Reprise du message précédent :
Je suis marqué depuis plusieurs semaines par Le livre de l'intranquilité de Pessoa. Y'a pas un aphorisme plus moisi que l'autre. C'est triste, mais très très - et j'insiste là dessus - beau à lire. Fernando Pessoa avait du talent, c'est certains.
 
Il est sur mon chevet et je le lis bribes par bribes. Je suis très content d'avoir découvert ce livre.

C'est parti pour V. de Pynchon  

Ah je l'ai commencé et jamais fini lui, alors que ça me plaisait beaucoup, il est dans ma pile de livres en cours !

Terminé Ann de Green Gables de Lucy Maud Montgomery, autrice canadienne la plus lue dans le monde (je l'ignorais). On y suit Anne Shirley, une jeune orpheline fantasque qui va se retrouver par erreur adoptée par une fratrie (le mot est juste mais peu adapté, il s'agit d'un frère et de sa sœur) qui vit sur l'île du Prince Edward, à la fin du 19e siècle.  
 
La couv est magnifique :

Le livre l'est aussi, chez Monsieur Toussaint Laventure (amusant ) ils font toujours les choses très très bien.
 
L'histoire est charmante, c'est vraiment le mot. Ça déborde d'énergie et de bonnes valeurs chrétiennes. Le personnage principal, qui donne son titre au livre, vit tout à 1000% : elle parle sans arrêt, s'émerveille de tout et surtout de rien et épuise tout le monde (y compris le lecteur que je suis. ) TOUT est prétexte à l'émerveillement chez elle, et elle nous le fait bien savoir – dans la première moitié du livre ses monologues autour de la nature, de l'ambition, de la beauté (c'est important la beauté à cette époque-là dis-donc) et de l'amitié (à 13 ans en un regard elle a déjà trouvé la meilleure amie de toute sa vie) doivent représenter 50% du contenu.
L'histoire est très classique, très attendue, mais de toute façon on ne lira pas ce livre pour ses rebondissements. Le côté autobiographique de l'œuvre est évident (je crois qu'il y a d'autres tomes).  
 
J'avais lu beaucoup de critiques très très positives sur ce livre, je me faisais une joie de le lire ; au final c'est très bien écrit et facile à lire, mais l'héroïne m'a fatigué à la longue et j'avais un peu hâte d'en finir (à la fin son enthousiasme est un peu moins verbalisé, elle grandit, et ça fait du bien. ) Et puis c'est bien ancré dans son époque, et certaines valeurs sont un peu désuètes, à tout le moins.

Dans le genre coïncidence, je rentre de balade avec, je l'ai acheté (en poche) pour ma vieille mère qui se remet à lire à 92 ans.

Je ne sais pas si c'est vraiment une coïncidence, il est aussi très très bien placé dans ma librairie habituelle, bien en évidence et avec une jolie couverture, ça donne un peu envie

Il y avait une adaptation de ce livre que j'adorais quand j'étais gamine ("Le bonheur au bout du chemin" ) et une série "Les contes d'Avonlea" qui se passait dans le même bled

Le Grand Cahier d’Agotha Kristof : l’histoire de l’enfance de deux jumeaux dans un pays non nommé en guerre à une époque indéterminée du vingtième siècle. C’est le premier volume d’une trilogie. Le style est très simple, rude, bref, externe : aucune concession n’est faite au partage de l’émotion des deux rédacteurs du grand cahier. Eux-mêmes le disent, ils se contentent de noter les évènements, de consigner la succession des faits et des décisions. Pourtant la lecture n’est pas aride pour autant, loin de là.  
 
L’artifice est parfait selon moi. Rien de mieux pour donner à un texte une ambiance crépusculaire (pas encore nocturne cependant) que cette écriture qui demeure extérieure au cœur des personnages et de l’histoire alors que cette dernière pourrait passer pour une forme finale de tragédie. On retrouve ça chez Cormac McCarthy dans tous ses romans (excepté la trilogie des confins selon des modalités différentes cependant : plus de liens avec la culpabilité originelle et la nature pour vraiment faire très simple).
 
