Reprise du message précédent :

 
Rho y a pas de raison
 
Tu peux essayer d'écrire un peu, par ci par là, et si c'est un plaisir pour toi, est-ce que c'est vraiment grave de ne pas écrire le prochain Goncourt ? Faut s'amuser un peu, c'est tout !

Du moment que tu nous forces pas à lire    

Petite question de grammaire svp.
 
On dit : Une tripotée de gens...
1/ fait ?
2/ font ?
 
Merci

https://www.noslangues-ourlanguages [...] t-fra.html
 

Donc "font" semble mieux aller dans le cas présent, non?

Perso je trouverai ça plus naturel oui.

Merci.

Alors... je n'ai pas encore fini l'écriture de toute mon histoire... je peux déjà vous en poster le démarrage ici et si ça vous intéresse je mettrai la suite
 
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EDIT - suite aux remarques de Garcia_H et biezdomny
 
     Dans quelques heures, ils vont peut-être venir me chercher. Ils m’ont plusieurs fois changé de cellule.
Cette nuit je suis un peu plus au calme, avec Alma et sa petite fille, mais je n’arrive pas à dormir. Dans ma tête repasse les événements qui m’ont amené dans cette prison. J’espère que cette lettre parviendra jusqu’à toi. Alma, l’autre femme qui partage cette cellule quitte cette prison demain et a accepté de t’apporter ces papiers.  
 
Si, malgré tout, ils récupèrent ce message, peut-être le fait que j’écrive en français va les décourager. Je sais que tu es capable de lire cette langue. En ce qui me concerne c’était une idée de mon père. Il disait que parler plusieurs langues était le meilleur moyen de développer l’intelligence d’un enfant. Lui-même pouvait facilement dialoguer en arabe, turc et français et savait se débrouiller dans d’autres langues. Comme tu le sais, il récupérait les objets dont les propriétaires voulaient se débarrasser. Ainsi il avait récupéré beaucoup de livres en français au Liban.
 
Pour moi, sa fille, il avait pris des méthodes d’apprentissage du français, je me souviens encore de leurs dessins très colorés. Excuse mes fautes si j’en fais, je ne pratique régulièrement cette langue.
Parfois mon père me parlait tout d’un coup en français, d’autres fois il me dictait une lettre pour des clients ou des amis et nous relisions ensuite ensemble ce que j’avais écrit et il corrigeait. En général je faisais peu de fautes. Voyant cela il se mettait à rire et à me complimenter, lui qui pourtant connaissait plus de langues que moi. Maintenant, cette époque heureuse est bien loin.
 
Bien sûr, comme tout le monde ici, nous avions vu s’accumuler les signes inquiétants. Mais nous avons décidé de les ignorer. Mon père avait seulement déménagé son magasin d’antiquités dans un endroit calme de la banlieue de Damas. Nous espérions l’apaisement. La vie quotidienne, avant les tensions n’était pas souriante, mais nous y étions habitués. La bombe, cachée dans une voiture, près de la vitrine de son magasin, tua mon père et plusieurs passants. Il y eut également beaucoup de blessés. Mon oncle, venu rendre visite à mon père, fut le premier à voir les corps déchiquetés, entourés de fumée, dans la rue. Choqué, il rentra criant et pleurant, je ne l’avais jamais vu ainsi. Après plusieurs heures, ses nerfs calmés, il me demanda de partir avec sa femme et ses enfants, au Nord du pays, à Alep,nous mettre à l’abri. Le lendemain on partit sans lui, car il avait encore des affaires à régler à Damas mais il nous rejoindrait d’ici une semaine maximum, selon lui.
 
Je voulais tellement, tellement rester pour l’enterrement, au moins voir le corps de mon père, une dernière fois, mais mon oncle a refusé : la dépouille était en très mauvais état et avec les combats les routes n’étaient pas suffisamment sûres pour rassembler toute la famille et organiser un enterrement convenable.
Mon oncle a aussi ajouté : "et puis à Alep, bientôt il faudra régler une affaire de ton père, mais ne t’en fais pas je serais là avant", sur le moment je n’y ai pas fait attention, mais cette phrase allait être importante. Personne ne savait encore la durée de tout ce bouleversement, on espérait tous un règlement rapide du conflit. Le meurtre de mon dernier parent encore vivant et ce départ précipité, m’ont empêché de te prévenir à ce moment. J’étais complètement anéantie et suis partie de chez moi, oubliant mon téléphone et beaucoup de mes affaires. Jusqu’à maintenant et malgré tout ce qui est arrivé depuis, je n’ai toujours pas réalisée la perte de mon père, ma tête refuse l’idée de ne jamais le revoir. Parfois, j’ai cette idée qu’il est juste en train de dormir et je me dis "Dinah, va le réveiller, il est fatigué mais il doit se réveiller maintenant, il a assez dormi". C’est absurde, mais je n’arrive pas à m’empêcher de le penser.
 
