Reprise du message précédent :
Il y a aussi de nombreux topics de futurs auteurs de trilogies fantasy qui postent le le fruit de leurs deux premières heures d'écriture et demandent des conseils mais sans faire de remarques sur l'orthographe (ils n'ont pas eu le temps de se relire, et puis on n'est pas à l'école, hein, oh) et surtout sans que les conseilleurs leur demandent de changer quoi que ce soit.   .

Terminé À l'école de la guerre de J.E. Henches. C'est un vieux livre de 1918 en ruines que l'enfant a acheté en librairie solidaire (faire payer des livres dans cet état, faut vraiment pas avoir de face, bref) ; je pense qu'il n'est plus trouvable aujourd'hui. Il s'agit en fait d'un recueil de lettres que l'auteur a écrites pendant les deux premières années de la première Guerre Mondiale. Il n'y a pas de suspens, on sait tout de suite qu'il est mort en service dans la Somme en 1916.
 
Ce sont des lettres très posées, écrites par une personne qui a semble-t-il une vision assez réaliste des événements en cours. Parmi les points les plus récurrents et notables, j'ai été amusé de voir qu'il pestait très souvent contre la paperasserie liée à son statut d'officier ; j'avoue que ce n'est pas le genre de choses que j'ai appris en cours d'histoire.
Il revient aussi plusieurs fois sur les planqués, riches industriels notamment, qui s'enrichissent sur le dos des combattants ; sur les difficultés à obtenir des hommes (officiers notamment) au front ; sur les problèmes de communication (on est en 1914...) ; sur le contraste entre son environnement naturel si beau et leur destin si tragique. La presse est beaucoup évoquée aussi, surtout pour dire qu'elle raconte n'importe quoi, ce qui ne surprendra personne.
 
Le niveau de langue m'a un peu rappelé... le récit de ma grand-mère (voir plus haut ) : c'est incroyable comme ces gens écrivaient bien. L'auteur est un officier (commandant d'artillerie) donc il a bien sûr un bon niveau d'éducation, mais quand même, pour des lettres la plupart du temps envoyées à sa femme, la qualité d'écriture est folle.  
 
Détails : c'est amusant 100 ans plus tard de voir tous les noms des militaires censurés (il parle de "E...", de "J...", c'est assez compliqué de suivre ), ça n'a plus beaucoup de sens ; régulièrement ses lettres sont des réponses à des lettres que nous n'avons pas, donc c'est parfois un peu difficile de savoir de quoi ces gens parlent.
 
Un recueil intéressant, malgré les limites de ce type d'ouvrage. (Pas besoin de le recommander ou non, vous ne le trouverez probablement pas. )

Houla, je n'en suis pas à ce niveau d'ambition littéraire  
Juste qu'il paraît que les histoires que je raconte à mon gnome sont marrantes donc je voudrais y mettre un peu d'ordre

Quel âge le gnome ?

6 ans

 
Tu commences le 4 avec un nouveau status quo.
Nouvelle histoire, intrigues, nouveau personnages (à part l'équipage du Rossinante) qui ne t'oblige pas à relire les 3 T précédents (ce que tu craignais, si j'ai bien compris).

Décès de Kenzaburo Oé Prix Nobel en 1994  

J'avais lu Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants de lui. Très bien mais assez glauque.

Idem, c'est pas l'auteur le plus joyeux

Oui, très bien en effet.

je suis en train de lire prédateurs de chattam
 
rigolo, probablement moins bon que sa trilogie du mal ça se laisse lire  
et on est pris dans l'histoire
 
un climat particulier sympa : un tueur en série dans l'armée en période de guerre

 
On est d'accord que sa trilogie du mal est ce qu'il a écrit de mieux ou suis-je passé à côté de quelque chose ?

waip c'est ce que j'ai lu de mieux
là c'est dans le meme registre en un peu moins bon mais ca se lit bien

J’aime bien lire les romans ayant gagné le Pulitzer, c’est parfois bon, d’autres fois très bon, jamais mauvais (ou plutôt, j'en ai jamais lu de mauvais). J’ai donc lu le dernier en date (le 2022), Les Netanyahou de Joshua COHEN sorti en poche récemment.  
 
