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Auteur Sujet :

Qui a écrit ?

n°7883889
Isidore_Du​casse
Posté le 13-03-2006 à 15:35:42  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Jules Renard ?

mood
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Posté le 13-03-2006 à 15:35:42  profilanswer
 

n°7884159
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 16:06:38  profilanswer
 

Non et non pour les auteurs proposés.
 
Décontracté, c'est le mot! L'auteur est moins méchant qu'il n'en a l'air, ce n'est pas un cynique, mais misogyne assurément.  
De lui, ce mot: "J'aime trop les femmes pour ne pas être misogyne."
 
Indice: en français dans le texte. Auteur très connu, quasiment un classique, donc ça ne devrait pas être trop difficile à trouver. (Dépêchez-vous avant que Lampedusa ne revienne  :D )

Message cité 1 fois
Message édité par Mine anti-personnel le 13-03-2006 à 16:12:24

---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7884223
Profil sup​primé
Posté le 13-03-2006 à 16:13:17  answer
 
n°7884258
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 16:16:51  profilanswer
 


 [:cbrs] Tu veux dire Sacha Guitry?
 
Non. Je ne sais pas si Guitry était misogyne, en tout cas sûrement pas comme notre auteur. J'imagine Guitry plutôt efféminé que misogyne.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7884314
Profil sup​primé
Posté le 13-03-2006 à 16:23:58  answer
 

Je sais pas ;) c'est la citation qui m'a fait tilte.

n°7885935
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 19:36:41  profilanswer
 

Ainsi le pénultième texte était de Sartre ?! Bien joué...
 

Citation :

Le mariage, c’est l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune fille qui cueillent une fleur et reçoivent une avalanche sur la tête.
 


 
Celle-là, je l'ai toujours trouvée vraiment marrante...

n°7886513
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 20:39:47  profilanswer
 

Lampedusa a écrit :

Citation :

Le mariage, c’est l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune fille qui cueillent une fleur et reçoivent une avalanche sur la tête.


 
Celle-là, je l'ai toujours trouvée vraiment marrante...


C'est de l'auteur qu'on cherche en ce moment? Je ne connais pas celle-là.

n°7886652
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 20:53:38  profilanswer
 

C'est ce que j'avais cru...

n°7886691
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 20:56:56  profilanswer
 

Ben vas-y, dis ce que t'as sur le coeur.
 
(Au passage, jette un oeil sur le premier post, màj, il manque quelques trucs)


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7886817
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:07:15  profilanswer
 

Bel effort pour la mise à jour (je tenterai éventuellement, quand par extraordinaire je ne serai pas perclus de paresse, de combler quelques vides)...
 
Pour l'auteur, j'avais pensé à Georges Bernard shaw, mais j'hésite sur le livre... Peut-être "Avertissement sur le mariage" ?


Message édité par Lampedusa le 13-03-2006 à 21:13:01
mood
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Posté le 13-03-2006 à 21:07:15  profilanswer
 

n°7886918
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 21:15:54  profilanswer
 

Tu fais bien d'hésiter, c'est pas Shaw.
 
Le monsieur, il a dit:
 

Mine anti-personnel a écrit :

Indice: en français dans le texte. Auteur très connu, quasiment un classique, donc ça ne devrait pas être trop difficile à trouver. (Dépêchez-vous avant que Lampedusa ne revienne  :D )


Tu ne vas pas me faire mentir?
 
Et puis Shaw était peut-être misogyne mais c'était un gentleman.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887013
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:24:29  profilanswer
 

Eh bien, par esprit de l'escalier, j'avais pris le "en français dans le texte" comme un indice de l'étrangèreté du gentleman misogyne...

n°7887024
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 21:25:00  profilanswer
 

J'ai retrouvé ça sur mon disque dur. C'est un extrait du regretté Alterthon. Est-ce que quelqu'un se souvient de qui est-ce? Je crois me souvenir de La Dame au chien de Drieu la Rochelle.
 

