Reprise du message précédent :
Rappelons que la pédophilie désigne l'attirance pour des enfants pré-pubères.

Allons bon, un PIW (Politically Incorrect Warrior) débarque du topic FN pour nous parler de politiquement incorrect littérature.

Un peu de mythomanie ne fait jamais de mal...

Parce que maintenant elle le peut sans se faire lyncher dans les médias et le petit milieu germanopratin. Bon, il reste les excités des réseaux sociaux mais elle doit s'en foutre et elle a bien raison...

Bizarre que tu n'aies jamais posté ici malgré l'immense culture en matière de littérature contemporaine que suppose une telle hyperbole, qui du coup paraît assez puérile. Tu me diras que tu l'as précédée de "peut-être".  

Mais quand Auguste Pignard ou Mouloud sautent un gamin de 12 ans ou une ado de 14 ans, ils vont en taule direct en passant par la case pervers pépère (à moins d'être prêtres, évidemment ) tandis qu'un dandy friqué fils d'aristos russes, bien en cour auprès des puissants et des faiseurs d'opinion, ça passe crème. Même sac que Mitterrand, d'ailleurs (Frédéric, pas François).
 
Cette affaire me rappelle, comme plusieurs autres auparavant, Pauvert passant en jugement pour avoir réédité Sade, dans les années 70. Le tout-Paris était venu pour témoigner de l'importance littéraire capitale de Sade et s'indigner de la censure qui s'exerçait à son égard. Pauvert, moins myope, s'opposait à la censure tout court. Il fut acquitté grâce à tous ces soutiens mais, pas dupe, remit le couvert dans la foulée en publiant un petit roman porno sans intérêt écrit en une semaine par un tâcheron sous pseudo. Re-jugement, pour lequel il avait contacté tous les soutiens du premier procès. Personne ne vint, évidemment. La censure, ils s'en foutaient quand elle ne concernait pas un auteur, vivant ou mort, intronisé par eux. Pauvert fut condamné et le livre pilonné (dans un entrepôt à Gennevilliers où je travaillais alors comme manut' intérimaire, ce qui m'oblige donc à assumer une part de responsabilité néanmoins fortement diminuée de circonstances atténuantes ).
 
Bref, "grand écrivain" excuse tout, selon l'intelligentsia qui depuis le 19ème décerne les médailles et a porté aux nues une quantité considérable d'auteurs dotés de plus d'entregent que de talent et a fortiori d'importance littéraire, aujourd'hui justement oubliés dans les poubelles germanopratines.

 
 
Matzneff aussi était taxé de mytho  lorsqu'il publiait son journal intime ...
 
L'intérêt de cette affaire c'est que Matzneff est lavé de toutes les accusations de mythomanie !  Vanessa existe bel et bien
 
Maintenant j'attends que les dizaines de filles dont il parle dans ses livres se déclarent !
 
Tout ça m'a donné envie de relire "la prunelle de mes yeux" !

1) Non, Matzneff est plutôt un bon écrivain
2) Mais il est bien loin d'être le meilleur écrivain français vivant. Il ne tient pas la comparaison avec Chamoisseau, pour prendre un exemple (parmi d'autres).
 
A+,
 
 

 
Disons que Matzneff n'est pas un excellent romancier ni un bon poète.
 
Par contre c'est le prince de la littérature du Moi. Son journal intime est captivant ("Cette camisole de flammes" et "le carnet arabe" sont fabuleux). Mais surtout ce sont ses essais et ses recueils d'articles qui méritent d'être lus notamment "Maitres et complices", "le Taureau de Phalaris", "le diner des mousquetaires", "Boulevard Saint Germain" ...

J'avais jamais entendu parler de ce type avant cette semaine  

Normal, faut avoir un bébé disponible.

Mes lectures récentes :  
 
Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski : Il mérite sa réputation avec une écriture agréable, un univers crédible et des dialogues assez fins. Cette brique de presque mille pages mérite d'être lue et on est dans de l'imaginaire qui ne se repose pas sur les clichés du genre.
 
