Reprise du message précédent :

Un grand souci d'exhaustivité sans aucun doute  

Fini Salammbô De gustave Flaubert ~400p + divers bonus, comme des lettres de Flaubert à ses detracteurs, ou un brouillon qui d'ailleurs n'aurait pas du être supprimé du livre car il est vachement bien

Livre compliqué, très compliqué, j'ai du mal à trouver par ou commencer.

Roman historique, ayant pour trame la Guerre des Mercenaires, opposant Carthage aux mercenaires en l'an -241. La première guerre Punique est terminé, Rome a chassé Carthage de la Sicile, et les mercenaires viennent réclamer leur dû. Carthage refuse sinon c'est pas marrant, prétextant la ruine etc... Bien sûr les autres ne vont pas apprécier la blague, et s'ensuit un guerre terrible de 3 ans. On y croise de grandes figures, comme Hamilcar, Hannibal (son fils) enfant, Hannon etc.. Flaubert prend quelques libertés vis à vis de l'Histoire, mais les les annotations expliquent le pourquoi du comment. Cela dit ça ne gène en rien les grandes lignes de cette guerre.

Flaubert nous plonge donc dans un monde d'une violence inouïe, ou les paysans crucifient les lions, ou les soldats s'entre dévorent pour échapper à la faim, ou les charges d'éléphants sont légions. La violence ressort très bien de son livre, on est attéré par les conditions de vies des pauvres gens, on est perplexe pendant les sacrifices on frisonne à la barbarie de ces gens.

Cependant le livre n'est pas qu'une histoire de guerre, c'est surtout pour Flaubert un livre pour étaler une érudition assez implacable sur les divinités, le faste, les rituels etc... de l'époque. Véritablement une petite mine d'or, surtout qu'il a fait d'énormes recherche auparavant dans une tonne de livre ayant attrait à plein de domaine, comme les pierres précieuses, les plantes etc... On se retrouve donc avec moultes descriptions de rites, de préparations, d'odeurs, de plantes, de décoctions ou de choses de la vie de l'époque.

Et c'est un peu la que le bat blesse. Autant les phases "romancées" sont d'une grandes fluidités, tout s’enchaîne bien, on est plongé dans ce monde, autant il entrecoupe le tout de description à faire pâlir de jalousie Balzac mais qui cassent terriblement le rythme. C'est bien sûr très intéressant une fois absorbé, mais c'est énormément technique, plein de noms savants, certes expliqués, mais au bout de 8 renvois en bas de page sur la même page on fatigue et surtout le plaisir de la lecture disparaît un peu. Bref, beaucoup de description, pas toujours très efficaces selon moi d'ailleurs, on voit pas toujours ce qu'il explique, notamment l'architecture ou la geographie, du vocabulaire parfois technique ou assez peu commun. L'ensemble ralentit grandement le récit, malheureusement. Comme les batailles, il décrit des mouvement de troupes, mais on visualise souvent mal.

Une lecture qui sollicite grandement l'imagination donc, qui force parfois à relire plusieurs paragraphe pour essayer de comprendre ce qu'il cherche à raconter ou décrire. Pour reprendre ma première phrase : lecture compliquée.

Et pourtant j'ai aimé, les passages un peu moins descriptif et plus narratif font passer la pilule pour garder, malgré la souffrance de la lecture, quelque chose de positif.

J'aurais cependant préféré qu'il maintienne le nom de "Carthage" pour son roman plutôt que salammbô, personnage assez fade, auquel je l'admet volontiers je n'ai pas compris grand chose et qui selon moi n'apporte "rien" au roman.

edit : ptin j'ai oublié la note, Ô cruelle ironie

7/10

Non.

C'est Louis XV qui est responsable en ayant entre autre donné une partir des Etats Unis aux anglais...

