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La crise actuelle sera...




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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°18352205
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 03-05-2009 à 17:52:19  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

johnbroot a écrit :


 
On peut étendre cette définition à toutes les matières premières dans ce cas. :D


Exactement, tu peux aussi acheter des barils si tu veux, mais bon, c'est moins dense en dollars :D

mood
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Posté le 03-05-2009 à 17:52:19  profilanswer
 

n°18352220
johnbroot
n00b Inside
Posté le 03-05-2009 à 17:53:33  profilanswer
 

Pour une fois je serais assez d'accord avec peaceful.  [:chewyy]
 
Regardons en France:
Déduction des interets d'emprunt par Sarkal 1er lors de son accession au pouvoir pour maintenir la bulle
 
En ce moment:
http://www.boursorama.com/patrimoi [...] e935ceb55d

Citation :


Le gouvernement prend des mesures pour accompagner les particuliers qui ont du mal à gérer les opérations d'achat-revente et les prêts relais qui leur sont associés. Des solutions sont également prévues pour les emprunteurs qui n'arrivent plus à rembourser leur crédit.


 
Il faut maintenir coute que coute le PIB grâce à l'immo. ces idiots n'apprendront décidément jamais rien. Plus dure sera la chute.


Message édité par johnbroot le 03-05-2009 à 18:00:23

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"Tout le monde sait que les immigrés viennent vivre du RSA en prenant les emplois des français. L'immigré de Schrödinger" Gottorp
n°18352242
Badcow
Posté le 03-05-2009 à 17:56:28  profilanswer
 

johnbroot a écrit :

Et les chinois qui troquent "discretos" leurs $ PQ en or en ce moment. :D


 
Les chinois achètent massivement du cuivre, il n'y a qu'à voir la cotation de ce métal par rapport à tous les autres... il monte depuis janvier alors que l'acier et les autres non-ferreux stagnent.


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"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°18352289
johnbroot
n00b Inside
Posté le 03-05-2009 à 18:02:26  profilanswer
 

Je te crois volontiers. Concernant l'or c'est probablement la matière première dont le cours est le plus massivement manipulé depuis longtemps. Les cours baissent actuellement mais pas mal de choses se passent en coulisse actuellement et il pourrait y avoir des surprises cet été.


Message édité par johnbroot le 03-05-2009 à 18:03:16

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"Tout le monde sait que les immigrés viennent vivre du RSA en prenant les emplois des français. L'immigré de Schrödinger" Gottorp
n°18352307
Badcow
Posté le 03-05-2009 à 18:03:39  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 

Citation :

le Community Reinvestment Act (CRA), fut donc renforcée en 1995 pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités par les banques, sous peine de sanctions renforcées. Celles-ci durent donc abandonner partiellement le rôle prudentiel qu'elles jouent habituellement lorsqu'elles refusent un prêt à une personne objectivement peu solvable. Pas si grave : Fannie Mae et Freddie Mac étaient là pour refinancer ces prêts délicats !


 
Nier que le CRA et Freddie sont à l'origine de la crise c'est de l'aveuglement ou de l'ignorance.


 
Je vois bien des "conditions favorables", mais ce n'est pas ce que j'appellerai un lien "de cause à effet"... le "reset" de 2007 et de 2008 qui a "lancé" cette crise correspond à des prêts accordés en 1995 - 2000 ?
 
Il me semble bien que non.
 
De plus, dans ton quote, il est bien indiqué "pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités", et pas "pour obliger les banques à prêter à un taux de 3,5% sur 30 ans à des gens non-solvables"...
 
Le taux d'emprunt est normalement corrélé au risque pris par les banques, donc il semble que ce risque n'avait pas été évalué correctement.


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°18352717
warzouz
alias NazgûL
Posté le 03-05-2009 à 18:30:20  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Ah oui, les mêmes milliards "disparus" des prix bullesques et virtuels de l'immobilier, qui n'ont jamais existé [:afrojojo]


Bien sur que si qu'ils ont existé, rien que pour servir de caution (hypothèques) pour les crédits US. Ce n'était peut-être qu'une PVL latente, mais en attendant, des brouettes de crédit ont été octroyés sur la base de cette plus value.
 
C'est bien ça qui plombe les banques directement, ou indirectement (CDS).


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18352794
warzouz
alias NazgûL
Posté le 03-05-2009 à 18:35:45  profilanswer
 

worldchange a écrit :

C'est dingue, tous les prix Nobel d'économie, les conseillers d'Etats, les doctorants, et même les banquiers, admettent que la situation actuelle est due à la voracité de la haute finance (combinée à un taux de la FED trop bas, je l'accorde), mais sur HFR on entend qu'en fait c'est pas de sa faute.


Tu prend Artus par exemple, qui avertit depuis 97 que le capitalisme finacier va dans le mur, qui est directeur de recherche de Natixis, qui continue a avertir tout le monde (il est pas le seul d'ailleurs). Ben même les directeurs de Natixis ne l'ont pas écouté alors qu'ils le payaient pour leur donner des conseils.
 
Ils étaient trop occupés à compter les € et $ sur leur lignes de comptes...
 
Après la majorité des employés de banques (même des cadres dont je fais partie) n'ont aucune connaissance de toutes ces notions et produits complexes. Bossant aux titres, je n'ai découvert la notion de "titrisation" qu'il y a 2 ans, quand j'ai commencé à m'intéresser au sujet de la crise US à titre personnel (pour ma défense, je n'ai aucune formation commerciale, économique ou bancaire... J'apprends sur le tas).