La Cinquième saison de N. K. Jemesin : Ce livre a cumulé tous les prix littéraires les plus prestigieux dans son registre et j'ai donc voulu voir ce que ça donnait. J'ai eu du mal à me mettre dedans à cause du style de l'auteure qui s'adresse directement au lecteur en essayant laborieusement de créer une connivence par identification. Une fois lancé on se laisse entrainer mais je n'ai été surpris ou ému à aucun moment. Après l'avoir terminé, j'hésite à commencer le tome 2.  
 
Tout le monde n'habite pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois : Le Goncourt de cette année. Ça se lit rapidement, c'est pas désagréable mais j'en aurai sans doute oublié le contenu d'ici quelques mois. Ça m'a rappelé quand une copine m'avait prêté un Modiano (lui aussi lauréat du Goncourt) : très vite lu sans avoir passé un mauvais moment mais je n'en ai rien gardé.
 
En ce moment je lis Rêve de Fevre de George R. R. Martin et je me suis remis à Terry Pratchett.

Ce n'est pas Matzneff que je qualifiais de mytho.  

La séquence Pivot/Matzneff/Bombardier dans Apostrophes est parfaitement hallucinante  

Le chemin qui mène à certains types pour leur faire comprendre les dégâts que provoque la négation d'une personne et pas seulement sexuelle est parfois laborieux et parfois sans issue pour les plus pervers. Reste que l'éjaculat d'un vieillard n'a pas sa place dans l'anus d'un garçonnet ou le vagin d'une fillette, pour la raison comprise par le législateur que cette projection est le plus souvent obtenue par abus de pouvoir, séduction aliénante ou baffes dans la gueule. La fragilité des enfants ou des adolescents en construction n’a pas besoin d’être démontrée, les dégâts psychiques obtenus durent toute une existence. La question du pseudo-consentement est l’arbre qui cache la forêt et nul ne niera l’extrême complexité de la sexualité humaine. J’ai suffisamment bossé en collège et lycée pour avoir observé  les comportements des 13 et des 17 ans, qui ne fonctionnent pas sur le même registre. Bien entendu les exceptions sur un panel de 200 élèves confirment la règle, je les ai rencontrées.  La 14 ans qui taille des pipes tarifées à ses copains dans les toilettes, ou la terminale qui désire son prof jusqu’au harcèlement. Reste que la question dépasse la morale, c’est une question  vitale d’hygiène psychique pour  un grand nombre d’abusé(es). La littérature de l’autre chauve n’est que de la mousse au coin de ses lèvres, défendue sans doute par des gens pour qui les femmes (surtout), ne sont pas loin de n’être que des trous.

Et si on pouvait passer à autre chose on  respirerait mieux.

Ca c'est envoyé , talbazar  

 
 
Qui alors ?

En tout cas, ses rares bouquins disponibles dans ma médiathèque sont actuellement tous empruntés avec file d’attente, ce qui est plutôt rare pour les romans moins récents  (mais pas d’œuvre controversée dans le catalogue il me semble).
Ça lui aura fait de la pub, même si j’imagine qu’une partie y va en se bouchant le nez juste pour se faire un avis sur l’auteur (et que l’autre partie c’est Ednolgroz + Ednolgroz avec un chapeau et une fausse moustache /humour, merci).

Et sinon quelle a été votre meilleure lecture en 2019 ?  
Je cherche quelques recommandations..

J'ai fait un post un petit peu plus haut (avant le pédophile )

   
sinon, en bilan de l'année, je peux pas citer ma lecture préférée, mais celle que j'ai détestée : les Furtifs de Damasio  
La fin d'un mythe, une belle bulle qui a fini par exploser  

Sans hésiter, Watership Down de Richard Adams. C'est juste l'histoire de lapins de garenne (oui oui), mais je n'ai pas pu le lâcher

 
Merci de vos retours.
Finalement j'ai poursuivi mais ça n'a pas pris. Je pense que je n'ai pas les connaissances littéraires nécessaires pour apprécier l'exercice, d'ailleurs je pense que si j'avais vu qu'il était membre de l'Oulipo avant de prendre le livre je ne l'aurais pas lu.  

