Des experts contestent les études liant cannabis et accident de la route
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Les "paradis artificiels" à l'assaut des tumeurs
lundi 12 juillet 2004, 14h00
Les "paradis artificiels" à l'assaut des tumeurs
Du cannabis contre les cancers ? A l'occasion du congrès Eurocancer qui vient de se dérouler à Paris, le Dr Stéphane Vignot, cancérologue à l'hôpital Saint-Louis, fait le point sur l'éventuel intérêt thérapeutique des cannabinoïdes, sur les cellules cancéreuses.
Source : Destination Santé
Le premier travail concernant l'activité anti-tumorale du THC, principal composé du cannabis date de 1975. Ce n'est pas d'hier ! Mais ensuite, et jusqu'en 1995, aucune étude n'a été menée sur le sujet. Depuis lors, des expériences chez l'animal ont été entreprises. Mais comme l'explique le Dr Stéphane Vignot, "nous n'en sommes qu'au début des expérimentations, car beaucoup de retard a été pris".
Ces travaux paraissent cependant prometteurs. "Plusieurs études ont montré que l'administration de cannabinoïdes de synthèse chez la souris, provoquait une régression notable des tumeurs cancéreuses. Les cannabinoïdes semblent favoriser l'apoptose -c'est-à-dire de mort cellulaire programmée n.d.l.r.- par une voie biochimique impliquant les récepteurs aux cannabinoïdes". Intéressant... Mais il s'agit de travaux pré-cliniques, c'est-à-dire menés sur des animaux. Ils ne peuvent donc être transposés directement à l'homme.
Aujourd'hui cependant, une étude dite de phases I / II est en cours en Espagne. "Voici enfin la première étude clinique. Les investigateurs travaillent sur des patients souffrant de tumeurs cérébrales agressives en rechute, en injectant directement dans la tumeur des cannabinoïdes naturels. Les résultats seront disponibles d'ici 16 mois."
Ce que soigne le cannabis
Extrait de la revue "Sciences et Avenir" de novembre 2003 :
"Cannabis Sativa n'a rien d'un remède miracle. Mais il peut aider à soulager un grand nombre de symptômes. Et agir sur de graves maladies.
Nausées, manque d'apétit, migraine...
NAUSEES, VOMISSEMENTS
- Indications : lors de traitements anticancéreux ou maladies virales, sida, hépatite C.
- Action : renforce l'action des cannabinoïdes endogènes dont le rôle dans les circuits à l'origine des vomissements a été démontré.
- Administration : plutôt inhalé.
MANQUE D'APPETIT
- Indication : multithérapies antihépatite C, anti-VIH, maladie d'Alzheimer.
- Action : stimule l'appétit, c'est l'un ses effets les mieux connus et approuvés.
- Administration : inhalé.
DOULEURS
- Action : dans la moelle épinière, les cannabinoïdes stimulent des récepteurs biologiques spécifiques, les CB1, et interagissent avec des systèmes opiacés, inhibant le transfert de l'information douloureuse. De plus, le cannabis a des effets sur les douleurs que les opiacés n'atteignent pas.
- Administration : inhalé.
MIGRAINES
- Action : blocage de la sérotonine (neurotransmetteur) et libération de béta-endorphines. L'acide ajulémique, l'un des composant du cannabis, serait même plus efficace que l'aspirine (acide acétylsalicylique) et la cortisone.
- Administration : inhalé.
SPASMES, CONVULSION
- Indication : sclérose en plaques, épilepsie.
- Action : assez discutée et ayant donné lieu à très peu d'essais cliniques.
- Administration : avalé ou inhalé.
ANXIETE
- Action : renforce l'effet des cannabinoïdes endogènes, très présents dans les amygdales (la région du cerveau impliquée dans la peur), permettant de dépasser les souvenirs traumatiques. A également une action relaxante et somnifère.
- Administration : inhalé à faible dose. Des deux cannabinoïdes majeurs, le CBD serait celui qui exerces l'action antistress. Le THC aurait un effet opposé, anxiogène. Eviter donc le Marinol (100% de THC) et les fortes doses, surtout à l'ingestion, qui engendrent des effets hallucinatoires.
