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La crise actuelle sera...




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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°18776350
le_testeur
Posté le 09-06-2009 à 18:35:09  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

hpdp00 a écrit :

pas forcément de gauche mais on peut supposer avec une marge d'erreur assez faible qu'ils ne sont pas pour le modèle éco ultra-lib de l'ump et qu'ils sont/seraient moins opposés à martine ou au facteur.


Oui mais CohnBendit etant "pour le capitalisme et l’économie de marché" & "liberal libertaire" (sic), ca peut avoir attirer les petites bourgeoises qui ont peur du cancer, ou qui aiment les bébés phoques. Mais qui ont bien plus peur du facteur.

mood
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Posté le 09-06-2009 à 18:35:09  profilanswer
 

n°18776478
freeza01
Posté le 09-06-2009 à 18:49:55  profilanswer
 

ouh pinaise, le créateur du topic est parmi nous !
 
A genoux devant sa puissance prémonitoire ! [:roi]


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L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°18776695
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 09-06-2009 à 19:15:56  profilanswer
 

le_testeur a écrit :

Oui mais CohnBendit etant "pour le capitalisme et l’économie de marché" & "liberal libertaire" (sic), ca peut avoir attirer les petites bourgeoises qui ont peur du cancer, ou qui aiment les bébés phoques. Mais qui ont bien plus peur du facteur.

je doute que le rouquin ait attiré 1% (ou +) de votants parce qu'il était sur la liste. et je doute que 5% de ceux qui ont voté pour sa liste aient entendu un seul point du programme qu'il dit vouloir.
les gens votent surtout pour une "tendance", genre "nettoyer les banlieues au karcher" ou "gagner +"


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du vide, j'en ai plein !
n°18776764
Profil sup​primé
Posté le 09-06-2009 à 19:25:45  answer
 

Je pense aussi que en france y'avaient en gros 15%-20% qui ne voullaient ni voter UMP ni ps mais sans être extrême gauche et donc c'était soit Modem soit vert...et vue comment François s'est ridiculisé juste avant les election face a CB ils se sont dit "Vert"...Je connais bcp de gens qui hésitaient entre Modem et vert ...

n°18776872
warzouz
alias NazgûL
Posté le 09-06-2009 à 19:38:30  profilanswer
 

J'en suis...


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18776898
CAMPEDEL
⭐ Cibus vitam, vinum veritas ⭐
Posté le 09-06-2009 à 19:41:50  profilanswer
 


 
Sur ma commune, les verts ont même piqués des voix à l'UMP !
 
Dans mon village, 34 PS, 37 UMP, 55 vert !


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Maison, Ruptures, Ingénierie du bâtiment, Bougnats, Bonus Croustillant
n°18776903
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 09-06-2009 à 19:42:59  profilanswer
 

J'ai pas trop eu le temps de suivre la campagne, mais il me semble que partout en Europe les verts sont positionnés en "libéraux" (au sens économique aussi), c'est pareil en France?  
 
Avec 15% dans ce pays communiste, je me doute que non, mais bon sait-on jamais... :o


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"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18776938
tocmai
Posté le 09-06-2009 à 19:46:48  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :

Fioulala, je vais essayer d'être pédagogue et d'expliquer calmement les choses.


Merci pour la pédagogie, mais ça n'a suffit pas pour me faire changer d'avis ...
 
Afin de limiter le débat fleuve, je propose d'aborder le problème sous un autre angle: Si tu regardes les statistiques concernant la masse monétaire M2, tu vois une tendance continue à l'augmentation. Et c'est bien la preuve que le dédoublement de monnaie scripturale est à l'oeuvre.


 

Citation :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_monétaire
Les banques commerciales créent la monnaie scripturale en accordant des crédits sous l'égide des banques centrales. « Les crédits font les dépôts », selon un adage toutefois simplificateur.
 

n°18777005
Camelot2
Posté le 09-06-2009 à 19:55:53  profilanswer
 

Citation :

Afin de limiter le débat fleuve, je propose d'aborder le problème sous un autre angle: Si tu regardes les statistiques concernant la masse monétaire M2, tu vois une tendance continue à l'augmentation. Et c'est bien la preuve que le dédoublement de monnaie scripturale est à l'oeuvre.


 
Je ne nie pas l'augmentation ( je dois vraiment expliquer comme un pied), je tiens juste à souligner que tes propositions/solutions ne changeraient rien au problème, qu'elles ne sont pas viables et qu'elles engendreraient des problèmes de couverture pour la banque.
 
Je me répète, again...
 
C'est l'octroi du crédit le problème, pas la gestion ALM.
 
Et il ne s'agit pas de te faire changer d'avis, juste de t'orienter vers le vrai problème.
 
Et si tu me lisais correctement, tu aurais vu que je mets en avant les causes de cette augmentation au travers de mes posts.

n°18777144
freeza01
Posté le 09-06-2009 à 20:13:13  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
Avec 15% dans ce pays communiste, je me doute que non, mais bon sait-on jamais... :o


 
Point Peaceful ! :D
 
Ce soir, documentaire sur la crise financière sur arte  [:hurle]   [:hurle]


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L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
mood
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Posté le 09-06-2009 à 20:13:13  profilanswer
 

n°18777164
tocmai
Posté le 09-06-2009 à 20:15:54  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :


Je ne nie pas l'augmentation ( je dois vraiment expliquer comme un pied), je tiens juste à souligner que tes propositions/solutions ne changeraient rien au problème, qu'elles ne sont pas viables et qu'elles engendreraient des problèmes de couverture pour la banque.


