Reprise du message précédent :
Que du bonheur !

L'homme sans qualités  
 
Il faut que je le relise un jour

quelqu'un a entendu parler de ce livre ?
 
https://press.uchicago.edu/ucp/book [...] 20783.html
 
bon retour ?
 
The Idols of ISIS -From Assyria to the Internet
par Aaron Tugendhaft

@Canardbrute... Idem... Une claque littéraire tellement forte que j'ai mis des semaines à m'en remettre, incapable de lire autre chose... J'ai eu la chance dans mon malheur de le lire assez tardivement et d'avoir amassé quelques lectures médiocres pour me forger une culture littéraire un peu flasque mais présente.  
 
Je lis Les Nuits blanches de Dostoïevski. Premières pages... La traduction me fait peur... Serait-ce le premier bouquin de l'auteur qui puisse me laisser de marbre ? Ou même me faire chier ?  
 
Je relis également quelques fragments entre deux arrêts de tram de L'exégèse des lieux communs de Léon Bloy. Je me marre toujours autant, même après 15 ans. Ce gars a révolutionné ma manière de penser la linguistique avec ses collocations brisées toutes les deux lignes.  
 
@MTiger, inconnu pour ma part !  

Wouhou ! J'ai lu 2100 pages de The Dirty Dozen (Nathanson), plus que... 600 Heureusement que le livre est captivant.
 
Note : je parle d'une édition électronique, le nombre de pages est souvent décorrélé des versions papiers

 
En autobiographie Francaise contemporaine intéressante, Le Versant du Soleil de Frison-Roche par contre c'est assez volumineux. Mais vie passionante, ancrage historique assez vaste et une belle plume.

Vous me hypez avec l'homme sans qualités, dont j'avais déjà entendu parler il y a bien longtemps ici.
Mais bordel 2000 PAGES    
 
J'ai déjà les 1000p de La foire aux vanités qui m'attendent sagement  

Les mille pages de la Foire aux Vanités je les ai pas vues passer. L'Homme sans qualités, je sais pas, le titre me fait vraiment pas rêver

Un de mes passages préférés, pour te donner une idée.

"Au fond, il en est peu qui sachent encore, dans le milieu de leur vie, comment ils ont bien pu en arriver à ce qu’ils sont, à leurs distractions, leur conception du monde, leur femme, leur caractère, leur profession et leurs succès ; mais ils ont le sentiment de n’y plus pouvoir changer grand-chose. On pourrait même prétendre qu’ils ont été trompés, car on n’arrive jamais à trouver une raison suffisante pour que les choses aient tourné comme elles l’ont fait ; elles auraient aussi bien pu tourner autrement ; les évènements n’ont été que rarement l’émanation des hommes, la plupart du temps ils ont dépendu de toutes sortes de circonstances, de l’humeur, de la vie, et de la mort d’autres hommes, ils leur sont simplement tombés dessus à un moment donné. Dans leur jeunesse, la vie était encore devant eux comme un matin inépuisable, de toutes parts débordant de possibilités et de vide, et à midi déjà voici quelque chose devant vous qui est en droit d’être désormais votre vie, et c’est aussi surprenant que le jour où un homme est assis là tout à coup, avec qui l’on a correspondu pendant vingt ans sans le connaître, et qu’on s’était figuré tout différent.

Mais le plus étrange est encore que la plupart des hommes ne s’en aperçoivent pas ; ils adoptent l’homme qui est venu à eux, dont la vie s’est acclimatée en eux, les évènements de sa vie leur semblent désormais l’expression de leurs qualités, son destin est leur mérite ou leur malchance. Il leur est arrivé ce qui arrive aux mouches avec le papier tue-mouches : quelque chose s’est accroché à eux, ici agrippant un poil, là entravant leurs mouvements, quelque chose les a lentement emmaillotés jusqu’à ce qu’ils soient ensevelis dans une housse épaisse qui ne correspond plus que de très loin à leur forme primitive. Dès lors, ils ne pensent plus qu’obscurément à cette jeunesse où il y avait en eux une force de résistance : cette autre force qui tiraille et siffle, qui ne veut pas rester en place et déclenche une tempête de tentatives d’évasions sans but ; l’esprit moqueur de la jeunesse, son refus de l’ordre établi, sa disponibilité à toute espèce d’héroïsme, au sacrifice comme au crime, son ardente gravité et son inconstance, tout cela n’est que tentative d’évasion."

