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Auteur Sujet :

[Tchetchenie (itchkérie)] Topic Unique

n°9294849
corsicaper​sempre
Posté le 23-08-2006 à 23:35:40  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Qu'on n'en parle plus [:aloy]

mood
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Posté le 23-08-2006 à 23:35:40  profilanswer
 

n°9333974
vrossi1
Posté le 28-08-2006 à 10:20:44  profilanswer
 

deux bons articles sur le figaro a propos de la tchetchenie:
 
 
http://www.lefigaro.fr/internation [...] raire.html
 
Grozny ou la reconstruction par l'arbitraire
 

Citation :

Une formidable soif de vivre monte des ruines de Grozny où apparaissent les premiers signes d'une reconstruction. Mais derrière les façades repeintes du centre-ville, la loi du plus fort continue de régner dans la capitale tchétchène. Aujourd'hui, le plus fort a pour nom Ramzan Kadyrov, premier ministre prorusse, qui a pris le contrôle de la république avec l'appui d'une milice privée connue pour sa brutalité aveugle. Marginalisant rapidement le président local en exercice Alou Alkhanov, il s'est imposé au pouvoir russe comme le seul homme capable de ramener l'ordre et de rebâtir la république, après six années de survie dans les ruines. Les Russes lui font crédit d'avoir su, du moins provisoirement, marginaliser la guérilla, dont les deux têtes principales, les chefs de guerre Aslan Maskhadov et Chamyl Bassaïev, ont été éliminées en un an. Grossier, mal éduqué, fantasque, mais aussi rusé et pragmatique, Kadyrov a gagné ces derniers mois un certain crédit au sein de la population. Mais la reconstruction qu'il prétend accomplir, loin d'ouvrir la voie à une réconciliation politique, reste pour l'instant basée sur l'arbitraire, la peur et la pression de racketteurs et de sbires à la gâchette facile.  
 
 
BÉQUILLES en avant, ils foncent à travers le terrain de foot à une vitesse époustouflante. Tous ont une jambe ou un bras en moins, parce qu'ils ont sauté sur des mines. Pour ces jeunes adolescents tchétchènes que la guerre a rendu invalides, le football est une seconde chance. Sur leurs visages, se lit un mélange d'intense concentration et de plaisir du jeu. Une soif de vivre bouleversante. «Si vous les aviez vus quand je les ai récupérés il y a un an et demi, on aurait dit des ombres. Ils étaient si timides, si honteux d'eux-mêmes. Aujourd'hui, ils sont transfigurés», raconte Rouslan, leur entraîneur.
 
Cette même soif de vivre monte des ruines de Grozny alors que six ans après la destruction totale de la ville par les forces russes, apparaissent les premiers signes de reconstruction. Les rues longtemps désertées sont pleines de passants qui déambulent et de voitures qui foncent on ne sait trop où dans un nuage de poussière. Les postes militaires russes barricadés de sacs de sable sont toujours là, mais les contrôles sont moins fréquents. De petits magasins ont fleuri au rez-de-chaussée d'immeubles encore détruits. Les trottoirs de plusieurs rues du centre-ville ont été refaits et plusieurs bâtiments rénovés, comme la Maison de la presse, dont les vitres fumées brillent sous le soleil écrasant.
 
Devant l'ancien palais de l'ex-président indépendantiste Aslan Maskhadov, repeint en rose pastel, une fontaine, des allées et des massifs de fleurs ont été installés pour permettre aux habitants de se promener, sans patauger dans la boue et la poussière. Un petit café a même été ouvert, avec des tables ornées de parasols. Elles sont pleines. Une fois assis, quand on ne regarde pas vers l'arrière de la place où se profilent toujours les squelettes décharnés d'immeubles bombardés, on peut avoir l'impression, pour quelques minutes, d'être dans une ville normale. Deux jolies jeunes filles passent, cheveux lâchés, tête nue, et talons hauts.
 
Sortie des ruines
 
«À Grozny, il y a à nouveau des élégantes», lance Zarema (*). Adossée à la fontaine, cette journaliste dont le coeur a battu pour la république d'Itchkérie (nom de la Tchétchénie indépendantiste) se prend à rêver tout haut de la renaissance de «sa ville», celle qui s'élevait ici il y a encore douze ans. «Grozny était la plus belle ville de la région», dit-elle, nostalgique. On l'appelait le Paris du Caucase. Zarema garde un souvenir particulier de l'immense parc botanique, aujourd'hui disparu, où l'on pouvait admirer naguère des animaux. «Ah, revoir le Grozny d'avant la guerre !»
 
Au-delà de ce souhait qui lui tire des larmes, la journaliste se dit déprimée. Car à quelques centaines de mètres de la fontaine reconstruite, les amas de pierre et les immeubles troués de balles restent le quotidien des habitants. Surtout, dit Zarema, l'actuelle sortie des ruines qui s'ébauche en Tchétchénie ne restera qu'un trompe-l'oeil si les méthodes ne changent pas. «Derrière les quelques immeubles rénovés, se cache la peur avec un grand P et l'arbitraire le plus total», se plaint-elle, résumant l'avis général.
 
