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La crise actuelle sera...




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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°30379378
Ashkaran
Vive la Liberté, bordel !
Posté le 25-05-2012 à 21:51:26  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

gaston10241 a écrit :

y'a erreur sur la virgule... :/
 
Évidemment, c'est 19 milliards...


 
oui j'ai été juste sur les zéros.


---------------
Perf Bourse des Frers POGNON|| Le Topic Bourse | Bijoux personnalisés
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Posté le 25-05-2012 à 21:51:26  profilanswer
 

n°30379455
dreamer18
CDLM
Posté le 25-05-2012 à 21:54:12  profilanswer
 

Bon déjà Paul Krugman on va oublier (l’apôtre de la planche à billets et le fan des QE de Bernanke). Ce que je veux dire c'est que c'est juste la fin du système monétaire actuel; on est dans une situation où nous sommes submergés de bulles de crédit, et où on demande à des pays insolvables de sauver des banques insolvables pour que ces mêmes banques rachètent les dettes de ces mêmes états. Et ensuite on a appelé la banque centrale à la rescousse mais maintenant elle est insolvable aussi (heureusement que son passif n'est pas exigible :D).
 
La seule alternative est donc une succession de restructurations/défauts; ou alors l'hyperinfaltion.
 
Krugman n'a toujours pas compris qu'on ne règle pas un problème de dette en injectant encore plus de dette.

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 25-05-2012 à 21:55:46

---------------
"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30379810
Profil sup​primé
Posté le 25-05-2012 à 22:11:14  answer
 

dreamer18 a écrit :

Bon déjà Paul Krugman on va oublier (l’apôtre de la planche à billets et le fan des QE de Bernanke). Ce que je veux dire c'est que c'est juste la fin du système monétaire actuel; on est dans une situation où nous sommes submergés de bulles de crédit, et où on demande à des pays insolvables de sauver des banques insolvables pour que ces mêmes banques rachètent les dettes de ces mêmes états. Et ensuite on a appelé la banque centrale à la rescousse mais maintenant elle est insolvable aussi (heureusement que son passif n'est pas exigible :D).
 
La seule alternative est donc une succession de restructurations/défauts; ou alors l'hyperinfaltion.
 
Krugman n'a toujours pas compris qu'on ne règle pas un problème de dette en injectant encore plus de dette.


 
 
euh pour le moment la grece est insolvable mais pas les autres
 
ensuite il argumente bien sur tes objjections dans le post que j'ai laissé : il ne dit pas de s'endetter encore plus, il dit juste que la dette doit changer de main, elle doit sortir du secteur privé
 
 
(au fait krug est pas frocément fan des QE il les a critiqué)
 
 
 
 

n°30380196
dreamer18
CDLM
Posté le 25-05-2012 à 22:29:02  profilanswer
 

aucun pays n'est solvable, ni les US (25 trillions), ni le Japon, ni aucun pays Européen (France, Espagne...)

Citation :

ensuite il argumente bien sur tes objjections dans le post que j'ai laissé : il ne dit pas de s'endetter encore plus, il dit juste que la dette doit changer de main, elle doit sortir du secteur privé

cf ci dessus; y a pas assez de dette dans les mains des états ??? avec des dettes espagnoles / françaises / italiennes à plus d'1 trillion et des budgets continuellement en déficits ?

Citation :

(au fait krug est pas frocément fan des QE il les a critiqué)

oui, il dit qu'il en faut encore plus parce qu'on en a pas fait assez :  

Citation :

Nous irions beaucoup mieux si la Réserve fédérale se préoccupait moins de l'inflation et plus de l'emploi


http://www.lemonde.fr/economie/art [...] _3234.html
Il fait partie de ces gens qui n'ont pas compris qu'imprimer du papier ne relançait rien.
 
Einstein disait que la stupidité c'était de répéter toujours les mêmes actions en espérant obtenir un résultat différent; la relance keynésienne ça fait 3 fois qu'on tente, ptet que la 4ème ça va enfin marcher... wait...  [:oh shi-]

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 25-05-2012 à 22:29:27

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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30380558
Ashkaran
Vive la Liberté, bordel !
Posté le 25-05-2012 à 22:46:07  profilanswer
 

changer la dette de main ? mais qui en voudra ? les contribuables? un organisme de défaisance ( avec quel argent?)


