Reprise du message précédent :

 
merci    

Pour rester dans le même registre, Le pianiste de Polanski.
 
Ou alors à la sauce soviétique un peu douteuse : Requiem pour un massacre.

Sinon je viens de commencer le bouquin de Kershaw sur les décisions stratégiques qui ont changé le cours de la guerre.  
 

 
http://www.amazon.fr/Choix-fatidiq [...] 2020803259
 
J'ai pris un chapitre au hasard (l'attaque du Japon contre les USA), c'est pas mal.

l'Amerique serait elle entrée en guerre sans peal harbor ?
 

 
Merci  

Sans doute que oui, vu que le Japon prévoyait de s'emparer des îles du Pacifique de toutes façons, mais pas avec la même ferveur et volonté que cette attaque sur Pearl Harbor a déclenché.

 
Très probablement, oui.
 
Ils ne seraient pas restés les bras croisés devant l'expansion du Japon dans le Pacifique, mais aussi en Asie du sud (les Philippines....)
 
Edit  :

Hitler a du l'avoir mauvaise si je comprends bien    
 
 

Ah na, du tout, les dirigeants du 3éme reich étaient impatient de l'entrée en guerre " véritable " du Japon !
 
( cf journal de Goebbels 39/42 )

Un bouquin que je viens de terminer et qui mérite un coup d'oeil :  
 

 
 
La guerre à l'Est décrite du côté allemand dans toute sa cruauté par un reporter de guerre italien. Détail intéressant : ce livre a été publié en 1943.  
 
A comparer avec les récits beaucoup plus softs de Kagenek sur la guerre allemande à l'Est.

 
Très bon bouquin, où Malaparte évoque les chiens, dressés par les soviétiques, qui se jettent sur les Panzers teutons, une mine attachée sur le dos ...

Rha ce bouquin... Le passage où les allemands trient des prisonniers soviétiques selon leur niveau d'alphabétisation m'avait bien secoué. Entre autres...

 
Ingénieux  

J'achète alors

Quel est le livre INCONTOURNABLE sur le front est ?

EDIT: http://www.amazon.fr/soldat-oubli% [...] 744&sr=1-1

J'imagine que c'est du très très lourd.

 
 
Y a celui là, en Français et plutôt clair  : http://www.amazon.fr/guerre-Pacifi [...] 375&sr=8-2
Il est relativement court et donc ne développe pas tous les aspects du conflit mais ça permet d'avoir quelques bases avant d'attaquer d'autres livres.
 
On doit pouvoir trouver mieux, mais vu que l'historiographie française est plutôt muette sur le Pacifique, faut passer par l'anglais.

 
Pour te répondre, (suis prof d'histoire), les enseignants ne dissertent pas sur les batailles moins par manque d'envie (quoique je sois moderniste et pas attiré du tout par la période contemporaine) que par nécessite de suivre un programme.
Quand tu vois la 2nde guerre mondiale en 3e ou en Terminale, ce n'est pas le récit des batailles qui importe, mais la transmission de concepts, d'idées pour les élèves.

 
Quand je vois Napoléon je m'attarde pas en cours sur Austerlitz et pourtant j'aimerais... ce n'est pas le programme, on est pas la pour cela

 
J'ai jamais vu Napoléon au collège. J'suis vaguement passé de la révolution française(4e) à la première guerre mondiale (3e). En première on a directement commencé par le 2e 19e : unité italienne, révo industrielle, etc.
 
Sinon, vu que "l'histoire bataille" est plus trop à la mode, elle est plus trop enseignée à la fac, et est zappée dans les programmes scolaires.

 
+1
 
C'est quand même affolant l'enseignement de l'Histoire dans le secondaire.

Napoléon au collège    De mon côté c'était simple : ça se résumait à un exposé fait par un élève (moi en l'occurrence     ), un peu commenté par la prof après  

Je n'ai jamais étudié la 2nde guerre mondiale au lycée ou au collège vu qu'elle était intelligemment placée en fin de programme alors que tout le monde savait qu'une fois les conseils de classes passés, il n'y avait plus personne en cours.  
Bizarrement, le programme de l'année suivante débutait sur la libération et les faits d'armes des résistants.