Cet arbitraire a désormais le visage d'un petit homme à la barbiche rousse et aux yeux gris-vert rapprochés qui luisent d'impertinence et de ruse. Ramzan Kadyrov, l'homme que Moscou a choisi pour présider à la remise en ordre de Grozny, et qui a fêté récemment avec faste les 100 jours de sa nomination au poste de premier ministre, a du sang sur les mains. Beaucoup de sang, murmurent les Tchétchènes. Il a acquis ses «lettres de créance» auprès du pouvoir russe en prenant la tête de milices privées sans foi ni loi qui ont pris la main, en matière de lutte contre la guérilla, torturant, kidnappant, éliminant à leur guise tout suspect potentiel. Satisfaits de ses résultats, les militaires russes se sont partiellement effacés pour lui laisser la place, au nom de la «tchétchénisation» de la lutte contre le terrorisme décrétée par Vladimir Poutine.
 
«C'est un bandit, et qui agit en conséquence», n'hésite pas à dire Anna Politkovskaïa, la seule journaliste russe à couvrir encore la Tchétchénie de manière indépendante. Grozny ou la reconstruction par le knout...
 
Beaucoup de Tchétchènes, fatigués de vivre dans des ruines, se sont mis à louer ce nouveau héros qui promet de reconstruire la capitale tchétchène en un an, d'éradiquer l'alcoolisme et la drogue, et d'ériger au centre-ville la plus grande mosquée du Caucase. Il est vrai que Kadyrov a ajouté à la politique du bâton quelques carottes. Les jeunes s'enthousiasment pour les concerts de groupes de rock, qu'il fait venir à grands frais de Moscou. Les vieux se laissent séduire par les gestes qu'il consent pour tel ou tel village qui l'a sollicité personnellement pour amener le gaz jusqu'à eux. «S'il y avait aujourd'hui une élection, il aurait 100% des voix», s'étonne, amère, Zainap Gachaeva, de l'organisation Écho de la guerre.
 
Cracher au bassinet
 
Pourtant, toutes les histoires que racontent les habitants font douter de la renaissance annoncée. Derrière le culte de la personnalité très soviétique de Ramzan, incarné par les grandes affiches où on le voit aux côtés d'un Vladimir Poutine souriant, l'envers du décor laisse peu d'espoir. Chamyl, un jeune entrepreneur qui a acheté une supérette en ville, raconte par exemple le racket pur et simple, érigé en système. Il lui a fallu cracher au bassinet du Fonds Kadyrov, (structure mystérieuse censée être financée par des crédits bancaires), quand celui-ci a exigé qu'il mette au pot 10 000 dollars pour permettre l'érection d'une immense statue de son père assassiné par la guérilla indépendantiste. Les demandes se sont renouvelées pour d'autres projets. Chez les fonctionnaires, la retenue arbitraire sur salaire est très courante. Le mari de Mariet, professeur d'anglais, a vu son salaire de 3 000 roubles diminué de moitié depuis plusieurs mois, au nom de la reconstruction de la république. «On n'a qu'à s'incliner. Sinon on est foutu. La seule garantie dans ce pays, c'est de plaire à Ramzan», dit Chamyl.
 
Tous ceux qui refusent se voient couper les vivres. Ainsi du directeur du théâtre national tchétchène, qui avait réussi à convaincre le gouvernement de lancer la reconstruction du théâtre. Alors que le chantier progressait à grande vitesse, on lui a demandé la mise en scène d'un grand spectacle à la gloire de Ramzan. Le directeur a refusé. Les travaux ont été arrêtés...
 
«On ne peut pas nier que des changements positifs sont en cours», note cependant le directeur du musée de la ville, dont des dizaines de milliers de pièces ont été pillées ou détruites. Il ajoute même que la normalisation lui paraît «irréversible». Mais on a du mal à croire qu'il le pense vraiment. Il connaît trop de choses sur l'histoire de la Tchétchénie, tant de fois reconstruite et détruite. «Il doit être prudent, dit une journaliste. Je ferais de même à sa place.»
 
C'est que la mort rôde à Grozny. À chaque instant, les hommes de Kadyrov ou les fédéraux russes peuvent embarquer les indésirables. Coupables ou innocents. «C'est la sbirocratie», s'écrie Andreï Mironov de l'organisation Mémorial. Selon les militants des droits de l'homme, les structures actuellement les plus actives sont les bureaux d'investigation opérationnelle (ROB), qui pratiquent des enlèvements ciblés de jeunes gens pour leur faire avouer des crimes le plus souvent imaginaires. Interrogés, torturés, ces derniers finissent par reconnaître qu'ils sont liés à la guérilla. Le fameux bureau les remet alors au parquet qui utilise leurs témoignages pour les porter devant la justice. «Une gigantesque machine de terreur judiciaire en chaîne est ainsi organisée pour démontrer l'efficacité de la lutte contre le terrorisme, exhibant des statistiques qui n'ont aucun sens», explique un humanitaire.
 
Les féroces bataillons «Sud» et «Ouest» de Kadyrov et les forces fédérales continuent par ailleurs leurs propres exactions. Parfois de manière ciblée. Parfois au hasard de ratissages de villages suspects. C'est ainsi que Boulat Tchelaev, le chauffeur de l'organisation Mémorial à Grozny, a disparu sans laisser de traces le 9 avril. Arrêté par des hommes des services militaires russes GRU, à l'entrée du village de Sernovodsk, il n'a jamais été revu vivant. Son père l'a cherché partout, remontant jusqu'au premier ministre Kadyrov. On a fini par lui faire comprendre que s'il arrêtait de faire du bruit, on lui rendrait le corps de Boulat. «À qui demander des comptes», s'interroge un responsable de Mémorial. Confrontés à la menace de ce rouleau compresseur, les Tchétchènes, stressés, désespérés, meurent comme des mouches. De crise cardiaque, de cancer. «Si vous saviez comme la vie est triste ici», soupire Zoulaï Bagalova, une célèbre actrice qui a créé une organisation humanitaire et un journal. Les salaires sont ridiculement bas. Le chômage omniprésent.
 