L’intrigue se situe dans les Etats-Unis de 1959 / 1960, un professeur juif Ruben Blum (le seul juif de l’université) est invité à coordonner la visite d’un autre professeur, juif lui aussi (Ben-Zion Netanyahou) pour un éventuel recrutement. Les deux premiers tiers posent le contexte et les personnages et sont remplis d’anecdotes sur les juifs, la famille Blum et le professeur qui cherche à intégrer l’université. Le dernier tiers est le récit débridé de la journée passée par les Netanyahou avec le héros.
 
Je suis mitigé. C’est bien écrit, parfois drôle, très érudit (il y a des pages entières sur la place des juifs en Ibérie médiévale) mais c’est aussi très auto centré sur les juifs (il y a des pages entières sur la place des juifs en Ibérie médiévale ( ) et sur les juifs, la judéité et leur place dans le monde passé et présent). Cela peut intéresser comme laisser indifférent ce qui est un peu mon cas. J’ai largement préféré les tranches de vie et anecdotes aux tartines d’érudition ; même si je comprends ce que ça apporte au livre, notamment parce que si c’est bien un roman, les Netanyahou sont eux bien authentiques (il s’agit du père de l’actuel 1er ministre israélien) et que cela éclaire un pan de l’histoire israélienne.

Terre des Hommes d'Antoine ce Saint-Ex
 
Bon, c'est un     mais putain, qu'est-ce que c'est bien écrit ! La plupart des phrases sont un miracle (même si je comprends pas toujours où il veut en venir, ce sont des chroniques assez décousues de ses vols pour l'Aéropostale).

 
Bonjour,
 
Je suis comme toi, j'aime bien lire les prix Pulitzer.
Celui-ci, je l'ai lu l'an passé, et ce fut une grosse déception. Je me souviens m'être ennuyé, c'est lent et peu drôle alors que c'est censé l'être.
 
Puisqu'on parle prix Pulitzer, Richard Powers l'avait obtenu avec l'Arbre-Monde.
Du même auteur je suis en train de lire Sidérations qui vient de sortir en Poche, j'en suis à la moitié et c'est tout simplement excellent !
J'aime cet auteur car il arrive à mettre de la science dans son écriture, ou dit autrement, il rend poétique des phénomènes physiques, chimiques ou biologiques. La photosynthèse, l'apparition de la vie ou la détermination de la composition des étoiles grâce à leur spectre électro-magnétique sont magnifiés. On retrouve aussi le côté naturaliste de l'Arbre-Monde.
Ici, j'adore les planètes et les mondes qu'il invente pour son enfant.
Et puis, il y a tout le reste !

 
Je n’ai pas lu Sidérations au contraire de l’Arbre-Monde. Dans mon souvenir, il y a des chapitres extraordinaires dans ce livre mais il y a aussi toute l’histoire du jeu vidéo qui m’avait déplu (ou au moins ennuyé). En revanche le livre doit quand même être réussi parce que j’ai embêté ma compagne avec les arbres pendant plusieurs mois après l’avoir lu

Hello, connaissez-vous des livres consacrés à la dépendance au smartphone ayant une approche psychologique du sujet ? L'impact sur les relations, sur le psychisme, des choses de ce genre.  
 
J'ai déjà exploré le travail de sherry turkle, serge tisseron.

Il faut avoir lu de lui Dites-nous comment survivre à notre folie
A+,

Quelqu'un lui a sûrement dit puisqu'il est mort à 88 ans.  

 
 
je prends note meme si c'est un recueil de nouvelles donc probablement moins fan

Intéressant, ce lien : http://www.revue-bancal.fr/revue/q [...] rix-nobel/
L'attitude de Claude Simon vis à vis de Kenzaburô Ôe,    
A+,

Il y a une analyse approfondie des engagements de Simon ici : https://books.openedition.org/septentrion/14200?lang=fr
 
Ce que je retiens d'une lecture en grande diagonale c'est qu'il défendait la bombe par pacifisme, cette bonne grosse illusion de la dissuasion nucléaire qui empêcherait à l'avenir toute guerre puisque sinon celles-ci seraient totales. Bon, en 95, l'illusion n'était plus aussi répandue et la réalité avait repris ses droits mais Simon avait 81 ans donc était sans doute déjà un peu gâteux.