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Perf Bourse des Frers POGNON|| Le Topic Bourse | Bijoux personnalisés
n°30383354
Betcour
Building better worlds
Posté le 26-05-2012 à 02:49:44  profilanswer
 


C'est ce qu'on a fait avec la Grèce : le privé a prix ses pertes, le public (UE et FMI) détient le gros de la dette. Le résultat : c'est le contribuable qui risque maintenant de se bouffer d'énormes pertes. :/
 
La bonne solution (je vous la livre ici, vous pourrez dire qu'elle a été trouvée sur Hfr en premier :o) c'est :
* de la rigueur budgétaire - c'est inévitable
* des réformes structurelles pour relancer la croissance (elles ont l'avantage de ne pas coûter un kopek)
* un peu (mais pas trop !) d'inflation pour faciliter le remboursement des dettes. Un objectif de 3-4% ne serait pas délirant, et gratter 2% de dette en moins chaque année mine de rien c'est beaucoup.
* un fédéralisme budgétaire européen : dette mutualisée, ce qui nécessite un contrôle européen des budgets/déficits (les allemands ont raisons, l'un ne va pas sans l'autre)
* des mécanismes de soutiens (FMI/MES/BCE : peu importe) pour permettre de faire tout ça sereinement les 3-5 années qui viennent
 
C'est malheureusement un chemin étroit et semé d’embûches, entre cacophonie européenne, panique des marchés et peuples qui votent pour des extrêmes politiques qui leur promettent que "demain on rase gratis"


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°30383369
freeza01
Posté le 26-05-2012 à 02:59:10  profilanswer
 

j'ai une meilleure solution à titre individuel: l'expatriation :o

Message cité 1 fois
Message édité par freeza01 le 26-05-2012 à 02:59:17

---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°30383374
ema nymton
Posté le 26-05-2012 à 03:02:28  profilanswer
 

freeza01 a écrit :

j'ai une meilleure solution à titre individuel: l'expatriation :o


 
Mouais, j'ai des doutes quant a ton accueil, vu que tu n'as ni fric ni compétences particulieres tu vas manger chaud !
D'ailleurs c'est pas pour rien que t n'est toujours pas parti ...

n°30383403
Empificato​r
légendaire
Posté le 26-05-2012 à 04:08:47  profilanswer
 

Petite question à propos de l'inflation modérée qui grignoterait la dette :
Je comprends le principe mais j'imagine que les créanciers ont mitonné les contrats de manière à l'éviter, non ?  


---------------
"It became necessary to destroy the town to save it"
n°30383416
Betcour
Building better worlds
Posté le 26-05-2012 à 04:27:24  profilanswer
 

Empificator a écrit :

Petite question à propos de l'inflation modérée qui grignoterait la dette :
Je comprends le principe mais j'imagine que les créanciers ont mitonné les contrats de manière à l'éviter, non ?  


Non, la plupart des dettes souveraines sont émises à taux fixe, donc rien de prévu. Y'a aussi des dettes à taux variables indexées sur l'inflation (donc qui protègent les créditeurs) mais elles sont assez minoritaires.
 
Après toutes les dettes n'ont pas la même durées : c'est un gain net sur les dettes à long terme (10, 30 ou 50 ans), par contre les dettes à court termes risques de devoir se refaire à des taux plus élevés, donc là y'aura pas de gain. La durée moyenne des dettes françaises est de 7 ans ceci dit.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
mood
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Posté le 26-05-2012 à 04:27:24  profilanswer
 

n°30383524
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 07:19:23  answer
 

dreamer18 a écrit :

aucun pays n'est solvable, ni les US (25 trillions), ni le Japon, ni aucun pays Européen (France, Espagne...)


 
 
euh tu te bases sur quoi pour dire ça ? [:p'tit soleil:4]
 
t'as une source ou autre ?

n°30383528
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 07:21:18  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Non, la plupart des dettes souveraines sont émises à taux fixe, donc rien de prévu. Y'a aussi des dettes à taux variables indexées sur l'inflation (donc qui protègent les créditeurs) mais elles sont assez minoritaires.
 
Après toutes les dettes n'ont pas la même durées : c'est un gain net sur les dettes à long terme (10, 30 ou 50 ans), par contre les dettes à court termes risques de devoir se refaire à des taux plus élevés, donc là y'aura pas de gain. La durée moyenne des dettes françaises est de 7 ans ceci dit.

Pour moi l'inflation c'est pas une solution; y a quand même 15% de la dette française qui est indexée dessus, et s'il y a une inflation réelle à 4 ou 5% vous croyez que l'état français va emprunter à quel taux sur les marchés ?
 
S'il y a encore un marché :D les leçons des années 70 ont été apprises...