Ah bon, alors on est assez d'accord finalement  :wahoo:  
 ... mis à part le mécanisme exact par lequel le phénomène se produit et comment l'empêcher.
 
Je concois que les règles que je propose seraient très contraignantes, je peux donc admettre que tu les considères comme pas viables (en tout cas dans le contexte actuel).
Par contre, je te garanti qu'elles seraient super efficace pour éviter le dédoublement de monnaie en circulation.

n°18777206
m3zcal
Posté le 09-06-2009 à 20:23:11  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


 
Point Peaceful ! :D
 
Ce soir, documentaire sur la crise financière sur arte  [:hurle]   [:hurle]


 
je fini de manger mes patates et je regarde !

n°18777271
le_testeur
Posté le 09-06-2009 à 20:31:12  profilanswer
 

freeza01 a écrit :

ouh pinaise, le créateur du topic est parmi nous !
A genoux devant sa puissance prémonitoire !


non en fait Ex-Floodeur a bien compris le tour : je me sers d'HFr pour declencher des paniques c'est tout  :o
(Plus serieusement des traders de la City parlaient de gros 'dégraissage' à venir 3-4 mois avant ce topic.)
 
En tout cas il s'y ecrit des choses interessantes (quand elles sont à ma portée)


Message édité par le_testeur le 09-06-2009 à 20:32:25
n°18777346
Camelot2
Posté le 09-06-2009 à 20:39:36  profilanswer
 

Citation :

Par contre, je te garanti qu'elles seraient super efficace pour éviter le dédoublement de monnaie en circulation.


 
Mmmh, je ne suis pas sûr qu'elles empêcheraient le crédit pour rembourser un crédit.
 
Et ça poserait tout un tas d'autres problèmes à côté pour la couverture, pour le rachat de crédit, pour le risque de taux, pour le risque de liquidité,...
 
Et tu devrais dire adieu au compte d'épargne  :(  
 
Mais en effet, je suis globalement d'accord avec toi sur la problématique. Le système actuel peut-il fonctionner sans créer de bulles? ( et l'explosion qui va avec).
 
Parce qu'au fond, globalement, la richesse augmente mais il y a des phénomènes tellement brusques ( crise asiatique/crise internet/subprime) et qui semblent devenir de plus en plus rapprochés ( on sort d'une crise pour rentrer dans une autre) qu'on peut se poser des questions sur la viabilité du système et si, un jour, une crise ne lui sera pas tout simplement fatal.
 
Personnellement, je pense que s'il n'y a pas de changement dans la gestion du risque et dans la manière dont certains acteurs agissent, on court droit à une prochaine bulle d'ampleur encore plus importante.
Et rien ne dit que l'économie réelle aura récupéré et pourra tenir le choc.
 
Maintenant, les effets d'un effondrement du système (cessation de payements d'états, je pense que c'est le dernier échelon possible) sont peu connus.
Si toute une série d'états cessent de verser les coupons, de rembourser leurs dettes...Que peut-il se passer? Vont-ils se tapper dessus pour récupérer leur créance?
 
J'ai hâte de voir ça.  :D

n°18777434
Hrolf
Posté le 09-06-2009 à 20:48:37  profilanswer
 

peaceful a écrit :

J'ai pas trop eu le temps de suivre la campagne, mais il me semble que partout en Europe les verts sont positionnés en "libéraux" (au sens économique aussi), c'est pareil en France?  
 
Avec 15% dans ce pays communiste, je me doute que non, mais bon sait-on jamais... :o


 
Vi des "libéraux" modérés, une autre façon de dire des pas libéraux sans se faire traiter de communistes :D
De toute façon le liberalisme n'est que peu compatible avec l'écologie, on peut pas réduire les émission de carbone en faisant fabriquer les 3/4 de ses produits manufacturés à minimum 20 000 km  [:spamafote]  
 
Et puis tout le monde sait que la liberté total est de fait une absence total de liberté  :p


---------------
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques !
n°18777444
crepator4
Deus ex machina
Posté le 09-06-2009 à 20:48:55  profilanswer
 

SoiréeTHEMA SUR ARTE (maintenant):" le malheur est dans le pret..."


Message édité par crepator4 le 09-06-2009 à 20:50:06

---------------
...survivre à ses Medecins...
n°18777471
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 09-06-2009 à 20:50:42  profilanswer
 

Amartya Sen a fait une conférence particulièrement intéressante cette aprem à sciences po :)


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°18777767
helmuth
Posté le 09-06-2009 à 21:15:02  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

Amartya Sen a fait une conférence particulièrement intéressante cette aprem à sciences po :)


 
En résumé? On est tous foutus?  :o

n°18777783
freeza01
Posté le 09-06-2009 à 21:16:48  profilanswer
 


helmuth a écrit :


 
En résumé? On est tous foutus?  :o


 
En l'occurence, elle a toutes les qualités pour parler du climat social actuel... puisqu'elle porte un nom à coucher dehors.


---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°18778162
CAMPEDEL
⭐ Cibus vitam, vinum veritas ⭐
Posté le 09-06-2009 à 21:43:07  profilanswer
 

Excellente émission !
Et avec des intervenants qui ne sont pas particulièrement des gauchistes !
 
Et si on n'est pas tous foutus, ça y ressemble. :(
 


---------------
Maison, Ruptures, Ingénierie du bâtiment, Bougnats, Bonus Croustillant
n°18779817
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 10-06-2009 à 00:07:46  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


 
En l'occurence, elle a toutes les qualités pour parler du climat social actuel... puisqu'elle porte un nom à coucher dehors.


 
stun monsieur amartya, :o
 
il a fait un très bon exposé sur la question de la distinction capitalisme/ socialisme, est ce qu'il faut amender ou changer radicalement de système, est-ce que les théories classiques et néoclassiques sont encore pertinentes pour penser l'économie, quelle stratégie pour faire de la mondialisation un processus bénéfique.  
 
je mettrai mes notes demain sur le topic.
 