Cette année je retiens Au bord de l'eau de Shi Nai-an, Confiteor de Jaume Cabré, Watership Down de Richard Adams, L'équilibre du monde de Rohinton Mistry et La tyrannie de l'arc-en-ciel de Jasper Fforde. Pas de grosse surprise, ce sont des livres globalement connus et appréciés (à part le Jasper Fforde peut-être un peu moins populaire ?)
+ plusieurs autres bons livres un peu moins marquants, tu peux filtrer sur mon pseudo.

Mes meilleures lectures de l'année :

• Le Grand Jeu : Officiers et espions en Asie centrale : mon préféré de 2019, livre d'histoire épique et passionnant

puis dans le désordre :

• Seul dans Berlin : la vie quotidienne à Berlin sous le régimi nazie, un point de vue "décalé"
• La grande course de Flanagan : histoire vraie d'une course à pied à travers les états-unis entre les deux guerres, un cirque ambulant
• L'épopée sibérienne : livre d'histoire sur la conquête (politique ou économique) de la Sibérie par les russes, plus scolaire que le Grand Jeu mais tout aussi intéréssant
• Grand Central Arena : de la SF action, divertissement efficace
• Kafka sur le rivage : tout le monde connait Murakami
• Le Jour d'avant : la mine, un livre surprenant
• La Terre : Zola c'est toujours bon
• La Promesse de l'aube : excellente écriture, plein d'humour, mon premier Romain Gary
• Dans la toile du temps : second livre de SF, plus "sérieux", très bon planet-opera
• Un bûcher sous la neige :  roman historique fort
• Petit Pays : un classique aussi

Il est dans ma liste à acheter, celui-là

Rétrospective 2019 :
 
Camilla Läckberg - La Princesse des glaces : un polar qui prend son temps, décrivant ses personnages par touches assez délicates. L'intrigue et ses surprises ne sont pas pour autant oubliées, et s'il faut se faire au rythme l'histoire elle-même est bien menée.
 
Virgine Despentes - Vernon Subutex (T1) : lente descente aux enfers du héros, accompagnée d'une galerie de caricatures souvent acides d'un petit milieu parisien un rien nombriliste. Ça devient assez chaotique sur la fin mais pas suffisamment pour annihiler l'envie de jeter un œil à la suite.
 
Ken Kesey - Vol au-dessus d'un nid de coucous : un roman plein de gouaille sur la lutte entre les esprits libres et le "Système", comme le qualifie le narrateur. L'oppression de l'environnement psychiatrique essaie de prendre le dessus sur le trublion McMurphy, jusqu'au paroxysme à la fois dramatique et libérateur de la fin du livre.
 
Elmore Leonard - Paiement cash : une bande de bras cassés tentent de faire du chantage auprès d'un chef d'entreprise plus retors que prévu; le suspense fonctionne à peu près au début, mais ça patine un peu par la suite, même si ça reste bien écrit.
 
Philip K. Dick - Coulez mes larmes, dit le policier : un animateur célèbre perd son identité du jour au lendemain. La quête du héros est intéressante jusqu'au moment ou Dick part dans un délire autour de la drogue et de l'amour, ajoutant trop de confusion à son récit.
 
Julien Brygo et Olivier Cyran - Boulots de merde ! Du cireur au trader, enquête sur l'utilité et la nuisance sociales des métiers : tableaux assez variés, on passe du salon des jobs un peu pourris au profil satisfait d'un gestionnaire de patrimoine aidant ses clients à "optimiser" leurs actifs, avec entre temps les boulots du bas de l'échelle ou ceux que certains voudraient y précipiter par la casse de services publics. Un style incisif et qui appuie là où ça fait mal.
 
Jay Martel - Prime time : la Terre et ses habitants sont à leur insu les stars d'un show intergalactique. Malheureusement les producteurs ont décidé d'y mettre fin dans un grand feu d'artifice final. Le bouquin lorgne fortement du côté de Douglas Adams, mais l'humour marque le pas par rapport à cet inspirateur, à force d'insérer des leçons moralisatrices le récit finit par être longuet. Ça se lit quand même, faute de rester inoubliable.
 
