gratouillis aime la vie | Sanglier a écrit :
Fini Heinz Guderian: Le maître des panzers par Jean Lopez (500 pages).
Biographie critique du général allemand qui a tout fait pour se faire passer pour un simple professionnel dépassé par la barbarie nazie, bien aidé en cela par une première génération de stratèges et d'historiens anglo-saxons qui goberont sans problème ses affirmations.
Il est pourtant un nazi convaincu, antisémite, un profiteur de guerre qui alla même jusqu'à choquer les SS par sa rapacité ; les troupes sous son contrôle commirent de nombreux massacres avec sa bénédiction.
Ce qui le sauve à Nuremberg, c'est sa myopie stratégique. Pendant Barbarossa, il s'obstine à foncer alors que la logistique ne peut plus suivre, et comme il échoue, Hitler lui retire son commandement. Le peu de temps passé à l'est raccourcit la liste de ses crimes par rapport aux autres généraux.
Comme Rommel, il était très fort en matière de publicité et de communication, allant jusqu'à éditer des cartes postales à son image pour ses nombreux fans.
Il a su se vendre comme le père de l'armée de Panzers, alors qu'il n'était qu'un penseur parmi d'autres.
A son crédit, une énorme énergie pour animer, former, diriger ses légions de Panzers ; mais ça le rend aussi aveugle aux problèmes de logistique, comme aux demandes du front en matériels qui auraient été plus efficaces et moins couteux que les chars (canons d'assaut Sturmgeschütz ou simples canons d’infanterie Pak).
Bio intéressante. Le style de Jean Lopez est toujours aussi clair et agréable à lire.
Pour ceux qui ne veulent pas se faire chier à lire : https://www.youtube.com/watch?v=HTFiWPvgLY4
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merci pour cette présentation car il est prévu pour moi d'en faire l'achat, deux raisons, déjà, Gudérian, sacré personnage mais surtout, jean Lopez que je prends pour le meilleur historien du moment, son Barbarrossa est l'œuvre essentielle pour comprendre tout le mouvement qui amène à la défaite finale
comme je ne l'ai pas encore acheté et donc lu, je vous conseille un autre de Guderian, "souvenirs d'un soldat" de Heinz Guderian qui a été traduit, il n'y pas si longtemps que cela, il y en a un autre mais qui n'est pas encore traduit
comme je causais de Barbarrossa, il en cause beaucoup dans ce livre et on comprend pourquoi il en avait "marre" de Hitler, ce sont mes mots, mon perçu...
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