Et quel est ce livre ?

C'est méchant  

Mais souvent vrai

J'ai pas envie de m'auto-doxxer avec mon sujet de recherche mais je lis d'autres trucs dont j'ai très envie de parler et qui n'ont rien à voir donc ça tombe bien

En déplaçant des livres, j'ai retrouvé des tas de trucs que j'ai lus mais dont je ne me souviens pas, dont deux romans de Charles Stross, Singularity Sky et Iron Sunrise. Je ne me rappelais plus ce que ça pouvait bien raconter, mais j'en avais le souvenir d'une lecture agréable, donc je les ai relus.

On est dans de la SF tendance space op fantaisiste. Une IA surpuissante du turfu est soudain apparue au XXIe siècle sur une terre surpeuplée, et a téléporté 90% de la population mondiale sur diverses planètes, selon des critères de choix pas évidents (parfois des groupes du même pays, ou de la même religion, ou des gens qui étaient membres du même club) et avec un minimum d'équipement. Les points communs : que des planètes plus ou moins habitables, et la fourniture de cornes d'abondance, des synthétiseurs capables de fabriquer à peu près n'importe quoi. Et l'interdiction formelle de tout voyage dans le temps quel qu'il soit, sinon pif paf.

Après quelques temps pour se remettre (90% des gens qui disparaissent, ça vous plombe une économie), les Terriens ont développé le voyage interstellaire et sont réentrés en contact les uns avec les autres, pour découvrir que chaque planète s'est développée à sa manière… sur plusieurs millénaires pendant leur siècle et demi d'absence.

Le système autour duquel tourne l'action de Singularity Sky est une sorte de post-Russie tsariste qui a détruit ses cornes d'abondance et vit dans un mélange de Révolution industrielle XIXe et de technologies spatiales, sous un régime politique qui ne rigole pas du tout. Mais soudain, sur une planète-kolkhoze de lointaine banlieue, une civilisation extraterrestre entre en contact et fout une grouille monstrueuse en fournissant à peu près tout ce que les gens demandent, dont les outils de la Révolution prolétarienne, en échange d'histoires.

Les personnages principaux, un ingénieur envoyé comme consultant propulsion interstellaire et une observatrice (biclassée espionne assassin) de l'ONU sont à bord de l'expédition punitive, à propos de laquelle ils ont un very bad feeling et qu'ils ont tous les deux intérêt à saboter pour des raisons différentes. Tout en étant observés de près et suivis par un agent de la police politique locale.

Dans Iron Sunrise, ils apparaissent plus au second plan, le personnage principal étant une ado goth avec un ami « imaginaire » dont la voix dans sa tête lui a appris des tas de choses utiles comme crocheter des portes. Un attentat conduit à l'explosion d'une étoile, et l'onde de choc et de radiations (l'« Iron Sunrise » du titre) se répand sur des années-lumière et conduit à l'évacuation de toutes les stations et planètes adjacentes, dont la sienne. Durant l'évacuation, en suivant les instructions de son ami, elle découvre un cadavre et des documents, à cause desquels elle se trouve ensuite poursuivie par, en gros, des nazis de l'espace. En parallèle se déroule une situation à la Docteur Folamour, puisque le système détruit par l'explosion avait des mesures de représailles automatiques qu'il faut trouver moyen, soit d'arrêter, soit de confirmer selon les motivations des différentes parties impliquées.

Ce sont deux romans qui ont plein de défauts et qui sont pourtant entraînants, parce que très inventifs. Il y a des trous dedans, des personnages ou des scènes qui sonnent faux, ou dont on ne voit pas bien ce qu'elles font là, ou qui vont trop loin dans le n'importe quoi (l'invasion de mimes qui zombifient les gens avec des tartes à la crème ).

Disons qu'on a l'impression que l'auteur se fait plaisir à écrire parfois. Mais j'aime beaucoup l'idée de l'Eschaton (l'IA du turfu) et la façon dont il interagit avec l'humanité, directement ou indirectement, pour faire respecter les règles qu'il a édictées. Le côté hard-sf y est aussi avec des descriptions de la propulsion des vaisseaux ou une manière assez créative de faire exploser un soleil, ou les systèmes automatiques de représailles interstellaires. Bref, c'est bancal, mais ça se lit comme un feuilleton, et je n'ai pas regretté de les relire.

Après ça j'ai lu Timescape de Gregory Benford et là j'aimerais bien l'avis du topic sur cet auteur (Gilou a sûrement tout lu ). De lui, j'avais lu Great Sky River (Mad Max au pays d'Horizon Zero Dawn ?) et je n'avais pas le souvenir d'une lecture aussi ARIDE.