Mais, je parle trop et le temps presse, revenons aux faits.
 
Le voyage a été très difficile, surtout aux environs de la ville de Homs. Notre chauffeur s’arrêtait fréquemment et demandait par talkie walkie si la voie était dégagée avant de poursuivre. Heureusement, il n’était pas encore vendredi, jour de prière dans les mosquées, où les prêches des imams opposés au régime chauffent les esprits. Arrivés à Alep, nous sommes passés chez notre cousine récupérer les clés de l’appartement. Elle me présenta ses condoléances et me parla d’un étranger qui était passé la voir au sujet d’un livre que mon père pouvait avoir.
 
Je me rappelle encore de sa parole :
- Il avait l’air anglais et a dit être un client de ton père, mais je ne l’ai jamais vu. Il a parlé d’un livre mis de côté par ton père pour lui, écrit par un poète arabe, un certain Abd Al-hazred. Tu le connais?
Je n’en avais jamais entendu parler et nous avons trouvé étrange qu’un client, étranger en plus, se présente à Alep, chez notre cousine, et non à Damas. Ce n’était pas non plus très important sur le moment. Nous avons donc retrouvé notre appartement d’Al-Hamdanyé et ma tante m’a chargé de faire les courses, pendant qu’elle s’occupait de l’intérieur.
Nous étions en juillet et le soleil du matin éclairait les lieux.

Comme je le disais sur un autre topic, quand vous postez des extraits c'est pas possible de filer un lien sur une page ou un blog ou ça sera correctement mis en forme ?  
 
Car bien tassé sans justifié, j'ai beaucoup moins de volonté.

Moi je préfère quand c'est sur le topic, par contre c'est vrai que c'est un peu dense là.  
 

 
Je pense qu'il y a un souci d'organisation et de rythme dans ton texte. Tu commences par "j’ai peu de temps pour t’expliquer ce qui s’est passé" et ensuite tu embrayes sur un roman. Le fait que tu parles d'une femme qui partage la cellule en rajoute encore, on imagine que le narrateur est en train d'écrire à la hâte quelques mots sur du PQ et on s'attend au strict nécessaire : "vais bien suis dans telle prison je pense à toi". Une lettre plus longue, qui raconte la vie du personnage pour qu'on ne l'oublie pas, pour passer son histoire, serait écrite par petits morceaux dans la durée.
 
Je pense à la lettre de Valerie dans V for Vendetta en fait : c'est une lettre de prison pour raconter qui elle est et pourquoi la prison va la tuer mais ne l'asservira pas. Elle est écrite sur du PQ avec un vieux crayon et elle est assez longue et raconte la vie du personnage, parce qu'elle l'a écrite "au calme" dans sa cellule, pas dans la précipitation, et l'autre personnage la lit par petits bouts.
 

 
La lecture est donc perturbée au début parce que tu changes de sujet. Si on écrit une lettre à la bourre, je pense qu'on va directement au sujet, on n'écrit pas : "Peut-être va-t-elle leur donner ce témoignage, peut-être va-t-elle le lire et le déchirer. Je ne la connais pas et n’ai pas de raison de lui faire confiance; mais en ce moment elle reste la seule possibilité qui s’offre pour moi d’envoyer ce texte à l’extérieur alors que j’ignore ce qui va m’arriver." surtout que si elle va déchirer le texte la personne à qui il est destiné ne le saura jamais. On a donc l'impression que le narrateur écrit pour le lecteur et pas pour son destinataire, ce qui nuit à l'immersion dans un texte qui devrait être fort compte tenu de la situation. Pareil pour les digressions sur le père par exemple.  
 