C’est très facile et rapide à lire car les chapitres font deux à quatre pages maximum et évidemment car l’écrivaine ne se regarde pas écrire. Vraiment un excellent livre.  
 
« Pour décider si c’est « Bien » ou « Pas Bien », nous avons une règle très simple : la composition doit être vraie. Nous devons écrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons.
 
Les mots qui définissent les sentiments sont très vagues ; il vaut mieux éviter leur emploi et s’en tenir à la description des objets, des êtres humaines et de soi-même, c’est-à-dire la descriptions fidèle des faits. »
 
La Preuve, le deuxième tome, est à peine un ton en-dessous. Me reste maintenant la conclusion de l’histoire.  
 
 
 
Les Onze de Pierre Michon : à l’inverse, voilà un écrivain qui se regarde écrire, ou plutôt un narrateur qui s’écoute raconter. C’est sur le papier l’histoire de la commande et de la composition des onze, le plus grand tableau du monde, exposé au Louvre, représentant les membres du Comité de salut public à l’aube de la Terreur.  
 
Je crois qu’on est un peu trop pour moi dans un récit d’écrivain pour écrivain. Tout d’abord, le narrateur est un baratineur. L’auteur a sans doute choisi cette caractéristique pour pouvoir tordre la narration et l’Histoire selon son matériau car le récit est un mélange constant d’informations véritables et d’inventions plausibles. Tout est mélangé pour produire un effet parfait d’imitation de la réalité et il marche à merveille. Cependant c’est assez chiant à lire. Finalement, l’histoire n’est pas très intéressante (pourtant à cette époque) et le jeu qu’entreprend pour ses pairs et lui, Michon, excluant trop à mon avis le lecteur, n’est pas si flamboyant que ça.  
 
Reste un style qui emprunte beaucoup aux modalités de l’épopée. Peu de métaphores et de comparaison mais beaucoup, beaucoup d’amplifications, d’énumérations, d’hyperboles, d’anaphores etc. C’est extrêmement bien écrit mais encore une fois, la beauté éventuelle de la langue disparait derrière l’artifice trop poussé de la composition, à l’instar du tableau d’ailleurs ? On ne sait guère car finalement ce n’est à mon avis pas l’histoire de ce sujet mais l’histoire d’un autre sujet, plus littéraire sans doute, le pacte biographique en l’occurrence.  
 
N’en reste quand même quelques pages plus lisibles notamment quand on s’approche du caractère allégorique du tableau et par extension de la matérialité de l’Histoire où là style et contenu se superposent très bien.  
 
Ah, tout cela, Monsieur, - que ce soient des auteurs, c'est à dire des hommes des Lumières, de puissantes machines à augmenter le bonheur des hommes tout en augmentant leur propre gloire, mais des auteurs à la façon limousine, de puissantes machines détraqués, des veufs de la gloire littéraire, que sais-je encore - tout cela est du ressort de la petite antichambre ; tout cela est marqué sur les pense-bêtes : cela ne se voit pas, sur le tableau.

Il est sorti il y a un an et demi donc que parappa poste au moment même où j'étais en train de l'acheter est tout de même... troublant.

Truc troublant dans le même genre : dans le livre une petite fille passe tout près de la mort à cause du croup, une maladie qui était apparemment responsable de pas mal de morts à cette époque au Canada (d'après une note de bas de page du livre). Eh bah je découvre aujourd'hui qu'Omicron a tendance à favoriser cette infection, dont je n'avais jamais entendu parler avant.

Complot éditorial ? on nous cache, c'est sûr.

C'est un autre nom pour la diphtérie il me semble, avec un toux particulièrement moche.

J'ignorais.
La diphtérie je connais au moins de nom.
 