Tchétchénie sans Tchétchènes
 
Même Zoulaï, avec ses contacts, n'a pu obtenir la moindre aide pour la reconstruction de son appartement de la rue Rosa-Luxembourg, dans l'ancienne Maison des artistes. Comme tous les habitants de la république, elle a elle-même amené des fils électriques de l'extérieur pour avoir la lumière. Même chose pour le gaz et les matériaux de construction avec lesquels, peu à peu, elle reconstruit les cages d'escalier explosées. «Tous rêvent de partir, de laisser la Tchétchénie aux Russes. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils empêchent notre départ. Pourtant, c'est d'une Tchétchénie sans Tchétchènes dont ils rêvent», dit-elle tristement.
 
Elle raconte que ceux qui n'émigrent pas n'ont qu'une issue. Se courber. Faire comme si rien ne s'était passé. Oublier et s'oublier. C'est bien sûr impossible. La Tchétchénie est une immense plaie. Un océan de morts, de souffrances et d'humiliations que jamais on ne pourra oublier dans une société où la vengeance est une tradition jusqu'à la septième génération. Alors on serre les dents en attendant l'heure de la nouvelle révolte. «Ce n'est pas la première guerre et ce ne sera pas la dernière, tous les cinquante ans, elle reprend», affirme un vieux Tchétchène qui a participé au gouvernement indépendantiste. «La résistance va continuer, car nous aimons la liberté plus que la vie, dit-il. Et parce que la violence du pouvoir nourrit les rangs de la guérilla.»
 
À la sortie de Grozny, un soldat russe casqué et armé d'une kalachnikov arrête notre voiture. Timour, le chauffeur, lunettes de soleil sur le nez, sort pour présenter ses papiers. «Tu as l'air d'un bandit avec tes lunettes, lui dit le Russe, enlève-les !» Timour répond qu'il a peut-être l'air d'un bandit, mais que lui «ne porte pas d'arme». L'autre esquisse un sourire gêné. «Tout est précaire, dit Timour. À chaque minute, chaque mot de trop, je sais que ma vie peut basculer. Les Russes ont-ils vraiment intérêt à la reconstruction de la Tchétchénie ? Que décidera le successeur de Poutine ? Nous vivons tous avec le sentiment que chaque nouveau jour sera peut-être le dernier.»
 


 
 
http://www.lefigaro.fr/internation [...] emlin.html
 
Le pouvoir absolu de Kadyrov dérange le Kremlin
 

Citation :

Soucieux de «tchétchéniser» un conflit que les forces fédérales russes échouaient à résoudre, Poutine a trouvé son nouvel homme en Tchétchénie. Ramzan Kadyrov. Mais le Kremlin ne risque-t-il pas de se faire piéger un jour par sa nouvelle marionnette, si celle-ci devient une sorte de Saddam Hussein tchétchène ? Ramzan a d'abord été le fils de son père Akhmad, ancien mufti de la république, qui avait pris parti pour la rébellion indépendantiste avant de devenir l'homme de Moscou pendant la seconde guerre, à partir de 1999. Certains estiment qu'Akhmad avait toujours été un agent des Russes et qu'il attendait son heure.
 
Alors que son père est imposé aux Tchétchènes à la force des baïonnettes russes au cours d'une campagne militaire d'une violence inouie, puis d'un scrutin présidentiel truqué dénoncé par l'OSCE, Ramzan, lui, se fait d'abord connaître par sa milice privée. Rafles, ratissages, tortures. «Les faits d'armes» des kadyrovtsy se répandent comme traînée de poudre, dépassant souvent en violence les méthodes des fédéraux russes. Quand son père est assassiné, le 9 mai 2004, Ramzan fait légaliser sa milice et met au pas tous ses ennemis potentiels.
 
On raconte à Grozny que les militaires russes n'apprécient pas beaucoup la manière dont ses hommes imposent leur loi, n'hésitant pas, à l'occasion, à les humilier. Ramzan pourrait-il se sentir suffisamment fort pour se retourner contre ses «géniteurs» ? Selon une source russe informée, le Kremlin serait partagé entre le désir de reconstruire Grozny pour apaiser le conflit et la hantise de rendre Ramzan Kadyrov excessivement populaire, et donc incontrôlable. Certains Tchétchènes estiment cette crainte légitime. Ils racontent qu'un jour, à Bruxelles, en privé, le père, Akhmed Kadyrov, aurait dit des Russes : «Que tous ceux qui les aident soient maudits.»

n°9414085
kabale
Posté le 05-09-2006 à 14:01:37  profilanswer
 
n°9609541
kabale
Posté le 29-09-2006 à 20:24:46  profilanswer
 
n°9620727
gloubiboul​ga
-
Posté le 01-10-2006 à 16:54:38  profilanswer
 


 
Bruckner, Cohn Bendit, Glucksmann, Kouchner, BHL ... [:yopyopyop]


---------------
-
n°9621911
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 01-10-2006 à 20:01:02  profilanswer
 

gloubiboulga a écrit :

Bruckner, Cohn Bendit, Glucksmann, Kouchner, BHL ... [:yopyopyop]

certes... de l'autre coté il ne s'agit pas de les écouter parler mais de soutien à un comité d'étudiant
 
à propos de kadyrov : il aura bientôt 30 ans, l'âge minimal pour se présenter aux présidentielles. on parie que l'actuel président démissionne dans pas longtemps?