Message cité 2 fois
Message édité par dreamer18 le 26-05-2012 à 07:21:45

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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383529
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 07:22:27  answer
 

Betcour a écrit :


C'est ce qu'on a fait avec la Grèce : le privé a prix ses pertes, le public (UE et FMI) détient le gros de la dette. Le résultat : c'est le contribuable qui risque maintenant de se bouffer d'énormes pertes. :/
 
La bonne solution (je vous la livre ici, vous pourrez dire qu'elle a été trouvée sur Hfr en premier :o) c'est :
* de la rigueur budgétaire - c'est inévitable
* des réformes structurelles pour relancer la croissance (elles ont l'avantage de ne pas coûter un kopek)
* un peu (mais pas trop !) d'inflation pour faciliter le remboursement des dettes. Un objectif de 3-4% ne serait pas délirant, et gratter 2% de dette en moins chaque année mine de rien c'est beaucoup.
* un fédéralisme budgétaire européen : dette mutualisée, ce qui nécessite un contrôle européen des budgets/déficits (les allemands ont raisons, l'un ne va pas sans l'autre)
* des mécanismes de soutiens (FMI/MES/BCE : peu importe) pour permettre de faire tout ça sereinement les 3-5 années qui viennent
 
C'est malheureusement un chemin étroit et semé d’embûches, entre cacophonie européenne, panique des marchés et peuples qui votent pour des extrêmes politiques qui leur promettent que "demain on rase gratis"


 
c'est en partie les olitiques pronées par le fmi pendant x années, on vous aide mais vous faites de la consolidation et des réformes structurelles
 
tout le monde connait le résultat merveilleux des interventions passées du fmi :D

n°30383532
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 07:24:45  answer
 

dreamer18 a écrit :

Pour moi l'inflation c'est pas une solution; y a quand même 15% de la dette française qui est indexée dessus, et s'il y a une inflation réelle à 4 ou 5% vous croyez que l'état français va emprunter à quel taux sur les marchés ?
 
S'il y a encore un marché :D les leçons des années 70 ont été apprises...


 
 
si certains ont proné l'inflation, c'est avant tout pour permettre aux différents pays de faire les réajustements possibles de compettivité
 
http://www.optimum-blog.net/post/2 [...] zones-euro

n°30383534
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 07:26:12  profilanswer
 

Les comptes pulics ?
 
US : http://www.whitehouse.gov/sites/de [...] st01z1.xls
 
déficit à 10% du PIB; recettes représentant 50% des dépenses ?
 
idem pour la France : déficit structurel depuis 40 ans; recettes représentant 50% des dépenses ?
 
Espagne : maintenant ce sont des régions qui vont se déclarer en cessation de paiement; la preuve d'une grande solvabilité du pays sans doute :
 
http://www.lefigaro.fr/conjoncture [...] alogne.php
 
Japon : rapport dette / PIB à 230% tu crois que c'est remboursable ? Quand l'épargne des Japonais ne suffira plus et que le Japon devra aller sur le marché tu penses que ça se passera bien ?

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 26-05-2012 à 07:28:15

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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383537
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 07:27:30  profilanswer
 

ça je suis d'accord, l'€ alias étalon monnaie n'a plus permis le réajustement des balances commerciales par la variations des monnaies.


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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383547
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 07:41:26  answer
 

dreamer18 a écrit :

Les comptes pulics ?
 
US : http://www.whitehouse.gov/sites/de [...] st01z1.xls
 
déficit à 10% du PIB; recettes représentant 50% des dépenses ?
 
idem pour la France : déficit structurel depuis 40 ans; recettes représentant 50% des dépenses ?
 
Espagne : maintenant ce sont des régions qui vont se déclarer en cessation de paiement; la preuve d'une grande solvabilité du pays sans doute :
 
http://www.lefigaro.fr/conjoncture [...] alogne.php
 
Japon : rapport dette / PIB à 230% tu crois que c'est remboursable ? Quand l'épargne des Japonais ne suffira plus et que le Japon devra aller sur le marché tu penses que ça se passera bien ?


 
 
ah ok bon alors je t'explique, la dette d'un état c'est très différent de la dette d'un particulier ou d'une entreprise, tu n'as pas l'air de connaitre ces différences en te lisant
ni de connaitre l'histoire de des publiques, le niveau actuel n'a rien d'extraordinaire, on a déjà vu des endettements publics bien plus important que ça
 
pour commencer le texte de thomas brand explique pas mal de choses
 
http://www.cepii.fr/francgraph/pub [...] _chap4.pdf
 

n°30383551
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 07:45:26  profilanswer
 

sauf que là, les balances commerciales sont ultra déficitaires; les dettes publiques ont déjà été plus importantes mais avec des balances commerciales positives.
 