Herman Koch - Le dîner : 2 frères et leurs femmes doivent se retrouver au restaurant pour dîner mais surtout pour décider de ce qu'il convient de faire vis-à-vis des actes de violence de leurs fils respectifs. L'ambiance se dégrade petit à petit, les vieilles rancœurs remontent à la surface, et surtout l'immoralité de certains devient de plus en plus flagrante, ajoutant au côté malsain de l'histoire. Un faux huis clos assez réussi.
 
Arthur C. Clarke - Les enfants d'Icare : un des premiers romans de Clarke, dans lequel on retrouve déjà sa propension à bâtir des fresques ambitieuses. Le rythme n'est pas toujours assez soutenu, mais sa vision d'extraterrestres aidant l'humanité à s'accomplir est assez saisissante.
 
Gabriel Garcia Mirquez - Le Général dans son labyrinthe : crépusculaire récit des derniers jours de Bolivar, tiraillé entre mélancolie dépressive et derniers soubresauts de volonté de sauver son rêve de confédération sud-américaine. Une belle œuvre qui donne à réfléchir sur la complexité du personnage.
 
Christopher Priest - Le monde inverti : une cité en constant mouvement sur un monde ressemblant à la Terre mais avec des règles physiques plus qu'étranges. L'univers est original et assez prenant, dommage que l'explication finale soit un tantinet expédiée.
 
Joe Haldeman - En mémoire de mes pêchés : action-espionnage futuriste, mais avec un héros qui consumera petit à petit sa santé mentale au fil de ses impostures. Chacune des 3 missions constituant des nouvelles presque autonomes se déroule dans un monde original et intéressant mais l'ensemble, qui se veut au service d'une conclusion très pessimiste, reste un peu trop hétérogène, laissant une vague impression de bâclage.
 
Eric Vuillard - La guerre des pauvres : Vuillard raconte avec des envolées un peu lyriques un soulèvement paysan du XVIème siècle, mais la brièveté du livre l'empêche d'aller plus loin que la rage du principal protagoniste et la réaction du pouvoir, tout le reste étant rapidement évoqué. On a même parfois l'impression qu'il se regarde écrire plus qu'il ne cherche à imprégner le lecteur.
 
Kazuo Ishiguro - Les vestiges du jour : le rythme n'est certes guère palpitant mais l'écriture est très belle, décrivant en finesse la quête de dignité du narrateur, majordome anglais dans toute sa splendeur.
 
Donald Westlake - Mémoire morte : agressé par un mari cocu Paul Cole se réveille à l’hôpital, mais se trouve vite confronté à de sérieux problèmes de mémoire et sent ses souvenirs s'estomper peu à peu. Le démarrage est franchement laborieux, Westlake passant son temps à nous étaler la comptabilité au jour le jour des gains et des dépenses de son héros. On espère bien vers la moitié du roman un rebondissement qui ferait décoller le récit mais c'est peine perdue, l'ambiance reste poisseuse et déprimante. Si le but était de faire que le lecteur se sente aussi engourdi et brumeux que le héros c'est finalement assez réussi, mais guère entraînant.
 
Philippe Claudel - L'Archipel du Chien : des cadavres de migrants s'échouent un beau matin sur une île en apparence tranquille, déclenchant toute une escalade qui débouchera sur un drame. À la fois conte et thriller, un récit très marquant soutenu par une belle écriture.
 
Philippe Kerr - Bleu de Prusse : enquête policière quelques mois avant la Seconde Guerre Mondiale au cœur du nid d'aigle d'Hitler : bien rythmé, ambiance pesante avec les multiples dignitaires nazis qui ne songent qu'à se sauter à la gorge, Kerr maitrise bien son affaire.
 
Marlon James - Brève histoire de sept meurtres : un roman pas du tout bref, dépeignant à travers les voix de multiples personnages un portrait violent de la Jamaïque depuis la tentative d'assassinat de Bob Marley en 1976 jusqu'à l'implication croissante dans le trafic de cocaïne dans les années 80-90. Barbouzes de la CIA, filles perdues, gangsters locaux ou petites frappes, la panoplie des récits est vaste et anime dynamiquement une œuvre finalement assez noire.
 