---------------
du vide, j'en ai plein !
n°9625931
gloubiboul​ga
-
Posté le 02-10-2006 à 13:02:14  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

certes... de l'autre coté il ne s'agit pas de les écouter parler mais de soutien à un comité d'étudiant
 
à propos de kadyrov : il aura bientôt 30 ans, l'âge minimal pour se présenter aux présidentielles. on parie que l'actuel président démissionne dans pas longtemps?


Non bien sur, mais quand même :D ;)

n°9625974
kabale
Posté le 02-10-2006 à 13:10:37  profilanswer
 

ARTE Reportage : Le magazine de l'actualité internationale d'ARTE consacrera mercredi 4 octobre 2006 à 21 h35 un sujet spécial à Ramzan Kadyrov, désigné Premier Ministre de Tchétchénie en mars 2006
 
 
-----
 
Ramzan Kadyrov, 30 ans, bientôt président tchétchène
Par Lorraine MILLOT
 
QUOTIDIEN : Samedi 7 octobre 2006 - 06:00
Moscou  
       
Après les tanks russes, l'heure est aujourd'hui à Ferrari en Tchétchénie : Ramzan Kadyrov, nouvel homme fort de Moscou dans la petite république caucasienne, s'est vu offrir pour ses 30 ans un bolide italien de près de 400 000 euros. L'anniversaire du Premier ministre tchétchène a donné lieu hier à de grandes festivités, avec concert à Goudermès (la ville de Kadyrov) de stars de la pop russe. Le tout couronné par la réouverture de l'aéroport de Grozny, tout juste restauré après de longues années de ruine. A compter de cet âge, le très impulsif Kadyrov, d'abord connu comme chef de guerre avant de tenter sa mue en homme d'Etat, est maintenant éligible au poste de président de la république.
 
www.Liberation.fr  

Message cité 1 fois
Message édité par kabale le 07-10-2006 à 20:20:33
n°9665666
kabale
Posté le 07-10-2006 à 19:50:23  profilanswer
 

La journaliste russe Anna Politkovskaia, réputée pour sa couverture critique de la guerre en Tchétchénie, a été retrouvée morte samedi à Moscou, selon la police.  
 
Son corps a été découvert dans l'ascenseur d'un immeuble, a expliqué à l'Associated Press l'officier de permanence au commissariat central de la capitale russe. Un revolver et quatre balles ont été retrouvés à ses côtés.  
 
Grand reporter à "Novaia Gazeta", elle avait notamment écrit "Tchétchénie: le déshonneur russe". Depuis août 1999, Anna Politkovskaia s'était rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre. Dans ce livre, elle décrit le calvaire de la population tchétchène, les exactions commises par les soldats russes et les règlements de compte.  
 
En 2004, la journaliste était tombée gravement malade après avoir bu du thé sur un vol de Moscou vers le sud de la Russie, en pleine prise d'otages dans l'école de Beslan. A l'époque, ses collègues avaient soupçonné une tentative de meurtre.  
 
Son dernier livre, "La Russie selon Poutine", est sorti cette année en France aux éditions Gallimard.
 
 
http://www.newsru.com/russia/07oct [...] ation.html


Message édité par kabale le 07-10-2006 à 20:20:17
n°9667066
Bluetooth
Posté le 07-10-2006 à 22:53:47  profilanswer
 

http://tf1.lci.fr/infos/monde/euro [...] scou-.html
 
ils l'auront pas loupée la 2ème fois...


Message édité par Bluetooth le 07-10-2006 à 22:54:06
mood
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Posté le 07-10-2006 à 22:53:47  profilanswer
 

n°9671649
kabale
Posté le 08-10-2006 à 20:09:33  profilanswer
 

La presse russe rend hommage à Anna Politkovskaïa et s'interroge
 
Anna Politkovskaïa: "un meurtre politique", selon Gorbatchev
 
La Novaïa Gazeta offre une récompense de près d'un million de dollars
 
Inquiétudes pour la liberté d'expression en Russie après la mort de Politkovskaïa
 

"Anna Politkovskaïa est la 42e journaliste tuée en Russie depuis l'effondrement de l'URSS et la 12e depuis l'arrivée de M. Poutine au pouvoir en 2000, selon le Comité pour la Protection des journalistes"

 
...des réactions ?


Message édité par kabale le 09-10-2006 à 20:36:31
n°9680352
kabale
Posté le 09-10-2006 à 21:49:45  profilanswer
 

Communiqué de la FIDH

Citation :

La Fédération Internationale des Droits de l'Homme exprime sa plus vive indignation à la suite de l’assassinat de la journaliste Anna Politkovskaya, correspondante du bi-hebdomadaire russe Novaya Gazeta. Anna Politkovskaya, connue par son engagement contre la guerre en Tchétchénie, a été assassinée le 7 octobre 2006 vers 17.00. Son corps a été retrouvé dans l’ascenseur de son immeuble, rue Lesnaya, à Moscou.
 