Ha oui c'est vrai la dette publique c'est très différent de la dette privée, un pays ça fait jamais défaut parce que la procédure officielle de mise en faillite n'existe pas...
 
wait... [:oh shi-]  
 
http://en.wikipedia.org/wiki/Sover [...] tructuring
 
Sinon les taux de l'Italie et de l'Espagne à 6%, ça te laisse croire qu'ils vont rembourser ?

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 26-05-2012 à 07:47:19

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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383557
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 07:51:37  answer
 

dreamer18 a écrit :

sauf que là, les balances commerciales sont ultra déficitaires; les dettes publiques ont déjà été plus importantes mais avec des balances commerciales positives.

 

Ha oui c'est vrai la dette publique c'est très différent de la dette privée, un pays ça fait jamais défaut parce que la procédure officielle de mise en faillite n'existe pas...

 

wait... [:oh shi-]

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Sover [...] tructuring

 


je n'ai pas dit que les défauts de paiements publics n'existent pas

 

c'est différent de la dette privée car elle n'a pas a etre remboursée, un état peut garder un taux d'endettement constant et rembourser sa dette en s'endettant, il ne doit que réellement payer les intérets de la dette
c'est déjà bien moins contraignant

 

oui c'est justement pour ça qu'on dit que l'inflation doit etre plus élevée, pour permettre un réasjustement des balances commerciales
car comme certains l'ont avancé c'est pas une crise des dettes mais une crise de balance des paiements http://www.liberation.fr/politique [...] bonne-idee

 


et vouloir que la dette publique aille dans les mains des nationaux est eventuellement aussi une bonne idée http://www.liberation.fr/politique [...] erpetuelle

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 26-05-2012 à 07:53:02
n°30383565
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 08:00:24  profilanswer
 

je ne pense pas que ce soit l'opinion des investisseurs qui achètent les bons, quand ceux-ci arrivent à maturité...
 
Sinon je suis aussi contre l'€ sans union fiscale (qui ne sera jamais acceptée socialement, il n'y a pas de peuple européen)

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 26-05-2012 à 08:00:38

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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383566
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 08:05:31  answer
 

dreamer18 a écrit :

je ne pense pas que ce soit l'opinion des investisseurs qui achètent les bons, quand ceux-ci arrivent à maturité...
 
Sinon je suis aussi contre l'€ sans union fiscale (qui ne sera jamais acceptée socialement, il n'y a pas de peuple européen)


 
 
c'est simple, tu apies ta dette en te réendettant, tu ne paies que les intérets de la dette tu suis un peu ou pas ?
 
les ménages privés ne peuvent pas le faire car ils sont mortels et donc les dettes doivent etre remboursées en totalité avant leur mort
 
les états ont une durée de vie infini ce qui fait qu'ils peuvent payer leur dette en réumpruntant de façon perpétuelle
 
le probleme actuel c'est que les marchés ne veulent plus preter aux etats ce qui fait que ces derniers ne peuvent plus réactualiser les flux d'endettements
 
bref va lire un cours de L3 sur l'endettement public il y aura marqué exactement ce que je viens de dire

n°30383578
Betcour
Building better worlds
Posté le 26-05-2012 à 08:14:18  profilanswer
 


Ah oui la vieille caricature de "toutes les réformes du FMI foirent". Sauf qu'elle est fausse.
 
Ressort toutes les interventions du FMI et compte celles qui ont foirées : tu verras que le bilan est partagé et qu'une bonne partie ont données de bons résultats.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°30383583
Betcour
Building better worlds
Posté le 26-05-2012 à 08:17:39  profilanswer
 

dreamer18 a écrit :

Pour moi l'inflation c'est pas une solution; y a quand même 15% de la dette française qui est indexée dessus, et s'il y a une inflation réelle à 4 ou 5% vous croyez que l'état français va emprunter à quel taux sur les marchés ?


Ca fait quand même 85% sur laquelle chaque point d'inflation est d'autant de moins à payer : c'est énorme.
 
Par ailleurs oui les taux d'emprunt augmenteront (et encore, c'est pas garanti : en ce moment la France emprunte déjà à des taux réels négatifs;..), mais si l'inflation est sous contrôle(*) les taux plus élevés ne refléteront que l'inflation plus élevée, et au final ça sera neutre sur les nouvelles dettes.
 