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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18352832
warzouz
alias NazgûL
Posté le 03-05-2009 à 18:38:54  profilanswer
 

Emile Zulu a écrit :

les responsables de la crise sont les banquiers qui ont voulu se faire des milliards sur le dos de gens insolvables tout en se disant qu'avec la titrisation ils n'en paieraient pas les conséquences si ça partait en couille.


Ce ne sont pas les seuls. Les politiques étaient bien trop content que leur économie fonctionne bien grâce à leur "tour de passe passe".
 
Quant au commun des mortels (comme moi) il est coupable de se désintéresser systématiquement du sujet. Quand on aborde ce type de sujet c'est "ah, tu nous fais chier avec ça" ou le fameux "faut bien vivre" (plus pour les questions écologiques et énergétiques)
 
Le consommateur américain et, dans une moindre mesure, n'est pas blanc blanc non plus.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18352856
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 03-05-2009 à 18:41:05  profilanswer
 

Badcow a écrit :


 
Je vois bien des "conditions favorables", mais ce n'est pas ce que j'appellerai un lien "de cause à effet"... le "reset" de 2007 et de 2008 qui a "lancé" cette crise correspond à des prêts accordés en 1995 - 2000 ?
 
Il me semble bien que non.
 
De plus, dans ton quote, il est bien indiqué "pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités", et pas "pour obliger les banques à prêter à un taux de 3,5% sur 30 ans à des gens non-solvables"...
 
Le taux d'emprunt est normalement corrélé au risque pris par les banques, donc il semble que ce risque n'avait pas été évalué correctement.


 
 
 
En 99 les pouvoirs du CRA sont étendus et renforcés (encore), en 2001 9/11 => taux de la FED à 1.x%, avec la titrisaion et Freddie qui rachète derrière à tout va, le risque...
 
Les banques et les organismes de crédit US ont mérdé sur leur evaluation de leur risque, je suis daccord (je l'ai dit la page d'avant). En même temps, difficile de prévoir l'evolution des taux...


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18352877
johnbroot
n00b Inside
Posté le 03-05-2009 à 18:42:30  profilanswer
 

warzouz a écrit :


Ce ne sont pas les seuls. Les politiques étaient bien trop content que leur économie fonctionne bien grâce à leur "tour de passe passe".
 
Quant au commun des mortels (comme moi) il est coupable de se désintéresser systématiquement du sujet. Quand on aborde ce type de sujet c'est "ah, tu nous fais chier avec ça" ou le fameux "faut bien vivre" (plus pour les questions écologiques et énergétiques)
 
Le consommateur américain et, dans une moindre mesure, n'est pas blanc blanc non plus.


 
Assez d'accord avec cette analyse. On désigne d'uniques coupables (qui le sont effectivement) à la vindicte populaire pour mieux se dédouaner de ses propres conneries/ignorance.
Les conneries des banquiers arrangeaient les gvts en fabriquant du PIB en carton, les winners de la chaîne de Ponzi immobilière. Maintenant que la fête est finie et qu'il ne reste plus qu'une grosse gueule de bois...

Message cité 1 fois
Message édité par johnbroot le 03-05-2009 à 18:49:01

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"Tout le monde sait que les immigrés viennent vivre du RSA en prenant les emplois des français. L'immigré de Schrödinger" Gottorp
mood
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Posté le 03-05-2009 à 18:42:30  profilanswer
 

n°18352967
warzouz
alias NazgûL
Posté le 03-05-2009 à 18:49:55  profilanswer
 

johnbroot a écrit :

 

Assez d'accord avec cette analyse. On désigne d'uniques coupables (qui le sont effectivement) à la vindicte populaire pour mieux se dédouaner de ses propres conneries/ignorance.


Remarques, c'est exactement la même chose avec le pétrole, l'énergie et d'une manière plus générale avec l'environnement.


Message édité par warzouz le 03-05-2009 à 19:17:30

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Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18352986
tocmai
Posté le 03-05-2009 à 18:52:18  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Ah oui, les mêmes milliards "disparus" des prix bullesques et virtuels de l'immobilier, qui n'ont jamais existé [:afrojojo]


Jamais existé ?
Je ne pense pas: les prix "surfaits" de l'immobilier ont servi de support pour l'octroi de nouveaux crédits par les banques (refinancement hypothécaire), donc des nouveaux moyens de paiement (monnaie scripturale) ont bien étés émis et injectés dans l'économie.
 
[edit] Oups, devancé par warzouz [/edit]


Message édité par tocmai le 03-05-2009 à 19:59:45
n°18353296
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 03-05-2009 à 19:20:14  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
 
 
En 99 les pouvoirs du CRA sont étendus et renforcés (encore), en 2001 9/11 => taux de la FED à 1.x%, avec la titrisaion et Freddie qui rachète derrière à tout va, le risque...
 
Les banques et les organismes de crédit US ont mérdé sur leur evaluation de leur risque, je suis daccord (je l'ai dit la page d'avant). En même temps, difficile de prévoir l'evolution des taux...


Les agences de notation surtout. Elles ont garde le modele des anciens subprimes (en nombre anecdotique) pour evaluer les subprimes en masse des annees 2000.

n°18353937
Badcow
Posté le 03-05-2009 à 20:17:46  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
En 99 les pouvoirs du CRA sont étendus et renforcés (encore), en 2001 9/11 => taux de la FED à 1.x%, avec la titrisaion et Freddie qui rachète derrière à tout va, le risque...
 
Les banques et les organismes de crédit US ont mérdé sur leur evaluation de leur risque, je suis daccord (je l'ai dit la page d'avant). En même temps, difficile de prévoir l'evolution des taux...


 
Certes, mais ça change quand même un peu le propos... parce que "c'est le CRA (et donc la régulation) qui est responsable de la crise", c'est quand même masquer la responsabilité des principaux acteurs de cette escroquerie, à savoir les banques et les agences de notation.