Olivier Van Beemen - Heineken en Afrique : intéressante enquête sur les "petites" affaires d'Heineken sur le continent, entre accommodements avec les dictateurs, voire maintien du commerce pendant un génocide, corruption, publicité peu soucieuse de la santé publique, on en voit des vertes et des pas mûres. L'auteur ne cherche pas pour autant à mener un travail entièrement à charge, certaines politiques sociales restent positives, mais l'image de la multinationale n'en ressort certainement pas indemne.
 
R.J.Ellory - Seul le silence : roman noir à l'ambiance pesante, le héros se trouvant pris dans des évènements de plus en plus déprimants, à tel point que ça finit par nuire par moments à la cohérence de l'histoire. Le récit est heureusement porté par une écriture talentueuse, même si on a parfois l'impression qu'Ellory se regarde écrire juste pour étaler son style.
 
Jean-Claude Carrière - La Controverse de Valladolid : efficace narration de la dispute ayant opposé Las Casas et Sepulveda au sujet de la nature humaine ou non des autochtones du Nouveau Monde, et donc de la façon convenable de les traiter. L'auteur ne se cache pas d'avoir grandement brodé sur un évènement qui ne se déroula pas réellement de la sorte, le texte y gagne en force à défaut de rigueur historique (les effets de manche dignes d'un tribunal moderne finissent par sembler un peu anachroniques).
 
Fatou Diomé - Le ventre de l'Atlantique : récit d'une déracinée, évoquant sans pudeur le mal du pays, les galères de la famille restée là-bas, les mythes dangereux poussant les Sénégalais à l'émigration et leurs rêves brisés. Le tout avec le foot comme fil rouge, d'ailleurs un peu envahissant par moments.
 
Si je dois en retenir 3 : Le dîner, Les enfants d'Icare et Le Général dans son labyrinthe. Mais Brève histoire de sept meurtres, Vol au-dessus d'un nid de coucous ou Bleu de Prusse sont pas loin derrière.
 
Déception : Mémoire morte, les héritiers auraient mieux fait de le laisser dans le tiroir où il avait été oublié (parution posthume).

J'aime beaucoup ce livre, son univers en particulier. Et la première phrase du livre "J'avais atteint l'âge de mille kilomètres.".

Meilleur incipit ever !    

Mais c'est pourtant ça qu'est bon !  

Chiant ?

En comparaison avec d'autres de ses œuvres ?

 
Confiteor de Jaume Cabre

Je plussoie. Très déçu aussi.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

L'Education Nationale, mais elle arrive pas à trouver son pseudo.

J’aime bien tes rétrospectives de fin d’année, on peut dire que tu as l’esprit de synthèse  
Dans le lot, je connais le Läckberg et le Leonard.
Läckberg, bons personnages et bonnes intrigues, je suis d’accord, mais c’est vraiment trop mal écrit à mon goût et pourtant je ne suis pas regardante sur le style pour la littérature de genre, j’accepte sans problème un style d’atelier d’écriture standard, mais là c’est vraiment trop laid pour moi.
J’ai été plus séduite que toi par le Leonard, je l’ai trouvé vraiment bien écrit et bien rythmé.
 

Pareil. J'ai du mal à synthétiser comme ça du coup je le fais plus mais j'apprécie quand les autres le font.

Je viens de commencer le 3e tome (fait 2 jours que je suis sur cette série !), c'est du même ordre que le premier, la narration est la même, le ton est le même, le 2eme tome reprend exactement là où le 1er s'est arrêté. C'est vrai qu'on ne ressent pas grand chose pour les personnages, même si ce côté froid, un peu déshumanisé me fascine.. Je veux savoir la suite !

Chiant... Pas tout à fait... Mais c'est un roman écrasant. Le récit est peu intéressant passé l'introduction, l'ensemble est indigeste et souvent franchement agaçant. Pourquoi ? Car Damasio est devenu une parodie de lui-même, un zadiste poète qui s''acharne, sur plus de 700 grandes pages, à chercher la meilleure punchline. Le résultat : des personnages peu convaincants et peu inspirés, une intrigue sans grand intérêt, et un travail sur la langue devenu trop appliqué pour être réussi. Reste une idée de départ réellement géniale...