Pitié, non. Noter les bouquins, c'est vulgaire et, sauf preuve de grand talent dans le domaine, illégitime.  

edit : tu l'as lu?
edit 2 : Flaubert dit que ça se prononce SalaMbo et pas salanbo, j'trouve ça moche

Salanbo c'est moche aussi SalanMbo > tout

Ouais... avec cinq ou six autres bouquins de ses bouquins. C'était mon époque Maxi Livres (la boutique aux bouquins à 10 francs en mauvais papier... en accord avec mon budget d'étudiant puis de chômiste).
 

 
J'ai bien dû me taper tout leur catalogue de littérature. C'était pas cher et à l'époque j'étais boulimique de lecture (ça a bien changé depuis).
Je les ai toujours mais ils vieillissent plus mal que mes autres poches.

Oui c'est vrai qu'après reflexion je prononce salanmbo aussi, mais flaubert insiste bien sur salaMbo
 

et t'en avais pensé quoi?

 
J'ai eu des expériences bizarres avec ceux-là, genre sur un bouquin étudié en classe il manquait des mots dans cette édition-là par rapport à celle qu'on était censés étudier. Ptet ça coûtait trop cher en encre

Arf ! J'ai fait tomber de l'eau sur une page une fois, elle est devenue fluo.    
 
Je devais avoir 19 ans quand j'ai lu Flaubert. Je vais en avoir 39. J'ai surtout aimé Flaubert pour son style, son écriture laborieuse (au sens où il a beaucoup sué dessus), et ce à une époque où je cherchais moi-même à écrire et que je raturais beaucoup.

Merci pour ce retour, faut justement que je le lise !
Je l'ai dans la version des éditions Rencontre. Suivi par "Voyage à Carthage", une sorte de carnet de voyage (Constantine, Tunis, Carthage).

Frimeur.  

beau gosse les bouquins
 
Après comme dit Montaigne ça sert à rien de frimer avec ses étagères si on connait pas le contenu
 
(c'est une pique gentille hein, suis simplement jaloux avec mes poches de partout )

Ah mais le but est bien de tout lire

J'essaie de rattraper mon retard (i.e. lire tout ce que je n'ai pas lu dans ma biblio), mais pas toujours simple, j'ai tendance à acheter compulsivement...
Je suis toujours à la recherche de bouquins pour compléter mes collections incomplètes (sur celle-ci il me manque 4 tomes).

Fini il n'y a pas longtemps les rois maudits, j'avais acheté la série complète en relié cuir il y a quelques temps, là, après quelques "nouveaux" bouquins, j'attaque la collection Dumas, des éditions Rencontre (en simili cuir blanc), j'ai 18 bouquins sur les 38 de la série...

Mais malheureusement je ne lis pas aussi vite que j'aimerai...

J'adore ces vieux bouquins et je déteste avoir des séries incomplètes...

PS : d'ailleurs j'ai commencé "Richard Coeur de Lion", lu environ 1/3 du bouquin. Mitigé pour le moment...
Je reviendrai dessus après l'avoir fini.

Fini L'evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt

Il y a deux semaines de ça, je mettais un soufflet à Madame Chauvel pour oser faire parler Saladin. Ralant contre le fait qu'on ne peut et ne doit pas donner des mots et des pensées à ces hommes qui ont vécu et dont on ignore tellement de chose.

Mr Schmitt va encore plus loin en faisant parler Jesus et Pilate, rien que ça. Autant dire que j'ai grincé des dents à m'en faire sauter les plombages.

Les premières pages ont été douloureuses, le petit Yécouha grandit, s'interroge etc... exercice ultra risqué. Puis vient sa période plus philosophique, ses messages, sa mort. Honnetement, c'est bien foutu, l'auteur restitue très bien le message d'amour, c'est bien écrit, ça s'enchaine vite.

Jésus mort le roman passe à Pilate, qui pour l'occasion se transforme en véritable Sherlock. "Ou est ce foutu corps !" sera le mot d'ordre pour le restant du récit. Pilate très attachant, moderne, drôle souvent, avec un langage très particulier plein de cynisme et d'incompréhension.