Là on en a marre, on se dit qu'on est parti pour 12 pages de digressions et qu'on n'arrivera jamais au fait, alors on saute à la fin et on voit :  
 

 
Petit fripon canaillou  
 
En résumé, je pense que tu as un problème avec ta phrase d'introduction qui décrédibilise le texte, et tu pars un peu dans trop de digressions ensuite. Si tu veux vraiment commencer l'histoire avec une lettre du personnage en prison, elle ressemblerait plutôt à "suis vivant prison xxx stp recup livre al-Hazred dans boutique papa tu connais cachette et CACHE-LE ils ne doivent pas le trouver JE T'EN PRIE FAIS VITE" (par exemple hein, je veux dire un truc rapide et qui va au fait) quitte à ce que le "journal" soit découvert plus tard (par exemple en allant chercher le bouquin).  
 
Ou alors si tu veux vraiment cette forme de récit il faut que ton personnage ait pu l'écrire au calme, dans les marges d'un bouquin qu'il a et qu'il fait passer à l'extérieur par l'autre prisonnière par exemple, mais quelque chose de volumineux sera difficile à faire sortir de prison discrètement, et difficile à écrire discrètement (puis faut un support et un stylo ou crayon).

un petit appel à texte de la cabane à mots, où c'est franchement le bordel, je trouve :
https://www.facebook.com/events/711 [...] pe=regular

 
Le titre    
 

 
Je me suis dit qu'ils avaient oublié "lol" mais c'est bon, y en a plus loin, nous sommes rassurés

Petite question svp

On dit : Le livre
1/ d'Anne?
2/ de Anne?

Merci !

La vie d'Adèle ou La vie de Adèle ?
La bibliothèque d'Alexandrie ou La bibliothèque de Alexandrie ?
=> choix 1.

Peau d'âne ou Peau de âne ?

 
DANS UNE JATTE PLATE §§§§  
 
/traumatisme

 
Tiens je me suis posé la même question la semaine dernière, et apparemment, on peut dire les deux, même si l'élision est la plus usitée.
Par contre si on n'a que l'initiale, il faut pas élider : le livre de A. Franck

Dans un dialogue, vous privilégiez le "nous" ou le "on" ?

Je trouve que cela rend les phrases plus belles d'utiliser la première personne du pluriel, mais cela les rend moins "vraies", disons. Bien qu'en même temps je me dis qu'un roman n'a pas vocation à être "vrai".

Dépend qui parle, du style de ton bouquin, de la situation... Plutôt "nous", globalement.

De même pour les formes interrogatives ?

Comment choisir entre "As-tu....?" et "Tu as... ?" ?

Merci

1. Je n'écris quasiment jamais de dialogue, je déteste ça, il n'y en a pas un dans mon dernier NaNoWriMo et je crois qu'il y en a sept lignes dans mon dernier "vrai" roman.

2. Ça dépend du contexte, du lieu, des personnages, de l'époque. Deux collégiens du XXe siècle (le ciel m'en préserve) vont dire on, deux chevaliers du XIVe siècle probablement nous.

Baaaah, je te répondrais bien la même chose que précédemment

Ne choisis pas, ça devrait te venir naturellement encre une fois selon le personnage, le style global, le contexte, l'époque...

Comment ça, je ne sers à rien ?

 
C'est pas si évident, sans quoi on aurait moins de films ou de séries qui sonnent atrocement faux  

 
Mouais, sauf à considérer comme Astier qu'on a largement amélioré la légende des chevaliers et qu'en fait ils étaient crétins et parlaient argot comme dans Kaamelott.

Bah pareil, ça dépend du contexte et du ton de ce qui se passe autour. Donc comme tout le monde, je réponds à offal : "ça dépend". Et il est bien avancé

- On s'encule ?
- Nous ?
- Non.
 
ainsi le nous et le on deviens non, et le tour est joué.

Salut à tous!
ça fait un moment que j'écris de petits débuts d'histoire par ci par là. Parfois j'écris un peu un morceau sans réellement savoir où il sera placé et dans quel contexte. Mais ce matin une idée m'est venu. J'ai fini mon devoir d'info avec une heure d'avance donc j'ai choppé mon ordi et j'ai commencé à marteler frénétiquement mon clavier.
Mon ordi d'école à l'écran a moitié détruit et un clavier peu ergonomique. Je n'ai pas encore pu corriger toutes les fautes donc je m'en excuse mais j'aimerais bien soumettre mon travail à votre avis.
 