Mme Politkovskaya avait été menacée à plusieurs reprises à la suite de ses publications sur la Tchétchénie et le Caucase du Nord [1], notamment à la suite de son travail d’enquête sur la prise d’otages au théâtre de Moscou, en 2002.
 
Elle avait par ailleurs été l’objet de graves représailles dans le cadre de son activité professionnelle au cours de ces dernières années : notamment, elle avait été arrêtée en 2000 par des militaires russes dans la région de Chatoi (Tchétchénie) pour avoir enfreint un règlement particulièrement restrictif pour les journalistes. En février 2001, elle avait été détenue pendant trois jours par des soldats russes dans le village de Khatuni (Tchétchénie), où elle avait été menacée de viol et de mort. En 2004, elle avait été empoisonnée dans l’avion, alors qu’elle se rendait en Ossétie pour participer aux négociations avec les preneurs d’otages de l’école de Beslan.
 
Elle avait remporté plusieurs prix récompensant son travail d’investigation, notamment : le prix 2003 de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour le Journalisme et la Démocratie ; le Prix Lettres Internationales pour son livre intitulé Tchétchénie, le déshonneur russe ; le prix « Courage en journalisme » de l’International Women’s Media Foundation (IWMF), le Prix international pour le journalisme sur les droits humains 2004 d’Amnesty International et le Prix de Reporters sans Frontières « Liberté de la presse ».
 
Son assassinat intervient alors que devait paraître, le 8 octobre 2006, dans Novaya Gazeta, son article sur la pratique de la torture en Tchétchénie, impliquant directement Ramzan Kadyrov, premier ministre de Tchétchénie, nommé par le Président Poutine.
 
Cet assassinat s’inscrit plus généralement dans un contexte de violence accrue à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme et des voix dissidentes en Fédération de Russie. A cet égard, un appel au meurtre vient d’être lancé sur un site Internet, comportant une liste de noms et d’adresses personnelles des défenseurs des droits de l’Homme et des membres de leurs familles. De plus, ces faits se produisent dans le cadre d’une dégradation constante des libertés fondamentales en Russie, en particulier des libertés d’expression et de la presse. La FIDH rappelle à cet égard que Novaya Gazeta est l’un des derniers journaux indépendants en Russie, publiant des articles critiques à l’égard de la politique du gouvernement, concernant aussi bien la situation en Tchétchénie que celles des libertés fondamentales.
 
La FIDH, condamne l’assassinat d’Anna Politkovskaya avec la plus grande fermeté et demande aux autorités russes de mener une enquête indépendante et impartiale sur ces faits, afin d’en identifier les auteurs, de les juger et de les condamner selon la loi en vigueur. La FIDH appelle plus généralement les autorités russes, à se conformer aux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’Homme, afin de garantir en toutes circonstances les libertés d’expression et de la presse. La FIDH qui animera un atelier sur les défenseurs des droits de l’Homme, lors de la Réunion annuelle de l’OSCE sur la mise en œuvre de la dimension humaine, saisira cette occasion pour rappeler aux autorités russes leurs engagements en la matière.


Message édité par kabale le 09-10-2006 à 21:50:12
n°9680383
vrossi1
Posté le 09-10-2006 à 21:53:12  profilanswer
 

Cette femme a fait honneur à son métier de journaliste. Elle a hélàs payé par sa vie le prix de l'information.
 
Esperons que cela ne reste pas impuni et que Kadyrov paie enfin le prix de ces crimes dont celui ci qui lui est très certainement imputable.

n°9683393
kabale
Posté le 10-10-2006 à 12:53:07  profilanswer
 

Jeudi sur France 2 à 20h55 : Envoyé Spécial rebondit sur l'assassinat de la journaliste russe Anna Politkovskaya, pour dénoncer la condition des jeunes soldats russes envoyés sur le front de Tchétchénie : " Les âmes perdues de l'armée russe"
 

Citation :

Plus d'un million et demi de soldats russes ont été envoyés en Tchétchénie. Acteurs d'une guerre interminable et barbare, ils sont rejetés. A leur retour, ils montrent donc une incapacité à renouer avec à la vie civile. Ils intègrent souvent des milices privées ou basculent dans la criminalité


 
A noter qu'Anna travaillait main dans la main avec l'association Mémorial et les mères de soldats russes.


Message édité par kabale le 10-10-2006 à 12:59:58
n°9690866
kabale
Posté le 11-10-2006 à 12:41:46  profilanswer
 

Arte a changé ses programmes, avec un Thema spéciale Russie, ce soir à 20:45 : "Russie, la liberté assassinée" (France, 2006, 94 mn)
 

Citation :

Suite à l’assassinat, samedi 7 octobre 2006, de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, ARTE diffuse "Les cimetières de la glasnost", un documentaire de Paul Jenkins sur la situation des journalistes en Russie


Message édité par kabale le 11-10-2006 à 12:43:04
n°9691090
vrossi1
Posté le 11-10-2006 à 13:15:11  profilanswer
 

merci kabale c'est bon à savoir

n°9705673
kabale
Posté le 13-10-2006 à 12:56:46  profilanswer
 

Ce soir vendredi 13 octobre, COCA LA COLOMBE TCHETCHENE passe sur ARTE a 0h45 (film introuvable, à vos cassettes ;))

n°9705921
kabale
Posté le 13-10-2006 à 13:28:39  profilanswer
 

Makka Sagaïpova  :love:
 
Makka et Kadyrov  :pfff:  :cry:  
(Kadyrov a beau s'inviter et faire jeter des billets de banque sur la scène, il reste ridicule par rapport au 2eme danseur :lol:)
 

Spoiler :


Message édité par kabale le 13-10-2006 à 14:54:12
n°9718020
Profil sup​primé
Posté le 15-10-2006 à 13:52:04  answer
 

Et chirac qui donne la légion à cet enfoiré de poutine...on aurait dit un échange de pin's
 
 
...j'ai l'impression qu'on n'est plus en démocratie....
 