Sinon, le premier épisode de la série de 3 conférences de Krugman à la LSE (jusqu'à demain soir) est dispo en podcast http://richmedia.lse.ac.uk/publicL [...] lFears.mp3
 
(la scéance de demain sera en livecast puis en podcast ensuite)


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°18779823
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 10-06-2009 à 00:08:21  profilanswer
 

CAMPEDEL a écrit :

Excellente émission !
Et avec des intervenants qui ne sont pas particulièrement des gauchistes !
 
Et si on n'est pas tous foutus, ça y ressemble. :(
 


 
enfin ca veut dire quoi foutu ? au chomage pour 5 ans ?


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°18780258
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 10-06-2009 à 01:17:24  profilanswer
 

CAMPEDEL a écrit :

Excellente émission !
Et avec des intervenants qui ne sont pas particulièrement des gauchistes !

 

Et si on n'est pas tous foutus, ça y ressemble. :(

 


à propos de gauchistes et de foutus :

 

Au lieu de mettre fin à la guerre, Obama a accru la guerre d’agression américaine en Afghanistan et l’a étendu au Pakistan. La guerre, les renflouements et les plans de relance ont augmenté de 50% le budget déjà déficitaire.

 

L’irresponsabilité financière de Washington a mis sous pression le dollar et le marché obligataire américain. Ben Bernanke croyait qu’il pouvait faire baisser les taux d’intérêt du Trésor en achetant des bons à hauteur de 300 milliards. Cela a en fait eu pour résultat de provoquer une forte baisse des prix des bons du Trésor et une hausse des taux d’intérêt.

 

Avec l’amplification de la monétisation de la dette fédérale, les taux d’intérêt américains vont continuer à augmenter, aggravant les problèmes dans le secteur immobilier. Le dollar continuera de perdre de la valeur, il sera donc plus difficile pour les États-Unis de financer leurs déficits commerciaux et budgétaires. L’inflation resurgira, malgré un taux de chômage élevé.

 

Le plan Fed-Obama-Wall Street pour restaurer la situation des États-Unis est embourbé. Les dépenses inconsidérées poussent le dollar à la baisse et augmentent les taux d’intérêt.

 

Tous les secteurs de l’économie américaine sont en difficulté. Les anciennes entreprises industrielles américaines ont été transformées en firmes de marketing tentant de vendre des marchandises produites à l’étranger à des consommateurs qui ont vu leurs emplois délocalisés. Le coeur du secteur industriel aux États-Unis - l’industrie de l’automobile - est en faillite. Le prix des logements et de l’’immobilier commercial va continuer à baisser. Le dollar baisse, et les taux d’intérêt sont à la hausse, bien que la Réserve fédérale tente de maintenir des taux d’intérêt réduits.

 

Le niveau de vie des américains va baisser. Il a été compromis par les guerres, la délocalisation des emplois, la déréglementation financière, les milliards de dollars distribués aux gangsters de la finance qui ont détruit jusqu’à présent la moitié de l’épargne-retraite des américains, et par la monétisation de la dette.

 

La prochaine étape de la descente sera la perte du rôle de monnaie de réserve du dollar. Ensuite, les États-Unis, qui sont un pays dépendant des importations, ne seront plus en mesure de les payer. Les pénuries aggraveront l’inflation et désorganiseront les livraisons.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2751
Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire au Trésor de Ronald Reagan, communiste convaincu, comme on sait. il ne propose pas de solution.

 


oups...

 

Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a reconnu mardi une baisse de l'intérêt des banques pour le programme de rachats de leurs actifs "toxiques" par des fonds d'investissement alliant l'Etat et des partenaires privés.
"Il est possible qu'il y ait une participation moindre que celle escomptée", a déclaré M. Geithner lors d'un point de presse en réponse à une question sur le Programme d'investissement public-privé (PPIP) annoncé par le Trésor en février.
M. Geithner avait indiqué mi-mai que les premiers rachats auraient d'ici à la fin du mois de juin.
http://www.leparisien.fr/flash-act [...] 543052.php

 

traduction : les banques refusent de vendre les actifs pourris aux prix proposés pour ne pas se retrouver à devoir décoter beaucoup. ceci malgré l'énorme participation de l'état comme financier de la chose.

 

le plan Geithner consiste à proposer aux banques de se défaire de leurs actifs toxiques en les revendant à d'autres acteurs privés. Le problème est que personne ne veut de ces actifs très risqués. Aussi, pour inciter des investisseurs à le faire, Washington a décidé de leur prêter de l'argent à un coût dérisoire. Ainsi les acheteurs, tels les fonds spéculatifs, sont prêts à prendre le risque, et les vendeurs peuvent proposer un prix supérieur à celui du marché. Selon M. Landier, "il s'agit in fine d'une subvention déguisée". Et dans le cas d'un scénario catastrophe, l'Etat perd beaucoup.
Le FMI privilégie donc d'autres options comme celle de garantir directement les pertes des banques (si les actifs toxiques chutent en deçà d'un certain seuil, l'Etat renfloue la banque), ou celui d'une injection de capital public dans l'établissement en échange de titres.
http://www.lemonde.fr/la-crise-fin [...] 01386.html

 

puis tiens, 'core une petite

 

37e faillite d’une banque régionale, Bank of Lincolnwood dans l’Illinois.
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ [...] eID=328276


Message édité par hpdp00 le 10-06-2009 à 01:19:09

---------------
du vide, j'en ai plein !
n°18780378
le_testeur
Posté le 10-06-2009 à 01:43:36  profilanswer
 

Citation :

La fin du monde (tel qu'on le connait) est proche
 
Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l'on se fie à l'ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.
Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l'an dernier, prévoit cette fois que le baril s'échangera à plus de 200$ d'ici un peu plus d'un an. Si ce n'est plus tôt.
[...]
«La raison pour laquelle l'économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n'existe pas d'autre panier.»