INFLAMMATIONS
- Action : inhibition de la prostaglandine, mise en jeu d'autres récepteurs spécifiques aux endocannbinoïdes, les CB2, sur les cellules hématopoïétiques (impliquées dans la défense de l'organisme contre les infections) et blocage de la libération des glutamates. Les cellules immunitaires sont réprimées, ce qui calme le feu de l'infection.
- Administration : inhalé ou avalé.
GLAUCOME
- Action : fait baisser la pression artérielle dans la rétine.
- Administration : inhalé, application de pâte de feuilles de cannabis. (Utilisé depuis la nuit des temps pour ce qui reste la cause de cécité la plus commune.)
ASTHME
- Action : effet bronchio-dilatateur sur les bronchioles des poumons.
- Administration : inhalé ou avalé.
CANCER
- Action : les cannabinoïdes semblent envoyer des messages biochimiques au cellules cancéreuses provoquant leur mort cellulaire (l'apoptose) et limitant leur prolifération.
- Administration : aucune pour l'instant, ces résultats ayant été obtenus in vitro ou sur des animaux par administration intratumorale."
Jesus was a Hippi
Jésus était vraisemblablement un consommateur de cannabis et l'un des premiers hommes à vanter les vertus médicinales de cette drogue. Il semblerait même que lui et ses disciples s'en soient servis pour opérer leurs guérisons miraculeuses.
Source : courrier international
Selon un article de Chris Bennett paru dans le magazine spécialisé High Times sous le titre "Was Jesus a stoner ?" (Est-ce que Jésus se camait ?), l'huile d'onction qu'ils utilisaient contenait une substance appelée kaneh-bosem, qui a été identifiée comme un extrait de cannabis. L'encens employé par le Christ lors des cérémonies renfermait lui aussi un extrait de cannabis, poursuit Bennett en citant des universitaires à l'appui de sa thèse.
"Le cannabis a sans aucun doute joué un rôle dans la religion judaïque", déclare Carl Ruck, professeur de mythologie classique à l'université de Boston. A propos de sa présence dans les huiles d'onction, il ajoute : "Compte tenu des possibilités d'accès au cannabis et de sa longue tradition dans le judaïsme de l'époque [...], c'est une substance qui ne pouvait qu'être présente dans les mélanges [chrétiens]."
Bennett écrit que les individus oints des huiles utilisées par Jésus "baignaient littéralement dans cette puissante mixture. [...] Bien que la plupart des gens préfèrent aujourd'hui le fumer ou l'ingérer, le cannabis peut être aussi absorbé par la peau quand ses substances actives sont introduites dans un composant huileux."
Citant le Nouveau Testament, Bennett écrit que Jésus enduisait d'huile ses disciples et les invitait à en faire autant avec les autres fidèles, ce qui pourrait expliquer les guérisons des maladies des yeux et de la peau mentionnées dans les Evangiles. "Si le cannabis était l'une des principales substances de l'ancienne huile d'onction [...] et s'il a permis à Jésus de devenir le Christ et à ses disciples de devenir les chrétiens, alors on pourrait considérer la persécution des consommateurs de cannabis comme contraire au christianisme", conclut Bennett.
Le cannabis aiderait à voir dans le noir
Des scientifiques affirment que la consommation de cannabis chez les pêcheurs marocains et jamaïcains augmente leur capacité à voir dans le noir, et leurs facultés de navigation.
Il semblerait en effet que le cannabis amplifie temporairement le signal transmis par lil au cerveau. Si cette découverte est intéressante alors que le débat sur lallumage permanent des codes fait rage en France, il reste toutefois un problème de taille qui empêche le gouvernement denvisager cette alternative : les attaques répétées de calamars géants dont les pêcheurs sont lobjet en rentrant au port.
Source: Brave Patrie
Intelligence : l'enquête qui dérange
Une étude très sérieuse menée au Canada a établi un lien entre une consommation modérée de cannabis et l'amélioration des résultats obtenus aux tests de QI.