J'ai honte..

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 15-10-2006 à 13:52:54
n°9720429
kabale
Posté le 15-10-2006 à 19:38:00  profilanswer
 
n°9736402
kabale
Posté le 17-10-2006 à 19:40:32  profilanswer
 

Démission d'un défenseur des droits de l'Homme après les propos de Poutine - AFP 17.10.06 | 17h02
 
Le président de l'ONG russe Memorial, Oleg Orlov, a démissionné du Conseil des droits de l'Homme auprès de Vladimir Poutine après les propos du président russe minimisant le travail de la journaliste Anna Politkovskaïa, assassinée le 7 octobre à Moscou.
 
"C'était une décision dictée par les émotions, mais je ne pouvais pas demeurer +conseiller+ d'un tel président", a déclaré M. Orlov mardi à l'AFP.
 
Le jour des obsèques d'Anna Politkovskaïa le 10 octobre, Vladimir Poutine avait déclaré que ce meurtre portait "un préjudice plus grand au pouvoir actuel que ses propres publications".
 
"Elle était connue dans les milieux des journalistes et des défenseurs des droits de l'Homme, en Occident, mais son impact sur la vie politique en Russie était minime", avait ajouté le chef du Kremlin.
 
"Ma vision de ce qui est bien ou mal pour la Russie et pour le pouvoir légitime en Russie est radicalement différente de celle du président. Je n'ai pas pu supporter un tel manque de respect envers Anna Politkovskaïa. Pour chacun de nous sa mort est une tragédie personnelle", a déclaré M. Orlov.
 
Oleg Orlov a été membre du Conseil des droits de l'Homme, organisme consultatif, dès sa création en novembre 2004.  
 
Mais tant que président de Memorial, une ONG très respectée, il s'occupe surtout des violations des droits de l'Homme en Tchétchénie et dans le Caucase de Nord

n°9959183
LooSHA
D'abord !
Posté le 16-11-2006 à 16:06:40  profilanswer
 

antilinux a écrit :

ça fait longtemps qu'on n'entend plus de combats la bas non ?


La guerre, concurrencée par la torture :o

Citation :

«Ils m'ont mis un masque à gaz sur le visage et ils coupaient l'arrivée d'air jusqu'à ce que j'étouffe. Plusieurs fois, ils m'ont envoyé des décharges électriques, qui projetaient ma tête d'avant en arrière. Une décharge a traversé ma langue, elle était toute gonflée et tombait de ma bouche...» Alors que la guerre est officiellement et depuis longtemps «achevée», l'organisation américaine Human Rights Watch vient à nouveau de recueillir une centaine de témoignages faisant état de tortures «systématiques» commises par les forces prorusses qui ont repris le contrôle de la République.
(...)
A leur habitude, les autorités tchétchènes mises en place par Moscou ont réagi à ce rapport par le déni : «S'il y avait des tortures, nous parlerions nous-mêmes du problème et les parents des détenus en parleraient», a assuré le vice-Premier ministre de Tchétchénie, Ziad Sabsabi. «Il y a des cas où les forces de l'ordre recourent à des méthodes illicites lors des interrogatoires», a reconnu au contraire le procureur de Tchétchénie, Valeri Kouznetsov, pour ajouter aussitôt qu'il n'y aurait là rien d'exceptionnel : «Dans toutes les régions de Russie, on peut trouver des cas où les policiers battent les détenus. Et en Occident aussi, on peut trouver autant de cas de tortures que l'on veut.»  
 
Dans son rapport, Human Rights Watch reconnaît que le nombre de personnes «enlevées» en Tchétchénie est en diminution cette année, mais souligne que des centaines de cas restent obscurs et que les disparitions se poursuivent jusqu'à ce jour. Bien que la guerre et même l' «opération antiterroriste» soient officiellement «terminées» en Tchétchénie, Moscou maintient un blackout presque total sur cette république : les journalistes étrangers n'ont toujours pas le droit de s'y rendre et d'y travailler autrement que sous escorte armée des autorités russes, obligeant les reporters indépendants à agir clandestinement, à leurs risques et périls.


http://www.liberation.fr/actualite/monde/217186.FR.php
 

kabale a écrit :

ARTE Reportage : Le magazine de l'actualité internationale d'ARTE consacrera mercredi 4 octobre 2006 à 21 h35 un sujet spécial à Ramzan Kadyrov, désigné Premier Ministre de Tchétchénie en mars 2006
-----
Ramzan Kadyrov, 30 ans, bientôt président tchétchène


Sacré Kadyrov :sweat:  
 

vrossi1 a écrit :

Cette femme a fait honneur à son métier de journaliste. Elle a hélàs payé par sa vie le prix de l'information.
 