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°18354082
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 03-05-2009 à 20:35:07  profilanswer
 

Badcow a écrit :

 

Certes, mais ça change quand même un peu le propos... parce que "c'est le CRA (et donc la régulation) qui est responsable de la crise", c'est quand même masquer la responsabilité des principaux acteurs de cette escroquerie, à savoir les banques et les agences de notation.

 

C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:

 
Citation :

Economist Stan Liebowitz wrote in the New York Post that a strengthening of the CRA in the 1990s encouraged a loosening of lending standards throughout the banking industry. He also charges the Federal Reserve with ignoring the negative impact of the CRA. In a commentary for CNN, Congressman Ron Paul, who serves on the United States House Committee on Financial Services, charged the CRA with "forcing banks to lend to people who normally would be rejected as bad credit risks."In a Wall Street Journal opinion piece, Austrian school economist Russell Roberts wrote that the CRA subsidized low-income housing by pressuring banks to serve poor borrowers and poor regions of the country. Jeffrey A. Miron, a senior lecturer in economics at Harvard University, in an opinion piece for CNN, calls for “getting rid” of Fannie Mae and Freddie Mac, as well as policies like the Community Reinvestment Act that “pressure banks into subprime lending.”

 

During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”

 

Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.
La seule chose que tu peux reprocher aux banques (holdings) c'est d'avoir répondu positivement à des pressions pour accroitre leurs revenus. Mais bon dans ce cas là on arrête l'économie de marché et on va vivre dans les champs :o

Message cité 6 fois
Message édité par peaceful le 03-05-2009 à 20:41:07

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"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18354132
boblion
Posté le 03-05-2009 à 20:40:07  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:
 

Citation :

Economist Stan Liebowitz wrote in the New York Post that a strengthening of the CRA in the 1990s encouraged a loosening of lending standards throughout the banking industry. He also charges the Federal Reserve with ignoring the negative impact of the CRA. In a commentary for CNN, Congressman Ron Paul, who serves on the United States House Committee on Financial Services, charged the CRA with "forcing banks to lend to people who normally would be rejected as bad credit risks."In a Wall Street Journal opinion piece, Austrian school economist Russell Roberts wrote that the CRA subsidized low-income housing by pressuring banks to serve poor borrowers and poor regions of the country. Jeffrey A. Miron, a senior lecturer in economics at Harvard University, in an opinion piece for CNN, calls for “getting rid” of Fannie Mae and Freddie Mac, as well as policies like the Community Reinvestment Act that “pressure banks into subprime lending.”
 
During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”


 
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.
La seule chose que tu peux reprocher aux banques (holdings) c'est d'avoir répondu positivements à des pressions pour accroitre leurs revenus. Mais bon dans ce cas là on arrête l'économie de marché et on va vivre dans les champs :o


 
Les salauds, on leur a mis le couteau sous la gorge :/

n°18354152
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 03-05-2009 à 20:42:00  profilanswer
 

boblion a écrit :


Les salauds, on leur a mis le couteau sous la gorge :/


 
It's a shame  [:bouliyaanisqatsi]


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"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18354173
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 03-05-2009 à 20:44:14  profilanswer
 

boblion a écrit :


 
Les salauds, on leur a mis le couteau sous la gorge :/


A partir du moment ou une seule banque propose de telles rentabilites et draine les capitaux des investisseurs, oui, dans le contexte de concurrence, il fallait assurer des rentabilites comparables et se compromettre. En plus des pressions possibles par rapport au droit.
 
Comme peaceful, je pense que la base du probleme est une mauvaise regulation, surtout sur un marche ou les acteurs ont les dents les plus longues.

n°18354219
Ciler
Posté le 03-05-2009 à 20:47:23  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:
 

Citation :

Economist Stan Liebowitz wrote in the New York Post that a strengthening of the CRA in the 1990s encouraged a loosening of lending standards throughout the banking industry. He also charges the Federal Reserve with ignoring the negative impact of the CRA. In a commentary for CNN, Congressman Ron Paul, who serves on the United States House Committee on Financial Services, charged the CRA with "forcing banks to lend to people who normally would be rejected as bad credit risks."In a Wall Street Journal opinion piece, Austrian school economist Russell Roberts wrote that the CRA subsidized low-income housing by pressuring banks to serve poor borrowers and poor regions of the country. Jeffrey A. Miron, a senior lecturer in economics at Harvard University, in an opinion piece for CNN, calls for “getting rid” of Fannie Mae and Freddie Mac, as well as policies like the Community Reinvestment Act that “pressure banks into subprime lending.”
 
During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”


 
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.


Biend it, et la en l'occurence on appreciera pariculieremnt le glissement semantique que tu effectue. Un type declare que le CRA a "encouragé un ramollissement des regles"; un autre indique qu'il "pourrait avoir été un catalyseur, encourageant"... Bref on a des gens qui font la des affirmations pondérées indiquant une influence possible, que tu transforme allegrement en "c'est a cause de".  
 
Quand aux propos de Ron Paul, ils seraient interessant s'ils n'etaient pas completement contradictoires avec ses positions de debut de campagne  :whistle:  


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°18354419
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 03-05-2009 à 21:03:36  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Biend it, et la en l'occurence on appreciera pariculieremnt le glissement semantique que tu effectue. Un type declare que le CRA a "encouragé un ramollissement des regles"; un autre indique qu'il "pourrait avoir été un catalyseur, encourageant"... Bref on a des gens qui font la des affirmations pondérées indiquant une influence possible, que tu transforme allegrement en "c'est a cause de".