Timescape j'ai trouvé ça vraiment difficile à lire. Par moments, j'avais l'impression que c'était écrit par un robot qui décrit des humains, façon r/totallynotrobots, et j'ai fini par me demander : est-ce que de la hard sf ça peut être trop hard ?

Le roman date de 1980 et l'action se déroule à la fois dans le passé (1962-63) et dans le « futur » (1998). En 1998, l'humanité est en passe de s'autodétruire. L'usage de pesticides complexes autour de l'Amazone a conduit à une réaction en chaîne dans l'océan, où des diatomées se développent de manière exponentielle et dissolvent littéralement le plancton. À la crise biologique s'ajoutent une crise économique et une montée de la violence. À Cambridge, deux scientifiques, Renfrew et Markham, et un fonctionnaire haut gradé d'un conseil mondial qui soutient leur projet, Peterson, tentent d'envoyer un message dans le passé en utilisant les propriétés des tachyons. Ils visent 1962, époque à laquelle des scientifiques font des expériences sur la résonance de composés à base d'antimoniate d'indium.

En 1962 à La Jolla en Californie, Gordon Bernstein travaille sur la résonance propre de l'antimoniate d'indium avec son étudiant, Cooper, pour le compte du professeur Lakin, qui veut gratter un financement et les pousse à publier.

Il y a trois pans dans cette affaire qui méritent d'être commentés. D'abord, lire de la SF du passé du futur : il y a des choses qui sont atrocement datées, et le 1998 de Benford sent très fort 1980. Déjà, comme d'hab, l'Union Soviétique existe toujours, mais je pensais surtout à des trucs de société. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais dans les années 80, il y avait encore des pubs à la TV avec la ménagère en mode « ohlala son patron vient dîner ce soir, il faut que mes verres soient impeccables, heureusement que j'ai tel produit vaisselle, comme ça tout va briller et il aura une promotion grâce à moi hihi ». Ben 1980 c'est un peu comme ça, et Marjorie Renfrew est la ménagère parfaite, qui gère les réceptions à la maison en s'assurant que chacun est inclus dans la discussion, que les chercheurs ne parlent pas que de physique, ou alors que leurs femmes puissent au moins discuter entre elles de frivolités, elle est h24 à la maison et fait les conserves avec les produits du jardin (mais c'est Renfrew qui fait les étagères pour les poser), et je crois que pas une fois dans l'histoire on ne voit leurs enfants en vrai, parce qu'on suit Renfrew et qu'il n'interagit pas avec eux.

Ensuite, c'est de la hard sf de compet, pour deux raisons. La première évidemment c'est les tachyons. Je suis une bille en physique et je n'ai compris que partiellement ce qui se passe, donc les longues explications quand on a décroché à la deuxième ligne c'est un peu duraille. Cela dit, c'était très intéressant. La question d'« où » on envoie est au final plus importante que la question de « quand » on envoie, avec le déplacement de la Terre dans l'espace, et c'est une question que je n'avais encore jamais vue dans ce genre d'histoire temporelle. Et il y a aussi beaucoup de débats sur (évidemment) les paradoxes, leurs conséquences et comment les éviter.

L'autre aspect, c'est le regard niveau documentaire sur le monde universitaire, celui du passé et celui du présent. Le publish or perish même si on n'est pas satisfait de ses résultats, les chefs qui veulent un article à bon impact factor là maintenant parce que c'est bientôt la date butoir pour candidater au programme de financement, et qui font pression pour qu'on colle sous le tapis deux-trois phénomènes inexpliqués. Les auditions pour gratter une bourse de thèse, où les inimitiés entre jury et directeur de recherche peuvent jouer contre le candidat, les entretiens pour passer à l'échelon supérieur sur le tenure track en espérant le titre de professeur en x années si on publie ceci ou cela. L'enjeu d'être reconnu par tel prix Nobel qu'on a déjà croisé, ou qu'il fasse une remarque bienveillante lors d'une conférence à laquelle il assiste. Les chercheurs qui ont publié un truc controversé et qu'on évite des fois qu'ils seraient contagieux. C'était plus vrai que nature, j'ai limite eu du stress post-traumatique en lisant certains passages mais je me suis demandé si c'était bien nécessaire, en tout cas c'est un choix intéressant d'avoir autant détaillé cet aspect du quotidien des personnages.