(*) évidemment si elle ne l'est pas, les emprunteurs exigeront une prime de risque et là ça sera plus cher


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°30383602
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 08:28:49  profilanswer
 

non. Il y a un moment où la quantité de monnaie n'est plus suffisante (quand les prêteurs refusent de prêter)


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"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383621
docmaboul
Posté le 26-05-2012 à 08:39:56  profilanswer
 

Ou quand il n'y a plus suffisamment d'épargne disponible pour tout le monde.

n°30383629
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 08:43:03  answer
 

dreamer18 a écrit :

non. Il y a un moment où la quantité de monnaie n'est plus suffisante (quand les prêteurs refusent de prêter)


 
Mais supposons que ledit pays arrive a garder son taux d'endettement constant
La capacité d'épargne d'un pays est fonction du PIB donc au final si le %age en fonction du pib d'endettement reste constant, il n'y pas de raison que l'épargne des ménages ne soit pas suffisante pour financer la dette
 
 
Donc je dis pas que la dette publique ne pose jamais de probleme, je dis qu'elle n'a pas a etre remboursée, du moins pas en totalité; aucun pays n'a eu 0% d'endettement par rapport a son pib depuis  longtemps

n°30383652
ark
No wukkas
Posté le 26-05-2012 à 08:59:58  profilanswer
 


 
C'est quand même assez ridicule de mettre en rapport la dette et le PIB.
 
Imagine un patron qui veut s'endetter et qui, pour avoir le prêt qu'il réclame, dit que le prêt ne représente pas grand chose par rapport à l'épargne de ses employés.
 
Le PIB est la création de richesse par les habitants/sociétés d'un pays. Pas de l'état, qui n'a comme revenus que ses taxes. Faudrait que je retrouve un discours de Margaret à ce propos :o


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Quand j'entends le mot "société", je sors mon revolver...
n°30383662
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 09:06:51  answer
 

ark a écrit :

 

C'est quand même assez ridicule de mettre en rapport la dette et le PIB.

 

Imagine un patron qui veut s'endetter et qui, pour avoir le prêt qu'il réclame, dit que le prêt ne représente pas grand chose par rapport à l'épargne de ses employés.

 

Le PIB est la création de richesse par les habitants/sociétés d'un pays. Pas de l'état, qui n'a comme revenus que ses taxes. Faudrait que je retrouve un discours de Margaret à ce propos :o

 


en gras : Et evidemment la quantité de recette fiscale ne dépend absolument pas de ladite création de richesse  [:hahaaulas]

 


On vient juste de dire au dessus que la comparaison entreprise/particulier et etat au point de vue de l'endettement était assez foireuse

 

et bien non, un type nous ressort une comparaison du meme style 3 posts plus loin [:moquette]

 

un patron a un salaire, il ne peut pas taxer ses salariés et dire je vous ponctionne tant pour rembourser mon endettement, un état le fait enfin bref réfléchis 30secondes

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 26-05-2012 à 09:07:34
n°30383672
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 09:10:55  answer
 

En tout cas Roubini continue de faire son precheur de l'apocalypse
http://www.project-syndicate.org/c [...] -must-exit

 
Citation :


EW YORK – The Greek euro tragedy is reaching its final act: it is clear that either this year or next, Greece is highly likely to default on its debt and exit the eurozone.
This illustration is by Paul Lachine and comes from <a href="http://www.newsart.com">NewsArt.com</a>, and is the property of the NewsArt organization and of its artist. Reproducing this image is a violation of copyright law.Illustration by Paul Lachine

 

Postponing the exit after the June election with a new government committed to a variant of the same failed policies (recessionary austerity and structural reforms) will not restore growth and competitiveness. Greece is stuck in a vicious cycle of insolvency, lost competitiveness, external deficits, and ever-deepening depression. The only way to stop it is to begin an orderly default and exit, coordinated and financed by the European Central Bank, the European Commission, and the International Monetary Fund (the “Troika”), that minimizes collateral damage to Greece and the rest of the eurozone.

 

Greece’s recent financing package, overseen by the Troika, gave the country much less debt relief than it needed. But, even with significantly more public-debt relief, Greece could not return to growth without rapidly restoring competitiveness. And, without a return to growth, its debt burden will remain unsustainable. But all of the options that might restore competitiveness require real currency depreciation.

 

The first option, a sharp weakening of the euro, is unlikely, as Germany is strong and the ECB is not aggressively easing monetary policy. A rapid reduction in unit labor costs, through structural reforms that increased productivity growth in excess of wages, is just as unlikely. It took Germany ten years to restore its competitiveness this way; Greece cannot remain in a depression for a decade. Likewise, a rapid deflation in prices and wages, known as an “internal devaluation,” would lead to five years of ever-deepening depression.

 


If none of those three options is feasible, the only path left is to leave the eurozone. A return to a national currency and a sharp depreciation would quickly restore competitiveness and growth.