J'aime les saucissons, je voulais un bon saucisson sec avec du poivre. C'est ainsi que cette épopée fantastique commence. Ce matin-là comme chaque matin je sortais de chez moi, mon béret sur la tête comme un bon petit parisien.  
Mais quelque chose n'allait pas. Pourquoi tout les bâtiments avaient disparus remplacés par d'épais fourrés de pins. Pourquoi la tour Eiffel semblait plus proche du Mont Everest que d'un mat d'acier. Et pourquoi au grand POURQUOI y avait-il ces deux hommes ce battant à coup de hache face à moi. Tout cela m'intriguait mais je décidai de continuer mon chemin jusqu'à la charcuterie pour acheter mon saucisson tout de même, mais avant que j'ai pu faire un pas un de ces barbares m’arrêta brusquement me gueulant un truc dans ce genre là  
«  Qu’est-ce que tu fous là espèce de détritus, ramasse tes armes et bas-toi !  
-Mes armes mais de quoi parles-tu, dis-je l'air perplexe  
-T'es pas d'ici toi hein, mais on a besoin de renfort, prends ça ! Dit-il en me tendant une hacher deux fois plus lourde que moi-même, et frappe tout ceux qui portent des casques à corne. »  
Me disant que ça devait être une sorte d’événement assez étrange je me mis à frapper, une tête après l'autre elles tombaient, mais ce n'était pas grâce à moi. Après le premier coup ma hache s'était fichée dans le sol et impossible de la récupérer.  
Ce matin là je me réveillai de bonheur pour  aller chercher mon pain. Ce matin là je n’aurais pas du me lever, en sortant de chez moi une armée de zombie m'attendait. Je décidai de rerentrer et de me rendormir.  
Ce matin là je me levai très tard, en retard pour mon boulot j'enfilai rapidement mon costume et descendis l'escalier qui séparait le premier étage du palier. Lorsque j'ouvris la porte quel ne fut pas ma surprise de voir tout les parisien complètement nus. Je décidai d'aller observer un peu. Arrivé au champs de Mars je fut ébloui d voir cette femme, une magnifique beauté de l'est, grande, blonde, les yeux bleus, les pommettes hautes, la poitrine et les fesses bien rebondies, les hanches larges, de longues jambes fines et parfaite jusqu'au bout des ongles. Aucun imperfection, elle devait sortir d'un rêve, et en plus, elle était nue ?! Puis tout à coup, je me réveillai, encore ! Mais j'en avais mare à la fin, à coté de moi je sentais quelque chose de chaud, comme si quelqu'un était lové contre moi. Était-ce cette blonde que je venais de voir ? Je ne me souvenais de rien d'autre que cela. Je me retournai et quelle ne fut pas ma surprise d'apercevoir une jeune femme brune encore plus parfaite que la blonde que je venais de laisser. Cette chevelure, longue et brune avec des reflets chocolatés, tirant par endroit vers le caramel. Définitivement je préférais les brune, je la caressai, elle ouvrit les yeux, son regard était profond, ses yeux bruns me portaient à l'extase le plus fou, je n'arrivais pas à en détacher mes propres yeux. Pourtant plus bas sa poitrine était nue, et, sans vouloir me vanter, je suis assez pervers et n'est aucune gêne à regarder ouvertement une femme dans sa plus profonde intimité, mais ses yeux me disaient de ne pas me détourner, d'y plonger, de m'endormir, et...  
Le réveil sonna, il était 7heures, j'étais dans mon lit, non, ce n'était plus mon lit depuis presque 10 ans. Mais que faisais-je là, je n'étais plus un enfant, je venais tout juste de fêter mes 35 ans, et pourquoi mon réveil sonnait comme si il fallait aller à l'école ?  
-Je me levai et d'un coup la porte s'ouvrit :  
« Qu'est-ce que tu fous putain ? Me gueula ma mère, il est 7h15 tu vas pas en cours ?! Viens manger et prépare toi rapidement ou tu seras en retard. »  
Je me levai d'un bond, dévalai l'escalier, j’avalai en vitesse les crêpes que ma mère m'avait fait. Je m'habillai ; je me souvenais encore de ce sweet Raf Simon, collection printemps/été 2003, l'un des plus beaux que j'ai eu, malheureusement ma mère avait eu la bonne idée un jour de le passer à la machine à laver. J'enfilai mes Balenciaga, elles je les avait toujours, elles n’étaient plus aussi belles mais... c'était l'une des paires avec lesquelles j'avais le plus de souvenir.  
J'attrapai rapidement mon bus, au fond était assise comme à son habitude cette file, je n'avais jamais osé lui demander son nom à l’époque mais vu qu'une nouvelle chance me semblait offerte je me dis qu'il était peut-être temps. Je me décidai à aller m’asseoir près d'elle. Elle aussi était une belle brune, pas parfaite mais c'était ses défauts qui faisaient tout son charme. Je la regardai, mais lorsque j’ouvris la bouche pour lui parler.  
Je me réveillai.  
Je n'y comprenais plus rien, j'en étais sûr maintenant, tout cela n'était qu'un rêve mais maintenant j’étais bien éveillé. Mais pourquoi ? Pourquoi après toutes ces années je repensais à elle, cette fille, je n'avais jamais osé lui parler, pourtant j'en étais sûr je l'aimais, j'étais éperdument amoureux d'elle, mais ce n’étais qu'un mirage, un rêve complètement fou, un illusion de mon cerveau, comment pourrait-il en être autrement, je ne pouvais pas aimer quelqu'un à qui je n'avais même pas osé dire un mot, je ne connaissais pas même son nom, son âge, elle descendait toujours du bus un arrêt avant moi.  
 