 

Quand aux propos de Ron Paul, ils seraient interessant s'ils n'etaient pas completement contradictoires avec ses positions de debut de campagne  :whistle:

 

La langue de bois, ça te dit quelquechose? :D
D'autant plus que le mec c'est CEO de Freddie et Fannie, tu voulais pas qu'il te file un doc légalisé et signé disant qu'il a coulé les US non ?   [:kyosh1ro]

 

Message cité 1 fois
Message édité par peaceful le 03-05-2009 à 21:03:52

---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18354737
Ciler
Posté le 03-05-2009 à 21:23:24  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
La langue de bois, ça te dit quelquechose? :D
D'autant plus que le mec c'est CEO de Freddie et Fannie, tu voulais pas qu'il te file un doc légalisé et signé disant qu'il a coulé les US non ?   [:kyosh1ro]  
 


Non, certes [:ddr555]
 
Mais apres, a ce compte la, combien d'economistes/experts/piliers de bistro pour defendre "c'est la faute a Jimmy Carter, au CRA et a Bill Clinton" ?


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°18354761
roscocoltr​an
L'enfer c'est les utilisateurs
Posté le 03-05-2009 à 21:24:48  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:
 

Citation :

Economist Stan Liebowitz wrote in the New York Post that a strengthening of the CRA in the 1990s encouraged a loosening of lending standards throughout the banking industry. He also charges the Federal Reserve with ignoring the negative impact of the CRA. In a commentary for CNN, Congressman Ron Paul, who serves on the United States House Committee on Financial Services, charged the CRA with "forcing banks to lend to people who normally would be rejected as bad credit risks."In a Wall Street Journal opinion piece, Austrian school economist Russell Roberts wrote that the CRA subsidized low-income housing by pressuring banks to serve poor borrowers and poor regions of the country. Jeffrey A. Miron, a senior lecturer in economics at Harvard University, in an opinion piece for CNN, calls for “getting rid” of Fannie Mae and Freddie Mac, as well as policies like the Community Reinvestment Act that “pressure banks into subprime lending.”
 
During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”


 
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.
La seule chose que tu peux reprocher aux banques (holdings) c'est d'avoir répondu positivement à des pressions pour accroitre leurs revenus. Mais bon dans ce cas là on arrête l'économie de marché et on va vivre dans les champs :o


 
On dirait du super_pourri un peu, non ?


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"Your god is too small", Giordano Bruno, 1548 - 1600
n°18355466
Badcow
Posté le 03-05-2009 à 22:22:54  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:
 

Citation :

Economist Stan Liebowitz wrote in the New York Post that a strengthening of the CRA in the 1990s encouraged a loosening of lending standards throughout the banking industry. He also charges the Federal Reserve with ignoring the negative impact of the CRA. In a commentary for CNN, Congressman Ron Paul, who serves on the United States House Committee on Financial Services, charged the CRA with "forcing banks to lend to people who normally would be rejected as bad credit risks."In a Wall Street Journal opinion piece, Austrian school economist Russell Roberts wrote that the CRA subsidized low-income housing by pressuring banks to serve poor borrowers and poor regions of the country. Jeffrey A. Miron, a senior lecturer in economics at Harvard University, in an opinion piece for CNN, calls for “getting rid” of Fannie Mae and Freddie Mac, as well as policies like the Community Reinvestment Act that “pressure banks into subprime lending.”
 
During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”


 
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.
La seule chose que tu peux reprocher aux banques (holdings) c'est d'avoir répondu positivement à des pressions pour accroitre leurs revenus. Mais bon dans ce cas là on arrête l'économie de marché et on va vivre dans les champs :o


 
C'est marrant, on doit pourtant lire la même chose, mais ne pas en faire la même interprétation... "might have been", "but it was difficult to know"... et ça se transforme chez toi en "c'est la faute au gouvernement" ?
 
Et combien même on leur aurait "mis un couteau sous la gorge" pour proposer des prêts à des gens "bordeline", leur job était bien d'évaluer le danger et d'appliquer des taux en proportion de ce risque, non ?
 
Ce qui visiblement n'a pas été fait... et j'aime bien le "répondre positivement à des pressions pour accroitre leurs revenus", ça laisse bien supposer que les banques ont gagné quelque argent avec ce type de produits.


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°18357690
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 04-05-2009 à 02:27:36  profilanswer
 

Déjà que pour prendre en exemple un gouvernement qui existe par et pour les groupes industriels et financiers, faut pas être gêné...

 

[:geekeeta]


Message édité par Geekeeta le 04-05-2009 à 02:27:53

---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°18357729
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 04-05-2009 à 02:40:06  profilanswer
 

Dans la région de San Francisco, des jeunes fermiers qui voulaient vivre leur passion, mais qui n'avaient pas envie d'entrer dans le système éreintant de la production en exploitation agricole, se sont lancés dans le « freelance farming », le jardinage à la pige. My Farm et Freelance Farmers installent un potager où vous voulez, y compris en terrasse, ou bien viennent entretenir le vôtre. Ils se font payer à l'heure ou à la semaine. Apparemment, ce type de service marche très fort aux Etats-Unis cette année.
 