MSN magazine
Au moment même où une étude de l'Inserm nous apprend que la France est le pays où la consommation de cannabis est la plus importante chez les jeunes, une autre enquête, canadienne celle-là, risque de produire un effet au moins aussi sensationnel. Un usage contrôlé et modéré du cannabis aurait pour vertu d'améliorer les capacités cognitives de l'être humain. Ce pavé dans la mare du politiquement correct a été lancé par des chercheurs en biologie de l'université de Carleton à Ottawa.
Le Canadian Medical Association Journal, que l'on ne peut pas suspecter d'être un fanzine à la gloire du pétard, n'a pas hésité à publier l'étude menée par les médecins. Ces derniers se sont penchés sur un groupe d'un millier d'individus âgés entre 18 et 35 ans, qu'ils ont réparti selon quatre catégories : les gros consommateurs (plus de quatre grammes par semaine), ceux qui consomment de façon modérée (moins de quatre grammes par semaine), ceux qui ont arrêté depuis au moins trois mois, et ceux qui n'ont jamais touché un joint. Les volontaires ont ensuite passé plusieurs tests de QI sur une période d'un an.
Pas d'effets négatifs à long terme sur le cerveau
Si l'étude a permis de constater une baisse significative des résultats obtenus par les gros consommateurs, soit en moyenne 4,1 points sur douze mois, elle a surtout montré que les consommateurs modérés amélioraient leur score au test de QI de 5,8 points sur la même période ! Ceux qui ont arrêté de fumer et ceux qui n'ont jamais commencé ont vu leurs résultats augmenter respectivement de 3,5 points et de 2,6 points. >p>L'étude de l'université de Carleton tendrait à prouver qu'une utilisation raisonnable du haschich ou de l'herbe ne nuit pas à l'organisme. Cela ne veut pas dire que fumer des joints rend intelligent ! En revanche, une absorption légère de THC, le principe actif du cannabis, ne détruirait pas les neurones comme certains le laissent entendre. Dans leur langage de médecin, les chercheurs canadiens ont conclu que "la marijuana n'exerce pas d'effets négatifs à long terme sur le cerveau et certaines de ses facultés comme la mémoire ou la concentration."
Parce qu'il demeure un produit interdit, le cannabis suscite souvent des débats passionnels entre "pro" et "anti". La confrontation des arguments des uns et des autres rend souvent toute discussion stérile. Les travaux menés à Ottawa ont comme principal intérêt de démontrer que si l'on parle du cannabis sur un plan strictement scientifique et médical, on obtient des résultats différents de ce que la morale, la politique et plus largement la vie en société tendraient à nous faire croire.
Les joints de 2004 pas pires que ceux de 68
Drogues. A l'occasion de la journée mondiale, un rapport fait le point sur la consommation en Europe.
Par Arnaud AUBRON
samedi 26 juin 2004
«Les scientifiques sont tous d'accord : le cannabis n'est pas une drogue inoffensive. D'autant que sa concentration en principe actif, aujourd'hui, est souvent dix fois ce qu'elle était dans le joint des soixante-huitards»,
déclarait en octobre le sénateur Plasait, auteur d'une proposition de loi sur les stupéfiants déposée la semaine dernière.
Quant au tsar américain antidrogues, John Walters, il parle lui de «crack de marijuana» par
analogie au puissant dérivé de la cocaïne. Récurrent, ce thème est devenu l'un des
principaux arguments des partisans de la prohibition du cannabis.
A l'occasion de la Journée mondiale contre les drogues (lire ci-dessous),
l'Office européen des drogues et toxicomanies (OEDT) publie, ce samedi, un rapport qui bat cette idée en brèche.
«Les affirmations, dans les médias populaires, selon lesquelles la concentration en THC (principe actif, ndlr) du cannabis aurait augmenté de 10 fois ou plus dans les dernières décennies ne sont pas confirmées par les données, limitées, disponibles en Europe ou aux Etats-Unis», balaient d'emblée les chercheurs.