Pourtant mes sentiments s’étaient réveillés et j'en étais sûr maintenant je devais la revoir, la retrouver, mais comment ? C'était il y a des années maintenant, elle avait brusquement arrêté de prendre ce bus, je l'avais perdu de vue, et c'est comme si elle n'avait jamais existé ailleurs que dans mes rêves, mes songes, mon fol esprit détraqué.  
Je sortis toujours pensif face à ce rêve.  
 
C'est 10 jour plus tard que ma vie bascula définitivement, plus vite que je n'aurais pu le comprendre, elle était là, je la voyais, devant moi, je ne rêvais pas, mais comment était-ce possible. En 10 ans dans cette boite j'avais vu passer beaucoup de monde. Mais elle était là, devant moi, et je lui parlais, elle venait avec sa mère pour rédiger en propre l'acte d'héritage. Ils n'avaient pas grand chose, mais sa mère voulait absolument qu'elle bénéficie du peu qu'elle avait, je lui assurai que de toutes façon, la loi exigeait que les enfants bénéficient de l'héritage de leurs parents. Trop timide pour lui parler face à face, je glissai un papier dans la poche de cette fille, priant intérieurement pour qu'elle ne lave pas ses vêtements avant de fouiller ses poches.  
3 jours plus tard je reçut un SMS :  
« Tu en as mis du temps  »  
Je ne savais pas quoi répondre à cela. Comment était-ce possible ? Moi qui me pensais invisible, inutile, comme un fantôme face à elle, comment ça j'avais mis du temps ? Du temps pour quoi ? Pourquoi je me voilais la face ?  
Je le savais pertinemment,  
Je sortis de chez moi, un sourire grand comme un ballon de foot sur la tronche. Mon boulanger habitué à me voir faire la gueule dans ma tenue de ninja des villes me regarda d'un air perplexe. Je crois qu'il avait compris puisque lorsqu'il me rendit la monnaie il éclata d'un rire tonitruant comme je ne l'avais jamais entendu rire. Cet homme il était gentil comme tout, le plus brave homme que je connusse, travailleur, jovial et toujours de bon conseil. Je aurais du lui parler de mon problème, mais je décidai que cela pouvais attendre.  
Je rentrai chez moi, pris mon petit déjeuné et renvoyai un message a cette fille :  
« Cinéma ce soir à 20h tu viens? »  
Une minute plus tard à peine :  
« Oui bien sûr ! »  

 
Je suis conscient que le lecteur doit se dire "WTF?!" après ça. On commence en parlant de saucisson et on obtient un rendez-vous avec une fille.
Encore une fois je m'excuse des fautes et j'essairai de corriger le plus vite possible. Si jamais vous ne comprenez pas quelque chose n'hésitez pas à me le dire. Je suis ouvert à toute critique.  
Merci à vous
Je vous souhaite une bonne journée/soirée
 
Edit:corrigé

 
Tout dépend de qui parle, comme les autres l'ont dit.
À toi de voir si tu imagines ton personnage en train de prononcer les mots ou pas.
 
Si ça se situe au 21e siècle, beaucoup utiliseront un langage familier/parlé et donc diront "t'as vu le planning de Jocelyne ?"
Si ça se situe dans un univers medfan et que des précieuses ridicules parlent entre elles, tu peux utiliser "avez-vous vu les occupations de la femme de chambre ?"  
 
Dans ma série jeunesse, j'en joue beaucoup, un chapitre sur deux étant écrit du point de vue d'un ado bourrin, au présent de l'indicatif, avec un vocabulaire assez violent - et le second étant écrit du point de vue d'une gamine trop bien élevée et bibliophile, au passé simple, avec des tournures surannées et des expressions d'un autre temps.