Bref, la ou Saladin m'agaçait, ici c'est très plaisant, on se prend au jeu de l'enquête et l'auteur arrive formidablement à conserver mystère et philosophie, grâce à une écriture plaisante et un ton légèrement décalé qui donne au sujet un souffle bienvenu. C'est fin, intelligemment tourné, pensé et écrit.

Je peste toujours contre cette liberté prise dans l'interprétation, les paroles, les pensées, je n'aime toujours pas ça, mais il serait très cruel de ma part de dire que le livre m'a déplu, j'ai passé un fort bon moment, alors je lui pardonne, le livre nous réapprend à le faire après tout !

8/10,

Concernant la note : si j'étais moins têtu j'aurais mis plus, mais je dois marquer mon opposition à ce mode d'écriture qui me déplait "en soit", même si Schmitt à été très fort pour le coup.

Ça prétend pas être un pur cours d'histoire ou une reconstitution fidèle donc faire parler Jesus ou Pilate là ça me dérange pas.

On est d'accord sur ce point, je lui en tient d'ailleurs très peu rigueur tellement c'est infiniment mieux tourné que celui sur saladin. Mais ça me dérange toujours qu'on INVENTE les pensées de gens mort y'a 800 ou 2000 ans, c'est psychologique.

edit : c'est malgré tout un livre que je n'oublierais pas, j'ai vraiment beaucoup aimé dans son style

Tu le lis quand Azteca  

ça fait genre 3 ans qu'il est premier de ma liste de lecture et je passe toujours aux autres d'après
 
Un jour j'aurais la volonté

Et t'as même pas honte de tenir ce topic    
 
Tu le regretteras pas, en plus ces aztèques ont un coté Vikings qui te déplairait pas    
 

Je le lirai un jour, je le lirai

Ah ben du coup j'ai réellement fini Pilate, a la fin du livre y'a un texte de 40 pages intitulé "le livre volé", j'ai bêtement cru qu'il s'agissait d'une de ses nouvelles qu'il mettait en bonus, en fait c'est son texte explication sur le roman. Au bout de 7 ans de taff il s'est fait volé son PC et ses saves, il a du repartir de 0 sur du papier

J'ai beaucoup aimé, et ça donne un jour nouveau à son texte, plus humble, emprunt de beaucoup de réflexion, personnelle ou religieuse. On voit les doutes de l'auteur, son raisonnement, le cheminement de sa pensée pour arrive avec ce texte. Etant un Athée endurci c'est le genre de Chrétien que j'apprécie, qui sait prendre du recul par rapport au pipot (selon moi) qui est servi depuis des lustres sans reflechir 2 secondes, en oubliant au passage le message de base. Un chrétien intelligent, mais ça je m'en doutais déja vu son texte, qui se pose (toujours selon moi) les bonnes questions, en allant chercher à la racine son dieu.

ça apporte un plus au roman et je me suis trouvé un peu sévère pour le coup, car il n'a eu aucune prétention, il a seulement essayé de donner un angle nouveau à cette histoire, une interpretation en somme.

Je reproche toujours cette utilisation du "je", que ça soit pour Jesus ou Pilate, mais je comprend mieux la démarche de l'auteur, et ça adoucit ma "peine"

Bon, lu 2/3 du bouquin, je vais aller au bout, mais j'aime pas du tout...
 
trop "fantasy", pas assez concret.
Je ne dis pas que c'est mal écrit, mais ça ne correspond pas à mes attentes. C'est souvent "gnian gnian", on n'apprend que peu de chose sur Richard Coeur de Lion, le narrateur est une personne imaginaire, qui serait la mère de sa maîtresse inconnue, et très proche d'Aliénor, je passe les scènes gniangnian où elles dorment ensemble, etc...
Se rajoute à cela de la fantasy, basée sur les légendes du Roi Arthur, Excalibur, le narrateur posséderait une des trois épées magiques...  
Le sous-titre du roman est "l'ombre de Saladin", pourtant, arrivé aux 2*3 du bouquin, on a strictement rien appris sur lui...
 