Le problème c'est le style, c'est écrit comme par un humain qui décrirait des insectes ? Il y a des dialogues entiers qui sont résumés en un paragraphe de description, du style « X fit quelques remarques constructives, mais Y posa une question un peu difficile. Z s'employa à y répondre avec méthode, et apporta plusieurs précisions importantes en traçant des équations sur le tableau noir. »

J'ai trouvé ça très très bizarre comme façon d'écrire. Le livre en pâtit, il y a de longs passages assez arides, ou alors des intrigues secondaires sur la vie des personnages, c'est assez déséquilibré entre ce qui est développé et ce qui ne l'est pas. En plus, j'ai eu un mal de chien à me rappeler les noms et qui était qui entre Bernstein/Cooper et Renfrew/Markham. Pourtant, certains passages sont palpitants, en particulier la progression de Gordon dans sa compréhension des messages reçus et dont il ne sait pas d'où ni de qui ils viennent. La fin est à la fois frustrante et logique, elle peut laisser sur sa faim mais elle est très cohérente avec tout ce qui a été dit précédemment. Mais elle est un peu abrupte on va dire.

Au final, je ne regrette pas cette lecture parce que ça manquait à ma connaissance de ce qui se fait ou s'est fait en SF, mais ce n'était pas une lecture très agréable la plupart du temps.

Quelqu'un l'a lu ?

Très honnêtement, je ne suis pas un grand fan de Gregory Benford. Timescape, j'ai du lire cela il y a longtemps, et ça ne m'a pas laissé de souvenir. Je retiens surtout qu'il a co-écrit avec David Brin Au cœur de la comète, un chef d’œuvre.
Pour Charles Stross, c'est autre chose, j'aime bien ce qu'il écrit (son cycle de La laverie en particulier [ça va très loin dans le n'importe quoi], et surtout Halting State), mais c'est clairement parce qu'il a un esprit de programmeur.
A+,

Oui, j'ai lu Au Cœur de la comète (sur ton conseil d'ailleurs) et je l'ai beaucoup apprécié. J'imagine qu'entre les deux c'est peut-être Brin qui est le plus « écrivain ».  
 
Je me faisais la réflexion en m'endormant hier qu'une des raisons pour lesquelles j'ai longtemps confondu les personnages, c'est qu'ils sont assez peu caractérisés. Pourtant, il y a un côté « observation clinique ». Je me suis même demandé à un moment si ce n'était pas un artifice littéraire pour faire écho à la longue réflexion de Markham à un moment donné sur la question du fameux « observateur » des expériences en physique relativiste (qui est-il, et un tel observateur est-il même possible). Mais je pense que c'est simplement le style de l'auteur.  
 
De Stross, j'ai lu Halting State que j'ai trouvé rigolo mais un peu too much dans le genre clins d'œils aux geeks. J'ai dans ma pile The Atrocity Archives mais je ne l'ai pas encore lu.

Terminé Imposture à temps complet (sous-titré "Pourquoi les bullshit jobs envahissent le monde" ) de Nicolas Kayser-Bril, un livre qui évoque la théorie de David Graeber à propos des bullshit jobs. D'après ce que je lis sur la page Wikipedia, les deux personnes n'ont pas tout à fait la même vision de la chose mais se rejoignent sur certains points (c'est la faute du libéralisme). Graeber a l'air plus extrémiste, mais je n'ai pas lu son livre pour comparer. On trouve ce résumé sur Babelio (ce n'est pas la 4e de couv, mais ça pourrait l'être) :

Dans l'ensemble je dirais que c'est surtout une (rapide) réflexion sur le monde du travail actuel par le prisme de ce concept de bullshit jobs. L'auteur n'est pas économiste et ça se ressent, le livre est tout à fait accessible. Je l'ai lu avec plaisir, mais il faut dire que je suis très client de ces histoires.

(Et maintenant j'ai acheté Zelda donc : à plus tard sans doute. )

À propos de David Graeber, j'ai vu l'autre jour en librairie Au commencement était… - Une nouvelle histoire de l'humanité et je me suis dit que je pourrais bien lire ça mais que j'attendrai une éventuelle sortie en poche.  
 

 
On se calme, les écriveurs de 4e de couv  
 
Je viens de commencer à relire Heir to the Empire de toute façon

La dernière ligne !
 
Ça a l'air intéressant.