Citation :

C'est avec délicatesse, mais pourtant avec une certaine dureté, qu'il s'agit d'attaquer une histoire rapportant qu'un jour un singe eut l'idée de se précipiter au café pour y rester assis des heures durant. Sur sa tête, qui n'avait vraiment rien d'inintelligent, il portait un chapeau melon, qui pourrait tout aussi bien être un chapeau mou, et ses mains étaient vêtues des gants les plus chics jamais exposés dans un magasin de mode masculine. Le complet était impeccable. En quelques bonds singulièrement agiles et élastiques, remarquables en eux-mêmes quoiqu'ils l'eussent quelque peu trahi, il se retrouva dans le salon de thé, qui était tout bruissant d'une musique entraînante semblable à un murmure de feuillage. Le singe était dans l'embarras quant à la place où il devait s'asseoir, soit dans un coin modeste, soit sans vergogne en plein milieu. Il préféra cette seconde solution, estimant qu'à l'évidence les singes pouvaient tout à fait se montrer, à condition de ne pas manquer aux bonnes manières. Avec mélancolie mais pourtant avec joie, sans préjugés mais non sans timidité, il regarda autour de lui, découvrant plus d'un mignon minois muni de lèvres qui semblaient faites de jus de cerise, et des friandises en pure chantilly ou crème au sucre. Beaux yeux et mélodies harmonieuses renchérissaient à qui mieux mieux, et le narrateur que je suis n'en peut plus de dignité et de félicité en rapportant que le singe, avec un certain accent du terroir, demanda à la serveuse qui s'occupait de lui s'il avait la permission de se gratter le pelage.  
« Faites à votre convenance », répliqua-t-elle aimablement, et notre galant homme, à supposer qu'il méritât d'être ainsi désigné, profitat tellement de cette autorisation que les dames présentes pour une part se mirent à rire et pour une part détournèrent les yeux, afin de ne pas être obligées de voir ce qu'il se permettait là. Lorsque s'assit à sa table une femme manifestement gentille, il se mit d'ailleurs aussitôt à lui faire la conversation le plus spirituellement du monde; il parla du temps qu'il faisait, puis de littérature.  
« Voilà quelqu'un de peu banal », se disait-elle en le voyant jeter ses gants en l'air et les rattraper avec adresse. Il imprimait à sa bouche une grimace ravissante en tirant sur sa cigarette. Laquelle faisait un contraste violent avec son teint basané.  
*, tel était le nom de la jeune fille qui fit alors son entrée dans la salle, comme une ballade ou comme une romance, en compagnie d'une tante d'acidulée prestance; et dès lors c'en fut fait de la tranquillité du singe, qui jusque là n'avait jamais connu ce que c'est que l'amour. Il le connut alors. Toute sottise fut balayée de sa tête. D'un pas ferme il marcha vers l'élue et la demanda pour femme, sinon il allait entreprendre des choses qui montreraient suffisamment de quelle école il était.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887032
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:25:43  profilanswer
 

Dans ces conditions... Jouhandeau?

n°7887050
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:26:52  profilanswer
 

La rose, de Robert walser (ah mais si tu as tout sur ton disque dur...!).

Message cité 1 fois
Message édité par Lampedusa le 13-03-2006 à 21:28:50
n°7887127
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 21:34:19  profilanswer
 

Lampedusa a écrit :

Eh bien, par esprit de l'escalier


Escalier tordu, à condamner.

Lampedusa a écrit :

La rose, de Robert walser (ah mais si tu as tout sur ton disque dur...!).


Mais il insiste en plus! Qu'est-ce qui se passe en ce moment? Déjà tu laisses échapper Sartre...
En français dans le texte, ça veut dire: écrit en français à l'origine, ce n'est pas une traduction.
Bon un petit indice: auteur français mais né hors de France, dans un pays limitrophe de la France.
 
(Non j'ai pas tout sur mon disque dur, mais j'avais celui-là, mais j'ai pas noté l'auteur, c'est bien Drieu?)
 
Edit: pas Jouhandeau non plus, plus connu que Jouhandeau.


Message édité par Mine anti-personnel le 13-03-2006 à 21:35:49

---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887269
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:46:49  profilanswer
 

Citation :

Escalier tordu, à condamner

Et tu ne crois pas si bien dire: ce n'est pas du tout ce que j'avais voulu dire:

Citation :

3. Loc. fig. à valeur expressive. (Avoir l') esprit de l'escalier (ou d'escalier). Trouver trop tard ses reparties.


(Trésor de la langue française, d'ailleurs je recommande, remarquable dictionnaire en ligne).
 
