Reprise du message précédent :

 
Attend qu'il trouve où c'est sur une carte

Pourtant il y a un peu de pétrole.  

 
Je pense que ce qui a piégé l'Europe dans cette chimère, c'est la guerre froide : l'ennemi, c'est le bloc soviétique, mais il est contenu par la dissuasion nucléaire, d'une part, et par l'OTAN, d'autre part, du coup, on peut dormir tranquille, les USA prennent en charge les dépenses militaires. La fin de la guerre froide, l'effondrement du bloc soviétique, ont été vus comme la fin de la menace. Bien sûr, des gens s'entretuaient dans les balkans dans les années 90, mais rien de bien menaçant pour la quiétude européenne.  
 
En Israël, l'échelon politique ne réagit qu'aujourd'hui, mais l'échelon militaire n'est pas beaucoup plus réactif (les deux étant souvent liés, après avoir fait "carrière" dans l'armée, certains tentent de faire "carrière" en politique). L'un comme l'autre ont été anesthésiés et empêtrés dans des considérations idéologiques totalement délirantes depuis le milieu des années 90, Oslo, la réforme judiciaire d'Aharon Barak, etc. Le 7 octobre aura au moins eu le mérite de délier certaines langues et de réveiller la plupart des gens à ce sujet, mais les chantiers pour réparer tout ça, surtout à l'intérieur de Tsahal restent immenses. Enfin, au moins, concernant l'impérieuse nécessité de se garantir autant d'indépendance militaire que possible, il n'y a plus vraiment de débat, et on est parti à pleine vitesse, c'est déjà ça.

 
Un shithole country africain sans ressources naturelles et sans Juifs impliqués, who cares ?  
 
Plus sérieusement, c'est pas une excellente nouvelle pour nos amis Houthis  

 
Il y a une lettre de de Gaulle a sa mère durant la 1ere guerre qui me semble particulièrement a propos :  
 
23 décembre 1915, sur le front de l’Aisne, de Gaulle, alors capitaine, écrit à sa mère :
 
« J’ai reçu votre caoutchouc, vos bottes, votre gilet et votre lampe, le tout très bienvenu et très pratique.
 
Nous vivons dans l’eau comme des grenouilles, et pour en sortir, il nous faut nous coucher dans nos abris sur des lits suspendus. Du reste, il n’y a rien à faire car cette eau provient de la crue de l’Aisne et de ses affluents, et pour rien au monde on ne nous fera quitter le terrain que nous tenons ici. Nous attendons que ça baisse avec un stoïcisme facile à des gens qui ont dix-sept mois de campagne.
 
Le Parlement devient de plus en plus odieux et bête. Les ministres ont littéralement toutes leurs journées prises par les séances de la Chambre, du Sénat ou de leurs commissions, la préparation des réponses qu’ils vont avoir à faire, la lecture de requêtes ou des injonctions les plus saugrenues du premier marchand de vins venu que la politique a changé en député. Ils ne pourraient absolument pas, même s’ils le voulaient, trouver le temps d’administrer leur département, ou l’autorité voulue pour galvaniser leurs subordonnés.
 
Nous serons vainqueurs dès que nous aurons balayé cette racaille et il n’y a pas un Français qui n’en hurlerait de joie, les combattants en particulier. Du reste, l’idée est en marche et je serais fort surpris que ce régime survive à la guerre. »
 
Le politique est quelqu’un de bizarre dans le sens que la première compétence  obligatoire est de se faire élire. La compétence a administrer est assez secondaire, les haut fonctionnaires sont la pour ça... mais en période de changement ou il faut prendre des décisions cela a tendance a tétaniser les personnes qui voit bien ce qui est perdu, mais ne savent pas ce qui va etre gagner et ne voit pas comment vendre la chose...et donc le risque de perdre toute chance de se faire reelire et donc de carrière...