 

Of course, the process would be traumatic – and not just for Greece. The most significant problem would be capital losses for core eurozone financial institutions. Overnight, the foreign euro liabilities of Greece’s government, banks, and companies would surge. Yet these problems can be overcome. Argentina did so in 2001, when it “pesofied” its dollar debts. The United States did something similar in 1933, when it depreciated the dollar by 69% and abandoned the gold standard. A similar “drachmatization” of euro debts would be necessary and unavoidable.
Losses that eurozone banks would suffer would be manageable if the banks were properly and aggressively recapitalized. Avoiding a post-exit implosion of the Greek banking system, however, might require temporary measures, such as bank holidays and capital controls, to prevent a disorderly run on deposits. The European Financial Stability Facility/European Stability Mechanism (EFSF/ESM) should carry out the necessary recapitalization of the Greek banks via direct capital injections. European taxpayers would effectively take over the Greek banking system, but this would be partial compensation for the losses imposed on creditors by drachmatization.

 

Greece would also have to restructure and reduce its public debt again. The Troika’s claims on Greece need not be reduced in face value, but their maturity would have to be lengthened by another decade, and the interest on it reduced. Further haircuts on private claims would also be needed, starting with a moratorium on interest payments.

 

Some argue that Greece’s real GDP would be much lower in an exit scenario than it would be during the hard slog of deflation. But that is logically flawed: even with deflation, real purchasing power would fall, and the real value of debts would rise (debt deflation), as the real depreciation occurs. More importantly, the exit path would restore growth right away, via nominal and real depreciation, avoiding a decade-long depression. And trade losses imposed on the eurozone by the drachma depreciation would be modest, given that Greece accounts for only 2% of eurozone GDP.

 

Reintroducing the drachma risks exchange-rate depreciation in excess of what is necessary to restore competitiveness, which would be inflationary and impose greater losses on drachmatized external debts. To minimize that risk, the Troika reserves currently devoted to the Greek bailout should be used to limit exchange-rate overshooting; capital controls would help, too.

 

Those who claim that contagion from a Greek exit would drag others into the crisis are also in denial. Other peripheral countries already have Greek-style problems of debt sustainability and eroded competitiveness. Portugal, for example, may eventually have to restructure its debt and exit the euro. Illiquid but potentially solvent economies, such as Italy and Spain, will need support from Europe regardless of whether Greece exits; indeed, without such liquidity support, a self-fulfilling run on Italian and Spanish public debt is likely.

 

The substantial new official resources of the IMF and ESM – and ECB liquidity – could then be used to ring-fence these countries, and banks elsewhere in the eurozone’s troubled periphery. Regardless of what Greece does, eurozone banks now need to be rapidly recapitalized, which requires a new EU-wide program of direct capital injections.

 

The experience of Iceland and many emerging markets over the past 20 years shows that nominal depreciation and orderly restructuring and reduction of foreign debts can restore debt sustainability, competitiveness, and growth. As in these cases, the collateral damage to Greece of a euro exit will be significant, but it can be contained.

 

sLike a doomed marriage, it is better to have rules for the inevitable divorce that make separation less costly to both sides. Make no mistake: an orderly euro exit by Greece implies significant economic pain. But watching the slow, disorderly implosion of the Greek economy and society would be much worse.

 


Message édité par Profil supprimé le 26-05-2012 à 09:11:26
n°30383683
M4vrick
Mad user
Posté le 26-05-2012 à 09:15:26  profilanswer
 


 
Sachant qu'une part de plus en plus grande du PIB des 10 ou 15 dernières années est du à l'endettement de plus en plus important des ménages, pense-tu réellement que se base la dessus pour justifier l'endettement du pays soit une bonne idée ?
 
Et je pose la question très serieusement, l'endettement non stop d'un état ou d'un ménage conduit fatalement la où on est aujourd'hui: un blocage du système. Les différences sont grandes entre les deux c'est évident, mais quand les ménages sont au bout de leurs capacités d'endettements l'état l'est aussi car les recettes stagnent et le PIB se casse la gueule.
 
Soutenir la croissance, donc le PIB, donc les recettes fiscales, par l'endettement est une solution fermée, sans avenir à long terme et il est trop tard pour en sortir sans douleur :(


---------------
--== M4vr|ck ==--
n°30383697
Ciler
Posté le 26-05-2012 à 09:20:27  profilanswer
 

ark a écrit :


C'est quand même assez ridicule de mettre en rapport la dette et le PIB.


Un article était passé sur ce topic (ou l'autre, je sais plus), d'un mercenaire qui faisait des arbitrages pour le ministère des finances dans les années 90 (avant le pacte de stabilité) et qui expliquait comment on en était arrivé à cela.  
 