Depuis plusieurs années, ce taux de THC
tournerait dans la plupart des pays «autour de 6 à 8 %». Deux exceptions :
les Etats-Unis,mais «avant les années 80, la concentration du cannabis (1 %) y était très faible comparée à l'Europe».
Et les Pays-Bas, «où en 2001-2002, elle a atteint 16 %».
Pourquoi les Pays-Bas ? Car, rapportait cet hiver l'économiste néerlandais Adrian Jansen, plus de 80 % de l'herbe fumée sur place y est produite. L'OEDT parle elle de «plus de 50 %». Et rappelle que «le cannabis issu de cultures intensives en intérieur a habituellement des taux de THC supérieurs aux produits importés».
De deux à trois fois.
Or, toujours selon le Pr Jansen, «un quart de ce qui est consommé en Europe y est produit».
Un phénomène né dans les années 90 et qui «ne peut se comprendre sans se référer au statut
illégal du cannabis»
, qui rend la culture intensive en intérieur plus
rentable et moins risquée que l'importation.
Situation identique aux Etats-Unis, dont l'ONU fait en 2002 le premier producteur, avec un tiers
des 32 000 tonnes d'herbe produites en 2002 dans le monde.
Ou au Canada, où le cannabis serait devenu la première manne agricole, rapportant, selon les
estimations, entre 4 et 7 milliards de dollars par an.
Or, ajoute l'OEDT, si une légère hausse de concentration a pu être observée
dans certains pays, «elle peut être quasi-exclusivement attribuée à l'augmentation de la consommation de cannabis domestique.» La boucle est bouclée : la prohibition a permis une explosion de la production dans les pays développés. Lesquels font du cannabis plus concentré en THC. Ce qui sert à justifier le régime de prohibition...
Et la santé dans tout cela ? Selon l'OEDT, aucune étude ne permet d'affirmer que les variétés d'herbe à forte teneur en THC sont plus nocives, une des explications étant que les amateurs semblent freiner sur les quantités quand la concentration monte.
De quoi rassurer le sénateur Plasait.
Source : liberation.fr
Canal + Les guignols > De Villepin
PPDA : « De Villepin a fait hier une démonstration brillante sur la dangerosité de fumer du cannabis, on lécoute :
De Villepin : Les explosifs qui ont servi aux attentats de Madrid ont été acheté grâce à la vente de 30 kilos de cannabis. Derrière chaque joint fumé il y a donc une entreprise mafieuse et du terrorisme.
PPD : Brillant, vraiment. Nous lui rappelons que l Arabie Saoudite premier exportateur de pétrole au monde soutient officieusement le terrorisme. Derrière chaque litre dessence consommé il y a donc aussi un terroriste (Ben Laden fait coucou derrière un gars en train de faire le plein dessence), les attentats du 11 septembre ont été organisés grâce à de largent sale dissimulé dans des paradis fiscaux sur les comptes opaques de grandes banques donc derrière chaque vieille qui retire 10 euros Ben Laden réapparaît derrière une petite vieille en train de faire un chèque) il y a un terroriste. Quant au cannabis lui même je rappelle quil est en vente libre en Hollande alors derrière chaque hollandais il y a un terroriste. Pire encore, sous chaque hollandais il y a un vélo. Cest vraiment nimporte quoi ce quil dit Villepin.
Herbivores
PPD : Donc si jai bien compris la drogues cest pas bien. Messieurs est-ce que vous saviez que les jeunes qui fument du cannabis en forme de joints financent le terrorisme ?
Joey Starr : Bah non quoi
Doc Gynéco : Heu les mecs qui fument du hash subventionnent le terrorisme ????
PPD : Ah oui.
DGyn: Oh lalalala
PPD : Quoi ?
Doc Gyn : Salop de Bob Marley avec tout ce quil a fumé il a au moins subventionné la guerre du Vietnam
Jstarr : Pt être même la seconde guerre mondiale quoi.
PPD : Cest bon, cest pas drôle
Jstarr : cest parce que tu fûmes pas quoi
Vu aux guignols de l'info hier soir. c'est plus drôle en video
Cannabis et troubles psychotiques, quel lien étiologique ?