 
La 2ème guerre mondiale, c'est un gros morceau du programme de terminale (enfin, il y a 10 ans).

Oui, c'est ce que je dis... La libération toussa... Pas ce qu'il y a avant ou alors on l'a zappé.  
A l'époque, c'était étalé sur la première et la terminale... 1939-44 en première et le reste en terminale. Après p'têtre que ma mémoire me joue des tours mais bon...

 
A quelle époque ?
 
De mon "temps", en term on étudiait l'URSS (dans les années 30), puis la 2e GM, et le tiers-mondisme (Bandung), pour schématiser.
En 3e, la guerre est aussi un gros morceau.

J'ai 19 ans et j'ai un bac ES
En 6ème je me rappelle que c'était les Egyptiens, grecques et tout.
En 5ème c'était le moyen-âge, plutôt fun
En 4ème j'ai étudié Napoléon et la Révolution française et industrielle, un peu.
En 3ème on étudie bien les deux guerres ainsi qu'un bout de guerre froide
En seconde c'était axé sur le commerce méditeranéen, la Renaissance, l'empire Byzantin etc etc .
Et on retourne sur la guerre, mais seulement la seconde guerre en première. Et on étudie aussi le XIX avec le Second Empire, les colonies et la victoire de la République.
Et en terminale on étudie le monde dès 1945 donc gros morceau de guerre froide, décolonisation, Bandung et le tiers-mondisme...

Bref, on a très bien parlé de la révolution industrielle, de la guerre froide et de la WWII je trouve, enfin les bases et les principaux concepts mais on a jamais trop énormément parlait de Napoléon ou la WWI par exemple.

De toute façon au lieu d'enlever l'Histoire du programme des S, je trouve qu'on devrait le renforcer. M'enfin, va comprendre.

Hop, drap, la seconde guerre mondiale est une période de l'histoire qui m'a toujours fasciné

 
Les programmes en Histoire-Géographie sont un peu délirants, à tous les niveaux, donc l'enseignant est obligé de survoler le programme. De plus, l'histoire des batailles ou des "grands hommes" n'est plus à l'ordre du jour, puisque avec l'influence des Annales, c'est plutôt l'histoire économico-sociale qui est plutôt privilégiée.
Mais l'enseignant est plutôt là pour susciter l'intérêt des élèves, pour que ceux-ci cherchent de leur propre côté.

 
Bienvenue  

 
 
c'est la grande erreur. On est passé d'un extrême (l'Histoire résumée aux grandes batailles et aux grands généraux) à l'autre (l'histoire purement qu'économique et sociale aujourd'hui).
 
Or le grand problème des jeunes d'aujourd'hui, c'est l'absence de toute structuration de l'Histoire. La vertu de "l'Histoire-batailles", c'était de donner aux élèves une "colonne vertébrale historique" où les grands hommes et les grands événements constituaient autant de vertèbres et de côtes. Mais il manquait la chair, c'est à dire l'histoire des société humaines.
 
Aujourd'hui, ces vertèbres et ces côtes ont presque toutes disparues, par conséquent, l'enseignement historique n'a plus de points d'ancrages, c'est plus qu'un pot-pourri que les élèves oublient après le bac. Demandons à nos grands parents, même ceux qui ont arrêtés l'école à 12 ans et n'ont pas d'intérêt particulier pour l'Histoire. Ils se souviennent encore des images fortes, de Clovis et du vase de Soissons, de Godefroy de Bouillon refusant la couronne de Jérusalem, du soleil d'Austerlitz, etc. Ils ont une certaine vision de l'Histoire.
 
En revanche, je suis près à parier que dans 50 ans, 90% des élèves d'aujourd'hui auront tout oublié de la zone économique de Shenzen ou de l'évolution de la ration de viande dans la France occupée entre 1942 et 1944.  
 