Si je me rappelle bien, jusqu’à ce moment là on évoquait le déficit annuel en chiffres absolus (XX millions de francs). ET puis on est arrivé au point ou on a dépassé les 99 millions et tout le monde paniquait quand à la réaction du peuple et des marchés. Et là un gus a eu l'idée de génie de constater que le déficit était "inférieur à 3% du PIB", donc finalement pas grand chose.

n°30383716
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 09:26:20  answer
 

M4vrick a écrit :


 
Sachant qu'une part de plus en plus grande du PIB des 10 ou 15 dernières années est du à l'endettement de plus en plus important des ménages, pense-tu réellement que se base la dessus pour justifier l'endettement du pays soit une bonne idée ?
 
Et je pose la question très serieusement, l'endettement non stop d'un état ou d'un ménage conduit fatalement la où on est aujourd'hui: un blocage du système. Les différences sont grandes entre les deux c'est évident, mais quand les ménages sont au bout de leurs capacités d'endettements l'état l'est aussi car les recettes stagnent et le PIB se casse la gueule.
 
Soutenir la croissance, donc le PIB, donc les recettes fiscales, par l'endettement est une solution fermée, sans avenir à long terme et il est trop tard pour en sortir sans douleur :(


 
 
bin ca qu'il y ait eu trop d'endettements et qu'il y ait eu de la mauvaise croissance ca parait évident
 
sur ton autre remarque, ca parait a priori plus compliqué que ça
 
le problème actuellement vient justement que trop d' agents soient trop endettés et que donc le taux d'intéret qui fasse l'équilibre entre les investissement et l'épargne ( et donc qui permettrait de la croissance et la pleine utilisation des capacités de production) soit ... négatif
 
tu trouveras facilement plein d'articles a ce sujet
 

n°30383779
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 09:46:11  profilanswer
 

On en revient donc à la notion de rentrées fiscales vs dépenses. Comme pour un ménage ou une entreprise donc :D
 
La notion dette/PIB me parait toujours fallacieuse, sachant qu'une partie du PIB est financé par la dette que la croissance de ce même PIB est sensée fournir pour le "remboursement".

Message cité 1 fois
Message édité par dreamer18 le 26-05-2012 à 09:49:56

---------------
"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383807
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 09:55:39  answer
 

dreamer18 a écrit :

On en revient donc à la notion de rentrées fiscales vs dépenses. Comme pour un ménage ou une entreprise donc :D

 

La notion dette/PIB me parait toujours fallacieuse, sachant qu'une partie du PIB est financé par la dette que la croissance de ce même PIB est sensée fournir pour le "remboursement".

  

la dette d'un pays évolue selon l'équation suivante :

 

ratio sur pib de l'évolution de la dette = (G-T)/Y + (r-g)* ratio dette/pib actuel

 

alors effectivement le solde primaire apparait  avec G dépenses publiques, T recettes fiscales

 


mais aussi le taux d'intéret r et la croissance économique g

 

donc non pas comme pour un ménage

 

d'ailleurs on dit souvent que r et g sont les deux facteurs clés et qu'ne général si g>r on a pas trop de probleme alors que si r<g on a un effet dit boule de neige ou la dette s'auto entretient

 


pour ta 2e remarque : euh oui bin euh ca s'appelle un investissement
je m'endette pour investir, cette investissement permet de créer de la richesse et de rembourser la dette ou est le probleme ? ya pas que les états qsui font ça là par contre mais des tas d'entreprises [:pingouino]


Message édité par Profil supprimé le 26-05-2012 à 09:56:16
n°30383819
dreamer18
CDLM
Posté le 26-05-2012 à 09:58:45  profilanswer
 

Sauf qu'il n'y a plus de croissance (ou si peu)


---------------
"Parceque toi tu fracasses du migrant à la batte de baseball, c'est ça ?" - Backbone-
n°30383820
M4vrick
Mad user
Posté le 26-05-2012 à 09:59:14  profilanswer
 


 
le problème pour moi vient tout simplement que l'état a vécu pendant des années au dessus de ses moyens en s'endettant et en poussant les ménages à s'endetter pour pouvoir plus les taxer et continuer à s'endetter de son coté. L'état doit avoir une gestion vertueuse de son budget, il ne peux pas continuer tous les ans à emprunter pour rembourser les dettes des années précédentes. Qu'il emprunte pour des projets précis et très important oui, mais le fonctionnement courant de l'état doit etre couvert par les rentrées d'argent, pas par de l'emprunt.