Source LaPresseAffaire

n°18780727
cocto81
Posté le 10-06-2009 à 03:11:01  profilanswer
 

le_testeur a écrit :

Citation :

La fin du monde (tel qu'on le connait) est proche
 
Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l'on se fie à l'ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.
Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l'an dernier, prévoit cette fois que le baril s'échangera à plus de 200$ d'ici un peu plus d'un an. Si ce n'est plus tôt.
[...]
«La raison pour laquelle l'économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n'existe pas d'autre panier.»


Source LaPresseAffaire


C'est vraiment n'importe quoi.
Si le pétrole augmente, on fera des voitures un peu plus chères (aujourd'hui) qui consommeront moins, puis des voitures électriques. Les voitures auront moins de gueule (au début) et coûteront un peu plus cher. Idem pour les motos, scooters. Les avions reprendront des hélices (supersoniques) et iront (un peu) moins vite, ou voleront à l'hydrogène.
Ce qui créera un peu de crise c'est la phase transitoire en cas de fortes hausses. L'énergie c'est pas un problème. On peut en produire à profusion. Le problème c'est le stockage, mais il est d'ordre technologique. Pour ce qui est du nucléaire on n'est qu'au début du développement. Il y a des techniques à venir qui vont le rendre moins cher, plus sûr et surtout sans limite au niveau des réserves de minerai (sans parler de l'éventuel développement des réacteurs à fusion qui ne consommeront que de l'hydrogène).
Les fraises en hiver, avec le transport c'est déjà cher. Ca sera un peu plus cher, donc un peu plus du luxe. C'est pas les producteurs régionaux qui s'en plaindront.
Donc le baril à plus de $200 ce serait plutôt une bonne chose pour relancer l'économie à terme.

n°18780814
xavier-
Futur président
Posté le 10-06-2009 à 05:38:36  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :


 
Oui, elle pourra reprêter...si son risque de liquidité lui permet.
 
Si on reprend mon exemple basique de la dernière fois, elle ne pourra pas directement reprêter les remboursements perçus car cela l'empêcherait de se couvrir contre le risque de liquidité.
 
Ce n'est même pas l'autorité de régulation qui impose quoique ce soit...c'est les limites de la banque.  
 
Un prêt, c'est de l'argent temporairement mis à disposition. Du point de vue de la banque, c'est un investissement dont elle va revoir la couleur.  
La seule "création" d'argent, ce sont les intérêts que la banque va percevoir et qui sont liés à l'emprunteur et à l'utilisation qu'il fait du prêt.
 
Tout comme il y a création d'argent lorsque la banque verse des intérêts sur le compte épargne. Ca représente le "cout" du capital mis à disposition. On le rémunère parce que le client se prive de ce capital pendant un certain temps.
 
Idem pour la banque.
On rémunère la banque car elle se prive de ce capital pendant un certain temps.
 
C'est les principes de base de la notion d'intérêt: le temps et le cout du capital.
 
Maintenant, un point de convergence:
 

Citation :

Essentielement par d'autres emprunts crees a partir de rien


 
Exactement!  
Le problème n'est pas le concept du "crédit" en soi, mais lorsque le crédit nourrit le crédit.
 
Lorsque le remboursement d'un crédit ne provient pas du retour sur investissement né de ce crédit mais d'un autre crédit ou de l'augmentation de la valeur marché d'une maison ( dans le cas d'un crédit hypothécaire).
 
Il y a alors emballement du système et fuite en avant.
 
Cela marche tant que le système est sur une pente croissante ( croissance du marché de l'immobilier, croissance de la production, croissance de...) mais dès qu'un des facteurs passe au rouge et que le remboursement n'est plus assuré pour une couche de crédit...c'est le bordel intégral.
 
Si on rajoute l'effet multiplicateur avec les options sur des sous-jacents reliés au crédit, ça peut très mal finir.
 
Et c'est ce qui s'est produit, pour certaines banques, en 2007-2008.
 
 
Maintenant il faut aussi se rendre compte que les banques n'ayant pas touché à ces produits dérivés débiles n'ont eu aucun problème ou presque. Les seuls ennuis sont du à l'impact sur l'économie réelle et au ralentissement des crédits demandés ( ainsi qu'à une perte sur des actifs de type actions/SICAV/fonds de placement).
Et ça, ils ont pu le gérer sans trop de problèmes.
 
 
C'est aussi pour cela que je ne suis pas vraiment d'accord avec votre raisonnement sur le concept général de "crédit" et sur le système de base.  
 
Il y a eu des dérives et des abus, il y en aura encore.
Du moins, tant que certaines mesures au niveau de la gestion de risque des banques ne seront pas prises.
 
Notamment, de donner un pouvoir décisionnel plus fort au département de gestion de risque par rapport au management.
 


Sur le fractional reserve lending..
 
Pourquoi la banque creerait de l'argent avec les interets? Quand je paye ma baguette de pain je cree de l'argent? Pourquoi en creerais je lorsque je paye les interets de mon credit?
 