(En français dans le texte doit en général vouloir dire que le locuteur, parlant une langue différente de celle du texte, s'est exprimé en français en l'occurence. Et Shaw, je crois bien, parlait parfaitement le français.)


Message édité par Lampedusa le 13-03-2006 à 21:48:31
n°7887327
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 21:51:24  profilanswer
 

Et si c'est comme ça, je laisse à d'autres, plus qualifiés que moi, le soin de trouver. Ah mais...!


Message édité par Lampedusa le 13-03-2006 à 21:54:07
n°7887347
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 21:54:07  profilanswer
 

Susceptible le monsieur...
Déconne pas, sans toi le topic s'effondre.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887379
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 21:57:05  profilanswer
 

Bon, pour ceux qui restent (s'il y en a  :D )
 
Un suprer-indice en forme d'énigme, qui se comprend si on prend en compte l'ensemble du topic.
 

Spoiler :

"Les derniers seront les premiers."


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887515
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 22:13:07  profilanswer
 

Tu parles d'un super indice... :)  
 
J'avoue que je ne vois pas du tout. J'avais un instant pensé à Camus, mais l'Algérie n'est pas vraiment un pays limitrophe.
Bon, je vais prendre l'air...


Message édité par Lampedusa le 13-03-2006 à 22:13:59
n°7887523
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 13-03-2006 à 22:14:48  profilanswer
 

Cendrars ?
 :D.

n°7887560
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 22:20:26  profilanswer
 

john keats a écrit :

Cendrars ?
 :D.


Bravo. T'as plus qu'à trouver l'ouvrage.
Indice: ouvrage à caractère autobiographique, quoique n'étant pas une autobiographie traditionnelle, et autre que l'ouvrage déjà cité.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887699
Lampedusa
Posté le 13-03-2006 à 22:36:13  profilanswer
 

Le lotissement du ciel?

n°7887707
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 13-03-2006 à 22:36:43  profilanswer
 

Sans les avoirs lu ça doit être un des quatres tomes de ses mémoires..donc une chance sur 4: "Bourlinguer" ?

n°7887754
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 22:41:37  profilanswer
 

Citation :

Sans les avoirs lu ça doit être un des quatres tomes de ses mémoires..donc une chance sur 4: "Bourlinguer" ?


Oui, mais pas celui-là, antérieur à Bourlinguer.


Message édité par Mine anti-personnel le 13-03-2006 à 22:43:45

---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887761
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 13-03-2006 à 22:42:21  profilanswer
 

Il en reste plus qu'un, l'homme foudroyé ! :D

n°7887802
Mine anti-​personnel
Posté le 13-03-2006 à 22:46:26  profilanswer
 

john keats a écrit :

Il en reste plus qu'un, l'homme foudroyé ! :D


 
Bravo John Keats (je m'aperçois que ce topic attire les écrivains).
 
Prépare-nous un bel extrait, même de John Keats si tu veux.


---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7887811
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 13-03-2006 à 22:47:14  profilanswer
 

Je n'ai pas le temps ce soir, mais demain aux premières heures je poste ça :jap:.

n°7889970
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 14-03-2006 à 09:25:37  profilanswer
 

Voilà, le poète attendra, je n'ai aucun des livres que je voulais sous la main, je vous met donc ce texte en attendant.
 
Vous allez trouvez tout de suite, je vous connais :D.
 