A Durham, Bountiful Backyards (Jardins bienfaisants) vous installe un potager de 37 mètres carrés, sol bio et plantes compris, formation aussi, à partir de 950 dollars (717 €). Le service après-vente se fait par téléphone ou courriel. Stages, ateliers, l'ambiance est très « friendly », plus associative que commerciale.
Des associations montent des stages, ou des petits business se créent, qui facturent des cours de « small farming » à des prix raisonnables : ici, 45 dollars pour quatre heures d'initiation.  
Un de ces pédagogues est mort de rire :
    « Les gens sont souvent déçus d'apprendre que leur climat ne se prête pas à la culture des ananas ou des bananes. On leur explique aussi que ça peut prendre plusieurs années avant de savoir maîtriser un potager. »
 
c'est la nouvelle folie des urbains américains. Riches ou pauvres (surtout pauvres), les gens plantent à tour de bras, espérant récolter facilement des légumes. Au supermarché, on s'étrangle devant les prix des produits frais, même poussés industriellement. Je sais qu'en France ils sont chers, mais aux Etats-Unis, c'est bien pire. Et les marchés fermiers sont rares. Les cultures chez les particuliers ont augmenté de 20% en un an aux Etats-Unis.
 
En février, j'avais raconté ici le retour des poulaillers dans certaines villes. L'actuel phénomène des potagers a la même explication : d'un côté des pauvres qui n'ont pas les moyens de s'approvisionner en bonnes choses au supermarché ; de l'autre des gens instruits, soucieux de la qualité de leurs aliments, souvent impliqués dans la défense de l'environnement.
Ce qui est intéressant, avec le phénomène américain, c'est qu'il s'inscrit dans une mutation ultra-rapide des mentalités, des comportements, des aspirations, en ce qui concerne la nourriture. Ce ne sont plus les seuls babas, bobos, écolos et autres militants pour l'environnement qui se sentent concernés et passent à l'acte. C'est un grand pan de la société qui commence à reconsidérer ses rapports à la bouffe, la santé, et la consommation en général.
http://www.rue89.com/american-ecol [...] eur-jardin
 
 
Après une contraction de 1,3% en 2009, l’économie mondiale devrait repartir en 2010 (+1,9%). Cette croissance proviendrait l'année prochaine entièrement des pays émergents et en développement (+4%, après +1,6% en 2009). Les pays développés verront, eux, leur activité économique stagner (après -3,8% en 2009).
La France devrait voir sa situation s’améliorer en 2010. Après un recul du PIB de 2,3% en 2009, le repli de l’activité économique ne devrait plus être que de -0,3% en 2010, selon l’Observatoire français de conjoncture économique (OFCE).
 
"Nos prévisions pour la France sont de -2,8% en 2009 et -0,5% en 2010 de croissance du PIB, contre respectivement -6,8% et -0,5% dans la zone euro", explique Philippe d’Arvisenet, chef économiste à BNP Paribas.
 
"Même une fois la crise passée, cependant, il y aura une période de transition difficile, où le taux de la croissance sera notablement plus bas que dans un passé récent", prévoit le FMI.
 
L’économiste blogueur d’Econoclaste Alexandre Delaigue partage cet avis. Le scénario d’une récession prolongée jusqu’en 2010 suivie d’une longue période de croissance faible et de déflation est le plus probable, selon lui. Même le Coe-Rexecode, l’observatoire économique des entreprises françaises, s’attend à une convalescence jusqu’à la fin 2012.  
http://www.e24.fr/economie/monde/article86427.ece
 
et ça c'est la version "optimiste avant changement d'avis suite à des circonstances imprévues".
imprévus parfaitement invisibles et pas du tout supposables. personne ne peut deviner, nous sommes bien d'accord? d'imprévus de ce genre :
 
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2994
En réalité, c’est l’ensemble du système financier mondial qui est à terre. Les banques centrales, par des injections constantes de liquidités, alimentent l’illusion qu’il fonctionne régulièrement. Ce ne sont pas, ici et là, des banques qui sont devenues des « zombies », terme de Willem Buiter qui a fait florès, c’est toute « l’industrie financière » qui peut être en réalité qualifiée ainsi. Elle connaît une déroute sans précédent, cette orgueilleuse qui ne veut toujours pas en rabattre et qui plaque au sol l’activité économique.
 
Il y a peu de chance que les résultats du 1er trimestre 2009 de BNP Paribas et de la Société Générale, qui seront rendus publics mercredi et jeudi prochains, nous éclairent à ce propos. Ces banques ont fait des bénéfices en 2008 et vont continuer à en annoncer d’autres, et alors ?
 
« Il y a clairement des expositions à des institutions et à un certain nombre d’actifs dont l’évaluation est très difficile aujourd’hui, c’est pour ça qu’il faut rester prudent », a déclaré Alain de Serres à propos des bilans des banques françaises, co-auteur de l’étude « Etude économique de la France 2009 » pour l’OCDE. Insistant, « Il faut rester vigilant (…) tant qu’il y aura des doutes qui pèseront sur le bilan des banques françaises notamment reliées à la question du traitement des actifs toxiques ». La récession expose « les banques à de nouvelles dégradations de leurs actifs alors qu’elles sont déjà fragilisées », bien qu’elles semblent « en meilleure posture que dans d’autres pays ».
 
Les ratios sont les ratios. Au fur et à mesure que des dépréciations d’actifs vont devoir inévitablement être enregistrées dans le monde bancaire, il ne va plus lui être possible de prétendre toujours être « dans les clous » de Bâle II, ces accords internationaux déterminant les réserves en capital dont les banques doivent obligatoirement disposer. Des recapitalisations vont donc être nécessaires.
C’est cette exigence à venir qui explique l’énervement manifeste que les estimations du FMI en matière de recapitalisation ont suscité, à l’occasion de sa récente « réunion de Printemps » de Washington. Le doigt était en effet mis là où cela fait politiquement mal. En réalité, Il est surtout cherché le moyen de minorer au maximum la nécessité de recapitaliser celui-ci, en raison des risques politiques redoutés qui en découleront.
 
Décidément, par quelque bout que l’on prenne les choses, nous sommes bien entrés dans l’acte II de la crise. Elle était financière et économique, elle va devenir politique.