PS. Les acheteurs d'occasion, c'est quoi vos meilleures "surprises" ?
Le livre que je lis, acheté en état "bon" : les 12 premières pages ont été enlevées (proprement ! ), et le livre est signé au milieu du texte en page 65. C'est très étrange (je me demande si ce n'est pas une dédicace ! )

Ça m'est arrivé en bibliothèque ça. J'ai voulu emprunter un livre, et quelqu'un avait découpé les 10 ou 20 premières pages du livre. Sympa

J'ai le cas, mais avec des livres couverture souple (format poche ou pas).
Si c'est vraiment net, c'est pas un découpage, c'est la colle de merde qui s'en va
J'ai ça sur des livres des années 80, mais sur un livre tout neuf, ça m'est arrivé aussi    
 
Pour les meilleures surprises, difficile à dire, , je dirais que 70% de mes livres, c'est des livres à 50 centimes de chez Emmaüs/Secours Populaire/vide-greniers, donc...
 
Dans les trucs "maman est passée par là" ou alors "lecteur très prude" j'ai un exemplaire de "Révolte sur la Lune" de Robert Heinlein, ou, dans le milieu du livre, une scène un peu olé-olé à disparu : sur une page, des mots ont été censurés au stylo-bille, et la page suivante à été salement arrachée
 
J'ai aussi trouvé un petit livre souple des années 30, avec plusieurs pages non découpées   Je me demande si personne ne l'a donc lu depuis 90 ans ou si les gens étaient trop respectueux pour découper eux-même...
 
Sinon, pas de surprises, les seuls livres dédicacés que j'ai, ce sont ceux que j'ai achetés auprès de l'auteur (principalement à la 25e heure du livre du Mans)

Pour l'instant, à part des erreurs plus ou moins volontaires de référencement, malgré l'ISBN (pénible quand tu cherches une édition particulière), rien de spécial

J’achète chez Gibert, ils n’acceptent pas les livres annotés, stabilotés, ils enlèvent les marque-pages…donc les surprises doivent être rares. Normalement, ils ne reprennent pas de service presse mais une fois, j’ai acheté un livre dédicacé à Alexandra Golovanoff…voilà, rien de fou.

 
C'es noté    
 

 
Pynchon me fait un effet bizarre. J'ai envie d'aimer mais je n'y arrive pas, même après trois de ses romans. Mais je ne me suis attaqué qu'aux petits, peut-être qu'en allant chercher dans la longueur je les trouverais moins anecdotiques ?  
 

 
J'en ai eu plusieurs. Des dédicaces qui n'étaient pas mentionnées : un simple "amicalement, Duhamel" dans le roman La Nuit d'Orage de Georges Duhamel, l'un des fondateurs de l'Abbaye de Créteil, "A Roger Frey, 248 pages de prose pour 15 jours de vacances matinales, L Aréga, Le 16 mai 1957" dans le roman Pseudonymes de Léon Aréga, un auteur oublié des années 50.  
 
En bonnes surprises aussi : une première édition de La Vie, l'Amour, la Mort, Le Vide et le Vent de Roger Gilbert-Lecomte dont les pages n'étaient pas massicotées, de même pour une première édition du recueil Derrière son Double de Jean-Pierre Duprey !
 
EDIT : à notre que le cher Roger Frey a sans doute passé des vacances oisives puisque les pages étaient non coupées aussi

J'ai trouvé pas mal de marque pages aussi dans des livres.  
 
On a trouvé la photo d'une femme aussi une fois.

J'approche de la fin de Civilizations de Laurent Binet
Pour rappel, c'est une dystopie dans laquelle l'empereur Inca Atahualpa (en vrai capturé par les Conquistators en 1 vs 100 puis exécuté) arrive en Europe suite à des péripéties assez grosses... pour se lancer à la conquête de l'Espagne et d'une partie du bassin méditerranéen.
Binet se livre surtout à une espèce de jeu historique ici, c'est très malin, absolument pas crédible. Il faut connaître un minimum l'histoire de l'Europe au XVIe siècle sous peine de passer à côté des nombreuses références que fait Binet aux vrais événements.
Je suis pas d'accord avec cette phrase sur la 4ème de couverture :

C'est bourré d'incohérences, de grosses ficelles (Atahualpa ne comprend rien à la Bible mais intègre parfaitement les leçons de Machiavel, qu'il rencontre).
Il n'empêche : c'est une lecture vraiment agréable et stimulante, mais j'ai préféré Hhhhhh qui m'avait vraiment pris aux tripes.

