Reprise du message précédent :
J'ai du lire des Clive Cussler, sur les conseils d'un (ex) ami. Le plus surprenant est quand même que j'en ai lu plus d'un.

 
J'y ai eu droit aussi sur conseil d'une ex qui disait "lire beaucoup aussi"  
 

 
Je plaide coupable, je ne connaissais pas ce topic.    
 
Pas lu l'amant de Duras mais d'accord avec ta femme, une vraie purge l'alchimiste.  
 
Pour ma part, les nourritures terrestres de Gide. Niais, chiant, contradictoire, pompeux, faussement intelligent (fond et forme), éloigné de ma pensée...  
 
 

Mais tellement. En plus ça tient pas debout. C'est fabuleux. Preuve en est l'adaptation a été diffusée sur TF1.

C'est qu'ils avaient pas forcément des critères de sélection très élevés

Non boutade à part ce livre est mal ficelé.

Est-il aussi mauvais que la disparition de Stéphanie mailer du même auteur? Parce que dans le genre mauvaise enquête... 200pages avant la fin si on a déjà lu deux polars on a bien deviné qui est le tueur.

 
Pareil.
 
J'avais lu peu de temps avant le pendule de Foucault sur le même thème, la comparaison fut douloureuse.
 
Je n'arrive toujours pas a comprendre le battage autour de ce livre

Dans un des hangars de bouquins d'occases oú je vais de temps en temps, ils "t'obligent" à prendre gratuitement Da Vinci Code ou 50 Shades of Grey si tu repars les mains vides  

Les deux, comme Twilight, ont la même caractéristique : ce sont des livres qui font lire Monsieur et Madame tout le monde.

Beaucoup de gens découvrent la lecture avec ces machins.

Et même monsieur et madame personne, ce qui est encore mieux.

Bizarre, je m’aperçois que je suis très mal à l’aise avec l’idée de détester un livre   C’est comme l’idée d’en jeter un à la poubelle, c’est tabou pour moi.
J’ai bien aimé Da Vinci Code, c’était distrayant et original, la fin est abracadabrante, certes, mais si je devais détester tous les polars qui finissent par des invraisemblances, autant arrêter le genre tout de suite

Moi j'ai eu l'impression de me faire bullshiter tout du long. J'avais déjà lu de Nom de la rose à l'époque, par rapport à ça, les raccourcis, les explications ésotérico-mystiques de mes deux c'est vraiment du foutage de gueule.
Et je plussoie madame Bora sur l'Alchimiste de Coelho, cette fraude  

 
"Les arcanes du chaos" de Chattam. Déplorable de tomber ainsi dans le complotisme en vogue de l'époque.
 
Je n'ai rien lu de ses romans suivant.  
 
 

Je dirais L'Alchimiste aussi, j'en ai encore des haut-le-cœur  

Les fourmis. Comment Werber a-t-il réussi à commettre d'autres livres après celui-ci, c'est un mystère pour moi.
Et dire que je me suis forcée à l'avaler jusqu'au bout  

J'ai dévoré Les fourmis ados, je pense que c'est ce livre qui m'a fait découvrir la SF (/pas de la SF proof). Les Thanatonautes m'avait bien fait plaisir aussi. Bon après j'en ai lu d'autres et c'était caca.

 
Y aurait tellement à dire  
Non seulement on nous bullshit tout du long, mais en plus l'intrigue avance toujours de la même façon.
- Ils s'enfuient de quelque part
- Ils sont bloqués sur l'énigme suivante
- Le héros a une révélation et débloque l'énigme
- Mais faut encore s'enfuir.
 
Répétez ça douze fois et vous avez le roman. Aucune finesse, le héros trouve juste les réponses aux énigmes sur lesquelles tout le monde bloque parfois depuis des siècles.
 
En plus, le postulat de départ, mais vraiment, le POINT DE DEPART du roman est absolument impossible, alors que tout le lancement de l'intrigue repose dessus.
 

 
Je suis prêt à suspendre mon incrédulité au moment de lire un truc pareil, mais là...

En lecture dite "facile", je dois dire que je lis avec grand plaisir les romans "young adult". Vous savez ceux qui parlent d'adolescents qui se suicident, de mal-être, des premiers amours, etc... Je ne sais pas, je trouve que souvent ce sont des thèmes durs mais que c'est finement abordé. Alors oui, on n'est pas dans de grandes envolées de styles mais ça "parle".

Un des rares livres que je n'ai pas réussi à finir c'était celui-là (cadeau (empoisonné) de mon libraire) :

Je l'ai lu et j'ai accepté de me laisser porter, mais c'est vrai que c'était gros comme tout Je pense que je suis devenu plus exigeant et que j'en serais incapable aujourd'hui. Mais c'est le genre de lecture facile genre Piliers de la terre et autres.  
Le mieux, c'est le passage où un message est indécodable pour les plus grands spécialistes, en fait il est juste écrit à l'envers, le lecteur a trouvé depuis bien longtemps    

 
Scénario de base de tout film français, où la province sert parfois de décor et où tout le monde vit en château.