---------------
du vide, j'en ai plein !
n°18358111
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 04-05-2009 à 08:11:32  profilanswer
 

Badcow a écrit :

 

C'est marrant, on doit pourtant lire la même chose, mais ne pas en faire la même interprétation... "might have been", "but it was difficult to know"... et ça se transforme chez toi en "c'est la faute au gouvernement" ?

 

Et combien même on leur aurait "mis un couteau sous la gorge" pour proposer des prêts à des gens "bordeline", leur job était bien d'évaluer le danger et d'appliquer des taux en proportion de ce risque, non ?

 

Ce qui visiblement n'a pas été fait... et j'aime bien le "répondre positivement à des pressions pour accroitre leurs revenus", ça laisse bien supposer que les banques ont gagné quelque argent avec ce type de produits.

 

Même réponse qu'à Ciler, langue de bois, bisounours toussa :o

 

Pour ce qui est d'évaluer le risque et d'appliquer un taux, c'est pas le problème, tu peux fixer un taux d'interêt à 150% si tu veux, mais si le mec fait défaut ça te fait une belle jambe :o

 

Et oui les banques ont gagné de l'argent, mais pas spécialement avec ce type de produit, pluttôt avec les activités connexes (transfert de risque) créées par la nécéssité de se débarasser des risques imposés par le CRA. (CDS; titrisation, etc...)

Message cité 2 fois
Message édité par peaceful le 04-05-2009 à 08:11:49

---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18358314
Emile Zulu
Posté le 04-05-2009 à 09:31:07  profilanswer
 

warzouz a écrit :


Ce ne sont pas les seuls. Les politiques étaient bien trop content que leur économie fonctionne bien grâce à leur "tour de passe passe".
 
Quant au commun des mortels (comme moi) il est coupable de se désintéresser systématiquement du sujet. Quand on aborde ce type de sujet c'est "ah, tu nous fais chier avec ça" ou le fameux "faut bien vivre" (plus pour les questions écologiques et énergétiques)
 
Le consommateur américain et, dans une moindre mesure, n'est pas blanc blanc non plus.


 
ok, présenter la finance comme marchant main dans la main avec la politique sur une base d'intérêts communs est effectivement plus conforme à la réalité que la thèse de uxam pour qui la crise c'est la faute des noirs ou celle de peacefool pour qui la finance est une victime innocente de la fourberie de l'état (qui rappelons le est non pas la solution mais le problème (et ce quelque soit le problème))...
 
 

n°18358475
ftikai
Posté le 04-05-2009 à 09:59:05  profilanswer
 

Emile Zulu a écrit :


 
ok, présenter la finance comme marchant main dans la main avec la politique sur une base d'intérêts communs est effectivement plus conforme à la réalité que la thèse de uxam pour qui la crise c'est la faute des noirs ou celle de peacefool pour qui la finance est une victime innocente de la fourberie de l'état (qui rappelons le est non pas la solution mais le problème (et ce quelque soit le problème))...
 
 


 
Ils n'ont pas torts.  Personne n'est assez con, ou assez honnête, pour dire que la faute vient d'elle.  On a tout un ego à entretenir, ça fait partie de la vie.

n°18358787
warzouz
alias NazgûL
Posté le 04-05-2009 à 10:38:59  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
Même réponse qu'à Ciler, langue de bois, bisounours toussa :o
 
Pour ce qui est d'évaluer le risque et d'appliquer un taux, c'est pas le problème, tu peux fixer un taux d'interêt à 150% si tu veux, mais si le mec fait défaut ça te fait une belle jambe :o
 
Et oui les banques ont gagné de l'argent, mais pas spécialement avec ce type de produit, pluttôt avec les activités connexes (transfert de risque) créées par la nécéssité de se débarasser des risques imposés par le CRA. (CDS; titrisation, etc...)


Si elles avaient le couteau sous la gorge, pourquoi les banques n'ont pas provisionné ces risques ? Elle est surtout là l'inconscience. On ne peut pas dire que ces établissement, depuis 1990, ont manqué d'argent !!!
 
Edit d'autant plus que ce n'est pas les montants en jeu qui ont posé problème, c'est les faillites de tréso et la perte de confiance dans ces titres dont les banques étaient gavés, et surtout, les produits dérivés attenants (ou pas d'ailleurs).  
 
Je rejoins l'avis des autres, c'est quand même peu crédible. Si cela avait été la cause principale, ça serait ressorti lors des multiples auditions des responsables bancaires. D'autant plus que jeter la faute sur ou gouvernement précédent, c'est toujours plus facile que de dire que c'est le système qui est bout de souffle.

Message cité 2 fois
Message édité par warzouz le 04-05-2009 à 10:42:13

---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18358978
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 04-05-2009 à 10:56:51  profilanswer
 

Les banques ont provisionne a hauteur de ce que les agences de rating estimaient nécessaire. Bien sûr, leur faute est de ne pas avoir gratte plus avant afin d'évaluer les produits et avoir un mark to model performant...

n°18359103
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 04-05-2009 à 11:08:19  profilanswer
 

warzouz a écrit :


Si elles avaient le couteau sous la gorge, pourquoi les banques n'ont pas provisionné ces risques ? Elle est surtout là l'inconscience. On ne peut pas dire que ces établissement, depuis 1990, ont manqué d'argent !!!
 
Edit d'autant plus que ce n'est pas les montants en jeu qui ont posé problème, c'est les faillites de tréso et la perte de confiance dans ces titres dont les banques étaient gavés, et surtout, les produits dérivés attenants (ou pas d'ailleurs).  
 