Esperons que cela ne reste pas impuni et que Kadyrov paie enfin le prix de ces crimes dont celui ci qui lui est très certainement imputable.


En fait, tu n'en sais rien.
 
Quelques mots de Politkovskaïa :

Citation :

Qu'est-ce que le syndrome Kadyrov? On peut le caractériser par les traits suivants que sont l'insolence, rustre et la cruauté masqués par du courage et de l'amabilité.


uhuh
 
 
Oui, lamentable.
 


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°10101859
kabale
Posté le 06-12-2006 à 19:02:36  profilanswer
 

1 - Tchétchénie: enlèvements et tortures se poursuivent (rapport)  

Citation :

MOSCOU, 22 nov 2006 (AFP)
Les pratiques d'enlèvements et de tortures se poursuivent en Tchétchénie en toute impunité, selon un rapport de l'ONG russe Memorial et de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) présenté mercredi à Paris et à Moscou.
Depuis le début de l'année, Memorial a enregistré 143 cas d'enlèvements : 54 personnes sont portées disparues, les corps de huit personnes ont été retrouvés avec des traces de tortures, souligne le rapport.
Entre 2002 et 2005, Memorial, dont le travail ne porte que sur 25 à 30% du territoire tchétchène, a répertorié 1.804 cas d'enlèvements parmi lesquels 986 disparus et 181 morts dont les corps ont été retrouvés.
En chiffres absolus, le nombre d'enlèvements est en baisse : 539 en 2002, 497 en 2003, 448 en 2004 et 320 en 2005. Mais Memorial et la FIDH dénoncent une "stabilisation du cauchemar" là où Moscou affirme que la situation se normalise sept ans après le début de la seconde guerre de Tchétchénie.
 "Les chiffres sont en baisse mais le fond du problème ne change pas. Les gens vivent dans la terreur depuis 2000. Et maintenant ils ont encore plus peur de révéler les violences qu'ils avaient subies, pour ne pas exposer leurs proches", a déclaré à l'AFP Lidia Ioussoupova, avocate et responsable de Memorial à Grozny.
"Les circonstances de ces enlèvements - l'utilisation de blindés ou de véhicules militaires, leur passage sans problème par les postes de contrôle - suggère l'implication des forces fédérales ou des unités tchétchènes pro-russes", souligne le rapport.
Le texte dénonce également les arrestations arbitraires par les forces russes et tchétchènes pro-russes, les tortures pour obtenir "des aveux".
Ces derniers temps on pratique de brèves interpellations lors desquelles la personne enlevée est torturée pour obtenir +des informations+, puis relâchée près d'une localité. On la menace de l'arrêter de nouveau si elle raconte son +interrogatoire+", souligne le rapport.  
"Dans la plupart des cas, les victimes ne déposent pas de plainte et ne tentent pas d'enquêter sur les circonstances de leur interpellation. Elles préfèrent changer de résidence ou quitter la république", est-il ajouté.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, a renoncé début octobre à une visite en Russie et notamment en Tchétchénie, les autorités russes ayant refusé sa demande de s'entretenir en privé avec des détenus.
Cette visite devait être la première d'un rapporteur spécial sur la torture en Russie depuis 1996.
L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a dénoncé mercredi dans un rapport publié à Londres la torture et les mauvais traitements pratiqués en Russie par la police.
Selon Amnesty, la pratique de la torture "est encore plus élevée" dans le Caucase du nord, dont fait partie la Tchéchénie.
AFP


 
 
 
2 - Mercredi 6 décembre, ARTE REPORTAGE, 21 h 35

Citation :


Un portrait de Rayana et des jeunes de son association à Grozny, Spasiom Pakalenie (Sauvons la génération).
De jeunes invalides, amputés, victimes de guerre (essentiellement blessés par mines antipersonnel et roquettes) qui reçoivent une aide psychologique,
sociale, et de réhabilitation physique... Des mômes qui jouent au foot sur leurs béquilles pour certains, dansent sur leurs prothèses pour d'autres,
étudient, et rêvent tous de voyager... et d'être mieux soignés.
Une leçon de vie... et un cruel état des lieux, en filigrane, de la post-guerre en Tchétchénie...


Message édité par kabale le 06-12-2006 à 19:05:33
n°10523340
kabale
Posté le 31-01-2007 à 13:08:37  profilanswer
 

SORTIE DU FILM ITCHKERI KENTI (les Fils de Tchétchénie) le 7 FEV 2007  
http://img140.imageshack.us/img140/6240/h3ill863966itchkerikentoj1.th.jpg
 
 
http://www.evene.fr/cinema/films/i [...] i-4403.php
 
http://www.caucaz.com/home/depeches.php?idp=2071


Message édité par kabale le 22-02-2007 à 10:18:09
n°10727510
kabale
Posté le 22-02-2007 à 10:21:03  profilanswer
 

Citation :

Tourné clandestinement en Tchétchénie pendant la première guerre, monté dix ans plus tard pour témoigner d'une histoire oubliée, Itchkéri Kenti est, aux yeux des Tchétchènes, un film symbole.
Limiter sa portée à la Tchétchénie serait pourtant réducteur. En France, en Europe, en Algérie, l'intensité des réactions parle d'elle-même : chacun se découvre un peu Tchétchène après avoir vu ce film.
Itchkéri Kenti est un film sur l'humain dans la guerre et la résistance. Un film qui interroge notre mémoire.