Sur le sujet plus general de la crise,
 
Quand aux produits a risque.. reste a voir ce que tu identifies comme "produit a risque". Tu as tout un tas de produits "classiques" qui sont fortement a risque. Par exemple, un pret de construction, un emprunt immobilier classique contracte au peak d'une bulle immobiliere avec 0 apport, avec un taux avoisinant ceux d'un emprunt d'etat a 10 ans, est un produit a risque dans mon dictionnaire.
 
Encore une fois, si les banques n'etaient pas massivement sous capitalisees, les produits a risques ne poseraient aucun problemes. Dans tous les secteurs les boites font de mauvais investissement un jour ou l'autre. Elle preine des depreciations, font des augmentations de capital etc.. et n'ont pas besoin des contribuables.
 
Tu soutiens qu'une banque peut fonctionner avec 50 fois plus d'actif qu'elle a de fonds propre si elle maitrise bien le risque. Explique moi comment. Si une banque veut avoir un levier a 50, cool... qu'elle soit regit comme un hedge fund. A la moindre baisse de 2 % de ses actifs margin call et la fete est terminee. Ca suppose donc uniquement des actifs super liquides comme des bons au tresor. Exit les actifs illiquides comme des emprunts immobilier.
 
Mais je sais ce que ces banques pour maitriser le risques. Elles se hedgent en utilisant en masse des derives. Cool. Qui est la contrepartie? AIG, AMBAC, MBIA, des hedge funds, et d'autres banques leveragees a 50x. Quelle est l'utilite? Strictement rien apart passer entre les filets des regulateurs.

n°18780892
freeza01
Posté le 10-06-2009 à 07:46:28  profilanswer
 

cocto81 a écrit :


C'est vraiment n'importe quoi.
Si le pétrole augmente, on fera des voitures un peu plus chères (aujourd'hui) qui consommeront moins, puis des voitures électriques. Les voitures auront moins de gueule (au début) et coûteront un peu plus cher. Idem pour les motos, scooters. Les avions reprendront des hélices (supersoniques) et iront (un peu) moins vite, ou voleront à l'hydrogène.
Ce qui créera un peu de crise c'est la phase transitoire en cas de fortes hausses. L'énergie c'est pas un problème. On peut en produire à profusion. Le problème c'est le stockage, mais il est d'ordre technologique. Pour ce qui est du nucléaire on n'est qu'au début du développement. Il y a des techniques à venir qui vont le rendre moins cher, plus sûr et surtout sans limite au niveau des réserves de minerai (sans parler de l'éventuel développement des réacteurs à fusion qui ne consommeront que de l'hydrogène).
Les fraises en hiver, avec le transport c'est déjà cher. Ca sera un peu plus cher, donc un peu plus du luxe. C'est pas les producteurs régionaux qui s'en plaindront.
Donc le baril à plus de $200 ce serait plutôt une bonne chose pour relancer l'économie à terme.


 
Ah, la fameuse technoscience chère au mouvement de la Décroissance :D
 
QFT en attendant.
 
Et je parie plutôt sur un avenir décrit dans une trilogie de films tournés dans l'outback australien...
 


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L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°18780936
xavier-
Futur président
Posté le 10-06-2009 à 08:13:46  profilanswer
 

US Pushes Europe for Tougher Bank Stress Tests
 
http://www.cnbc.com/id/31180188

Citation :

The Obama administration wants European countries to put their banks through more rigorous public stress tests to ensure that the institutions survive if the economy  deteriorates further, the Wall Street Journal reported on its website.

Eh ben ! Quand je vois le ridicule des stress tests americains (alors que le chomage actuel est a un niveau proche de celui retenu dans l'hypothese du "pire scenario" prevu fin 2010), je me demande bien a quoi ressemblent les stress tests europeens..


Message édité par xavier- le 10-06-2009 à 08:16:30
n°18781074
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 10-06-2009 à 09:03:41  profilanswer
 

un petit truc sur ce que dit Krugman sur la volonté des individus et des institutions d'épargner toutes en même temps ce qui ne réduit pas la dette mais détruit seulement l'économie :  
 
Paradox of Thrift
 

Citation :


Suppose people decide to become more thrifty, that is, they decide to save more at each level of income. One might expect that this would increase the total amount of savings, but the simple Keynesian multiplier model predicts a paradox of thrift, that total savings will remain the same and income will decline.
 
If people become more thrifty, they consume less at each level of expected income. On a graph increased thriftiness can be illustrated as a shift downward of the consumption function or a shift upward of the savings function. If you draw in these shifted lines, you will see that equilibrium income will fall. But since in equilibrium savings plus taxes must equal investment plus government spending, and because by assumption investment, taxes, and government spending are fixed, in equilibrium savings cannot change. In fact, if we allowed investment to increase a bit with income (but not by too much, or the model has an unstable equilibrium), then the investment line would slope upwards a bit. At the new equilibrium caused by increased thriftiness, savings would actually be less.
 
Another way to illustrate the logic of the paradox of thrift uses the analogy of the leaky bucket. Consider what will happen if the savings hole in the bucket is made a little larger, which corresponds to people becoming more thrifty. Initially there will be a larger flow of water out. But this cannot continue indefinitely. Equilibrium exists when the inflow equals the outflow, and the inflow has not changed. This means that the water level must drop so that the pressure forcing water out the bottom will be reduced. Less pressure means less outflow, and at some lower level of water equilibrium will be reestablished.