Dimanche dernier, premier vide-greniers de l'année dans le coin.
Une dame sympathique me vends 3 romans de SF de chez Fleuve Noir + Les aventures du roi Pausole pour la modique somme de 1€ (les 4).
La SF de chez Fleuve Noir c'est le loto niveau qualité
(Mais les couvertures sont kischtchouille à souhait )
 
J'entame la lecture avec Création Cosmique de F. Richard-Bessière (en réalité, François Richard et Henri Bessière.)
 
J'ai lu que Richard-Bessière ont écrit aussi des polars (étonnant pour un auteur Fleuve Noir ) et ça se sent beaucoup, Création Cosmique est un roman policier/d'espionnage bien années 70. Des agents Américains, des Soviétiques, un inventeur avec une invention unique (et pas de plans ).
Ah et du sexisme aussi. C'est important
 
L'histoire est assez simple : le professeur Lansbury a inventé une machine à miniaturiser les atomes  
Mais celui-ci a fait un AVC avant d'avoir fini son invention, donc on ne peut miniaturer des objets que jusqu'au centimètre (parce que ça marche comme ça )
Et il se trouve aussi que la machine peut téléporter des objets parce que... parce que  
 
Or COMPARAZAR il se trouve que la Terre a capturé un nouveau satellite, une caillasse de bonne taille, certainement riche en métaux. Les USA et l'URSS veulent dont être les premiers a se poser dessus pour en réclamer l'entière propriété, et donc le côté téléportation de la machine devient très intéressant...
 
Et là on va passer en spoiler parce que je vais raconter la suite. Parce que au final c'est assez classique comme histoire, y'a zéro surprise Mais pour ceux qui ne veulent pas de spoiler, je cache.
 

 
Evidemment pour le sexisme, il est toujours difficile de juger des ouvrages anciens par rapport à nos références actuelles.
Mais je fais aussi la distinction entre ce qui est présenté et "normal" pour l'époque, et ce que pensent les personnages.
Il me semble qu'ici même une personne disait ne pas supporter le sexisme présent dans Dracula de Bram Stoker.
On peut le comprendre, mais je considère que c'est simplement un reflet de l'époque du livre. Bram Stoker n'en fait pas un argument dans un sens ou dans l'autre, il décrit ce qui selon lui (et son époque) est le comportement correct des hommes et femmes de l'époque.
Ici dans Création Cosmique (titre qui n'a aucun sens d'ailleurs, il n'y a pas d'acte de création) l'auteur par son personnage glisse une opinion, qui forcément teinte le reste de l'histoire; les opinions de Sydney ne sont jamais discutées et lui-même n'engage aucun acte de réflexion sur la situation présentée dans le livre.
 
Je crois que je préférais leur livre ou ils font un plagiat sale et mal fait de La Machine à remonter le temps

Le pré-supposé de Fleuve Noir dans ses collections SF comme polar était que ces livres seraient lus par des hommes, et uniquement des hommes. Donc au mieux appréciant une dose de misogynie, au pire s'en foutant. Pour ça que Julia Verlanger prit un pseudo masculin, il ne fallait pas que l'acheteur se renfrogne : "c'est écrit par une bonne femme ?" Dans l'autre sens, dans la romance, c'était encore bien plus courant puisqu'il était plus facile pour un homme d'être publié, d'où le nombre d'autrices de romance qui étaient en fait des hommes.

J'ai tellement plus le temps de lire, et tellement de choses à lire, que je me demande comment on peut acheter un livre *au hasard*, sans en connaître au moins quelques critiques.

Le plaisir de la surprise?

Puis on est en VG, il fait beau, je vais pas passer 15 minutes a chercher une critique d'un livre des années 70, si seulement elle existe.
Par exemple pour l'un des autres livres, la seule critique que j'ai trouvée en ligne est une retranscription d'une critique papier de 1975...
Et puis c'était 1€. Quand c'est un livre neuf grand format cartonné à 25 balles je regarde avant d'acheter.
Enfin, c'est pas totalement du hasard, j'ai pris ces livres parce que c'est de la SF Franchouillarde Fleuve Noir.