Entièrement d'accord, c'est bien pour toutes ces raisons que si à 20 ans j'aimais les femmes de 20 ans, aujourd'hui je les aime toujours.

 
Le tome 2 est pas indispensable amha. Certains personnages disparaissent, "l'action parallèle" disparait et c'est très centré sur la relation étrange du personnage principal avec sa soeur. Et une bonne motié de ce tome est constitué d'ébauches, de brouillons et de réécritures.
 
Mais le tome 1 il FAUT le lire pour reprendre une expression d'un autre topic.

Voilà. GROS +1  

e suis sur les Hauts de Hurlevent actuellement  
 
   
 
Doit me rester un gros tiers du livre, je me demande de quoi il va être question vu le destin funeste de la plupart des personnages... Reste plus grand monde quoi  

J'espère que tu écoutes Kate Bush en parallèle

Deconne pas avec ca stp. J'ai du lire l'intégralité de Du coté de chez Swann avec la chanson de Dave dans la tête.  

 
Le midi au taf pour faire plaisir aux collègues   D'ailleurs le clip est exceptionnel, j'imagine qu'il l'on foutu au milieu d'un gens en lui demandant de faire des gestes et des sauts sans trop de choré, une prise et c'est la bonne    
 
Pour votre plus grand plaisir : https://www.youtube.com/watch?v=Fk- [...] eBushMusic
 
On m'a aussi conseillé l'adaptation de 2011 avec très peu de dialogue  

Euh ce n'est pas ça l'histoire de la chorégraphie.

https://www.lesinrocks.com/musique/ [...] 4-03-2020/

Tu casses mon délire  

Tu aimeras peut-être la version de Noël Fielding
https://youtu.be/du4uH1fC9B8

 
c'est censé etre une parodie mais en fait je vois pas tellement la différence avec l'original  

Je viens de finir Des milliards de tapis de cheveux. Une heureuse découverte. Beaucoup aimé la narration, le fait que la trame générale avance par chacune des histoires individuelles (même si j'aurais aimé plus revoir certains personnages). Assez déçu par la fin malgré tout.

J’avais beaucoup aimé aussi.

.

Terminé Timika de Nicolas Rouillé. Rien à ajouter à ceci, qui m'avait donné envie de le lire :

Je recommande également !  

pour le côté classique et parce que j'aime bien les lapins, je lis en ce moment Watership Down
 
je suis scotché
 
bon après forcément sur les vieux bouquins, faut pas une analyse sociale façon twitter hein, notamment vis à vis des femmes

Il est bien ce bouquin ? Car j'en entends tout et son contraire

 
j'en suis assez curieux aussi

Je viens de terminer les Hauts de Hurlevent de la soeur Bronte
 
Le premier tiers m'a bien gavé    
 
Le reste j'ai bien aimé et même pris de l'affection pour un perso et terminé le bouquin en me disant : "NON EMILIE (l'auteur) NE LUI FAIS PAS VIVRE UN AUTRE COUP DE PUTE, LAISSE LE UN PEU PROFITER LUI QUI EN A PRIS PLEIN LA GUEULE DEPUIS SA NAISSANCE" et ouf ça termine en petit happy end  

 
Ca décolle un peu, après le passage ou ils rencontrent un autre lapin? Je viens de le commencer et je trouve que c’est brouillon.
Alors oui c’est sympathique mais leur motivation pour partir ça sent l’auteur qui n’avait pas d’idées
 