Ils n'écrivent pas que de la fiction :
Brin a écrit un essai qui a été pas mal lu aux US, The Transparent Society: Will Technology Force Us to Choose Between Privacy and Freedom?  
publié en 1998, sur des questions toujours très actuelles.
Benford a écrit un bouquin un peu plus terre à terre : Deep Time: How Humanity Communicates Across Millennia ou il se pose le problème de pouvoir transmettre des informations sans (trop d') altérations sur une vraiment longue période (10 000 ans), par exemple l'info suivante : ☢ ici à 800m de profondeur, il y a un dépot de déchets nucléaires ☢...
A+,

J'ai terminé La coquetiere de Linda D. Cirino.

Un gentil petit couple modeste, habitant dans le sud de l'Allemagne. Ça se passe avant la WW2.

Eva (l'héroïne du récit) et Hans se sont rencontrés après la grande guerre, doivent gérer une petite ferme pour subvenir aux besoins de leurs 2 enfants.

Un jour, Hans doit rejoindre l'armée pour se préparer à la WW2, et Eva doit entretenir la ferme. Les 2 enfants sont dévoués au Hitlerjugend. Elle vend des œufs dans son village, d'où le titre La coquetiere et ne se rend pas bien compte de la situation qui se prépare en Allemagne.

Un jour, elle découvre un etudiant juif délabré dans son poulailler, viré de l'université. Elle n'obéit pas aux règles strict de son mari et va le cacher jusqu'à tomber amoureuse de lui.

Petit à petit elle découvre la vérité sur ce que font les nazis aux juifs. Elle ira jusqu'à même protéger une jeune fille juive.

J'ai bien aimé,  surtout la première moitié. Une jeune femme insouciante, pas très intellect, qui ne s'intéresse pas à ce qu'il se passe en dehors du village. La seconde partie est plus classique, avec très peu de surprises mais pas si facile de surprendre après tous les livres, tous les films tirés de l'Allemagne nazi.

Les éclats de Bret Easton Ellis. Je suis un grand fan de BEE, j’ai aimé l’essentiel de ses livres avec une petite préférence pour les 300 premières pages hallucinatoires de Glamorama et le fantastique Lunar Park. Malgré tout, on l’avait laissé en petite forme dans Suite(s) Impériales, c’est donc impatient mais inquiet que je me suis lancé dans ces 616 pages.
 
On pourrait confondre Bret (l’auteur) et Bret (le principal protagoniste du roman), même prénom, même milieu (ici l’école privée pour gosses de riches), mêmes penchants (drogues, musique, bisexualité) mais dans un environnement qui lui est bien fictionnel (le LA des 80’s) et évidemment, on est chez BEE quand même, violent. Le livre est, comme souvent chez lui,  empreint de paranoïa et l’atmosphère est sombre malgré le soleil, les drogues, les sourires et les Wayfarer de rigueur. La bande son ravira les nostalgiques du début des 80’s (s’il y en a ) multipliant les références ultra connues ou pas, mais toujours dans le ton, ambivalent. On oscille entre l’euphorie de la dernière année au lycée et l’angoisse du passage à l’âge adulte, entre l’insouciance de ces sales gosses à qui tout est dû (les belles voitures, les fêtes, l’avenir lumineux) à l’angoisse paranoïaque entre faux semblant et disparitions diverses.
 
J’ai trouvé ça assez fascinant même s’il y a un petit creux dans le 2ème tiers.

Je vois ça je classe ça direct dans les livres de pyramidologie et autres conspirationnismes C'est le même langage que la présentation de La Révélation des Pyramides
D'ailleurs j'ai encore trouvé encore des livres ésotérique dans une BAL.

Le texte de 3 des livres datent des années 20 ou avant (La bête du Gévandan, le secret des grandes pyramides, Les maisons hantées). Parce que c'est moins cher
De tous ces livres, La bête du Gévaudan est le seul que je ne vais pas mettre dans mon coin à livres ésotériques; c'est un roman basé sur les légendes et faits connus dans les années 20. Apparemment c'est ensuite que les gens ont pris le livre pour un témoignage factuel, d'où sa republication dans ce genre de collection fumeuse

 
J'ai croisé des gens qui travaillaient sur cette dernière problématique et je me suis dit que c'était pas gagné
De Brin sinon, il y a très très longtemps j'ai lu et relu The Postman qui m'avait beaucoup plu à l'époque même s'il était déjà un peu daté (de mémoire, un super-ordinateur à la Star Trek avec grosses lampes qui clignotent). Il faudrait que j'essaie de le retrouver pour voir si mes impressions sont les mêmes vingt ans après.
 