Je préfère faire des CR au fur et à mesure, comme toi.
Ce que je retiens de cette année : en littérature de genre La Servante écarlate de Margaret Atwood et L’ultime défi de Sherlock Holmes de Michael Dibdin sont les bouquins que j’ai pris le plus de plaisir à lire.
En non-fiction, je n’ai lu que 2 bouquins : le Marie-Antoinette de Simone Bertière et Esthétique de la charogne de Hicham-Stéphane Afeissa, tous les 2 très recommandables, si on s’intéresse aux sujets traités.
J’ai décidé de lire plus d’auteurs XXe-XXIe, par curiosité, pour changer. Il y en a 2 avec qui j’ai découvert des affinités : Chantal Thomas (L’échange des princesses) et Naguib Mahfouz (Son Excellence).
Mais sans conteste, le livre qui m’a le plus touchée c’est L’Education sentimentale de Flaubert.
 
 

En fait je me borne à recompiler des petits CR que j'ai déjà publiés ailleurs, ça va vite

Un dernier petit CR pour clôturer l’année également. 41 livres cette année, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu autant.
 
Les derniers bouquins lus:
 - Une petite envie de Perec l'autre matin et je me suis relu avec toujours autant de plaisir Les Choses, prix Renaudot en 1965 qui décrit avec une justesse assez intéressante (rétrospectivement) l’évolution de la société post-2nd guerre mondiale et l’émergence de la société de consommation, et cette frustration permanente qui en découle.  Du même auteur, beaucoup plus léger et qui vaut pour son jeu permanent avec le langage Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour?. Ce livre est une friandise, ça se lit très vite, ça fait rire et sourire.
 
 - How to save the world for free? de Natalie Fee qui est une somme d’idées pour réduire son impact écologique et vivre plus sainement. Une bonne approche pour qq'un qui commence juste à s'y intéresser mais si vous êtes déjà dans la mouvance, beaucoup de choses connues et lues par ailleurs. Dans la même veine, Vous êtes fous d'avaler ça de Brusset, sur la "qualité" de la nourriture de l'industrie agro-alimentaire et les choses à éviter. C'est un peu trop une compilation d'anecdotes et ça ne vaut clairement le travail journalistique de Felicity Lawrence (parmi d'autres) sur le même sujet (mais ses bouquins datent un peu: Not on the Label et Eat your heart out).
 
 - The Bond de Simon McCartney, un magnifique livre de montagne sur son épopée avec Jack Roberts pour ouvrir 2 nouvelles voies en Alaska sur le Denali et Mt Huntington. Plus qu'un récit d'aventures, c'est surtout une réflexion sur les liens humains entre les différents protagonistes. C'est un des meilleurs bouquins de montagne lu récemment, et l'un de mes bouquins préférés cette année. McCartney avait arrêté la montagne en 1980 après son aventure sur le Denali et reconnecte par hasard avec ce monde plus de 30 ans plus tard, pour y raconter son histoire et celle de son partenaire de jeunesse Jack Roberts. Je recommende plus que chaudement pour ceux qui aiment ce genre de livres.
 
 

C'est marrant j'ai lu un peu les mêmes livres que toi cette année, et j'ai beaucoup apprécié ces trois lectures aussi.
Mention   pour l'esthétique de la charogne qui est passionnant sans être abscons/incompréhensible/réservé aux specialiste comme peuvent parfois l'être les essais sur l'art.

Je m'oblige un peu à le faire, sinon j'oublie trop vite ce que je lis.  
La servante écarlate je le prendrai à l'occasion. Là je viens de commencer La forêt sombre (suite du Problème à trois corps), ça a l'air super.  
 

Je prends. (En français. )

Les bébés de la consigne automatique, Ryu Murakami : ça faisait longtemps que j’avais pas dévoré un bouquin comme ça. On est dans de la haute maitrise littéraire (idem pour le rendu de la traduction). Publié à 28 ans en plus    Je recommande à ceux qui souhaitent découvrir un écrivain japonais aux antipodes du Murakami plus éthéré (qui est très talentueux aussi !)