C'est comme les livres dans les boîtes à livre, je prends parfois des choses que je ne prendrais pas normalement, parce que parfois il faut savoir sortir de sa zone de confort...
Alors oui, à côté, ironiquement, j'ai des livres d'auteurs que je connais et apprécie qui trainent dans ma pile de livres à lire depuis 2 ans...

Je me doute bien que c'est le présupposé (ça et le milieu "polar/pseudo-James Bond" ) mais c'est toujours surprenant de tomber dessus, avec surtout des petites réflexions parsemées au cours de la lecture. C'est surtout ça qui fait bizarre

On peut comparer de l'autre côté un Isaac Asimov, ou les femmes sont très absentes de ses récits les plus anciens (mis à part Susan Calvin) jusqu'au années 80 justement ou là on voit apparaitre une femme pilote de vaisseau (ou Asimov fait une sorte de rattrapage aux branches en expliquant que c'est une phénomène rare a cause de l'inertie sociale) ou une femme élue démocratiquement à la tête d'une planète, parce qu'elle était la plus compétente pour le poste.

Je n'accroche pas du tout "Si une nuit d'hiver un voyageur" de Calvino
Ça a l'air plutôt bien reçu comme bouquin, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me dérange, le ton, un peu trop personnel, le côté exercice de style ?
J'en suis à la moitié je ne pense pas continuer

Première recommandation du topic qui ne me conviens pas.
En revanche j'ai adoré "le maître et Marguerite" et "Confiteor"

Oué, j'imagine. J'en ai lu une blinde quand j'étais ado, surtout en SF, mais je serais sans doute assez surpris aussi si j'y revenais 50 ans plus tard. Dans le polar, c'était sans doute encore pire, entre l'école Spillane du vigilante et celle du privé romantique à la Chandler qui tout en étant de deux bords radicalement opposés se rejoignent en tout cas sur un thème : toutes des salopes, sauf ma mère et ma soeur. Il faudra attendre Robert B. Parker au milieu des 70's pour voir un traitement rajeuni et sans romantisme du personnage du privé.

Un livre que j'ai adoré et qui reste aujourd'hui dans mon panthéon mais que j'ai rarement recommandé parce que j'ai toujours eu du mal à pronostiquer si ça allait plaire ou pas. Si t'accroches pas à la moitié, t'as raison de pas insister.

C'est un exercice de style, pour en arriver, entre autres, à la table des matières (je suppose qu'il est parti de la, et a écrit les chapitres en fonction).
A+,

 
Bonjour,
 
Sidérations te fera pareil : il y a beaucoup d'informations et de détails naturalistes / écologistes, tout cela avec une poésie que j'adore !

Betty de Tiffany McDaniel (Gallmeister) On suit l'histoire de Betty racontée par elle-même, de 1961 quand elle a 7 ans, à 1973. Son père est cherokee, sa mère white trash, elle a 3 frères et 2 soeurs. Pas de grands espaces comme souvent chez Gallmeister mais une petite bourgade de l'Ohio. La nature tient néanmoins une place centrale dans l'histoire. Tenir une telle intensité sur pas loin de 700 pages, bel exploit. A la fois poétique et sordide, stimulant et déprimant, bref beau et triste. Une écriture serrée, une charpente au cordeau, des personnages inoubliables = un superbe roman. Enorme coup de coeur.

Ben ce sera pas pour tout de suite, j'ai trop de trucs dans ma PAL

Il est quelque part dans l'appart à m'attendre mais je sais plus où  
Ton CR donne envie en tout cas

J'ai bien aimé la saga Autre Monde, surtout la première moitié.
Ses derniers livres sont assez décevants dans l'ensemble

C'est pas drôle    
 
La terre demeure de George R. STEWART, roman post apocalyptique des années 40 dont je n’avais jamais entendu parler avant de l’avoir entre les mains. Ici, pas de violence ou très peu, on est très très loin de La route ou de La constellation du chien de Heller. Peu d’action, beaucoup d’interrogations pour Ish, jeune étudiant qui va chercher à s’adapter à un monde vide de population (ou presque) suite à une épidémie. Le roman est découpé en trois parties, l’année qui suit le Grand Désastre, l’année 22, année pivot dans la vie d’Ish et des survivants et une dernière très courte partie quelques décennies plus tard.
 