With the paradox of thrift, the multiplier model makes an important prediction of an unintended consequence. Prior to Keynes, most economists had argued that savings were helpful to the economy because saving spurred investment, and larger amounts of capital increased the productive capacity of the economy. Hence, a slower rate of savings would reduce the growth rate of the economy. In contrast, the paradox of thrift implied that more savings could harm the economy. Many early followers of Keynes, and probably Keynes himself, were "secular stagnationists" who believed that a lack of spending was likely to be a chronic problem in an industrialized economy, and therefore they thought that measures should be taken to reduce savings. Since the rich did most of the saving, an obvious solution was to tax the rich to reduce their incomes and thus their savings. Those who had wanted to tax the rich with the goal of equalizing incomes had, prior to Keynes, been confronted with the argument that such a move would have harmful effects on growth. It is not surprising that they were often eager to embrace a theory that implied that equalizing incomes had only good side effects. (The tendency for macroeconomic theories to be popular or unpopular as much for their political implications as for empirical support has existed for all theories, not just this multiplier model.)
 


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°18781289
m3zcal
Posté le 10-06-2009 à 09:34:29  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


 
Ah, la fameuse technoscience chère au mouvement de la Décroissance :D
 
QFT en attendant.
 
Et je parie plutôt sur un avenir décrit dans une trilogie de films tournés dans l'outback australien...
 


 
razorback ?  :whistle:

n°18781333
freeza01
Posté le 10-06-2009 à 09:40:49  profilanswer
 

m3zcal a écrit :


 
razorback ?  :whistle:


 
"Si le pétrole augmente, on fera des voitures un peu plus chères (aujourd'hui) qui consommeront moins, puis des voitures électriques. Les voitures auront moins de gueule (au début) et coûteront un peu plus cher. Idem pour les motos, scooters. Les avions reprendront des hélices (supersoniques) et iront (un peu) moins vite, ou voleront à l'hydrogène.
Ce qui créera un peu de crise c'est la phase transitoire en cas de fortes hausses. L'énergie c'est pas un problème. On peut en produire à profusion. Le problème c'est le stockage, mais il est d'ordre technologique. Pour ce qui est du nucléaire on n'est qu'au début du développement. Il y a des techniques à venir qui vont le rendre moins cher, plus sûr et surtout sans limite au niveau des réserves de minerai (sans parler de l'éventuel développement des réacteurs à fusion qui ne consommeront que de l'hydrogène).
Les fraises en hiver, avec le transport c'est déjà cher. Ca sera un peu plus cher, donc un peu plus du luxe. C'est pas les producteurs régionaux qui s'en plaindront.
Donc le baril à plus de $200 ce serait plutôt une bonne chose pour relancer l'économie à terme. "
 
 
                                                           /
                                                          /
 
http://moinansari.files.wordpress.com/2008/10/mad_max.jpg
 
 
http://3.bp.blogspot.com/_apKxJY_N77M/SG9_sA7x68I/AAAAAAAABFQ/2fiBd0UgLM0/s320/Mad%2BMax2.jpg


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L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°18781393
jdbh
multi
Posté le 10-06-2009 à 09:48:07  profilanswer
 

qqun peux expliquer pourquoi les bourses ont remonté autant ? il anticipe la reprise comme en 88 ?

n°18781440
voor0ck
Bois, Eau, Feu, Métal et Terre
Posté le 10-06-2009 à 09:51:46  profilanswer
 

cocto81 a écrit :


Si le pétrole augmente, on fera des voitures un peu plus chères (aujourd'hui) qui consommeront moins, puis des voitures électriques. Les voitures auront moins de gueule (au début) et coûteront un peu plus cher. Idem pour les motos, scooters. Les avions reprendront des hélices (supersoniques) et iront (un peu) moins vite, ou voleront à l'hydrogène.
Donc le baril à plus de $200 ce serait plutôt une bonne chose pour relancer l'économie à terme.


 
Le petrole ne sert malheureusement pas qu'à propulser des vehicules, quid de tous les produits plastiques fait à partir du pétrole, si le petrole s'envole, vu qu'il y a du plastique de partout, tout risque d'augmenter.


---------------
L'invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l'attaque. Sun Tzu.
n°18781504
freeza01
Posté le 10-06-2009 à 09:57:13  profilanswer
 

jdbh a écrit :

qqun peux expliquer pourquoi les bourses ont remonté autant ? il anticipe la reprise comme en 88 ?


 
 
Une réponse:
 

freeza01 a écrit :


 
Le rebond est alimenté par la spéculation et l'argent des contribuables, il est illusoire et repose sur rien de concret, tout comme les espoirs de reprise.
Le seul moteur de l'économie est la consommation plus que l'investissement, celui-ci ayant été remplacé par les restructurations et autres manoeuvres comptables.
Hors, la réduction des coûts au niveau mondial ayant entraîné une stagnation ou une chute du pouvoir d'achat, la consommation était alimentée par le crédit, qui s'est transformé en dette massive et insurmontable.
Par ailleurs, la bulle immobilière est bien en train de céder, mais ça prend du temps, tout simplement parce que les vendeurs rechignent à vendre en dessous du prix de l'acquisition, mais tôt ou tard, ils seront bien forcés de desserrer les fesses et d'accepter la sodomie.


 
Et je rajoute deux choses:
 
Le cours des actions étant laminé, et en dessous de la réalité il faut l'admettre même en temps de crise, il y'a de formidables affaires à faire pour le capitaliste en herbe.
Aussi, les investisseurs anticipent que la Chine remplace les USA en tant que moteur de la consommation mondiale. Ce qui reste une possibilité.
Marrant d'imaginer 1,3 milliard de personnes se comportant comme le consommateur américain de base, je suis sûr que la planète va apprécier les retombées écologiques.
 
conclusion: les USA peuvent survivre bon an mal an, la Chine et l'Inde vont dominer, et entre les deux l'Europe va se faire totalement écraser, et n'aura absolument aucune parade ou aucun échappatoire.