Citation :


Deux gendarmes ont écartés les herse qui ont rayé le silence.
J'ai pris le bras de C*. Elle s'est dégagée. Elle voulait marcher seule. Seule devant. Elle connaissait le chemin des appartements de S*. Nous n'avions qu''à suivre. Nous suivîmes. Ce fut comme si une jeune mariée passait la gendarmerie nationale en revue. Les gendarmes se redressaient en baissant la tête. Les gendarmes pleuraient le deuil de la mariée. Il neigeait sur la gendarmerie Française. Puis, ce fut au tour des Compagnons Républicains de Sécurité, le mousqueton au pied, de voir la mariée fendre leurs rangs. Eux qui venaient de casser allégrement du prisonnier révolté, ils sentaient maintenant leur coeur battre dans leur casque. La mariée fixait la haute porte grise. La porte s'ouvrit d'elle même sur la cour d'honneur de la prison. Au milieu de la cour, un piano a queue se consumait doucement parmi des chaises renversées. Une fumée droite l'envoyait au ciel. Les casquettes des gardiens tombèrent au passagede la mariée. Quelques moustaches frémirent. Le dos d'une main écrasa une larme. La mariée, maintenant, glissait dans les couloirs d'une prison silencieuse au point qu'on pouvait la croire à l'abandon. Blanche et seule, la mariée flottait comme un souvenir des vieux murs, les meubles autour d'elle, semblaient renversés depuis toujours, et les photos déchirées qui jonchaient le sol (un flutiste à la tête penchée, le poing d'un sculpteur autour du fer de son ciseau... une corbeille à papier débordant de brouillons étonnamment propre, écriture serrée, ratures tirées à la règle) des photos très anciennes. Ainsi flottante et silencieuse, la mariée parcourut les couloirs, gravit les colimaçons, hanta des galeries, jusqu'à ce qu'enfin la porte qui était le but de ce voyage se dressât devant elle et qu'un vieux gardien aux yeux rougis, aux mains tremblantes tentât de l'arréter:
-Il ne faut pas mademoiselle C*
Mais elle repoussa le gardien et pénétra dans la pièce. Il y avait là des hommes à blousons de cuir qui prenaient des mesures d'autres, un petit pinceau au bout de leurs doigts gantés, qui époussetaient des millimètres, il y avait un médecin d'une paleur de mourant, et il y avait un prêtre en prière, mais qui se redressa soudain, aube aveuglante, chasuble déployée, étole folle, entre la mariée et ce qu'elle avait décidé de voir.
 
Elle repoussa le prêtre avec moins de ménagement que le vieux gardien, et se retrouva seule, absolument seule, cette fois, devant une forme détruite. Cela était tordu, figé. Le corps montrait ses os. Cela n'avait plus de visage. Mais cela semblait crier encore.
La mariée contempla longuement ce qu'elle était venue voir. Aucun des hommes présents n'osait même respirer. Puis, la mariée fit un geste dont ils durent creuser le mystère, tous autant qu'ils étaient, docteur et prêtre compris, jusqu'à la fin de leurs propres vies.


n°7890604
Isidore_Du​casse
Posté le 14-03-2006 à 11:48:17  profilanswer
 

Je ne vois pas...
Pennac ?

n°7891156
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 14-03-2006 à 13:09:17  profilanswer
 

Exact !
 
Je me doutais que ça allais pas rester longtemps. A ton tour [:toph].
 
Et j'ai également une question lorsqu'on pose un extrait, lorsqu'il s'agit d'un auteur anglais, a-t-on le droit de mettre l'extrait en anglais ?

n°7891305
Isidore_Du​casse
Posté le 14-03-2006 à 13:29:07  profilanswer
 

Si c'est Pennac, ça doit être La petite marchande de prose.
 
Quant aux auteurs étrangers la question se pose aussi pour les italiens, espagnols, allemands, etc... Je suis partagé entre le souci de respecter l'oeuvre et son auteur, et la volonté que tout le monde puisse participer sans distinction de degré de maîtrise d'une langue.

n°7891418
Mine anti-​personnel
Posté le 14-03-2006 à 13:40:10  profilanswer
 

john keats a écrit :

Exact !
Je me doutais que ça allais pas rester longtemps. A ton tour [:toph].


L'auteur ne suffit pas, il faut le titre de l'oeuvre
 

john keats a écrit :

Et j'ai également une question lorsqu'on pose un extrait, lorsqu'il s'agit d'un auteur anglais, a-t-on le droit de mettre l'extrait en anglais ?


Même en chinois si tu veux, ça dépend du degré de difficulté que tu veux donner à ton extrait.
 
Edit: vraiment très fort Isidore!