Ce qui ne doit pas aider, c’est que j’ai lu et relu La Légende du noble chat Piste-Fouet, de Tad Williams, qui reprends un peu la même idée : des chats, qui vivent aux côtés des humains, qui partent loin pour une contrée inconnue.
La différence énorme est que Tad Williams a travaillé plus sur les raisons de leur départ, leur but, et même la présentation des personnages (sachant que les deux livres que j’ai sont au même format et taille de police d'écriture : dans Watership Down, les lapins partent au chapitre IV, page 24, dans Piste-Fouet, ils partent aussi au Chapitre IV, mais à la page 58!).
Les parallèles, pour le moment, sont amusants, on a vraiment le sentiment que Tad Williams a repris les personnages de Watership Down : le tout jeune mystique, le héros «ordinaire», le gros bagarreur… La différence étant qu’au départ, il n’y a que deux chats, Piste-Fouet et le chaton; les autres personnages arrivent (et repartent) au fil du récit, ce qui donne plus de temps pour développer leurs caractères et avoir un récit plus fluide.
 
Je vais continuer quand même, je suis curieux de voir ou mène le récit, mais pour le moment, Piste-Fouet reste devant
 

 
Dans tous les cas, si tu aimes Watership Down, si tu aimes la fantasy/heroic-fantasy, Piste-Fouet devrait être ta prochaine lecture

ça décolle carrément oui, et la motivation pour partir, pas d'inquiétude

je l'ai terminé et il m'a vraiment plu.

J'ai adoré aussi. On en parle pas assez en France.
 
Terminé Une bête au Paradis de Cécile Coulon, un livre qui s'annonçait banal voire ennuyeux mais qui m'a surpris finalement. C'est l'histoire d'une ferme, le Paradis, et des personnes qui s'en occupent : Émilienne la grand-mère, Louis le commis et surtout Blanche la petite fille. Ses parents sont morts, son frère Gabriel et elle héritent de la ferme. Gabriel n'est pas capable de s'en occuper, ce sont donc Émilienne, Louis et Blanche qui gèrent. On va suivre principalement l'histoire de Blanche, depuis la mort de ses parents (elle a cinq ans) jusqu'à la fin de sa vie.  
J'ai lu le début avec circonspection, pensant savoir comment l'histoire allait se terminer. Je n'aime pas tellement le style ; dans ma tête j'associe vraiment cette façon d'écrire au "roman français", mais je serais bien incapable de le décrire précisément... Des phrases un peu lentes, un peu molles, quelques saillies de temps en temps, une impression de descriptions vaporeuses un peu ennuyeuses peut-être, enfin bref c'est pas trop mon truc. Toujours est-il que l'histoire a pris un tournant que je n'attendais pas et que ça a changé ma perception du livre. Bon, il faut attendre un moment avant que ça n'arrive, mais le livre étant lu en trois heures, ça n'est pas un gros problème.
Une lecture agréable entre deux livres plus costauds je dirais.
PS. Comme d'hab ne lisez pas la 4e de couverture.

 
 
laisse-moi deviner:
 

Fini " un gars et son chien à la fin du monde ".
 
Et ben c'était pas mal du tout. Des clins d'oeil à la littérature fantasy, à notre mode de vie  ( voire même de l'humour grinçant ), de l'aventure, des moments touchants. Bref, très bon bouquin qui se lit super bien. Je conseille !

Une petite question. J'ai l'impression qu'autour de moi* beaucoup de gens érigent la lecture comme la meilleure chose qui soit, en particulier pour les enfants. Les parents ne cessent de se vanter "Oh oui il passe son temps à lire", "elle adore ça", vous voyez le genre.  
Au delà de l'importance réelle et évidente de *savoir lire*, je voudrais savoir : dans votre vie professionnelle, la lecture, ça vous a apporté quelque chose ? (Je demande ici parce que justement, je suis sûr de trouver des lecteurs. )
Personnellement ça ne m'apporte rien du tout ni professionnellement ni personnellement (et pourtant j'aimerais bien !) ; c'est juste un loisir. Professionnellement il me semble que si je devais placer, par exemple, "avoir des relations" et "lire beaucoup" sur une échelle d'utilité, je mettrais les relations tout en haut et la lecture... même pas sur l'échelle, je ne vois pas bien l'intérêt. Allez, la lecture technique est importante pour se mettre à jour, mais ce n'est sûrement pas de ça dont on parle quand on dit que la lecture c'est formidable.
Vous en dites quoi ?  
 