Oui, avec les incas, c'est pas crédible du tout. Les aztèques, déjà, ça le serait un poil moins.
 
A+,

La tronche de la Coupe du monde de foot si les Aztèques avaient gagné

Edit : et j'imagine les posts de motivation corporate sur LinkedIn

Je n'aime pas les dystopies

Mais on aurait alors pu se débarrasser rapidement de Domenech...  
A+,

Sur ma table de chevet en ce moment, et je rejoins Gillou, bien moins soporifique que le Genji. Merci  

J'ai fait une pause hier soir pour lire le dernier Vuillard, auteur découvert par mon libraire et qui a fait pas mal de chemin depuis dont le Goncourt (mon libraire ne s'en remettra jamais, car il hait le milieu germanopratin, le comble étant que le Goncourt lui est dédié   ). Eric Vuillard passe encore très régulièrement à la librarie et il est adorable.
Bref, son dernier est dans la lignée de son oeuvre, quoique plus incisif et engagé, avec des envolées balzaciennes jubilatoires en ce qui me concerne.

Extrait :

Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Le début est vraiment pas mal, notamment cette façon d'écrire des chapitres assez éloignés (par les dates).
Et il rentre dans le "détail", et ça devient effectivement n'importe quoi.
La suite du bouquin (la 2ème moitié) devient bcp moins intéressante pour le coup, amha.

Il fait parti de mes livres "en cours" depuis des années. Quand l'envie me prends, je le reprends lit quelques pages et le repose jusqu'à la prochaine fois.
Je ne m'en lasse pas, presque tout est réussi.

C'est une écriture à la fois intensément personnelle et complètement tournée vers l'extérieur : le temps, la rue, la vie dehors.. qui viennent résonner en lui. C'est superbe  

J'arrive sur la pointe des pieds ; nouvelle ici. Cette section du forum semble apaisante.  
 
Je lis toujours plusieurs bouquins en même temps. Je suis encore en quête d'une oeuvre qui pourrait passionner mes 3e sur le thème de l'autobiographie. Petit Pays avait fait un four malgré la contextualisation à outrance et la fluidité de la langue. Cet âge me questionne.
Si vous avez des idées, je suis preneuse.  
 
Je suis en train de lire Le Maître et Marguerite de Boulgakov. Quel objet étrange. Je pense avoir marqué mon visage, définitivement, des rides de la perplexité. Ce n'est pas si désagréable. Je me sens transportée dans tous les sens, tous les siècles, en une poignée de pages. Nous suivons deux moscovites lettrés débattre de l'existence de Jésus accostés par un troisième gugus qui semble avoir tout vu, tout compris, tout vécu. Quelques pages après, on se retrouve avec Ponce Pilate discutant péniblement avec Yeshoua...  J'attends avec impatience la troisième trame qui viendrait soutenir l'édifice et suis bien curieuse de la suite... Et à la fois, j'ai la sensation, dès que je referme le livre, d'avoir une bonne gueule de bois. Je n'arrive pas encore à savoir si j'adore ce livre ou s'il me gonfle. Une relation amour-haine semble se dessiner au loin...
 
Je tente en parallèle Le dernier chant d'Orphée de Robert Silverberg.
Il trônait un peu fièrement sur l'étalage du rayon fantasy. Rien de fantasy, finalement, je retrouve fidèlement le mythe grec, narré à la première personne. Le bouquin semble assez expéditif tout de même.
 
Vous me donnez envie de relire Le livre de l'intranquilité. Jeune, je n'avais pas ressenti grand chose... à part une langueur, et une forme de renoncement à l'action.  
 
 

Peut-être Le premier qui pleure a perdu ? De mémoire c'était plutôt orienté jeunesse. (Bon je dis peut-être une ânerie grosse comme moi hein. )

@Hesper, tu cherches une autobiographie réelle ou fictive ?
En fictif, ma prof de 3eme nous avait fait lire Une poignée d'étoiles de Rafik Schami, ça m'avait beaucoup plu.