Bref, réinstaurer l'Histoire de France à l'ancienne en primaire et au collège, pour ensuite faire de l'histoire socio-économique au lycée (une fois que les élèves ont les bases) serait une bonne chose.
 
Malheureusement, c'est la route inverse qu'on prend. Clovis et les Croisades ont déjà disparus, Jeannes d'Arc, Napoléon et Louis XIV ne survivront pas longtemps au vu des nouvelles instructions officielles. On préfère flatter une partie des élèves en enseignant l'histoire de l'Afrique ou du monde arabe à la place de l'Histoire de France.

Il faut réintroduire les soldats de plomb dans les cours de récré.  

Une bombe que je ne connaissais pas, et radioguidé !
 

 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_X

en parlant de ça, voici qu'une bestiole revient sur un média dit "citoyen" et souvent relayé sur Yahoo Actu : Agoravox
 
http://www.agoravox.fr/tribune-lib [...] huit-79456
 
Non, vous ne révez pas, l'article défend un négationniste assumé et nombre de commentaires ne laissent que peu d'ambiguïté sur la pensée de leurs auteurs, jusqu'à contenir des arguments négationnistes.  
 
citation d'un message sur le topic commentaires priceless:

 
1°) Disons qu'on est passé de l'histoire à la Mallet-Isaac, qui s'attachait à l'histoire des grands hommes, de la diplomatie et des grandes batailles, considérant qu'il n'y avait que dans ces hauteurs qu'il y avait du sens, à une histoire plus influencée par l'histoire des annales, marxiste, qui considère que ce sont les peuples qui font l'histoire, avec leurs traditions, coutumes, échanges, travaux, etc ...
La première histoire laissait une place de choix à la grandeur de la France, et s'apperentait plus à de la propagande plutôt qu'à autre chose, puisqu'elle devait préparer le futur soldat, la seconde s'efforce plutôt d'appréhender les mécanismes socio-économiques sous-jacents à l'évolution historique, en mettant l'accent sur la méthode critique.
 
2°) Aujourd'hui l 'enseignement historique abolit le cours magistral, pas assez ludique pour les élèves, trop chiants ...et à vrai dire, je suis plutôt pour ...car le public scolaire a changé et le cours magistral, il est dans les bouquins ...De plus, si c'est pour mal apprendre et oublier, je ne vois pas l'intérêt ! L'histoire d'aujourd'hui, c'est avant tout une démarche critique par rapport à des documents, et ce n'est pas plus mal, puisque mettant en oeuvre plus une méthode qu'un savoir savant ...et partant du principe que l'analyse d'un document en histoire ou en géo, mettent aussi en oeuvre des compétences transversales utiles dans tous les domaines.

 
On peut toujours mélanger ces deux visions de l'Histoire. C'est exactement ce que faisait mon professeur de Terminale.

 
Les commentaires sont stupides.
Les gens confondent liberté d'expression et de presse avec le négationnisme ou plutôt révisionnisme selon les hypocrites qui le pratiquent  

 
Rien n'est figé, en effet, même si les programmes officiels défendent un enseignement basé sur l'étude des documents et la méthode critique, ce qui a l'avantage, aussi, de faire moins mémoriser de choses ...Il faut dire qu'il est moins difficile et plus approprié de refiler une étude de documents, qu'une bonne dissertation historique faisant appel à un savoir savant que les élèves n'auront pas et qu'ils auront du mal, formellement, à exprimer dans un bon français. Enfin pour moi, il n'y a pas de méthodes miracle, l'objectif est de donner envie aux élèves d'aller plus loin, chez eux. Pour ma part, c'est en lisant des livres de mon propre chef que j'ai appris l'histoire, pas dans les cours !

 
Tout à fait, personnellement, les cours m'ont apporté un cadre général mais l'approfondissement a été un travail personnel qui n'est toujours pas terminé (et c'est normal).

La plupart des politiciens devraient prendre des cous d'histoire et de sociologie. Ainsi, ils réduiraient le nombre de conneries proférées.