Et pourtant, le fil historique est bien respecté... la troisième croisade, le passage en Sicile, les complots/trahisons, etc...
et c'est d'ailleurs pour ça que je vais aller au bout du bouquin...
 
mais je préfère les choses plus concrètes et je suis finalement déçu d'en apprendre si peu sur Richard Coeur de Lion et Saladin...

Du niveau de la couverture

 
Je suis en pleine lecture de ce livre, et je confirme c'est parfait pour une remise à niveau. Ça se lit facilement et chaque époque de l'Histoire de France est analysée avec recul. Je vais également me procurer les autres ouvrages de cet auteur, j'espère que ce sera dans le meme ton de vulgarisation.

clair, j'aurai dû me méfier

yep, je vais les prendre aussi

sur le sujet j'avais lu "le chevalier de st jean d'acre" de Gilles Cosson. Livre qui n'existe nulle part, mais que j'ai trouvé sur priceminister quand même

http://livre.fnac.com/a142080/Gill [...] ean-d-Acre

j'ai peu de souvenir ... EDIT : c'était bof bof http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t29466633

Fini Spartacus D'Arthur Koestler

Spartacus, l'homme qui fit trembler Rome pendant 2 ans, un sujet qui fascine toujours autant de nos jours, même si de plus grandes insurrections ont eues lieu avant ou après. Le livre retrace donc l'épopée de cet homme et de son armée, de sa fuite de Capoue à sa mort. Enfin presque...

Le livre en effet, et contrairement à ce qui le titre laisse penser, est bien plus qu'une sorte de biographie, de récit d'aventure ou que sais-je. Oh Spartacus est bien sûr présent, mais le livre nous le faire sentir comme un personnage parmi tant d'autres, noyé dans son temps, être petit devant l'immensité de la race humaine. En effet au cours des pages l'aventure de Spartacus et ses compagnons est souvent survolée, on passe des mois, voir une année en disant rapidement ce qui s'est passé. Le point de vue de la narration change sans cesse. Un coup chez les romains, auprès de ce fonctionnaire de Capoue, puis chez un esclave, toujours au service de son maître. Puis la narration revient à Spartacus, ou plutôt à son entourage, son camp, ses idées.... pour repartir ensuite vers quelqu'un d'autre.

Rares sont les moments ou le lecteur est directement avec lui, encore plus rares sont ses prises de paroles. Beaucoup de non dit donc, de narration de son périple au travers d'autres personnages. Il en ressort une assez grande difficulté à bien saisir ce qu'a été cette insurrection. Bien sûr on a les événements, le Vésuve, la citée du soleil, les batailles, les noms exacts d'un côté comme de l'autre, mais l'ensemble reste assez ... flou. Qui plus est je suis novice dans cette histoire, donc j'ai du mal à séparer le bon grain du mauvais, mais de ce que j'ai pu constater au fil de mes recherches, l'ensemble à l'air de coller à la réalité, même si encore une fois la façon d'écrire ça rend difficile les comparaisons. Au moins Koestler aura respecté sa fin, contrairement à beaucoup.

Un roman sur Spartacus mais qui passe sur des mois entier sans vraiment parler de Spartacus et rendant le tout parfois un difficile à saisir ou réaliser... wtf?

Ce livre est en fait bien plus qu'un récit d'aventure, c'est un livre de questions, je dirais même de questionnement intemporel.

Pourquoi une révolte? Tire t'on toujours un bénéfice à secouer son joug pour s'enfermer dans un autre? Jusqu’à quelle limite un homme peut il décider seul pour les autres? N'ira il pas jusqu’à la dictature? La tyrannie? L'homme peut il véritablement vivre son utopie avec 100.000 personnes?