---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°18781516
jdbh
multi
Posté le 10-06-2009 à 09:59:14  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


Le rebond est alimenté par la spéculation et l'argent des contribuables, il est illusoire et repose sur rien de concret, tout comme les espoirs de reprise.


 
et serieusement ?  
 

n°18781539
freeza01
Posté le 10-06-2009 à 10:01:40  profilanswer
 
n°18781566
sligor
Posté le 10-06-2009 à 10:03:48  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


 
On va tous mourir  [:trunchy -]


ça c'était prévu depuis notre naissance  :o

n°18781755
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 10-06-2009 à 10:22:58  profilanswer
 

freeza01 a écrit :


 
"Si le pétrole augmente, on fera des voitures un peu plus chères (aujourd'hui) qui consommeront moins, puis des voitures électriques. Les voitures auront moins de gueule (au début) et coûteront un peu plus cher. Idem pour les motos, scooters. Les avions reprendront des hélices (supersoniques) et iront (un peu) moins vite, ou voleront à l'hydrogène.
Ce qui créera un peu de crise c'est la phase transitoire en cas de fortes hausses. L'énergie c'est pas un problème. On peut en produire à profusion. Le problème c'est le stockage, mais il est d'ordre technologique. Pour ce qui est du nucléaire on n'est qu'au début du développement. Il y a des techniques à venir qui vont le rendre moins cher, plus sûr et surtout sans limite au niveau des réserves de minerai (sans parler de l'éventuel développement des réacteurs à fusion qui ne consommeront que de l'hydrogène).
Les fraises en hiver, avec le transport c'est déjà cher. Ca sera un peu plus cher, donc un peu plus du luxe. C'est pas les producteurs régionaux qui s'en plaindront.
Donc le baril à plus de $200 ce serait plutôt une bonne chose pour relancer l'économie à terme. "


C'est le moment d'investir dans l'exploitation des poches d'hydrogène. [:o_doc]


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°18781881
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 10-06-2009 à 10:34:33  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

un petit truc sur ce que dit Krugman sur la volonté des individus et des institutions d'épargner toutes en même temps ce qui ne réduit pas la dette mais détruit seulement l'économie :  
 
Paradox of Thrift


 
ça dépend comment tu définis l'épargne, les riches, et si les riches épargnent effectivement plus que les autres (je veux bien des chiffres si tu en as)
 
 
 


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18782088
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 10-06-2009 à 10:53:28  profilanswer
 

Un article intéressant du Monde, hormis le titre galaesque...

 
Citation :

Crise : les libéraux plaident non-coupable

 

Face à la crise financière et à la récession, l'Etat fait son grand retour dans l'économie. Et y compris dans les pays les plus libéraux, Etats-Unis ou Royaume-Uni. La prise de contrôle du constructeur automobile General Motors vient après celle de plusieurs banques; des plans de relance massifs, creusant les déficits budgétaires, sont engagés. Depuis le sommet du G20 de Londres, le 2 avril, les Etats tentent de réguler les zones d'ombre de la finance, des paradis fiscaux aux fonds spéculatifs.

 

Les thèses keynésiennes reviennent en grâce, pendant que les idées libérales, qui avaient triomphé depuis Margaret Thatcher et Ronald Reagan, sont remises en cause. Interrogé devant une commission du Congrès des Etats-Unis en octobre 2008, l'ex-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Alan Greenspan a fait son mea culpa, admettant avoir "fait une erreur en croyant que le sens de leur propre intérêt, notamment (celui) des banquiers, était la meilleure protection".

 

Comment les penseurs libéraux vivent-ils cette remise en question ? Certains disent s'opposer en réalité à la toute-puissance du marché, comme Nicolas Baverez, avocat, historien, économiste (chroniqueur au "Monde Economie" ), et partisan d'un "libéralisme politique à la française" reposant sur l'idée que "tout pouvoir, politique ou économique, a vocation à être limité et contrôlé". Il plaide pour une "régulation intelligente" et la recherche d'"une forme de mondialisation politique pour équilibrer la mondialisation économique et financière". Parce qu'il englobe aujourd'hui des puissances impériales comme la Chine ou la Russie, "le capitalisme est devenu universel, mais non pas les valeurs de la démocratie", dit-il.

 

Mais d'autres penseurs dénoncent un faux procès fait à leur conception du libéralisme.

 

"C'est extraordinaire que l'on puisse dire que la crise actuelle marque la faillite du libéralisme, alors que sa cause majeure est la politique d'argent facile menée par les banques centrales américaine, anglaise, japonaise ou européenne, même si cette dernière a été moins déstabilisante", dit Pascal Salin, professeur émérite à l'université Paris-Dauphine. Marc de Scitivaux, économiste libéral et président de la société de conseil Socofi, dédouane cependant la politique - souvent critiquée a posteriori - de M. Greenspan, en expliquant la baisse des taux de marché par la surabondance d'épargne des pays émergents.

 

Selon les monétaristes de l'Ecole de Chicago, partisans de son fondateur, Milton Friedman (1912-2006), les taux directeurs des banques centrales doivent être fixés automatiquement pour éviter une création monétaire excessive, qui perturbe le niveau général des prix : "John Taylor, d'obédience "friedmanienne", a inventé une règle selon laquelle les taux sont déterminés en fonction de l'inflation et de l'écart entre production réelle et production potentielle. Si cette règle avait été appliquée, on n'aurait pas eu des taux réels négatifs et la crise qui s'en est suivie", note ainsi Florin Aftalion, professeur émérite à l'Essec.