Du cannabis contre les troubles psychotiques La nature du lien entre cannabis et troubles psychotiques n'est pas totalement élucidée. Des études épidémiologiques transversales ont montré que les personnes souffrant de troubles psychotiques consommaient plus fréquemment du cannabis que la population générale.
Il a longtemps été considéré que cette association était expliquée par l'hypothèse selon laquelle le cannabis est consommé à visée auto-médicatrice des symptômes psychotiques. Cette hypothèse a été récemment remise en cause.
Des troubles psychotiques favorisés par le cannabis Plusieurs études prospectives menées sur la population générale ont montré que l'exposition au cannabis était associée à un risque accru de développer un trouble psychotique. Une relation dose-effet entre exposition au cannabis et risque de psychose a été mise en évidence. Cette association est indépendante de facteurs de confusion potentiels, tels que l'usage d'autres toxiques ou la pré-existence de symptômes psychotiques. Les mécanismes cérébraux impliqués dans cette association sont mal connus ; ils pourraient concerner des dysrégulations des systèmes de transmission cannabinoïde et dopaminergique.
Source: E2MED
[i]Pays-Bas : Etude de consommation
Une étude comparative rigoureuse démontre que la politique hollandaise en matière de drogues n'entraîne pas d'augmentation de la consommation de cannabis.
Dans cette première étude rigoureuse, comparant l'usage de cannabis aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, des chercheurs ont trouvé aucune preuve
démontrant que la décriminalisation de cannabis entraînait une augmentation de l'usage de cette drogue. Les résultats indiquent que les politiques en matière de drogues peuvent avoir moins d'impact sur l'usage de cannabis que
ce que l'on pensait habituellement.
Les résultats sont parus dans l'édition de mai de l'American Journal of Public Health. Craig Reinarman, professeur de sociologie à l'UCSC, a
coécrit l'article « The Limited Relevance of Drug Policy: Cannabis in Amsterdam and in San Francisco » (« Importance limitée de la politique des drogues : le cannabis à Amsterdam et à San Francisco» ) avec Peter D. A.
Cohen, directeur du Centre for Drug Research (CEDRO) à l'Université d'Amsterdam aux Pays-Bas, et Hendrien L. Kaal, actuellement instructeur à
l'Université de Leiden aux Pays-Bas.
L'étude a comparé les habitudes d'usage de cannabis (herbe et haschich) de consommateurs à Amsterdam et à San Francisco, pour mettre à l'épreuve l'hypothèse selon laquelle la sanction des usagers de cannabis dissuade la consommation et par conséquent bénéficie à la santé publique.
« Nous avons comparé des échantillons représentatifs d'usagers de cannabis pour voir si la pleine disponibilité légale de cannabis avait réellement conduit aux critiques que le système hollandais a suscitées, déclare Reinarman. Nous n'avons trouvé aucune preuve dans ce sens. En fait, nous avons découvert des similitudes fortes et consistantes dans les modes de consommation, malgré des politiques de drogues très différentes.»
(...)
« Aux Etats-Unis, la politique en matière de cannabis est fondée sur l'hypothèse que des sanctions strictes sont la meilleure méthode pour
empêcher l'usage », dit Reinarman. Les découvertes faites par cette étude permettent d'en douter.
(...)
L'étude n'a trouvé aucune preuve démontrant qu'un cannabis réglementé et pleinement légal puisse fournir une "porte d'accès" à d'autres drogues illicites. En fait, les consommateurs de cannabis de San Francisco étaient beaucoup plus souvent consommateurs de cocaïne, crack, amphétamines etc que les consommateurs de cannabis d'Amsterdam.
«Les résultats de cette étude transfèrent désormais la charge de la preuve a ceux qui arrêteraient des centaines de milliers d'Américains chaque année sur le principe que cela dissuade l'usage », conclut Reinerman.
Source : Circ Paris Presse
[s]
etc......quelques articles interessant
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"ma beuh est meilleure que ton ricard" shakespeare.