Je rejoins l'avis des autres, c'est quand même peu crédible. Si cela avait été la cause principale, ça serait ressorti lors des multiples auditions des responsables bancaires. D'autant plus que jeter la faute sur ou gouvernement précédent, c'est toujours plus facile que de dire que c'est le système qui est bout de souffle.


L'estimation du risque, comme le dit radioactif, a été faite sur les bons conseils des agences de notation.
 
En même temps, c'était difficile de prévoir qu'on allait se retrouver dans cette situation, et que le gouvernement (la FED ?) allait laisser couler lehman, pour l'exemple (et aussi pour quelques raisons personnelles).
 
Idem pour le marché de l'immobilier, une fois qu'il s'est retourné, il est facile de reprocher aux banques US de ne pas l'avoir intégré dans leurs modèles, mais personne ne pouvait savoir quand ça allait arriver. (pas la peine de me sortir friggit ni le topic immo, merci).  


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°18359407
tocmai
Posté le 04-05-2009 à 11:32:55  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
C'est la mauvaise régulation la première fautive. Sans la distortion de rentabilité/risque créée par le gouvernement US sur les subprimes, jamais on aurait eu un tel dérapage. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul à la penser:
 

Citation :


(...)
During a 2008 House Committee on Oversight and Government Reform hearing on the role of Fannie Mae and Freddie Mac in the financial crisis, including in relation to the Community Reinvestment Act, asked if the CRA provided the “fuel” for increasing subprime loans, former Fannie Mae CEO Franklin Raines said it might have been a catalyst encouraging bad behavior, but it was difficult to know. Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA. Bob McTeer, president of the Dallas Federal Reserve Bank from 1991 to 2004, said “There was a lot of pressure from Congress and generally everywhere to make homeownership affordable for poor and low-income people. Some mortgages were made that would not have ordinarily been made.” He also said “When a bank made a decision to purchase mortgaged-backed securities, they would somehow determine if some of them were in zip codes covered by the CRA, and therefore they could get CRA credit.”


 
Bref, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir.


 
Il me semble que dans ta citation cette phrase t'as échappé:
Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA.
 
Comme tu dis, "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir" ...

n°18359607
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 04-05-2009 à 11:51:49  profilanswer
 

peaceful a écrit :


L'estimation du risque, comme le dit radioactif, a été faite sur les bons conseils des agences de notation.
 
En même temps, c'était difficile de prévoir qu'on allait se retrouver dans cette situation, et que le gouvernement (la FED ?) allait laisser couler lehman, pour l'exemple (et aussi pour quelques raisons personnelles).
 
Idem pour le marché de l'immobilier, une fois qu'il s'est retourné, il est facile de reprocher aux banques US de ne pas l'avoir intégré dans leurs modèles, mais personne ne pouvait savoir quand ça allait arriver. (pas la peine de me sortir friggit ni le topic immo, merci).  


En revanche, avant de crier au nouveau paradigme du ROE de 15%, il aurait fallu se douter, surtout etant donnes les vieux loups de mer a la tete de ces banques, que de toute facon, ca allait tomber. Et donc provisionner ou limiter l'activite en consequence.
 
Couple rendement/risque, chapitre 1 alinea 1 de n'importe quel manuel :D

n°18359659
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 04-05-2009 à 11:57:06  profilanswer
 

tocmai a écrit :


 
Il me semble que dans ta citation cette phrase t'as échappé:
Raines also cited information that only a small percentage of risky loans originated as a result of the CRA.
 
Comme tu dis, "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir" ...


Le probleme n'est pas tant le nombre que l'impossibilite de retracer les CDO pour les evaluer precisement. Meme si c'est un petit pourcentage des subprimes, le nombre de credits accordes a cru exponentiellement. Et la notion de petit pourcentage... Si c'est 1, 2, 5, 10% de tous les prets risques accordes, ca fait une belle patate chaude. Et a faire stresser les investisseurs equity et un peu les mezzanine.
 
Apres bien sur, tu as l'effet de competition interbanques, ce type de credits risques s'est donc repandu.

n°18359945
zeuartisan
Lefilpoupre dans la bibli.
Posté le 04-05-2009 à 12:25:47  profilanswer
 

warzouz a écrit :


Si elles avaient le couteau sous la gorge, pourquoi les banques n'ont pas provisionné ces risques ? Elle est surtout là l'inconscience. On ne peut pas dire que ces établissement, depuis 1990, ont manqué d'argent !!!

 

Edit d'autant plus que ce n'est pas les montants en jeu qui ont posé problème, c'est les faillites de tréso et la perte de confiance dans ces titres dont les banques étaient gavés, et surtout, les produits dérivés attenants (ou pas d'ailleurs).

 

Je rejoins l'avis des autres, c'est quand même peu crédible. Si cela avait été la cause principale, ça serait ressorti lors des multiples auditions des responsables bancaires. D'autant plus que jeter la faute sur ou gouvernement précédent, c'est toujours plus facile que de dire que c'est le système qui est bout de souffle.

 

C'est pas le rôle des banques de gérer le système, c'est le rôle du régulateur.

 

Le système bancaire c'est l'économie, les établissements et le régulateur. Chacun son rôle, une paralysie du système, c'est de la responsabilité du régulateur.

 


id est : de tailler en pointe les établissements qui prennent trop de risques / libertés avec leur pouvoir de création de monnaie.

 


Message cité 1 fois
Message édité par zeuartisan le 04-05-2009 à 12:27:43
n°18360308
warzouz
alias NazgûL
Posté le 04-05-2009 à 13:11:48  profilanswer
 

zeuartisan a écrit :


 
C'est pas le rôle des banques de gérer le système, c'est le rôle du régulateur.
 