Oui, je suis d'accord, je pense que je l'aurais accepté plus facilement si lu plus jeune  
 
Quant au message à l'envers, no comment

Non mais des polars bien écrits avec des scénario qui tiennent la route y'en a hein

Lune sanglante ou L.A confidential

J'ai deux-trois trucs que je brûlerais bien volontiers moi, j'ai du mal à faire mon choix si on se borne à ceux qui ont fait naître une certaine raj en moi (et pas ceux qui sont seulement mauvais comme Da Vinci Code : c'est mauvais mais c'est pas grave) le plus récent ça doit être un des derniers Modiano (et le seul que j'ai lu). J'avais d'ailleurs ragé ici. En (beaucoup) plus vieux, j'ai beaucoup ragé sur The Black Jewels d'Anne Bishop (un affreux truc de dark fantasy qui a l'air écrit par une Américaine élevée chez des religieux conservateurs et qui se dit qu'elle va écrire un truc trop dark et trop edgy oulala) et City at the End of Time de Greg Bear, parce que je me suis fait chier presque tout du long et que je l'ai abandonné trente pages avant la fin par désespoir : j'aurais dû faire ça beaucoup plus tôt ! Depuis, je prends moins de pincettes.

Oui, j’en lis aussi - mais quelque chose me dit que la prochaine fois que je ferai un CR de polar, je ne serai plus crédible  
En plus, j’aime pas trop Ellroy.

Boarf. Après c'est pas grave si t'aimes pas Ellroy. Il a fait des trucs vraiment bien et des trucs vraiment moins bien.
 
Mention. Spéciale, White Jazz. Quelle, merde.

Aujourd'hui, j'ai décidé de faire une pause dans une lecture dense très axée fantasy pour lire "Thérèse Raquin". Zola, sincèrement, je l'aime d'amour  

C'est assez nouveau cet hype autour de Zola non (je parle pour ici) ? je la partage complètement    
 
Ce qui est étonnant, c'est que Zola reste associé à des souvenirs de cours de Français sans fin, de CLASSIQUES à lire pendant les vacances et de descriptions à rendre dingue un ado. C'est de moi dont je viens de parler dans cette phrase, vous l'aurez compris mais je pense pas être le seul à avoir ce ressenti... j'aimais le Français et j'ai pris plaisirs à relire quelques années après le collège des chefs-d’œuvre que j'avais entraperçus à l'époque (comme le "Rouge et le Noir" que j'ai immédiatemment reconnu des années plus tard, pour avoir étudié un court extrait du début par exemple)  
Tout ça pour dire que j'étais plutôt perméable à la Littérature, mais que Zola est l'auteur qui m'en a dégoûté pour quelques années. Pour être plus précis encore, c'est la Bête humaine qui m'a laissé sur le bas-côté    (alors que j'avais bien aimé Thérèse Raquin).
 
Et quand je me suis mis à lire les Rougon, quel étonnement : les pages défilent, tout simplement. Et les descriptions sont loin d'être si arides que dans mon souvenir... Après j'avais déjà un bon bagage quand je m'y suis remis. Je suis curieux d'arriver à la Bête humaine (mais ce n'est pas pour tout de suite) pour mettre fin à la malédiction    
 

Zola et Dumas sont au sommet de la littérature française (et mondiale   ).

Oui, voilà. Il y a des trucs mauvais, mais pas graves. Et il y a aussi des choses abominables.

Je partage la moitié de cette opinion.  

C'est marrant j'étais très iZolâtre (pour repiquer l'expression de Biez ) il y a quelques années mais j'en suis pas mal revenue.
Il y a plusieurs raisons à ça, un des griefs que je lui fais, je pense, est que parfois on sent un peu trop l'intention dans l'histoire. Les Rougon-Macquart c'est la description d'une famille de dégénérés dans son milieu naturel du second Empire, tous milieux sociaux confondus. On sait que Zola a passé un temps infini à préparer la documentation, à chercher des informations scientifiques, techniques et à faire un travail monstrueux de préparation pour servir son propos au plus près de (ce qu'il jugeait être) la vérité. Ça sent parfois (souvent ?) son journaliste, ça donne parfois au texte un côté laborieux et ça torture les personnages pour les faire rentrer dans des achétypes. J'ai parfois la désagréable impression de l'entendre cocher une petite case d'une plume grinçante quand, à la fin du chapitre, il a pu se faire rouler dans un caniveau la bourgeoise déchue à cause de son alcoolisme et de son hérédité qui la fait jouer l'argent qu'elle n'a pas auprès d'un louche spéculateur qui profite de la bulle immobilière haussmannienne
J'ai réalisé ça en lisant les trois villes où ça en devient pénible et malheureusement ça m'a un peu pourri la relecture des Rougon-Macquart.
Genre, j'adorais les descriptions du Paradou de la Faute de l'abée Mouret, mais là j'avais parfois un peu l'impression de me fader un manuel de botanique.
Parfois ça marche, et du feu de dieu, genre les descriptions des tissus, des robes et des articles vendus au Bonheur des Dames, c'est à tomber par terre. Idem la bouffe dans Le Ventre de Paris.
Je crois aussi que je lui en veut de chier ouvertement sur Offenbach dans Nana. Il arrive à démonter la Grande Duchesse de Gerolstein et la Belle Hélène.
Bref, il y a de très belles envolées par moment, mais aujourd'hui je trouve ça un peu trop négativement industrieux.