---------------
--== M4vr|ck ==--
n°30383836
Ciler
Posté le 26-05-2012 à 10:03:30  profilanswer
 

M4vrick a écrit :

le problème pour moi vient tout simplement que l'état a vécu pendant des années au dessus de ses moyens en s'endettant et en poussant les ménages à s'endetter pour pouvoir plus les taxer et continuer à s'endetter de son coté. L'état doit avoir une gestion vertueuse de son budget, il ne peux pas continuer tous les ans à emprunter pour rembourser les dettes des années précédentes. Qu'il emprunte pour des projets précis et très important oui, mais le fonctionnement courant de l'état doit etre couvert par les rentrées d'argent, pas par de l'emprunt.


 :jap:  :jap:  :jap:

 

Edit: de même qu'il est concevable qu'un ménage s'endette pour acheter une maison, mais pas pour se nourrir.


Message édité par Ciler le 26-05-2012 à 10:04:04
n°30383853
Profil sup​primé
Posté le 26-05-2012 à 10:09:48  answer
 

dreamer18 a écrit :

Sauf qu'il n'y a plus de croissance (ou si peu)

 


et donc j'ai soutenu l'inverse ? ou veux tu en venir exactement ? que les dettes des etats sont de la  meme nature que  celles des entreprises/ménages si g=0 ? la réponse est non et non

 
M4vrick a écrit :

 

le problème pour moi vient tout simplement que l'état a vécu pendant des années au dessus de ses moyens en s'endettant et en poussant les ménages à s'endetter pour pouvoir plus les taxer et continuer à s'endetter de son coté. L'état doit avoir une gestion vertueuse de son budget, il ne peux pas continuer tous les ans à emprunter pour rembourser les dettes des années précédentes. Qu'il emprunte pour des projets précis et très important oui, mais le fonctionnement courant de l'état doit etre couvert par les rentrées d'argent, pas par de l'emprunt.

 


:gratgrat:
donc je comprends bien on endette les gens pour pouvoir les taxer ? curieuse arithmétique tout de meme non ?

 

ensuite bon j'ai la flemme, ton point de vue est très contestable
je sais bien que par les temps qui courent la dette publique est vu comme satan en personne
mais sache que beaucoup d'économistes pensent que la crise actuelle n'est pas du a des gouvernements irresponsables, je l'ai mis plus haut mais je le remets
http://www.liberation.fr/politique [...] bonne-idee

  

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 26-05-2012 à 10:10:36
n°30383864
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 26-05-2012 à 10:14:12  profilanswer
 


Bah il l'a fait non; j'imagine que tes parents en ont profité ?


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"La physique, c'est les mathématiques du branleur curieux"© | "Les gens ont tellement peur d'avoir un futur pourri qu'ils se font facilement a l'idee d'avoir un present de merde, en somme"©
n°30383874
M4vrick
Mad user
Posté le 26-05-2012 à 10:17:32  profilanswer
 

 

La dette en elle même n'est ni bonne ni mauvaise, c'est son utilisation qui l'est. S'endetter pour simplement pouvoir continuer à faire tourner les dépenses courantes n'est pas bon. Et il y a aussi des économistes qui le pensent (d'ailleurs c'est un argument fallacieux car on trouvera toujours quelques économistes pour soutenir n'importe quel point de vue).
Et il est stupide de vouloir trouver une raison unique à la crise actuelle (ça m’énerve cette idée depuis plusieurs années de vouloir trouver un coupable pour tout, même pour le plus simple des faits divers). Elle est le résultat d'un ensemble de facteurs résultant de décisions de milliers de personnes de part le monde depuis des dizaines d'années.
Mais on ne peux pas nier que l'endettement records des états leur enlève toute marge de manœuvre dans une situation de crise comme celle que nous traversons actuellement, qui est le responsable en s'en fout, ce qui est grave c'est que les états aient été tellement à la limite qu'ils n'aient plus la moindre marge de manoeuvre pour traverser une crise sans dommage majeur. Et ce n'est pas une question de droite ou de gauche, tous les gouvernements successifs de la plupart des pays européens ont fait de même quelque soit leurs orientations politiques (Oui, il y a des exceptions mais cela n'invalide pas complètement cet argument).

 

Ah, et effectivement l'état a poussé à l'endettement massif de la population pour soutenir la croissance à tout prix encore un peu, on a eu les primes à la casse pour les voitures (une part infime de la population achète une voiture neuve cash), et ensuite tous les dispositifs pour l'achat immobilier. Ce sont deux exemples flagrants d'aide de l'etat en faveur de l'endettement des ménages sur des montants importants permettant de récupéré beaucoup de taxes.

Message cité 1 fois
Message édité par M4vrick le 26-05-2012 à 10:20:24

---------------
--== M4vr|ck ==--
n°30383882
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 26-05-2012 à 10:19:06  profilanswer
 


Je dirais même que tu investis dans un capital qui produit un service de logement à hauteur du loyer virtuel [:aloy]


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