Message édité par Mine anti-personnel le 14-03-2006 à 13:41:08

---------------
Jouez à un jeu intelligent
n°7891663
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 14-03-2006 à 14:08:34  profilanswer
 

Oui, c'était bien La petite marchande de prose. Bravo.
 
Merci pour les réponses. Chacun est libre de faire comme il veut au niveau du choix de la langue. Très bien :).

n°7891942
Isidore_Du​casse
Posté le 14-03-2006 à 14:40:56  profilanswer
 

:)
Je proposerais bien un extrait mais j'ai rien sous la main... Libre à qui le souhaite de nous soumettre un texte !

n°7893702
leoz2004
Posté le 14-03-2006 à 17:39:14  profilanswer
 

allez je m'incruste un peu :p
 

Citation :

Comme on attaquait les hors-d'oeuvre, elle reprit avec un sourire :
    " Vous m'excuserez, je voulais vous donner des huîtres... Le lundi, vous savez qu'il y a un arrivage d'Ostende à Marchiennes, et j'avais projeté d'envoyer la cuisinière avec la voiture... Mais elle a eu peur de recevoir des pierres... "
    Tous l'interrompirent d'un grand éclat de gaieté. On trouvait l'histoire drôle.
    " Chut dit M. Hennebeau contrarié, en regardant les fenêtres, d'où l'on voyait la route. Le pays n'a pas besoin de savoir que nous recevons, ce matin.
    - Voici toujours un rond de saucisson qu'ils n'auront pas ", déclara M. Grégoire.
    Les rires recommencèrent, mais plus discrets. Chaque convive se mettait à l'aise, dans cette salle tendue de tapisseries flamandes, meublée de vieux bahuts de chêne. Des pièces d'argenterie luisaient derrière les vitraux des crédences ; et il y avait une grande suspen-sion en cuivre rouge, dont les rondeurs polies reflétaient un palmier et un aspidistra, verdissant dans des pots de majolique'. Dehors, la journée de décembre était glacée par une aigre bise du nord-est. Mais pas un souf-fle n'entrait, il faisait là une tiédeur de serre, qui déve-loppait l'odeur fine d'un ananas, coupé au fond d'une jatte de cristal.
    " Si l'on fermait les rideaux ? " proposa Négrel, que l'idée de terrifier les Grégoire amusait.
    La femme de chambre, qui aidait le domestique, crut à un ordre et alla tirer un des rideaux. Ce furent, dès lors, des plaisanteries interminables on ne posa plus un verre ni une fourchette, sans prendre des précau-tions ; on salua chaque plat, ainsi qu'une épave échap-pée à un pillage, dans une ville conquise ; et, derrière cette gaieté forcée, il y avait une sourde peur, qui se trahissait par des coups d'oeil involontairesjetés vers la route, comme si une bande de meurt-de-faim eût guetté la table du dehors.
    Après les oeufs brouillés aux truffes, parurent des truites de rivière.
    La conversation était tombée sur la crise industrielle, qui s'aggravait depuis dix-huit mois "


 
Pas trés dur...mais faut avoir un peu de culture ;)
 
Leoz

Message cité 1 fois
Message édité par leoz2004 le 14-03-2006 à 17:40:54
n°7893986
john keats
Vote for pedro !§
Posté le 14-03-2006 à 17:57:18  profilanswer
 

Zola, Germinal.

n°7895329
leoz2004
Posté le 14-03-2006 à 20:26:17  profilanswer
 

Et voila...a faire des extraits trop gentil...
 
Bien joué john Keats ;)

n°7897003
Mine anti-​personnel
Posté le 14-03-2006 à 22:58:07  profilanswer
 

leoz2004 a écrit :

Pas trés dur...mais faut avoir un peu de culture ;)


... ou savoir se servir d'un site qui s'appelle Google  ;)  
 
http://www.google.fr/search?hl=fr& [...] cher&meta=
 
 
 
 
Règles du jeu


Message édité par Mine anti-personnel le 14-03-2006 à 23:03:12
n°7899261
Isidore_Du​casse
Posté le 15-03-2006 à 09:24:44  profilanswer
 

John, un extrait à nous proposer ?

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