Comment s’adapter à l’écroulement de notre civilisation ? Peut-on la préserver, n’en garder que le meilleur ou faire table rase ? Y peut-on quelque chose, tout simplement ? Ish se pose ces questions longtemps, c’est parfois intéressant (mais pas toujours) et le tout est assez bien mené même si c'est un peu mou et qu'on a (souvent !?) envie de le(s) claquer (Monsieur se prend pas pour de la m****, c'est un intellectuel, lui    )
 
On notera d'ailleurs que c’est un roman des années 40 et que s’il pose des questions toujours d’actualité, son traitement des noirs (que l’on voit peu et heureusement pour eux), des classes sociales « inférieures » car manuelles (forcément un peu arriérées) et des femmes (fortes mais vraiment limitées intellectuellement) est franchement daté.

Les ratés de l'aventure de Bruno Léandri. Les lecteurs de Fluide glacial connaissent bien Léandri, qui y est entré en 76, et ne seront donc pas étonnés par l'humour froid et sophistiqué. C'est une anthologie d'aventuriers (au sens large, comme les aventuriers de la science) qui ont raté leur coup, parfois dans les très grandes largeurs. L'échec est parfois dû à la poisse, et on les plaint, mais le plus souvent c'est la stupidité et/ou l'orgueil et l'on ricane. Ils ne sont pas toujours morts de leur intrépidité mais quand même assez souvent. C'est court, plutôt drôle si l'on aime l'humour noir et ça m'a bien plu.  

Yep, je tiens enfin " Montaillou, village occitan de 1294 à 1324, d'Emmanuel Le Roy Ladurie", que j'avais envie de lire depuis longtemps, mais qui date de 1975. Pas vraiment un roman mais plutôt un livre d'anthropologie historique et une histoire qui se base sur les registres d'inquisition l'évêque (inquisiteur) Jacques Fournier, donc construit sur un socle de pure véracité. Je kiffe toutes les histoires d'inquisition, parce que les faux-procès sont éternels. J'ajoute que je me fiche du parcours l'auteur lui-même en dehors de ce bouquin, Le Roy Ladurie étant passé de coco encarté à ultra-réac au cours de sa vie, mais qui n'est pas pour autant n'importe qui.  
 
Je viens de lâcher en cours de route "Un monde magique" de Jack Vance, complètement chiant et insipide (alors que j'aime son style), pour démarrer celui que je cite plus haut. Je ne sais pas si c'est un effet de l'âge, mais j'ai de plus en plus de mal à rentrer dans le roman pur.  

J’achète.

"La petite-fille" de Bernhard Schlink

Le dernier roman de Schlink, un Allemand découvre à la mort de sa femme que celle-ci a eu une fille qu'elle avait abandonné en quittant la RDA. Il va se découvrir une petite-fille.
Un très beau roman traitant de la réunification et de l'histoire de l'Allemagne. Le héros, ce grand-père épris de culture, si aimant de sa femme et de sa petite-fille et jamais amer rend ce roman vraiment très beau et émouvant.

J'ai attaqué Le Rivage des Syrtes de Gracq
J'avais adoré le Désert des Tartares et je me faisais un plaisir de replonger dans une forteresse isolée dans le désert avec un ennemi invisible mais je dois bien avouer que je suis pas captivé pour l'instant (j'approche de la moitié), je m'ennuie de son verbiage et ses excès de lyrisme pour il me semble, pas raconter grand chose... du coup je suis pas hyper attentif et je comprends rien à ses histoires annexes. Je trouve ses dialogues assez artificiels. Bon on verra où ça nous mène.
 
J'ai lu plein de nouvelles de Sherlock Holmes avant, donc du court, assez intense et stimulant, le contraste est peut-être trop fort