Je commence ce week-end l'écriture de mon premier (et probablement dernier) livre, un petit essai sur un sujet futile que je vais essayer de traiter de manière à la fois intelligente et amusante. Merci d'avance de penser à me demander où j'en serai dans 6 mois afin que je réalise que je n'ai jamais dépassé les 15 premiers feuillets.

On prend note  

 
(oui c'est en te stalkant que je suis arrivé ici borabora )

Déterrage du topic pour annoncer la sortie de mon sixième roman auto-édité sous licence Creative Commons.  
 
"Un pas de côté", ça s'appelle.  
 

 
Le PDF intégral ici
 
Un peu de contexte là
 
D'avance merci pour vos critiques constructives.

J'ai pas lu, ça a l'air trop fleur bleue

 
Ah oui, celui-là, clairement, c'est pour femmes

vaut mieux, parce que pour les hommes, un pas de côté et on loupe la cuvette.

c'est ça le truc, je pose des crottes un peu partout pour le plaisir de me relire, c'est un peu narcissique quand même, je l'avoue.

 
Fais attention, ce genre de remarque peut être vu comme méprisant et t'aliéner une partie du lectorat. En tout cas, attends-toi à ne pas pécho dans 100% des cas avec un résumé pareil
 
Pour parler de manière plus constructive, je trouve que ta quatrième de couv et ton extrait ne donnent pas envie, parce qu'on y retrouve des clichés et qu'ils donnent un peu l'impression d'un roman "à recette" du type "je veux séduire tel type de lecteur, je dois utiliser tel ingrédient". Il y a un aspect "mécanique" qui ressort. Pour parler crûment, "je veux attirer la ménagère de moins de cinquante ans, tout le monde sait qu'elle aime les histoires d'amûr et de déchirement, je vais ajouter un Élément Très Mystérieux et l'écrire sur la couverture, hop ça ne peut que marcher". Si tu tombes sur une ménagère de moins de cinquante ans qui a un peu d'esprit critique, elle pourrait avoir l'impression que tu la prends pour une conne tentes de la manipulation facile.
 
Après, ça peut aussi être ta quatrième de couverture qui est mal formulée. Tu peux nous faire un pitch un peu plus sexy pour voir ?

Moi c'était juste la couverture qui m'avait l'air fleur bleue  
 

 
Je l'ai déjà dit ici : j'aime pas les 4ème de couverture. Non seulement je sais pas les faire, mais je n'arrive pas à en trouver une utile, même chez les autres.
 
J'ai fait celle là très cliché parce que sur mon roman d'avant, les gens comprenaient rien et ça les rebutait aussi.
 
L'exercice est vraiment pas facile.    
 
Sur mon blog, j'ai mis plutôt ça comme pitch, c'est-à-dire un morceau du tout premier chapitre :
 
Plus d'un tiers des couples se séparent dès la première année. Le sien aura tenu huit mois. Il s'en veut d'alimenter la statistique fatidique malgré lui.
Il jette un dernier coup d’œil à son smartphone. Pas de message. Péniblement, il enfile ses pieds dans ses baskets dégoulinantes et se redresse face au vent et à la mer.
D'un geste révolté, il utilise toutes ses forces pour jeter son téléphone portable au loin. Il s'écrase et explose sur un ponton en béton avant de couler au fond de la mer.

 
J'aime bien la première ligne de ton pitch.
Personnellement, je serais encore plus lapidaire. Pas besoin de "fatidique", pas besoin de "malgré lui".
Plus d'un tiers des couples se séparent dès la première année. Le sien aura tenu huit mois. Il s'en veut d'alimenter la statistique."
 
Après - mais ça confine aux TOCs chez moi - j'épurerais le texte.
 
Par exemple, "il enfile ses pieds dans ses baskets", on se doute que ce ne sont pas ses mains, donc: "il enfile ses baskets dégoulinantes".  
Idem pour "utiliser toutes ses forces pour jeter" - et le geste révolté est un peu étrange ici.
 
Du coup un truc de ce genre:
Plus d'un tiers des couples se séparent dès la première année - le sien aura tenu huit mois. Il s'en veut d'alimenter la statistique.
Il enfile ses baskets dégoulinantes et se redresse face au vent et à la mer. Aucun message sur son smartphone; il le jette au loin de toutes ses forces. Le téléphone s'écrase contre un ponton de béton et coule à pic.