Le système bancaire c'est l'économie, les établissements et le régulateur. Chacun son rôle, une paralysie du système, c'est de la responsabilité du régulateur.
 
id est : de tailler en pointe les établissements qui prennent trop de risques / libertés avec leur pouvoir de création de monnaie.


C'est le rôle des banques (et de toute entreprise) d'évaluer avec précision leurs propres risques. La gestion du risque se retrouve à tous les niveaux. Même sur un projet informatique, on a des risques de délais, des risques fonctionnels, des risques réglementaires... On idenfie les risques, on les chiffres, et on décide ce qu'on fait au final... on ne laisse jamais un point gris rester dans l'ombre. C'est une faute.
 
Dire qu'on ne pouvait pas prévoir que le marché de l'immobilier allait se retourner, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde...
 
Le vrai problème des USA, révélé par la crise des subprime, c'est l'appauvrissement relatif de la classe moyenne, la désindustrialisation et leur balance commercial fortement négative. En europe, dans une moindre mesure, c'est la même chose (la classe moyenne a progressé quand même, la désindustrialisation est moins forte et la balance beaucoup moins négative).
 
La folie des crédit est liée au mécanisme d'octroi sur la base sur des actifs possédés par chacun, sans réel contrôle de revenus. Déjà en France, les actifs ne jouent presque pas, même si notre bon Sarko avait, avant la crise, souhaité mettre en place des "crédit hypothécaires rechargeables".  


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°18360527
zeuartisan
Lefilpoupre dans la bibli.
Posté le 04-05-2009 à 13:33:48  profilanswer
 

warzouz a écrit :


C'est le rôle des banques (et de toute entreprise) d'évaluer avec précision leurs propres risques. La gestion du risque se retrouve à tous les niveaux. Même sur un projet informatique, on a des risques de délais, des risques fonctionnels, des risques réglementaires... On idenfie les risques, on les chiffres, et on décide ce qu'on fait au final... on ne laisse jamais un point gris rester dans l'ombre. C'est une faute.

 

Dire qu'on ne pouvait pas prévoir que le marché de l'immobilier allait se retourner, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde...

 

Le vrai problème des USA, révélé par la crise des subprime, c'est l'appauvrissement relatif de la classe moyenne, la désindustrialisation et leur balance commercial fortement négative. En europe, dans une moindre mesure, c'est la même chose (la classe moyenne a progressé quand même, la désindustrialisation est moins forte et la balance beaucoup moins négative).

 

La folie des crédit est liée au mécanisme d'octroi sur la base sur des actifs possédés par chacun, sans réel contrôle de revenus. Déjà en France, les actifs ne jouent presque pas, même si notre bon Sarko avait, avant la crise, souhaité mettre en place des "crédit hypothécaires rechargeables".

 

L'établissement a pour seul objectif de survivre, s'il faut mentir pour survivre, s'il faut prendre des risques pour survivre, elle le fera, c'est dans la nature des choses.

 

'fin c'est comme pour les flics et la société, fatalement ce sont les fauteurs de troubles qui sont "à la source" des trucs de troubles, mais à la vérité c'est la police qui est responsable du maintient de l'ordre => si l'ordre est pas maintenu , c'est la faute de la police.

 

Ca s'appelle la responsabilité. T'imagines la police qui te sort " ouais mais tout ça c'est la faute aux voleur , si ils volaient pas y aurait pas de troubles !"

 

Si le régulateur n'a pas été capable de reguler, parce que c'était trop compliqué c'est sa faute.

 

Norme sans force = anarchie

Message cité 1 fois
Message édité par zeuartisan le 04-05-2009 à 13:34:46
n°18360645
ftikai
Posté le 04-05-2009 à 13:49:37  profilanswer
 

zeuartisan a écrit :


 
'fin c'est comme pour les flics et la société, fatalement ce sont les fauteurs de troubles qui sont "à la source" des trucs de troubles, mais à la vérité c'est la police qui est responsable du maintient de l'ordre => si l'ordre est pas maintenu , c'est la faute de la police.
 


 
Bien parlé!
 
Le jour où j'ai appelé mon père de la prison, je lui ai dit: "Papa, c'est ta faute si aujourd'hui je me retrouve en prison.  T'aurais pu mieux m'éduquer".  Après le coup, j'ai vachement bien dormi.
 
Merde, je sens que mon fils allait un jour me faire le même coup.  Du coup, j'ai envie de lui foutre une raclée, préventive.

n°18360761
zeuartisan
Lefilpoupre dans la bibli.
Posté le 04-05-2009 à 14:00:53  profilanswer
 

Rien à footre, les établissements ne sont responsables que d'eux-mêmes, le régulateur, lui, est responsable du système.

n°18360857
Profil sup​primé
Posté le 04-05-2009 à 14:08:59  answer
 

peaceful a écrit :

C'est la mauvaise régulation la première fautive


 
 
C'est marrant, les libéraux (les vrais) que je connais sont les premiers à mettre en avant les notions de responsabilité individuelle corrélé à celle de liberté, la circulation de l'information, etc...
 
 
Donc si un mec sort de la route dans un virage en roulant à 85 km/h, c'est parce que l'Etat-régulateur-tout-puissant n'a pas placé à cet endroit un panneau "70 km/h maxi" ?
 
 
Les banques étaient incapables d'évaluer les risques (et ne pas pouvoir l'évaluer ou comprendre un produit, c'est prendre un risque), et devaient suivre les indications du GosPlan ?
 
 
C'est quelque peu, soviétisant, totalitaire comme manière de voire ce que devrait être la vie sociale et économique, non ?
 
 

n°18360964
ftikai
Posté le 04-05-2009 à 14:17:11  profilanswer
 


 
Tu ne trouves pas qu'on devrait commencer par régulariser la mauvaise foi?

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