 
La bande annonce ici : http://www.allocine.fr/video/playe [...] 24725.html
 

Message cité 1 fois
Message édité par kabale le 22-02-2007 à 10:22:04
n°10734444
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 22-02-2007 à 22:34:25  profilanswer
 

http://www.evene.fr/cinema/films/i [...] .php?video


Message édité par hpdp00 le 22-02-2007 à 22:34:54

---------------
du vide, j'en ai plein !
n°10982777
ibonina
Posté le 22-03-2007 à 16:25:49  profilanswer
 

Il y a encore des combats aujourd'hui ou c'est completement pacifié ?

n°10983999
kabale
Posté le 22-03-2007 à 18:49:06  profilanswer
 

C'est pas du tout pacifié, même si c'est ce que Moscou aimerait bien faire croire. Aucune information ne circule plus depuis 6 mois, c'est un peu difficile de faire un point sur l'actualité, là.


Message édité par kabale le 23-03-2007 à 16:22:27
n°11712516
Profil sup​primé
Posté le 03-06-2007 à 08:46:23  answer
 

Cette zone ne sera jamais pacifiée:
 
Si les russes restent, c'esr le bordel à la russe.
 
S'il se retirent, c'est le bordel clanique à l'afghane..

n°12501279
ibonina
Posté le 25-08-2007 à 13:07:34  profilanswer
 

Apparement y a encore des combats

n°12576053
naoned44
Enculer anagrame de lucerne !
Posté le 02-09-2007 à 16:43:12  profilanswer
 

Dokka Umarov est l'actuel chef tchétchéne  
 
Quelqu'un sait combien reste t il de combatants tchétchénes à ce jours?
 
Aussi j'aimerai voir des documentaires sur les guerres de tchétchénie (genre envoyé special ou arté) si vous avez des liens je prends, MErci

n°12616572
naoned44
Enculer anagrame de lucerne !
Posté le 06-09-2007 à 18:48:56  profilanswer
 

Un ptit up, ce pays a besoin d'être médiatisé.

n°12665725
Profil sup​primé
Posté le 12-09-2007 à 10:58:43  answer
 

ce pays est désormais sans espoirs.

n°12666174
Colonel Ba​rtek
Posté le 12-09-2007 à 11:43:15  profilanswer
 

Poutine a bien joué le coup.
Pour s'assurer que la Tchetchenie reste en Russie, il a nommé un mafieux islamiste comme Président.

n°12668459
naoned44
Enculer anagrame de lucerne !
Posté le 12-09-2007 à 15:20:43  profilanswer
 

Kadyrov est plein de contradiction, il prone un ismal radical mais il se dit pro russe. C'est un nationaliste chevroné et pourtant il est alié de Poutine....
 
C'est du n'importe quoi [:argv23]
 
Des nouvelles des indépendantistes?


Message édité par naoned44 le 12-09-2007 à 15:21:24
n°14178189
biboulMRPN
Posté le 27-02-2008 à 08:09:54  profilanswer
 

quelles nouvelles sur ce conflit? Je trouve pas de news :/

n°14181915
naoned44
Enculer anagrame de lucerne !
Posté le 27-02-2008 à 14:45:59  profilanswer
 

Comme d'habitude, le monde médiatique ne s'intéresse pas à ce pays.
 
Dokka Umarov est toujours le chef des rebelles et l'émir de l'émirat du Caucase.

n°14184926
biboulMRPN
Posté le 27-02-2008 à 18:28:34  profilanswer
 

naoned44 a écrit :

Comme d'habitude, le monde médiatique ne s'intéresse pas à ce pays.
 
Dokka Umarov est toujours le chef des rebelles et l'émir de l'émirat du Caucase.


 
et la repression russe continue?

n°14282542
naoned44
Enculer anagrame de lucerne !
Posté le 09-03-2008 à 13:46:15  profilanswer
 

biboulMRPN a écrit :


 
et la repression russe continue?


 
La répression contre les indépendantistes oui. (Plusieurs ont été tués la semaine dernière).
 
Concernant la population, je ne sais pas trop. Comme je l'ai dis plus tôt c'est très peux médiatisé.
 
Si le conflit t'interesses, va faire un tour sur http://www.kavkazcenter.com/eng/  
 

n°19174993
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 16-07-2009 à 09:50:02  profilanswer
 

Une militante des droits de l'homme, Natalia Estemirova, assassinée, et retrouvée morte, hier, en Tchétchénie :
 
http://www.liberation.fr/monde/010 [...] EPR-450206
 

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 17-07-2009 à 12:47:25

---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
n°19183151
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 16-07-2009 à 20:24:11  profilanswer
 

Marrant comme la Tchétchénie n'intéresse personne ...
 
Ramzam Kadirov, le président très démocrate de la Tchétchénie ...
 
http://putns.files.wordpress.com/2008/03/chechen-pres-ramzan-kadyrov.jpg
 
Medvedev promet une enquête pleine d'objectivité ...
 
http://api.ning.com/files/FxoF5JbBytJZm4TwNM17JHlliBqG-VLmO3NcArVLOvac9NA1vu-JyASinR6BcXT*SD7orAabRPNtNakoLM0h0lXtyHmBnVZY/02013.jpg


---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
mood
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