 
Ooohhh le secret de la GRANDE PYRAMIDE j'aimerais bien savoir ce que c'est

J'ai commencé à le livre, c'est Grimault version 1930. En plus progressiste, paradoxalement : l'auteur reconnait le mérite des anciens Egyptiens et cite des techniques de construction de l'époque (telles que comprises et présentées dans les années 30 évidemment).
Notamment les "traineaux tirés sur le sol et lubrifiés par versement d'un liquide"; c'est quand même terrible que 80 ans plus tard Grimault nous ressorte le coup des rondins de bois
En fait j'ai l'impression que le livre va mélanger bobards et fait scientifiques pour mieux tromper le lecteur
 
J'ai à peine parcouru 30 pages mais y'a déjà tous les classiques de la pyramidiologie :
- le message prédictif caché dans les mesures de la Grande Pyramide
- la mesure sacrée transmise à travers les âges (le pouce Impérial - le livre se présente comme un condensé de recherches d'autres auteurs pyramidiologues... Qui à l'époque sont principalement Britanniques)
- le Pyramidion (pas encore atteint l'explication mais apparemment le Pyramidion n'aurait jamais été posé au sommet de la GP)

 
Hahaaaaaaa

Alors que tout le monde sait que l'Egyptien maçonnique utilisait sa

 
Je regarderai si je l'ai encore chez ma mère, j'avais une bonne partie de cette collection ...  ado  

De Brin, Glory Season pourrait te plaire : une société ou la reproduction est parthénogénétique en hiver, et sexuée en été, les filles nées par parthogenèse maintenant un clan matrilinéaire, et celles par reproduction sexuée devant partir du clan à leur majorité sexuelle pour tenter de fonder ailleurs leur propre clan. Bon, c'est la toile de fond du récit principal, et c'est pas mal trouvé (inspiré de la reproduction de certains insectes si j'en crois l'auteur).
A+,

Ça ressemble au genre d'expériences qu'on pourrait trouver chez Le Guin ça tiens !

 
A lire la réception du livre dans le monde anglo-saxon, y compris scientifique, il semble que pour une fois le ton était partiellement justifié. Par contre, tes J'ai Lu trouvés dans la BAL, pas de doute, c'est bien de la conspi pur jus. J'en ai lu 4 quand j'étais ado, dans les années 70, et j'ai même un doute pour le 5ème.  

 
Hé bien mes ex libraires de quartier se sont mises il y a quelques temps à vendre aussi des livres en anglais <3 (c'est déjà chez elles que j'ai acheté Les Versets sataniques au début de l'année) donc je le leur ai commandé, je viendrai vous dire ce que j'en pense quand je serai sortie de Star Wars

J'oubliais : dans la vitrine, j'ai vu ça :  
 

 
 

J'ai lu sur touitteur que c'était pas mal.
J'ai pas testé cependant

J'ai lu Sunset de Pierre Rey, je me suis régalé. Un livre qui se lit comme un film. C'est vif, drôle, ça fuse de toutes parts, c'est un bouquin bourré d'énergie, les paragraphes ne se suivent pas mais s'entremêlent. Beaucoup de personnages mais on s'y retrouve. C'est un style inattendu, ça parle de drogue, de filles, de trafics en tous genres, de corruption et de sensualité sur fond de paysages idylliques . Bref, je conseille.  

Allez hop je me lance  

Cool, tu l'as retrouvé.  

Hello, quelqu'un a lu Théo Bourgeron " Ludwig dans le living" et a un avis ?

Je pense que tu confonds. C'est moi qui l'ai perdu. (Ou alors on est deux à l'avoir perdu ) Et je l'ai pas cherché, j'ai beaucoup trop de choses à lire à portée de main

Ah oui, confusion.

2 semaines de vacances bientôt, je suis allé à la bibliothèque faire le plein.  
Si vous en avez lu certains, je veux bien des retours.
 
Je commence par lequel ?
 

J'ai lu A l'ouest rien de nouveau au collège ou au lycée, comme beaucoup, mais je n'en ai que le souvenir d'avoir peu apprécié (mais les récits de guerre contemporains ne sont pas mon truc). Lemaître, en principe, c'est bien. Le reste je sais pas, c'est pas ma tasse de Van Houten.  

Le récit de Shackleton, je pense qu'il en a déjà été question sur le topic, une petite recherche devrait te donner des CR.

Oui, c'est là que j'ai vu ce bouquin et connu que je l'ai mis dans ma "to read list".    
Je cherchais des bouquins de récits d'aventures réelles.