Terminé Seule dans le vent des glaces de Laurence de la Ferrière, un livre dans lequel l'autrice raconte sa traversée de l'antarctique sud en solitaire. Pour être précis : il s'agit de son expédition de 1999-2000, au cours de laquelle elle a rejoint la base Dumont-d'Urville en partant du pôle sud, suite de sa première expédition trois années plus tôt au cours de laquelle elle avait rejoint le pôle sud depuis la côte. (Ce n'est pas très clair et le début du livre en pâtit... Mais peut-être que c'est expliqué dans les 12 pages arrachées qui me manquent ! )
C'est un livre court, écrit de façon très simple, qui raconte une aventure assez folle à une époque où les sportifs de l'extrême étaient moins populaires (il fait plein de télé Mike Horn maintenant c'est ça ? ). J'ai trouvé ça passionnant, et n'importe qui pourra le lire sans problème, mais ça n'intéressera pas forcément tout le monde.
L'autrice a eu une vie assez dingue, elle a l'air passionnante.

@Parappa, je viens de regarder. Merci, je vais me mettre en quête du livre dans la journée. Qui sait.

@Tillow, je recherche de préférence une autobiographie "réelle". D'ailleurs, j'ai toujours trouvé la frontière entre autobiographie et roman autobiographique un peu superficielle. Pour les gamins, ça demeure important. Ils n'ont pas apprécié Petit Pays car on sortait justement de cette réalité crue vécue... Le côté "inspiré de faits réels" ne leur suffit pas.
J'ajoute une contrainte, même si Parappa me donne une piste intéressante pour une lecture cursive... Je recherche de préférence une autobiographie française... J'ai déjà essayé Le Journal d'Anne Frank — les gamins ont réussi à faire des blagues de cul durant trois séances. Ils sont d'une inventivité... —, Les Mémoires d'une jeune fille rangée de Beauvoir, Vipère au poing de Bazin. Classique ou non, mais je tente depuis plusieurs années de m'ouvrir au monde contemporain côté littéraire...
Je verse plus dans les gros pavés à la Robert Musil et Thomas Mann.

Merci pour votre aide.

La Promesse de l'aube ? Si c'est un homme ? À la ligne ?

Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée...  
 
Comme ça les blagues salaces feront place à l'analyse freudienne.

@Groomy, justement... Je pensais à À la ligne.. J'ai été marquée par cette existence lors du confinement dernier. Au moins pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli.

Concernant La Promesse de l'aube, je pense que la teneur est trop descriptive et légèrement trop exigeante pour mes élèves qui peinent à lire plus d'une page sans s'évanouir de paresse.
Peut-être Si c'est un homme.

Je nage. Mais j'ai le temps de nager... Je prévois mes lectures pour l'année prochaine.

@Talbazar, j'ai eu l'audace malheureuse et inconsciente d'évoquer Freud en parlant de Michel Leiris. J'ai reçu des "Mais c'est dégueulasse, madame" bien mérités. J'hésite. Un mois de "C'est dégueulasse" vaut peut-être mieux que retourner dans tous les sens l'amie imaginaire de la petite Anne.

La Promesse de l'aube c'est méchamment romancé quand même.

Ça ne se passe pas en France, mais Voyage avec Charley pourrait plaire à des gamins de 3eme, je pense
C'est plus un roman de voyage, mais il y a quand même une bonne part d'autobiographie (Steinbeck se savait très malade et voulait revoir son pays une dernière fois), c'est l'occasion de revenir sur sa vie, ses souvenirs de l'Amérique d'avant, c'est un chouette livre

Le style de À la ligne me fait penser à Charlotte de Foenkinos, mais c'est juste une biographie. La promesse de l'aube en 3e t'es dur.

Tiens ça m'a fait penser à "j'ai 15ans et je ne veux pas mourir" de Christine arnothy, que j'avais dû lire vers cet âge là

Que du bonheur !