Voila ce qu'est ce livre, il tire de l'histoire de Spartacus des questions, philosophe un peu sur le sujet, amène le lecteur à remettre en question ce type mouvement. C'est très intéressant, très bien écrit, très bien tourné. On prend plaisir à suivre les discours des rhéteurs, des penseurs, des consuls. Le bouquins apporte aussi une couche toujours d'actualité sur les problèmes sociaux et économiques de l'époque, des problème de dévaluation de la main d'oeuvre locale au profit des esclaves, des paysans à faire face à l'importation à très bas coup... On y (re)découvre un monde de violence, dépeint sans artifices ou la vie d'une homme n'a que peu de valeur, ou le romain est maître et l'autre sa chose. Un monde d'escroc, de politique véreux, d'espoir et de désespoir. La monde a finalement bien peu changé en 2100 ans.

Bref, pas forcement le meilleur livre pour découvrir Spartacus, bien que contrairement à ce que mes propos peuvent laisser penser, j'ai appris pas mal de chose. Je pense que l'ouvrage d'Howard Fast sera meilleur dans ce but, mais c'est en tout cas un livre très plaisant à lire et qui faire réfléchir, et ça c'est souvent le signe d'un bon bouquin.

Quelqu'un connaitrait un bon roman histo sur la mesopotamie antique? Genre babylone & co.

Car je suis légion, de Xavier Mauméjean. Mais si je me souviens bien, c'est un mélange policier-fantasy-roman historique

Oui je l'ai vu en effet, mais ça fait vachement polar
 
t'avais aimé?
 
edit : ah fantasy

C'est très polar. J'avais aimé, mais ça fait un bail que je l'ai lu, j'étais jeune

Il y a un Silverberg sur Gilgamesh que j'avais bien aimé, mais ça reste assez mythologique, même s'il essaye de rendre plus humains les personnages :
 

 
J'ai fini azteca il y a un mois, c'est très moyen.  
 
Côté historique j'étais un peu vierge sur les azteques donc j'ai appris énormément de choses    
 
Les différents peuples, les rites, etc... C'est génial.
 
Par contre côté roman, n’ayons pas peur des mots c'est à chier, du sexe de plus en plus glauque toutes les 100 pages (inceste,pédophilie, tournantes...). Des situations complètement invraisemblables

.
 
Et n'oublions pas les scènes de plus en plus glauques.

 
Et le héros censé être assez intelligent qui visiblement cherche les emmerdes
 

Sur ce conseil de Chak, j'ai lu le bouquin. Je ne regrette pas. C'est un livre plutôt bien écrit et très agréable à lire pour qui veut découvrir cette période. Par contre, l'auteur se fout un peu du principe "comparaison n'est pas raison". Ca ne gâche pas la lecture pour autant ; si ce n'est pas interdit, il faut juste se rappeler que ça n'a pas de valeur scientifique.

hm, ça confirme donc ce que j'ai lu dans ses 2 tomes de l'empire barbare. Du cul toutes les 50 pages, et de façon bien glauque et imaginative (le héro androgyne déja ça laisse une idée de la catastrophe)

Je demande une groomy-explication

J'ai le "sanglier seal of approval"  

edit @fdaniel : c'est noté

c'est pas trop poétique, pas trop mystique? J'suis assez froid avec les trucs fantastique en général. Après de la mythologie romancée ça me va, mais genre l'Edda de Sturlusson j'avais trouvé ça assez chiant à lire de par son "formatage".

Il y a pas de sexe toute les 50 pages... Par contre il y a des moments (qqls moments...fait 1000 pages le bouquins hein) assez glauques ouais, ça réveille quoi. Puis de toute façon le mec qui débarque dans le topic, on s'en fout de son avis  

 
Plus qu'a le lire pour départager quoi  
 
D'ici une 10ene d'année ptet