 

De son côté, l'Ecole autrichienne des économistes Ludwig von Mises (1881-1973) et Friedrich Hayek (1899-1992) critique les effets de taux d'intérêt trop bas sur "la distorsion de l'appareil productif", certains secteurs se développant exagérément. "C'est ce qui s'est produit dans la crise actuelle qui est sectorielle et touche par exemple l'automobile, l'immobilier ou la banque, où le crédit a été trop important et trop facile", dit M. Salin.

 

Friedmaniens ou hayekiens dénoncent aussi la politique de prêts immobiliers aux ménages américains modestes. "On a créé les conditions pour que les banques fassent toutes ces bêtises", résume Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) ; elles ont été "forcées à prêter par une politique où des organismes parapublics (Freddie Mac et Fannie Mae) les ont couvertes".

 

"Les conséquences de cet excès d'endettement ont été amplifiées par une série de malheurs", ajoute M. de Scitivaux, qui cite la modification des règles comptables, les nouvelles règles prudentielles bancaires (Bâle 1 et 2) ou "la croyance exagérée dans les agences de notation", quand celles-ci "fonctionnent principalement à partir de statistiques passées". Les économistes libéraux reconnaissent enfin que les opérateurs des marchés financiers ont, en voulant gagner de l'argent, inventé des produits qui se sont révélés toxiques.

 

Mais, au terme de cette analyse, ils ne s'en remettent pas pour autant à l'Etat. En effet, dit M. Salin, "La gravité de la situation actuelle en France, c'est que nous sommes dans un système très pervers où des millions de réglementations existent. Si on pouvait les mettre bout à bout, on s'apercevrait que nous vivons dans un monde presque totalitaire. C'est presque pire qu'un système communiste où, tout au moins, quand on abat le centre, tout s'effondre." "La meilleure réglementation c'est le marché, ajoute M. Lecaussin. La Securities and Exchange Commission (l'autorité américaine des marchés financiers) a 17 000 fonctionnaires, mais c'est le marché qui a révélé la crise des subprimes, comme il a révélé l'affaire Enron."

 

Comment, alors, réagir en libéral ? "La vraie raison des comportements risqués provient du fait que les managers qui dirigeaient les institutions financières n'en étaient pas propriétaires", affirme M. de Scitivaux.

 

"Si la rémunération du dirigeant est liée à l'augmentation de la rentabilité des fonds propres, il a intérêt à prendre un maximum de risques", explique M. de Scitivaux. Selon lui, les institutions financières "devraient avoir un statut juridique de partnership ou de commandites, afin que les dirigeants soient responsables sur leurs biens propres".

 

Pour beaucoup, on ne doit pas faire appel à l'Etat pour relancer l'économie. "Friedman reste sur son piédestal : ses travaux continuent à être implicitement acceptés par le monde économique et politique. Il a montré que le déficit budgétaire a un effet négatif sur la sortie de crise", explique M. Aftalion. "La relance globale keynésienne va en réalité accentuer les déséquilibres", dit M. Salin. "Ainsi, certains constructeurs automobiles vont persister dans l'erreur. La meilleure solution est de ne rien faire et de laisser les restructurations se faire, même pour les banques", juge-t-il.

 

Mais, pour M. Baverez, "laisser les banques faire faillite revient à choisir le scénario de liquidation des années 1930, avec des coûts économiques, sociaux et politiques exorbitants". Nous sommes selon lui "typiquement dans une situation keynésienne", l'Etat pouvant seul agir "face à la tétanie des ménages et des entreprises". M. de Scitivaux se dit, lui, " hayekien dans 95 % des cas et keynesien dans 5 %", lors de crises majeures. "Keynes est un libéral. Il n'est pas partisan de l'économie administrée ou planifiée", justifie M. Baverez.

 

Enfin, les convictions de nombreux libéraux n'ont pas varié sur l'impôt ou la protection sociale : "Face à la crise, il faudrait plus que jamais privatiser le système de santé, d'assurance-chômage ou de retraite. Les individus seraient incités à épargner davantage. Or un des problèmes de cette crise, c'est le manque d'épargne volontaire", juge M. Salin, pour qui le système serait "plus sain" s'il avait moins besoin de création monétaire et de crédit. "Les accidents de la vie peuvent être couverts dans une large mesure par l'assurance et dans certains cas par la générosité privée qui est moralement noble et volontaire, ou publique qui est démagogique et n'a aucune valeur morale", ajoute-t-il.

 

Face à la crise, les penseurs libéraux trouvent donc que le monde n'est pas assez libéral. Mais ils ne donnent pas toujours le même sens à ce mot.
Adrien de Tricornot

 

Le point sur la santé qui me laisse quand même sceptique, mais le reste est pas mal :o

 


Message cité 2 fois
Message édité par peaceful le 10-06-2009 à 10:54:57

---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18782270
Hrolf
Posté le 10-06-2009 à 11:07:38  profilanswer
 

peaceful a écrit :


Le point sur la santé qui me laisse quand même sceptique, mais le reste est pas mal :o


 
Sauf qu'il est faux, les taux directeur étaient bas pour une simple et bonne raison : éviter que les précédents crash (celui de la bulle internet en l'occurence + crash asiatique et Amerique du sud) ne soit trop catastrophique.
Donc on a décalé le le crash et probablement alimenté mais pas généré.

Message cité 1 fois
Message édité par Hrolf le 10-06-2009 à 11:07:55

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Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques !
mood
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