*évidemment le milieu compte beaucoup, ici il n'y a que des CSP+++++, mais j'ai la sensation que la remarque reste valable ensuite.

Non, ça ne me sert à rien.
Je pense que c’est bien vu pour les enfants parce que c’est associé à une aptitude pour les études, c’est tout.

Je dirais que pour le côté "c'est bien pour les enfants" c'est pour le côté "studieux". Bon aussi, qu'un enfant qui lit beaucoup est sans doute plus calme et plus disposé à rester derrière un bureau à absorber de la connaissance qu'un gamin qui ne peut pas rester assis 3 seconde s'il n'a pas passé 3 heure à jouer au foot
(ce qui ne veut pas dire qu'il sera plus capable de comprendre et de restituer cette connaissance   )
 
Pour le côté professionnel, je dirais que c'est comme tous les loisirs; je ne vois pas ce que faire du tennis ou de la sculpture sur bois apporte de plus que la lecture; tous les loisirs apportent des sujets de conversation en fait, ce qui apporte du relationnel.
Après ça va dépendre du travail : un prof de Français ou un bibliothécaire qui ne lit pas, je trouverais ça plus bizarre qu'un comptable ou qu'un commercial qui ne lit pas.
Perso par exemple, même dans un milieu ouvrier, j'avais les bouquins du Trône de Fer que je lisais en pause, les collègues ont parlé de la série, donc ça a créé un lien que je n'aurais pas forcément eu par un autre moyen.

Ca revient au même mais en librairie, c'est plutôt le contraire, l'éternelle complainte des parents désespérés par le peu d'appétence de leurs enfants pour la lecture (du moins sans images, les mangas ne comptent pas ). J'en ai toujours soupçonné une bonne partie d'être aussi peu lecteurs que leurs enfants.
 
Clairement, le livre est toujours aussi valorisé dans notre société et il y aurait des tartines à écrire sur le sujet.

Professionnellement, un peu beaucoup, forcément. Personnellement, oui, quelques livres m'ont fait changer de regard sur certains aspects de la vie et et m'ont été d'une certaine façon "utiles", surtout quand j'avais 20/30 ans. Globalement, la lecture m'apporte pas mal de choses, ce que je n'ai que très rarement ressenti avec l'audiovisuel, aussi bien en fiction qu'en docu. Même mes goûts musicaux ont été définis autant par la lecture que par l'écoute. Ce que je suis aujourd'hui est en partie le fruit de mes lectures (pas toutes, hein ). Donc ouais, ça m'a beaucoup apporté.
 
Après, dans ma période "éponge" où je faisais grain de tout ce que je lisais (disons avant 35 ans ), y'avait pas internet, la TV était un quasi-désert culturel, les disques coûtaient très cher et le cinoche c'était pas tous les jours. Mais même aujourd'hui, avec un rythme de lecture qui a carrément dégringolé (je dois en être à un livre même pas toutes les semaines et depuis 2 ans c'est surtout des relectures), je trouve encore la lecture plus enrichissante que n'importe quel média.

En tant qu'adulte ça m'apporte rien, si ce n'est de la culture personnelle par exemple quand je lis des bouquins d'Histoire.
En tant qu'enfant, je suis convaincu que ça m'a apporté beaucoup au niveau de l'orthographe, voire du vocabulaire. Donc ça me semble pas illogique que les parents soient contents quand leur gamin aime lire

Je partage ton impression sur la culture personnelle, encore que j'ai le sentiment de ne retenir des événements ou personnages que j'ai croisé dans plusieurs livres.
Sur l'orthographe et le vocabulaire j'en suis persuadé, mais je pense aussi que ça continue en tant qu'adulte à m'aider à rédiger correctement (bon bien sûr ça ne s'applique qu'aux boulots où tu es amené à rédiger des courriers, notes, rapports, etc...). Je suis convaincu que plus tu es en contact avec la langue écrite (et bien écrite tant qu'à faire), plus tu rédiges facilement.