Rôôôô, vous m'avez donné envie, là ! C'est décidé, je me le fais! Comme je viens juste de terminer L'Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar, le contraste va être saisissant !

Belle démonstration de masochisme. Pour l'anecdote, madame n'avait aucune envie de lire cette bouse mais subissait les assauts prosélytes d'une collègue qui lui avait proposé plusieurs fois de lui prêter, genre "toi qui aime lire, il faut absolument que tu lises ça, tu vas adorer" (tout argument de lecture qui commence par "toi qui aime lire" est de mauvaise augure ). Alibi parfait de ma chère et tendre "non non, pas la peine de me le prêter, mon mari est libraire, il me le ramènera". Puis au bout de 2 ou 3 mois, voyant que madame n'avait toujours pas lu le chef-d'oeuvre, la collègue lui a quand même ramené et en a remis une couche, genre "je voudrais vraiment avoir ton avis, toi qui lis beaucoup" (tout argument de lecture qui repose sur un prétendu service augure d'un livre pourri, les libraires le savent, y compris leurs moitiés ).
 
Bon, elle l'a bâclé en 1h30, c'était pas la mer à boire, mais elle a quand même conclu que c'était le plus mauvais livre qu'elle ait lu de toute sa vie. 15 ans plus tard, il est toujours number ouane (je lui ai posé la question hier ).

Ooooh mais tu viens de me rappeler que j'ai lu un Marc Lévy une fois ! J'avais oublié ! Je l'ai emprunté et lu durant un trajet à l'arrière d'une voiture, après un week-end de débauche spatiotemporelle. Je sais pas si c'était le plus mauvais livre que j'ai lu, mais ohlala c'était pas bon ! Il y avait une histoire de deux cruches BCBG, genre, un architecte et une galeriste, qui étaient des âmes-sœurs sans le savoir, et je ne sais plus trop ce qui se passait mais elle mourait empoisonnée, je crois, et elle avait un pull à col roulé. C'était super plat et l'intrigue était candidate à la truelle d'or.

Mais, en y réfléchissant, je me dis que c'est pas forcément ce que je classerais comme pire livre, parce que ça sent pas l'effort, ça sent le type qui en a rien à secouer et fait des trucs à formule, ça se plie en deux heures après une nuit blanche vaguement alcoolisée. Je crois que je rage plus sur les trucs où on sent la sueur et l'auteur qui se dit qu'il est en train de faire un truc génial, il fait des choses compliquées dans lesquelles il essaie d'engager le lecteur, et à l'arrivée c'est merdique, et tu te dis que sur ton lit de mort tu y repenseras et tu regretteras cette énergie dépensée à essayer de lire ça.

Edit : c'était peut-être La Prochaine fois.

Si sur ton lit de mort tu en es à te rappeller des bouquins que tu as lu, alors ouais t'as vraiment raté un truc.

D'après Coelho, les forumeurs d'HFR seraient tous boulimiques et pd.

est-ce que les mauvais livres valent vraiment la peine qu'on en parle?      
De mon côté il y a quelques très mauvais romans ou séries d'heroic fantasy qui m'ont achevé: l'Epée de Vérité de Terry Goodkind et Shannara de Terry Brooks.
Quelques livres "pour ados" que ma mère avait essayé de me faire lire quand j'avais 20 ans et qui m'avaient fait pouffer de rire. Je me souviens de "La Clé sur la Porte" notamment.

 
 
 
J'aurais mis ça comme premier pas vers la lecture plus fréquente. La marche suivante c'est Harry Potter.

Ah Zola ! quand j'ai relu Thérèse Raquin, j'ai décidé d'abandonner.
Il pensait traiter ses personnages avec une méthode scientifique comme le savant avec ses rats de laboratoire. Mais un roman, c'est de l'imagination, pas de la science. La malheureuse Thérèse Raquin est victime de Zola, pas de son hérédité.  
Ceci dit, j'avais apprécié Germinal et l'Assommoir.
Mais o combien, je préfère Maupassant !!!
Naturalisme et réalisme, pas le même combat.
Comme vrai roman réaliste, il y a Marie-Claire de Marguerite Audoux.
A lire (paru en poche mais doit être introuvable)
 
 

C'est vrai que Maupassant est un cran au dessus du Zola moyen. Par contre, s'enfiler 7485 nouvelles de lui c'est un peu la déprime assurée.